Premier étage - Aile centrale - Appartement de la Reine - 10 Salon de la Paix

            

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Ce salon constitue le pendant du Salon de la Guerre à l'extrémité Sud de la Galerie des Glaces et, de même que le Salon de la Guerre commande le Grand Appartement du Roi, le Salon de la Paix commande l'Appartement de la Reine.

Il lui fut même réuni à partir de 1710.

La grande arcade sur la Galerie fut alors fermée par un châssis peint recouvert d'une draperie, et dans lequel une porte était ménagée pour le passage.

Dans le cas où une grande cérémonie nécessitait de réunir le Salon de la Paix à la Galerie des Glaces, ce châssis pouvait être enlevé en une demi-heure seulement.

La décoration des murs est exactement la même qu'au Salon de la Guerre: même panneautage entièrement en marbre, même corniche, mêmes fausses portes en miroirs (miroirs provenant de la Manufacture de Saint-Gobain) qui, selon un usage constant à Versailles, servent à établir des symétries.

Les marbres sont pareillement enrichis de trophées de « bronze doré d'or moulu » exécutés en 1703.

Le plafond, comme ceux de la galerie des Glaces et du Salon de la Guerre, a été peint par Le Brun.

En effet, le Premier Peintre de Louis XIV s'était réservé de décorer lui-même la partie la plus prestigieuse des appartements royaux.

On y voit au centre la France traversant les airs sur un char tiré par quatre tourterelles, précédée par la paix, couronnée par la gloire du cercle de l'Immortalité et accompagnée par l'Hyménée (ceci est une allusion aux mariages royaux, premier résultat des traités), tandis que la Magnificence lui montre des plans d'édifices.

Dans les voussures se répartissent « l'Espagne », « l'Europe chrétienne en paix » trônant sur des amas d'armes ottomanes symbolisant la victoire contre les Turcs, « l'Allemagne » et « la Hollande »

La vaste cheminée est simplement encadrée d'une large mouluration de marbre vert.

Au-dessus est encastré un grand tableau ovale, qui a été peint par Lemoyne François en 1729

Il représente « Louis XV donnant la paix à l'Europe »

On y voit le Roi à l'âge de 19 ans tendant un rameau d'olivier à l'Europe.

La Piété et la Fécondité lui présentent ses deux filles aînées, les jumelles Louise-Elisabeth et Anne-Henriette, nées à Versailles le 14 août 1727, alors que le roi n'avait que dix-sept ans et sept mois.

Au fond du tableau, la Discorde essaie d'ouvrir la porte du Temple de Junus, mais Mercure est là pour le dénoncer à Minerve

Dans la cheminée, dont la taque porte les grandes armes de France et de Navarre, a été rétabli le feu à recouvrement de bronze doré, orné de deux lions se faisant face, que Boizot avait réalisé pour cette pièce à la demande de Marie-Antoinette.

De même que dans le Salon de la Guerre, la décoration est complétée par six bustes d'empereur romains à tête de porphyre et draperie de marbre.

Ils avaient été mis à cette place dès 1684.

Ce salon est sans doute la pièce la plus agréable du château puisque tout au long du jour, le soleil tourne autour.

La Reine y tenait sa Cour et on l'appelait couramment le Salon du Jeu de la Reine.

La Reine Marie Leczinska y donnait le dimanche des concerts de musique profane et religieuse, sous la direction des surintendants de la Musique du Roi.

Les instruments de musique qui ornent les trumeaux sont l’œuvre de l'orfèvre Ladoireau


Situé au sud de la Galerie des Glaces
 
Il donne sur le Grand appartement de la Reine

Le salon de la Paix présente le même décor de panneaux de marbre et de trophées d’armes de bronzes dorés et ciselés que le salon de la Guerre qui lui est symétrique.

Toutefois, Le Brun a orné la coupole et les voussures des bienfaits de la paix donnée par la France à l’Europe.

Ce salon fut, dès la fin du règne de Louis XIV, séparé de la galerie par une cloison mobile et considéré comme faisant partie de l’appartement de la reine dont il constitua dès lors la dernière pièce après la chambre.

C’est là que sous Louis XV, Marie Leszczynska donna chaque dimanche des concerts de musique profane ou religieuse qui jouèrent un rôle important dans la vie musicale de Versailles, et que, sous le règne suivant, Marie-Antoinette tint son jeu.

Lorsqu’il le fallait, la cloison séparant la pièce de la galerie était démontée et le salon faisait de nouveau partie du Grand Appartement


Corniche

Plafond

D'abord Grand Cabinet de la Reine, ce salon fut complètement transformé en même temps que le Salon de la Guerre.

Sa nouvelle décoration fut terminée en 1686 : on y retrouve les marbres et les trophées de bronze doré des deux salles précédentes, mais les instruments de musique de l'Attique s'accordent au thème pacifique du décor général.

Ce sont les bienfaits de la Paix que Charles Le Brun s'est attaché à évoquer dans les peintures de la coupole.
C'est également la Paix que Louis XV offre à l'Europe dans le tableau qui surmonte la cheminée et que François Lemoyne a peint en 1729 : le jeune Souverain, dans tout l'éclat de ses 19 ans, tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles aînées des mains de la Fécondité et de la Piété.



Le Salon de la Paix fut progressivement intégré au Grand Appartement de la Reine dès 1712. On plaça dans l'arcade le séparant de la Galerie, un panneau et une porte mobiles que l'on pouvait enlever aisément lorsque l'on voulait rétablir la perspective.

Il servait de Salon des jeux de la Reine. Marie Leszczynska y donnait chaque dimanche des concerts de musique sacrée ou profane qui jouèrent un rôle important dans la vie musicale de Versailles.

On peut se référer à la porte située au fond du Salon de l’Abondance pour imaginer la manière dont avait été fermé ce passage entre la Galerie des Glaces et le Salon de la Paix.

Marie Antoinette y tenait son jeu, et c'est elle qui fit placer dans la cheminée le beau chenet en bronze ciselé et doré sur un modèle de Louis Simon Boizot.

Après dix-huit mois de travaux, le salon de la Paix est de nouveau ouvert aux visiteurs du château de Versailles. À partir de ce mardi 30 juillet, le public pourra redécouvrir cette pièce aménagée entre 1681 et 1686, faite de marbres et de reliefs sculptés en plomb et en bronze doré.

Le Salon fut rapidement réintégré à l'appartement de la Reine, dont il devint le salon des Jeux. Il fut dès lors séparé de la galerie des Glaces par une cloison.

Un salon cher à Louis XV

Les travaux, financés par le mécénat, ont été jugés indispensables en raison de l'état de vétusté avancé de la pièce. Les peintures écornées et les marbres dégradés par l'humidité ont été entièrement restaurés. Les miroirs les plus altérés par des casses et des graffitis ont été remplacés par des miroirs anciens au mercure.

« Ce salon qui, par-delà les siècles, célèbre la paix, demeure l'allégorie du rayonnement de la France dans le monde », met en évidence Catherine Pégard, la présidente du château de Versailles. La coupole du plafond a été peinte par Charles Le Brun pour magnifier les bienfaits de la paix donnée par la France à l'Europe.

C'est aussi dans ce salon que sous Louis XV, des concerts de musique profane ou religieuse étaient organisés chaque dimanche, jouant un rôle clé dans la vie musicale de Versailles.

Par Margaux Saive
http://www.leparisien.fr/

Au-dessus de la cheminée en marbre de Campan vert se trouve Louis XV offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe, de François Lemoyne, tableau daté de 1729. Le jeune souverain, âgé de dix-neuf ans, tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles jumelles, Louise-Elizabeth et Anne-Henriette, des mains de la Fécondité et de la Piété.

Cette petite pièce est symétrique au Salon de la Guerre et offre les mêmes décors de bronzes dorés et trophées. Mais ici Le Brun a travaillé sur le thème des bienfaits de la paix que la France donne à l'Europe.







Chaque dimanche, la reine Marie Leszczinska donnait concert dans ce petit salon. La reine Marie-Antoinette, au règne suivant, choisira d'y tenir son jeu.

https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Versailles-et-Renault-nouent-une-alliance-1507010

Ce salon fut, dès la fin du règne de Louis XIV, séparé de la galerie par une cloison mobile et considéré comme faisant partie du Grand Appartement de la Reine dont il constitua dès lors la dernière pièce.

C’est là que sous Louis XV, Marie Leszczinska donna chaque dimanche des concerts de musique profane ou religieuse qui jouèrent un rôle important dans la vie musicale de Versailles, et que, sous le règne suivant, Marie-Antoinette tint son jeu.

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