Jeudi 24 décembre 1789
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Le marquis de Favras, ancien des gardes suisses de Monsieur, est dénoncé, arrêté et envoyé au Châtelet
Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1789 le marquis de Favras est mis en état d'arrestation ainsi que son épouse la princesse de Anhalt.
(« Plaidoyer pour Monsieur Thomas Mahy de Favras, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis ; 1790 » [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k51738v/f3.image])
Des billets furent diffusés dans tout Paris l'accusant lui et le comte de Provence, non sans une certaine complaisance, d'avoir ourdi un complot destiné à faire évader le roi, assassiner La Fayette et Jean Sylvain Bailly, susciter une révolte, bloquer et affamer Paris.
D'après Tulard, La Fayette aurait monté l'affaire pour mettre en cause le comte de Provence mais la provocation n'aboutit pas.
Il en résulte que Monsieur se rendit à l'hôtel de ville le lendemain et y prononça un discours où il affirma que son lien avec Favras ne tient qu'à son souhait de contracter un emprunt afin de financer ses frais de maison, chose invraisemblable au vu de sa fortune qui fait de lui un des plus riches particuliers de France
(« Grand dictionnaire universel du XIX[sup]e siècle, Pierre Larousse » [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205360r/f172.zoom.r=favras.langFR])[/sup]
(La Revue hebdomadaire (Paris, 1892) [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5733319k/f183.tableDesMatieres])
Dans sa captivité, la marquise de Favras aurait en réalité révélé à Jacques-Mathieu Augeard que le marquis de Favras s'était coalisé avec plusieurs gentilshommes dont le comte de Luxembourg, le comte de La Châtre, le marquis de Lévis, le comte d'Entraigues, etc., ainsi que Monsieur dans le dessein de sauver le roi, et à cette fin, ce dernier aurait mandaté Favras de négocier un emprunt de deux millions avec le banquier Chomel
(https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5818883q/f18.image.r=favras.langFR [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5818883q/f18.image.r=favras.langFR])
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_de_Mahy_de_Favras#cite_note-9