Dimanche 26 décembre 1790
Dans les derniers temps de son ministère, le comte de Saint-Priest reçoit un grand nombre de lettres et de billets du Roi sur les affaires.
Le comte de Saint-Priest lui répond en lui donnant son avis.
La dernière lettre du comte de Saint-Priest est datée, de ce jour, où il est question de la constitution civile du clergé, sera trouvée dans l’armoire de fer.
Mgr d’Agoult, évêque de Pamiers, qui continuait à correspondre avec le marquis de Bouillé, lui mande que Louis XVI et Marie Antoinette désiraient qu’il envoie son fils pour traiter.
Il s’avère que le marquis de Bouillé avait mis dans la confidence son fils dès que le projet avait été communiqué.
De ce fait, il le désigne pour cette mission.
Etant parti la veille au soir, le comte Louis de Bouillé arrive, le soir, à Paris, pour se mettre en rapport direct avec le Roi, de la part de son père le marquis de Bouillé, au sujet du voyage projeté.
Il demeure, pour donner le change, chez M. Achille du Chastellet; qui malgré la différence de ses opinions et de ses liaisons, était resté ami avec le marquis de Bouillé.
A son arrivée, il trouve un billet de l’évêque de Pamiers qui lui demande un rendez-vous pour le lendemain.