Les prudes Tantes

Je pense, Marie-Antoinette devait certainement penser à Madame Adélaïde lorsqu'elle parlait des "collets montés" ("prudes qui font métier de dévotion et de médisance").

C'était une généralité chez les dames vieillissantes de l'époque .

Aujourd'hui, c'est le contraire : elles ont à coeur d'être des vieilles dames indignes !

Citation :

C'était une généralité chez les dames vieillissantes de l'époque .

Sauf que Mesdames étaient déjà prudes dans leur jeunesse ! C'est plus un état qu'une profession   .

Mesdames n'ont jamais eu de jeunesse. Elles ont toujours été vieilles, laides et méchantes.

Je rectifie : Mme Victoire a sans doute été plus ou moins gentille (mais bête paraît-il et soumise à sa soeur aînée).

Je vise surtout Mme Adélaïde.

Citation :

Sauf que Mesdames étaient déjà prudes dans leur jeunesse !  .

Cette blague ! Vous y étiez ?!!!  

Souvenez-vous que la comtesse d'Andlau a été renvoyée de la Cour parce que l'on a surpris Madame Adélaïde avec le Portier des Chartreux entre les mains . Ce n'était guère là une lecture convenable pour une jeune-fille prude ...

Sans faire de la psy de bazar, après une telle enfance .....pas facile d'assumer une vie " normale" .

De ce que j'ai lu, elles n'étaient pas méchantes, peut être persifleuses avec l'âge ...

Pour ce qui est de ce fameux épisode où Mme Adélaïde se retrouve avec ce roman dans les mains, il est souvent précisé qu'elle riait de bon coeur en le lisant, ne comprenant visiblement pas tout de ce qu'elle lisait .... et ce fut bien la seule fois (connue) où elle approcha ce genre de chose....

C'est le moins que l'on puisse dire. Si elle riait, c'est que cela lui plaisait ! On pourrait sans doute ne pas comprendre le côté un peu leste du Sopha de Crébillon fils, mais il faudrait être un cas désespéré pour ne pas se rendre compte que Gervaise de Latouche ne raconte que des obscénités.