Fersinou ze come back of ze return

pimprenelle a écrit:

Beau ? Bof... Brave ? Bof...

Nombriliste avant tout.

Et je suis comme Eleonore, je prends Quintin, plutôt deux fois qu'une.

Minute, papillon !!!   Elle ne prends pas Quintin, elle le garde . Nuance !

 En d'autres mots, elle ne change pas son fusil d'épaule .  Ne prend pas de risques .  Se dit : mieux vaut tenir que courir .  Elle sait ce qu'elle perdrait et se demande, très circonspecte, ce qu'elle gagnerait à préférer Fersen .   La raison est plus forte que le goût de l'aventure .

Bah ! C'est affaire d'interprétations.

Majesté a écrit:

Et comme le remarquait Pim, voyez combien ses épaules sont peu développées !

Il était, à quinze ans déjà, grand comme son père, vigoureux et bien découplé .

Ce n'est pourtant pas ce que montrent ses portraits.
Ou alors ils ont arrangé la réalité pour être dans le goût de l'époque, qui n'appréciait point les larges épaules.

Bien à vous

Citation :

Pas grave, c'est la tête qui compte.  

Oh ça, c'est sûr ! Encore faut-il voir ce qu'il y a dedans.

Je rebondis sur la carrure (si j'ose dire ). On emmaillotait les enfants pour s'assurer de l'étroitesse.

pimprenelle a écrit:

Un bon point pour le favori des têtes couronnées ! Au XVIIIe, des épaules larges eussent été du plus affreux vulgaire.

Pourtant, cela ne gâche rien ...........

Madame de Chimay a écrit:

Merci chère amie de nous avoir fait connaître ce profil.

En matière de canon de beauté masculine  au XVIIIe siècle, le must, c'est Herault de Séchelles . C'est un mec super beau gosse !

Je dois avouer qu'à dévorer toutes les sources écrites, je me suis un peu entichée de lui ...    J'ai été déçue par le portrait qui est à  ... je ne sais plus si c'est Carnavalet .... je crois bien .

Barbaroux était parait-il un nouvel Antinoüs, Saint-Just un archange  .........

Ne m'en parlez pas !

Reinette a écrit:

Franchement quand on prend tous les passages concernant Marie-Antoinette dans ses mémoires, je n'y vois pas de l'antipathie. Celui-là oui, mais il y en a vraiment d'autres.

Cela me fait penser aux portraits picturaux . Indulgents, magnifiés, réalistes, tous ne sont pas élogieux pour Marie-Antoinette .
La véritable Marie-Antoinette devait être un savant mélange de tout cela .
Mais aucun peintre, si génial soit-il, ne saurait rendre le charme de la vie, la mobilité des expressions du visage, la caresse de la voix, la grâce du maintien ...

Citation :

Minute, papillon !!!   Elle ne prends pas Quintin, elle le garde . Nuance !

 En d'autres mots, elle ne change pas son fusil d'épaule .  Ne prend pas de risques .  Se dit : mieux vaut tenir que courir .  Elle sait ce qu'elle perdrait et se demande, très circonspecte, ce qu'elle gagnerait à préférer Fersen .   La raison est plus forte que le goût de l'aventure .

Revoilà notre voyante extralucide !   Mais que sais-tu des pensées de Madame Sullivan ?  

Fersen a déjà constaté dans son journal qu'elle n'a pas envie de le suivre en Suède. Elle doit être comme certains dans ce Boudoir, elle n'aime pas le froid.  

Citation :

pimprenelle a écrit:

Pour moi, dans une certaine mesure, ses portraits montrent un peu comme une sorte d'effet Dorain Gray.  

Non, non, car ce n'est pas la tristesse qui dénature le portrait de Dorian Gray, c'est la cruauté .  

Ce n'est pas la tristesse non plus qui durcit Fersen, c'est l'aigreur.

Citation :

Est-ce que, ce qui empêchait Fersen de jouir de la vie comme un petit fou, ce n'était pas ce que Kunstler appelle son secret ?

D'où tiens-tu que Fersen se soit jamais lassé de la chair ?   Juste avant sa mort, il se faisait un gentil tendron suédois.

Majesté a écrit:

Citation :

Lourde hérédité pour notre Apollon hyperboréen ....    Dur, dur, d'être irrésistible !   .

Va dire ça à Giorgiana !  

    Ugly, qu'elle le trouve, carrément ugly.      

Citation :

pimprenelle a écrit:

Un bon point pour le favori des têtes couronnées ! Au XVIIIe, des épaules larges eussent été du plus affreux vulgaire.  

Pourtant, cela ne gâche rien  ...........    

Question d'époque... et d'endroit... C'est fou comme les goûts varient en fonction des siècles et des cultures...

En effet, pareil pour les femmes, qu'on aime rondes ou maigrelettes en fonction des lieux et des époques.

pimprenelle a écrit:

D'où tiens-tu que Fersen se soit jamais lassé de la chair ?   Juste avant sa mort, il se faisait un gentil tendron suédois.

Cite-moi où je dis cela ?  
Entre se lasser de la chair et ne plus être le tombeur de ces dames, la terreur des maris, il y a une sacrée marge .

Ah, bon, j'ai eu peur !   J'ai craint un instant que tu ne l'aies enterré dans le regret éternel de Marie Antoinette.   Loin de là... Il ne cessera jamais de croquer des femmes...  

Eh bien oui, que veux-tu ! Il n'est pas entré dans les Ordres après le 16 octobre .

Citation :

Eh bien oui, que veux-tu !  Il n'est pas entré dans les Ordres après le 16 octobre .  

S'il l'aimait, il aurait dû. Qu'a donc fait Bombelles ?

Reinette a écrit:

S'il l'aimait, il aurait dû. Qu'a donc fait Bombelles ?

Angélique de Mackau avait épousé Marc de Bombelles .  Ils ne se quittaient pas ( ou le moins possible )  ( sinon, nous n'aurions pas la merveilleuse correspondance que tu sais ) . Elle était la mère de ses enfants .  Elle partageait sa vie .

Rien à voir avec la relation évanescente, sublimée or not, de Fersen et Marie-Antoinette .

Citation :

Eh bien oui, que veux-tu !  Il n'est pas entré dans les Ordres après le 16 octobre .  

Ni avant !  

Citation :

Angélique de Mackau avait épousé Marc de Bombelles .  Ils ne se quittaient pas ( ou le moins possible )  ( sinon, nous n'aurions pas la merveilleuse correspondance que tu sais ) . Elle était la mère de ses enfants .  Elle partageait sa vie .

Rien à voir avec la relation évanescente, sublimée or not, de Fersen et Marie-Antoinette .

Je ne te le fais pas dire.   Leur relation était d'une autre nature.