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 Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution

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noumea

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En deux tomes

Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution 41jpiv10

Les lettres échangées entre le marquis d'Argenson et son épouse sont un témoignage vivant de la société française à la veille de la Révolution. Tous deux membres éminents de l'élite sociale et intellectuelle, ce couple éclairé offre dans sa correspondance un aperçu de leur relation harmonieuse ainsi que des préoccupations de leur temps.

Biographie de l'auteur
Sophie Delhaume, docteur ès Lettres, journaliste de presse spécialisée, a découvert la correspondance inédite de la marquise de Voyer d’Argenson avec son époux. Cet ensemble composé de plus de six cents lettres est complété par des documents contemporains, lettres de proches, pièces légales et comptables, sur lesquels se sont appuyées ses recherches.

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globule
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MessageSujet: Re: Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution   Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution Icon_minitimeVen 1 Nov - 18:38

Cool ! Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution 914132

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noumea

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MessageSujet: Re: Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution   Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution Icon_minitimeVen 1 Nov - 18:42

Oui, ça m'interesse beaucoup aussi. La Nouvelle République en a fait un article alléchant.

  • Aujourd’hui tombé en désuétude, le roman épistolaire était très prisé au XVIIIe siècle. Un des chefs-d’œuvre du genre reste Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. La Correspondance conjugale 1760-1782 (1) des Voyer d’Argenson s’inscrit dans cette veine mais tient également du journal intime et de la rédaction de mémoires. Cette correspondance publiée par Sophie Delhaume est conservée à la bibliothèque universitaire de Poitiers (2).

    Fils d’un Secrétaire d’État à la Guerre, Marc-René de Voyer d’Argenson dit « le marquis d’Argenson » (1722-1782) épouse, en 1747, la fille d’un maréchal de France, Jeanne-Marie-Constance de Mailly d’Haucourt (1734-1783). Les quelque 600 lettres qui composent ce corpus sont essentiellement signées de la marquise et adressées à son époux souvent absent, pris par les différentes campagnes militaires auxquelles il participe. La correspondance commence en 1760 alors que le marquis est au cœur de la Guerre de Sept ans.

    • Une femme d’abord frivole puis raisonnable

    Si le couple réside le plus souvent à Paris, il n’oublie pas la demeure familiale du château des Ormes où s’est créée une sorte de cénacle où se retrouvent notamment dom Deschamps et Claude Yvon. D’ailleurs autour de 1769, le marquis engage de gros travaux aux Ormes. Ces lettres laissent apparaître une femme d’abord frivole puis raisonnable. L’ensemble repose sur l’éloignement, sur l’absence. Ces échanges dévoilent une femme « à la fois sensible et rationnelle, en quête d’absolu et consciente de ses devoirs » (p. 49).

    Femme de tête au caractère trempé, elle s’emploie à faire avancer la carrière de son époux. Le marquis, lui, est un libertin forcené « esthète et franc-maçon, versé dans les années neuves » (p. 33). Reconnu comme collectionneur de peintres flamands, il entretient des liens distendus avec le système curial. Malgré les incartades de son mari, la marquise tient à cette complicité conjugale quand bien même y aurait-il de nombreuses Albertine. « Aimez-moi, après, si vous pouvez, et passez-vous des fantaisies, crainte qu’en vous les refusant elles ne deviennent des passions. » (28 juin 1760). Ne pas rompre l’attachement qui les lie. Mais, rien ne dit que Jeanne-Marie-Constance n’ait pas répondu aux assiduités de ses chevaliers servants. Vers la fin de sa vie, le marquis va s’éloigner de son épouse sans que cesse la relation épistolaire qui s’arrête avec la mort du lieutenant général des armées du roi aux Ormes le 16 septembre 1782. Un document important pour connaître les usages de la noblesse en cette fin du XVIIIe siècle.

    Notes
    (1) Les Voyer d’Argenson. Correspondance conjugale 1760-1782. 2 tomes. Honoré Champion. 1178 pages. 140 € (2) La BU de Poitiers organise une exposition : « Des femmes françaises et étrangères à leur écritoire de 1700 à 1840 ». Jusqu’au 31 octobre.


Source https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/les-ormes-la-correspondance-conjugale-1760-1782-des-voyer-d-argenson

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le beau lauzun

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MessageSujet: Re: Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution   Les Voyer d'Argenson, Correspondance conjugale (1760-1782) - Une intimité aristocratique à la veille de la Révolution Icon_minitimeJeu 7 Nov - 8:04

Moi aussi ça me parle. J'adore entrer dans l'intimité des couples. Wink
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