Les meilleurs films XVIIIe ?

Citation :

Je viens de regarder la Folie du Roi Georges. C'est un beau film, et les personnages du Roi ainsi que de la reine sont touchants (Helen Mirren   )

En fait, on dit le Roi fou, mais il ne fut pas fou tout le ttemps loin de là. Le film semble correspondre à la réalité historique, isn't it ?

Presque! Comme je suis insupportable, je regrette le tournage dans des appartements gothiques rustiques, la famille royale occupant à Windsor un corps de bâtiment tout neuf à l'époque de George III.

Citation :

Il est amusant de voir Fox de deux points de vue, coté Tory avec La Maladie du Roi Georges, et le coté Whig avec La Duchesse !

La scène dans la galerie a été tournée à Syon Park (chez les Nothurmberland!), endroit sublime!

http://www.syonpark.co.uk/

Citation :

Citation :

Je viens de regarder la Folie du Roi Georges. C'est un beau film, et les personnages du Roi ainsi que de la reine sont touchants (Helen Mirren   )

En fait, on dit le Roi fou, mais il ne fut pas fou tout le ttemps loin de là. Le film semble correspondre à la réalité historique, isn't it ?

Presque! Comme je suis insupportable, je regrette le tournage dans des appartements gothiques rustiques, la famille royale occupant à Windsor un corps de bâtiment tout neuf à l'époque de George III.

Au contraire, c'est très intéressant.

Savez vous par hasard où se trouve en vrais l'escalier d'entrée des Devonshire à Londres dans The Duchess ?

Non ! mais je sens que nous n'allons pas tarder à l'apprendre !

Citation :

Savez vous par hasard où se trouve en vrais l'escalier d'entrée des Devonshire à Londres dans The Duchess ?

Il est sublime, n'est-ce pas!

The marble hall, at Holkham Hall (North Norfolk).

http://www.holkham.co.uk/html/concerts_marblehall.html

Citation :

L'Anglaise et le Duc !!!

Film délicieux ! Les intérieurs sont charmants, et les extérieurs ont beaucoup de grâce dans cette atmosphère presque irréalle. Et pourtant que de détresse et de douleur.

J'étais bien sûre que vous adoreriez ! Maintenant il ne vous reste plus qu'à lire les mémoires de Grace Elliot pour vous rendre compte de la justesse et la fidélité scrupuleuse du film ! Vous ne l'en aimerez que davantage .
Grace était une ex d'Orléans, mais, allez savoir pourquoi ( ??? ), continuait à entretenir avec lui des relations d'amitié .....

En plus le film est scrupuleux , c'est super !

En tout cas, je crois, un sans faute pour la reconstitution des décors et des costumes (domaine où je m'y entends moins il est vrais).

diphildor a écrit:

La scène dans la galerie a été tournée à Syon Park (chez les Nothurmberland!), endroit sublime!

En effet !!
Il y a vraiment des demeures extraordinaires là-bas, que je connais bien mal, malheureusement.

C'est un film exceptionnel (l'Anglaise et le Duc!), dans tous les domaines!

J'ai particulièrement apprécié que l'on entende tout le temps le cliqueti régulier de l'horloge, qui montre qu'elle tournait bien, et qu'il en l'on pas arrêtée pour le tournage ! Pas de musique ce qui rend les choses moins mélodramatiques, mais plus réelles.

Indubitablement un très bon film !

...... d'après les très intéressants Mémoires de Grace Elliot . Par exemple, le témoignage de la jeune-femme le 14 juillet .
Je n'ai pas la citation sous les yeux ....
Quelque chose comme "Courez porter votre bras au secours de votre cousin !!! "
à quoi Orléans réplique: " Faites-vous donc partie de mes ennemis ? "









Pour son film L’Anglaise et le Duc, Rohmer a souhaité travailler le moins possible avec le numérique et a eu beaucoup de mal à trouver des techniciens capables d’effectuer des matte painting à l’ancienne (c’est-à-dire capables d’incorporer une partie du décor, sous forme de peinture, à d’autres éléments tournés).

Voulez vous dire que les décors étaient des grandes toiles dasn lesquels évoluent les personnages, ou bien qu'ils sont rajoutés à la peinture sur la bande du film ?

Les comédiens ont joué sur fond vert et le décor a été ajouté numériquement

Bien à vous.

Citation :

Pour son film L’Anglaise et le Duc, Rohmer a souhaité travailler le moins possible avec le numérique et a eu beaucoup de mal à trouver des techniciens capables d’effectuer des matte painting à l’ancienne (c’est-à-dire capables d’incorporer une partie du décor, sous forme de peinture, à d’autres éléments tournés). .

Citation :

Les comédiens ont joué sur fond vert et le décor a été ajouté numériquement

Faudrait vous mettre d'accord !

Une particularité du film est que tous ses plans extérieurs sont des tableaux originaux peints à l'huile dans lesquels sont incrustés les personnages.

... dit WIKI .

En voyant l'Anglaise et le Duc, le premier mot qui vient à l'esprit est celui de culot. Mais c'est un culot tranquille qui a présidé ici aux choix de mise en scène et de décors: des toiles peintes aux tons verts et beiges figurent les rues et les places du Paris de l'Ancien Régime, encore mélangé à la campagne environnante. Les intérieurs, cadres de longs dialogues, offrent les mêmes tons neutres, un peu austères, que rehaussent seulement le raffinement des accessoires et la séduction des toilettes que la vogue d'un naturel à la Rousseau avait mises à la mode en ces années 1780-1790. Et l'effet paradoxal de ces décors qui paraissent empruntés au théâtre est de nous plonger sans heurts, mieux que n'auraient fait les murs d'une ville réelle filmés au ras du pavé, dans une époque révolue depuis plus de 200 ans, de dérouler sous nos yeux comme dans un castelet de marionnettes une période agitée de l'Histoire, telle qu'a pu l'observer depuis la position très particulière qui était la sienne l'Anglaise du titre, la citoyenne Grace Elliott.

..... ajoute Catherine Raucy .

Et Rohmer lui-même :

Télérama : L'Anglaise et le Duc est un film lourd et relativement cher, alors que vous avez l'habitude de travailler « léger ». Comment avez-vous surmonté cette difficulté ?

Eric Rohmer : Il s'agissait surtout d'un problème de production, puisque le budget (40 millions) est quatre fois supérieur à celui de mes films ordinaires. Mais le noyau de mon équipe n'était guère plus étendu. Le nombre de techniciens a augmenté dans des sections qui n'existaient pas pour mes autres films : la décoration, les costumes. Dans les films « modernes », je choisis tous les costumes moi-même avec les comédiens. Le travail de la chef opératrice aussi s'est trouvé compliqué : il y avait plus d'électriciens, plus de projecteurs. Mais pour l'essentiel, cela restait très artisanal.
Pourtant, le filmage des personnages sur fond vert avant de les incruster dans les décors rendait la mise en place plus complexe...
Oui, mais j'avais des techniciens qui s'en chargeaient, car cela dépasse mes connaissances en électronique et en informatique. Je n'étais pas au milieu des acteurs comme je le suis en général. En revanche, je pouvais voir tout de suite le résultat sur un écran.

Par contre les intérieurs sont vrais et très fidèles. Savez vous où furent ils tournés ?

Zut, il ne le précise pas !  

Pourtant, le filmage des personnages sur fond vert avant de les incruster dans les décors rendait la mise en place plus complexe...
Oui, mais j'avais des techniciens qui s'en chargeaient, car cela dépasse mes connaissances en électronique et en informatique. Je n'étais pas au milieu des acteurs comme je le suis en général. En revanche, je pouvais voir tout de suite le résultat sur un écran.

Vos précédents films en costumes, La Marquise d'O et Perceval le Gallois, ont-ils eu une influence sur celui-ci ?
Ils ont influé dans la mesure où j'ai voulu faire autre chose. La Marquise d'O était tout en décors naturels. Perceval, c'était en studio. Cette fois, nous avions des décors peints sur lesquels on faisait évoluer des personnages filmés séparément, selon la technique, aujourd'hui courante, de l'incrustation. Quand l'idée du film m'est venue, il y a une dizaine d'années, le procédé était en train d'être mis au point. J'ai attendu qu'il devienne plus accessible.

Avez-vous utilisé des tableaux d'époque ?
Pas exactement. J'ai demandé à un peintre, Jean-Baptiste Marot, de partir de tableaux existants pour reconstituer le Paris de l'époque. Nous avons utilisé aussi des plans de la ville.

Je pourrais me renseigner davantage auprès d'amis compiègnois qui montaient les films de monsieur R., notamment celui-ci!

Ah, merci cher Diphil !

Citation :

J'étais bien sûre que vous adoreriez ! Maintenant il ne vous reste plus qu'à lire les mémoires de Grace Elliot pour vous rendre compte de la justesse et la fidélité scrupuleuse du film ! Vous ne l'en aimerez que davantage .
Grace était une ex d'Orléans, mais, allez savoir pourquoi ( ??? ), continuait à entretenir avec lui des relations d'amitié .....

Certains historiens considèrent ses mémoires comme hautement romancés, et contenant entre autre plusieurs impossibilités de dates qui pousse à croire qu'elle a inventé certaines choses...

Ah bon ? Quand je les ai lues, j'avais vraiment adoré. Je n'ai pas souvenir d'incohérences.
Il faut dire aussi que cette lecture remonte à près de dix ans...