Joséphine 12 Mars 2014 / 29 Juin 2014 Tous les jours de 10 h à 19 h 30 Nocturne le lundi jusqu’à 22 h
Les 21 avril (lundi de Pâques) et 9 juin (lundi de Pentecôte) de 10h à 19h30 Fermeture le 1er mai
PRESENTATION DE L’EXPOSITION À l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’exposition rassemble souvenirs personnels et œuvres majeures provenant des prestigieuses collections d’art de l’impératrice Joséphine. Des origines créoles à son mariage avec Napoléon Bonaparte, de son rôle de souveraine jusqu’à sa vie après le divorce, les visiteurs sont invités à entrer dans l’intimité de Joséphine et à découvrir le rôle capital qu’elle a joué dans la constitution du style de l’époque consulaire et impériale. L’exposition restituera l’image d’une femme moderne, passionnée par les voyages, la musique et les jardins, qui incarne encore aujourd’hui un destin hors du commun dans une société en pleine mutation. Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais en collaboration avec le musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau. http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_exposition-22/
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 13 Mar - 8:56
Complément d'information:
EN IMAGES. L'impératrice Joséphine (1763-1814) et ses souvenirs personnels
Le musée du Luxembourg célèbre le bicentenaire de la mort de l'impératrice et rend hommage à une femme qui a marqué l'histoire de France.
Grâce à des prêts exceptionnels, le musée du Luxembourg a pu rassembler des souvenirs personnels, des oeuvres majeures provenant des prestigieuses collections d'art de l'épouse de l'empereur Napoléon Bonaparte à l'occasion de l'exposition célébrant le bicentenaire de la mort de l'impératrice Joséphine, survenue le 29 mai 1814 dans son château de Malmaison.
Joséphine, née en Martinique en 1763, marquera l'histoire de France par son goût des arts décoratifs et par son destin hors du commun. En effet, faute de pouvoir donner d'héritier, Bonaparte divorcera de Joséphine, la délaissant dans le château de Malmaison dans lequel l'impératrice exposera ses collections - peintures, sculptures, antiquités - et se consacrera à sa passion pour les oiseaux, les voyages, la musique et les jardins. Les visiteurs pourront entrer dans l'intimité de l'impératrice Joséphine, de son mariage avec Napoléon Bonaparte, de son rôle de souveraine jusqu'à sa vie après le divorce, et découvrir une femme moderne.
Organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais en collaboration avec le musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, l'exposition au musée du Luxembourg nous propose de revenir sur la vie hors du commun de cette femme un temps couronnée. Au musée du Luxembourg, du 12 mars au 29 juin 2014.
"Portrait de l'impératrice Joséphine, reine d'Italie" d'Andrea Appiani - Huile sur toile. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Gérard Blot
Portrait de l'impératrice Joséphine dans le parc de Malmaison (1805) de Pierre-Paul Prud'hon - Huile sur toile. Par Jacqueline Saint-Medar Musée du Louvre, Paris Rmn-Grand Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot
Paire de bretelles de traîne brodées d'abeilles soie et fils d'or - Soie et fils d'or Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / André Martin
Buste de l'impératrice Joséphine de Joseph Chinard - Marbre. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Franck Raux
Flûte (3) à champagne au chiffre J couronné (1804-1814) - Attribué à la manufacture impériale des cristaux de Montcenis au Creusot. Cristal. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Gérard Blot
Corbeille de mariage offerte à Joséphine - Soie, fils d'argent, cuivre. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / André Martin
Fauteuil du boudoir de l'impératrice à Saint-Cloud (aux cygnes) - Bois peint et doré, velours. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / DR
Harpe de l'impératrice à Malmaison (vers 1804) des luthiers Cousineau père et fils - Acajou, bronze doré, cordes. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Gérard Blot
La nef de l'impératrice au sacre - Vermeil. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Jean-Pierre Lagiewski
Boucles d'oreille de la parure de saphirs et de diamants de l'impératrice Joséphine - Début XIXe siècle. Or, argent, diamant, saphir. Par Jacqueline Saint-Medar Musée du Louvre, Paris Rmn-Grand Palais (musée du Louvre) / DR
Robe à traîne de l'impératrice Joséphine - Soie, broderies de fil d'or, tulle. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / DR
Table de toilette de l'impératrice aux Tuileries (1804) de Jacob-Desmalter - Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / Daniel Arnaudet
Anneau de mariage donné par Napoléon Bonaparte à Joséphine aux initiales JNB - Or et émail. Par Jacqueline Saint-Medar Musée national du château de Malmaison Rmn-Grand Palais / André Martin
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 13 Mar - 19:23
Je prends la table de toilette
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 13 Mar - 19:28
Moi la parure... et la robe... et les portraits, parce que j'aime bien Joséphine... Bref, tout, je prends tout!!!
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Ven 14 Mar - 9:25
Joséphine : l'éclairage du commissaire de l'exposition en vidéo
Femme multiple au parcours exceptionnel, Joséphine a marqué de son empreinte les arts de son temps. Amaury Lefébure et Céline Meunier, directeur et conservateur du Musée National des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, nous présentent celle qui enchante aujourd'hui le Musée du Luxembourg.
"Joséphine n'est pas une femme que l'on peut caricaturer facilement, c'est une femme qui en a incarné beaucoup". C'est ainsi que la présente Amaury Lefébure, commissaire de l'exposition qui a lieu à partir du 19 mars au Palais du Luxembourg à Paris.
Toute jeune fille, Joséphine grandit à la Martinique, puis elle sera prise par la tourmente révolutionnaire. Veuve, avec deux enfants à charge, elle est obligée de montrer une force de caractère inattendue. Une fois impératrice, femme de Napoléon Bonaparte, elle joue son rôle de façon parfaite. D'abord passionnée de mode, elle influence la mode par sa tenue lors du sacre. Elle aimait les châles en cachemir et recherchait beaucoup les plumes rares. Joséphine était aussi émerveillée par les jardins, la botanique, et surtout les roses. Enfin, c'était une collectionneuse qui aimait conserver ses objets dans sa demeure préférée : le château de la Malmaison.
Joséphine aura eu un rôle précurseur à la fois par l'aisance avec laquelle elle incarnait la majesté, mais aussi par le fait qu'elle s'adressait à tous, du haut en bas de l'échelle.
Wah! J'espère vraiment que j'aurais l'occasion de voir cette expo!
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Sam 15 Mar - 11:32
Les médias ne tarissent pas d'éloges sur cette exposition:
Le sacre de Joséphine Pour le bicentenaire de sa mort, l'impératrice sort enfin de l'ombre de Napoléon, à l'occasion d'une très belle exposition au musée du Luxembourg.
(RMN-Grand Palais/Musèe du Louvre)/Gérard Blot .) (RMN-Grand Palais/DR.) (RMN-Grand Palais/Daniel Arnaudet .) (RMN-Grand Palais/Musées de Malmaison.) (RMN-Grand Palais/DR.) (RMN-Grand Palais/Gérard Blot.) (RMN/DR.)
Napoléon, c'est tout le temps : expositions, livres, émissions de télévision. Joséphine, jamais. « Voici la toute première exposition sur elle à Paris », se réjouit son concepteur, Amaury Lefébure. Cet éminent spécialiste sait tout de la première femme de (Napoléon)... http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/le-sacre-de-josephine-15-03-2014-3673945.php
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Sam 15 Mar - 11:45
Cet article-ci me met particulièrement en joie!
EXPO : JOSÉPHINE, IMPÉRATRICE DES FASHIONISTAS
Par Bertrand Rocher le 14 mars 2014 à 12h41 , mis à jour 14 mars 2014 à 13h58
C'EST LE PORTRAIT D'UNE FEMME MODERNE, INTELLIGENTE ET PASSIONNÉE (1763-1814) QUE PROPOSE UNE EXPOSITION ÉVÉNEMENT. PASSIONNÉE PAR L'ART, LA MUSIQUE, LA BOTANIQUE ET -TROP TARDIVEMENT - SON IMPÉRIAL MARI. PASSIONNÉE AUSSI PAR LA MODE DONT ELLE FUT UNE DES "TREND SETTEUSE" DE SON TEMPS.
L'exposition qui vient de s'ouvrir au Musée du Luxembourg explore moultes facettes de cette riche personnalité qu'était Joséphine de Beauharnais dont on commémore le bicentenaire de la mort. Parmi ces facettes, la coquetterie n'est pas la moindre avec de nombreuses pièces accréditant son goût immodéré pour les beaux et luxueux atours. En prélude aux trois visites thématique qu'elle mènera jusqu'en juin (voir plus bas), Elise Urbain - historienne de l'art spécialiste de la mode - nous présente la première impératrice des fashionistas.
Joséphine a-t-elle toujours été coquette ?
Elle est issue d’un milieu de planteurs aisé martiniquais. Les femmes de sa catégorie suivaient la mode française… fatalement à distance. Elevée strictement par des religieuses, Joséphine nait véritablement à la coquetterie quand elle vient à Paris pour épouser Alexandre de Beauharnais en 1779. Elle n’a que 16 ans, sera mère à 18 et 20 ans mais va jouir du train de vie important que lui assure son mari ; y compris quand le couple se sépare.
Malgré tout on peut dire que Joséphine vit au dessus de ses moyens tant elle dépense. Avant de repartir deux ans à la Martinique avec sa fille Hortense (1788-1790), elle s'intéresse intensément à la mode parisienne et suit les innovations qu’elle préconise (cotonnades, mousseline, robes brodées…). Elle accumulera beaucoup de dettes et c'est aussi pour ça qu'elle se mettra en quête d'un mari susceptible de soutenir son standing après la Révolution.
Où se fait la mode avant la Révolution ?
C’est Versailles – et spécialement la Reine - qui donne la note. Après 1780, Paris va prendre le relais du fait du l’influence croissante de sa bourgeoisie. En l’occurrence le Palais Royal, lieu de promenade et de plaisir, est l’épicentre de la mode parisienne. Chose à souligner : ce sont quelques femmes particulièrement inspirées qui déterminent les tendances de la mode et non pas les créateurs - qui n'ont pas encore fait leur apparition - qui sont copiés par les femmes. Après la Révolution, Joséphine sera l’une d’entre elle.
Buste de l'Impératrice Jsoéphine de Joseph Chinard (1806-1808)
Si ses portraits sont sincères, il parait difficile de dire que Joséphine était belle, non ?
Elle ne possède pas spécialement un joli visage et a même quelques sérieux handicaps comme une dentition très gâtée qui l’incite à produire ses fameux demi-sourires. Mais elle a un joli corps (elle mesure 1,63m ; ce qui est grand pour une femme de l’époque) et se meut avec grâce.
Sa voix est très agréable et son charisme est reconnu par tous. Ce qui explique que Bonaparte tombe sous le charme de cette femme mature de 30 ans ; un âge qui serait équivalent à 40-45 ans de nos jours.
A-t-elle du goût ?
En tout cas, elle ne laisse à aucune femme de chambre le soin de gérer son dressing ou jouer les stylistes. Mieux, elle crée un style en recyclant et composant des éléments de la mode créole, d’autres hérités de l’époque de Marie-Antoinette.
Joséphine va réinventer la robe-chemise déjà à la mode avant la Révolution, renouer avec le style antique. Elle a des principes : fini la surcharge, le déluge de dentelles, de ceintures, de rubans et de fanfreluches en vogue sous l’Ancien Régime. La simplicité est de mise chez elle. Les vêtements doivent suivre la ligne du corps et souligner la finesse.
Nécessaire à toilette de l'Impératrice (1806)
Table de toilette de Joséphine au château des Tuileries (1800-1803)
Napoléon lui faisait-il des remarques sur sa mise ?
Il était fier de l’élégance de sa femme - comme des autres femmes de la cour - qui concourait à son propre prestige. Il était très exigeant sur la présentation de ces dames. Napoléon fermait largement les yeux sur les dépenses pharaoniques de Joséphine en matière de vêtements, de chaussures ou de bijoux. Tout juste entrait-il en rage quand il constatait que sa femme ne respectait pas l’embargo qu’il avait décrété sur le coton en 1807. Il lui arrivait ainsi de déchirer des habits devant Joséphine.
Par ailleurs, celle-ci dut se conformer à des codes couleurs et à une ligne générale dictée par l’étiquette impériale. Mais loin de la subir, c'est elle qui la façonnera avec son tailleur Leroy. Ce qu'elle porte le jour du sacre, par exemple, c'est Joséphine qui l'a dessiné.
Les dépenses de mode de Joséphine étaient-elles imputées au budget de l’Etat ?
Oui. Car Joséphine, à travers ses multiples apparitions publiques et ses voyages officiels, était considérée comme la meilleure ambassadrice du savoir-faire français ; comme les soyeux lyonnais. Mais Joséphine ne se contentait pas que de produits nationaux puisqu’elle était très fan de châles en cachemires dont elle lança la mode en Europe. Chaque unité – tissée par deux hommes à temps plein pendant un an – valait l’équivalent de 5000€ actuels.
Napoléon avait parfois des suées en voyant passer des factures et piquait des coups de sang comme lorsqu’il fait (brièvement) emprisonner une des marchandes de mode qui défilait sans interruption à la Malmaison… Il avait fait limiter l'accès des marchands à sa femme.
Bague du couronnement en or et diamant (1804)
Bague en or et émail de Joséphine aux initiales JNB (Joséphine Napoléon Bonaparte) datée de 1796
Si la garde-robe de Joséphine était aussi pléthorique, comment expliquer qu’il n’y ait pas plus de pièces exposées au musée du Luxembourg ?
La mode dictait sa loi à l’époque et les femmes du monde ne conservaient pas les vêtements des saisons passées. Ils pouvaient être recyclés, adaptés au goût du jour. Mais le plus souvent, ils étaient donnés et descendaient les cases de l’échelle sociale… Certaines robes de Joséphine ont du finir dans les armoires de femmes de classes inférieures.
Quel est pour vous le clou de l’exposition ?
Une robe de cour, blanche, toute simple qui exalte l’image du nouvel Empire. La soie a remplacé le coton, des broderies ont rompu avec l’uni, les manches ballons ont été prolongées jusqu'à la main … Accompagnée dans la vitrine des brodequins assortis – qui indiquent que Joséphine avait le pied menu – elle donne une bonne idée de l’effet bœuf que l’impératrice produisait.
Robe et manteau de cour de l'Impératrice
Brodequins brodés de l'Impératrice
Joséphine, exposition au Musée du Luxembourg jusqu'au 29 juin. Visites "Les coulisses d'une fashionista" les samedi 12 avril, 31 mai et 14 juin à 13h45. Inscriptions sur www.museeduluxembourg.fr/fr/billeterie.
REPERES BIOGRAPHIQUES :
23 juin 1763 : naissance à la Martinique
13 décembre 1779 : mariage avec Alexandre de Beauharnais
3 septembre 1781 : naissance de son fils Eugène
10 avril 1783 : naissance d’Hortense
5 mars 1785 : séparation des époux Beauharnais
21 février 1794 : incarcération à la prison des Carmes avec son mari qui sera guillotiné le 23 juillet
Octobre 1795 : première rencontre avec Bonaparte
3 mars 1796 : mariage avec Napoléon
9 novembre 1799 : Bonaparte devient premier consul
18 mai 1804 : proclamation de l’Empire. Joséphine devient sa majesté l’impératrice
2 décembre 1804 : sacre à Notre-Dame
15 décembre 1809 : divorce avec Napoléon et installation permanente à la Malmaison à Rueil
29 mai 1814 : mort de Joséphine
5 mai 1821 : mort de Napoléon à Sainte-Hélène http://www.grazia.fr/culture/news/expo-josephine-imperatrice-des-fashionistas-630952
Oh... Les petits brodequins de Joséphine...
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Mar 18 Mar - 9:22
Encore un article sur cette exposition et Joséphine:
Exposition : JOSEPHINE du 12 mars au 29 juin 2014
Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard 75006 Paris Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais en collaboration avec le musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Etrange destin que celui de Joséphine de Beauharnais, qui naissant à la Martinique en 1763, échappera de justesse à la guillotine, grâce à la soudaine disgrâce que subit le terrible Robespierre. Bonaparte est un jeune général de 26 ans totalement acquis à la Révolution française, il va remarquer la jeune Joséphine, l'épousant quelques mois plus tard en 1796.Devenue première impératrice par la volonté de celui qui de Bonaparte est devenu l'Empereur Napoléon, elle sera couronnée de ce titre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804. Mais les nuages s'amoncellent sur le destin de cette impératrice, car ne pouvant donner d'héritier à Napoléon elle est contrainte au divorce et rejoint pour toujours le château de Malmaison.
Cette exposition qui en fait rend hommage à sa disparition en 1814, permet de mieux cerner la personnalité de Joséphine qui d'une certaine façon, par son élégance, son goût immodéré pour les oiseaux, les jardins, le luxe, servit de modèle à toute l'Europe aristocratique. Le portrait le plus emblématique de L'impératrice est très certainement celui qui figurant dans cette exposition, est dû au talent de Pierre-Paul Prud'hon. L'impératrice Joséphine y est représentée dans le décor très romantique du parc de Malmaison. L'œuvre de proportions imposantes (244 cm sur 179 cm) se nomme « Portrait de l'impératrice Joséphine dans le parc de Malmaison » et a exigé plusieurs années de travail, car commencé en 1805, ce tableau ne sera achevé qu'en 1809.Bien sûr, bijoux, meubles, vaisselle, broderies, instruments de musique, tiennent une part importante dans cette exposition. Mais comment ne pas admirer ce qui fascinait l'Impératrice Joséphine :les fleurs et particulièrement celles peintes par Pierre Joseph Redouté, comme par exemple, Oeillets, jacinthe et campanule ainsi que Tulipes et roses, deux admirables aquarelles peintes entre 1802 et 1804.Il faisait l'admiration des amateurs d'art lyonnais lors de son passage à Lyon, notamment pour ses aquarelles d'un raffinement et d'une précision étonnants. Il s'agit du peintre Wolfgang Adam Töpffer dont on peut apprécier deux tableaux importants provenant du musée d'Art et d'Histoire de Genève : « Le Rétablissement du culte » et « L'Ermite du Valais ».Ces deux tableaux d'assez grandes dimensions ont été peints en 1810 et frappent par l'intensité de l'expression poétique que seul un peintre inspiré peut obtenir. Le château de Malmaison apporte à cette exposition un tableau d'une très grande qualité peint par Andrea Appiani en 1807 : Portrait de l'Impératrice Joséphine, reine d'Italie.
Un tableau où les traits de Joséphine, ses bijoux, ses dentelles et son diadème, sont peints avec une délicatesse extrême. Un autre grand peintre figure également dans cette exposition. Il s'agit de Claude Joseph Vernet (1714-1789) dont la célébrité repose surtout sur ses marines. Le tableau exposé au Musée du Luxembourg ne correspond nullement à ce genre puisqu'il s'intitule « Paysage d'Italie, soleil couchant », daté de 1761, ses dimensions sont imposantes comme Claude Joseph Vernet les affectionnait. On pourrait penser que cette Impératrice n'avait de goût que pour les beaux objets, les bijoux, meubles et peintures, ce serait oublier que Joséphine ne négligeait pas non plus un art plus immatériel plus insaisissable : la musique. Cette attirance pour la musique se matérialise dans cette exposition par la propre harpe de l'impératrice Joséphine et par une subtile aquarelle d'Auguste Gameray « Le Salon de musique en 1812 », ces deux derniers objets provenant naturellement du château de Malmaison. L'exposition fait également la part belle aux sculptures puisque y figurent des œuvres de Gabriel Vital Dubray, Charles Louis Corbet, Joseph Chinard, Louis Claude Vassé, ainsi qu'une sculpture en marbre provenant du musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg : « Amour et Psyché debout » d'Antonio Canova exécuté entre 1802 et 1808.Au terme de cette exposition L'impératrice Joséphine révèle une personnalité secrète, complexe, qui ne se laisse cerner qu'avec difficulté, elle nous mène vers un univers dévolu au luxe le plus effrené qui n'avait peut-être qu'un unique but : celui de séduire Napoléon. Pourtant lors de son décès en 1814, cette impératrice qui certes dépensait sans compter, réunira une foule impressionnante lors de ses obsèques qui auront lieu à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil. Michel Jakubowicz
www.museeduluxembourg.fr
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 20 Mar - 8:47
Joséphine au musée du Luxembourg
L’exposition Joséphine, au musée du Luxembourg, marque le bicentenaire de la disparition de la souveraine la plus aimée de France
Sur son île de Martinique une voyante a dit à Joséphine : “Tu seras plus qu’une reine”. Elle n’était qu’une toute jeune fille mais ce rêve de gloire et d’ors ne quittera jamais Joséphine de Beauharnais.
Sûr qu’elle ne pouvait espérer sur son île une telle destinée, Joséphine traversera donc l’océan et se coulera dans les us et coutumes de la Métropole sans jamais se départir de son indolence créole. Mariage avec Monsieur de Beauharnais, un nobliau sans grand panache mais avec qui elle aura deux enfants, terreurs de la révolution, emprisonnement…
Et enfin le coup de cœur pour Napoléon Bonaparte. Derrière le petit homme, qui est déjà un rude guerrier, Joséphine voit le destin dont elle a tant rêvé. Il ne la décevra pas. Jaloux comme un tigre il n’aura de cesse pour qu’elle soit comblée de la couvrir de baisers, de tendresse, de soieries, de bijoux. De son côté elle lui offrira les raffinements, les jeux de cour et de l’amour…
Puis viendra l’apothéose, le sacre qui fera de Joséphine une impératrice. Les crédits seront alors illimités pour ravir la nouvelle souveraine. Il se trouve que Joséphine avait le goût sûr, elle savait à l’instinct lancer une mode, repérer les meilleurs artisans, les artistes les plus doués, s’entourer de belles choses et créer un véritable écrin pour sa beauté. Las, elle ne pourra donner de descendance à Napoléon, il devra la répudier alors qu’il est encore fou d’amour pour elle. Il lui offrira la Malmaison et veillera à son bien-être.
L’exposition du musée du Luxembourg, sobrement nommée Joséphine rassemble les collections d’art de l’impératrice comme son mobilier et ses objets personnels créant une atmosphère très intime. Sont rassemblés pour la première fois des pièces, du monde entier, de musées et de collections privées jusqu’ici jamais dévoilées au public.
Joséphine, exposition au musée du Luxembourg du 12 mars au 29 juin 2014, 19 rue de Vaugirard, 75006
Par Françoise Feuillet - Date de publication : 19/03/2014 http://www.magazine-avantages.fr/,josephine-au-musee-du-luxembourg,177807.asp
J'adore les histoires avec des prédictions...
Tu seras plus qu'une reine... C'est vrai que le petit jacobin issu de la faction qui avait assassiné le roi a réussi l'exploit de s'imposer lui-même en tant que plus que roi. Qui peut comprendre ce tour d'illusionniste?
Mais bon... Il a ainsi fait de Joséphine une plus que reine...
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 20 Mar - 19:07
Citation :
Tu seras plus qu'une reine... C'est vrai que le petit jacobin issu de la faction qui avait assassiné le roi a réussi l'exploit de s'imposer lui-même en tant que plus que roi. confused Qui peut comprendre ce tour d'illusionniste? confused
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 20 Mar - 19:13
Mais comment se fait-il que le peuple ne soit pas reparti en révolution?
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 20 Mar - 21:01
Parce que Napoléon apportait à côté de ça les victoires de guerre et permettait à la France de mettre au pas ses adversaires A ce titre Napoléon n'est pas une exception : beaucoup de dictateurs, rois ou empereurs avaient la cote lors des apogées de leurs conquêtes. C'est quand les défaites commencent à arriver que les choses se compliquent et que les révolutions se font sentir.
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Ven 21 Mar - 7:43
L'avis d'un internaute qui a visité l'expo:
Josephine, des belettes et des bulles...
Publié par Le banc moussu sur 19 Mars 2014
Une journée parisienne tellement bien remplie!
Il fallait bien que je me sorte un peu de mes pinceaux et Flo de la brocante de la bruyère m'y a bien aidé!
Tout d'abord un rendez vous matinal, matinal pour moi mais pas pour elle, à 8h00 devant le musée du Luxembourg au métro odéon pour une visite privée de l'exposition Josephine...après un très agréable petit déjeuner chez Angelina offert par le magazine art et décoration...Une telle invitation se refuse vous pensez?
Musée du Luxembourg.
Une exposition d'ailleurs passionnante qui m'a fait découvrir des pans de cette martiniquaise, fille de planteur, que je ne soupçonnais pas malgré la passion que j'ai pour cette île....et pour le rhum pour tout vous dire!
l'impératrice Joséphine.
Une femme loin d'être futile et qui a porté beaucoup d'intérêt à l'économie de la France en plus de son amour des bijoux....
Décrite comme une femme de taille moyenne (1m63) aux cheveux châtain clair, Josephine charmait par sa grâce.Devenue imperatrice, elle est la femme la mieux vêtue de France incitée en cela par l'empereur afin de promouvoir la production française.
Une expo que je vous recommande au musée du Luxembourg et qui se tient jusqu'au 29 juin 2014. http://www.le-banc-moussu.com/2014/03/josephine-des-belettes-et-des-bulles.html
Wah! Merci pour ces belles photos inédites!
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Lun 24 Mar - 8:51
Encore un compte-rendu!
Joséphine Musée du Luxembourg (Paris) Du 12 mars au 29 juin 2014
Avec "Joséphine", le Musée du Luxembourg ouvre ses portes à une exposition qui, à l'occasion du bicentenaire de sa mort, célèbre la figure de la première impératrice de France que fut Joséphine Bonaparte première épouse de l'empereur Napoléon 1er.
Organisée par la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais en collaboration avec le Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, l'exposition ne s'inscrit pas dans le registre historique.
En effet, les commissaires, Elisabeth Caude, Céline Meunier et Alain Pougetoux, conservateur en chef du patrimoine et Christophe Pincemaille, chargé d'études documentaires, qui officient au Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, sous le commissariat général de Amaury Lefébure, Conservateur général du Patrimoine qui en assure la direction, ont choisi de montrer le choix et l'influence d'une femme en termes l'influence sur le goût à la française.
L'espace relativement modeste du Musée du Luxembourg est optimisé sans effets par l'architecte Olivier Palatre.
Il a conçu une scénographie sobre et claire pour ne pas casser les volumes et a retenu la trichromie de prédilection de Joséphine constituée par le gris, le blanc et l'or déclinée en teintes poudrées sur les cimaises.
Joséphine, une impératrice en sa demeure
La première salle, qui revêt un caractère chronologique pour resituer le destin d'exception de Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, qui se résume en trois dates - sa naissance en 1763 au sein d'une famille de planteurs établie en Martinique, son mariage en 1796 mariage avec le général Napoléon Bonaparte et son couronnement en 1804 - est scandée, comme l'ensemble de l'exposition de portraits de Joséphine qui fut l'une des souveraines les plus représentées de son temps.
Ceux connus de Pierre-Paul Prudhon et de Jean Gros mais également ceux très sensibles de Andrea Appiani avec le diptyque des époux Bonaparte à la période du Consulat.
Dans la seconde et principale salle, la monstration se développe en trois axes qui illustrent la synergie entre les goûts personnels de Joséphine, auxquels elle peut s'adonner par sa position de première dame de France, et son influence, par l'impact des commandes impériales, sur la déclinaison à la française du courant néo-classique européen qui a donné naissance au style Empire.
Les pièces et oeuvres sélectionnées mettent en évidence la symbiose entre le domaine réservé d'une femme publique en représentation et les devoirs de sa charge qui se décline dans l'élégance et l'art de recevoir et, par ailleurs, sa passion des arts et des collections.
En premier lieu dans le domaine de la mode, particulièrement soucieuse de son apparence, Joséphine a disposé d'une garde-robe somptueuse dont il reste peu de pièces, d'où le caractère exceptionnel de celles exposées, et d'un imposant écrin de bijoux personnels qui étaient déposés dans un imposant et spectaculaire "serre- bijoux" réalisé par le célèbre ébéniste Jacob-Desmalter.
Maîtresse de maison émérite dans l'art de recevoir, elle impacte les arts décoratifs en sollicitant les meilleurs ébénistes de son temps tels Jacob-Desmalter et Jacob Frères qui vont contribué à l'élaboration du style Empire.
Ameublement et surtout raffinement dans les arts de la table que le Musée national de des châteaux de Malmaison et Bois-Préau a exalté en 2011 dans l'exposition "Destins souverains - Joséphine, la Suède et la Russie".
De nombreuses pièces de prestige en porcelaine en plein dorée réalisées par la Manufacture impériale de Sèvres et la manufacture Dihl et Guerhard sont présentées.
Depuis le service à thé dit "cabaret égyptien" aux singulières corbeilles aux caryatides en passant par les assiettes à "fonds de tableaux" qui reprenaient les scènes de genre de la collection de peintures de Joséphine.
Car Joséphine s'avère une collectionneuse aussi éclectique qu'insatiable dont la passion s'exerce tant envers les antiquités, la statuaire ("Amour et Psyché" de Antonio Canova) que la peinture sur les conseils avisés du baron Denon, le directeur général du musée Napoléon ancêtre de l'actuel Musée du Louvre.
Pour compléter ce florilège du "goût" de Joséphine, le Musée national des châteaux de Malmaison et Bois - Préau consacre une exposition à sa passion pour les jardins, les fleurs et les oiseaux intitulée "Joséphine, la passion des fleurs et des oiseaux" qui se tiendra en son fief de la Malmaison du 2 avril au 30 juin 2014.
Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie) avec l'aimable autorisation de la RMN-Grand Palais http://www.froggydelight.com/article-14589-Josephine
Ca donne vraiment de plus en plus envie d'y aller!
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Lun 24 Mar - 17:18
En effet merci pour ces retours
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Mer 26 Mar - 9:20
Encore un avis! Décidément, cette exposition fait le buzz.
Une exposition intimiste, émouvante et rare. Une redécouverte de ce personnage féminin discret mais si essentiel à la vie culturelle de l’Empire...
Présentation officielle
À l’occasion du bicentenaire de sa mort, le Musée du Luxembourg rend hommage à Joséphine à travers une collection de peintures anciennes et modernes, de sculptures et d’antiquités mais également d’art de la table et de mobiliers issus de la prestigieuse collection de l’impératrice.
Avis de Claire
De Joséphine, on sait finalement peu de choses, si ce n’est qu’elle a été, comme de nombreuses femmes, dans l’ombre d’un grand homme. Femme discrète, dont le destin lui a sans cesse échappé, elle n’a cessé de vouloir faire au mieux, pour le bien des siens. C’est vraiment ce qui ressort de cette très belle exposition, où l’on devine une femme au goût sûr, raffiné, pertinent.
Née en juin 1763 à la Martinique, Marie Joseph Rose de Tascher de La Pagerie, dans une famille de planteurs, a tout d’une fleur exotique. L’exposition commence d’ailleurs avec quelques vestiges de cette vie coloniale, des tableaux, des cartes, une malle de voyage en bois de sapin... L’ailleurs, pour elle, c’était Paris. Elle y vient à 16 ans pour épouser le vicomte de Beauharnais, auquel elle donnera deux enfants. http://www.onirik.net/Josephine-Avis,18248
Sa vie bascule, lorsque, jeune veuve, elle rencontre un jeune général ambitieux, Napoléon Bonaparte. Ils se marient en mars 1796. L’ascension sera fulgurante, mais également ravageuse et cruelle. La jeune femme deviendra la femme la plus en vue de l’Empire, une véritable ambassadrice de la culture française.
Elle aime s’entourer de beaux objets, de beaux vêtements, de beaux meubles, de belle vaisselle, vitrine du savoir-faire des artisans français. L’exposition propose quelques unes des plus belles pièces, empruntés notamment au Château de Rueil-Malmaison, qui fut sa résidence à partir de sa séparation avec l’Empereur, en mai 1890.
Une émouvante promenade dans l’Histoire et dans l’intimité d’une femme encore trop méconnue. A ne pas manquer !
http://www.onirik.net/Josephine-Avis,18248
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Ven 4 Avr - 20:55
Chouette, encore un article sur cette exposition qui a l'air si belle!
L’exposition Joséphine, au musée du Luxembourg : une vie peu commune...
par André Balbo, 3 avril 2014
Du 12 mars au 29 juin 2014, la RMN - Grand Palais co-organise avec le musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau la première exposition parisienne sur Joséphine.
[i]Nous approcherons du bicentenaire de la mort de l’impératrice Joséphine (le 29/05/1814) en son château de Malmaison. En lui consacrant une exposition à elle seule, cela fait l’événement dans la mesure où jamais encore elle n’avait été seule... exposée à Paris.
Une vie étonnante. Née aux Trois-Îlets en Martinique en 1763, Joséphine épouse le vicomte Alexandre de Beauharnais, dont elle aura deux enfants : Eugène en 1981, et Hortense en 1783. Monsieur de Beauharnais allait devenir en 1791 Président de l’Assemblée constituante, et en 1793 Commandant en chef de l’Armée du Rhin. Il lui sera reproché, à tort, d’avoir favorisé la capitulation de Mayence, et pour cela embastillé à la prison des Carmes, puis guillotiné.
Sa femme qui, pour des raisons voisines, allait marquer l’histoire de France, devait connaître à sa suite la même prison révolutionnaire que lui, et n’être sauvée de la guillotine que par la chute de Robespierre.
À 26 ans le jeune Bonaparte, passionné, l’épouse et l’entraîne dans son ascension vertigineuse : femme d’un jeune général en 1796, d’un Premier Consul après le coup d’État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), elle devient la première impératrice des Français, couronnée par Napoléon lui-même dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804. Joséphine allait régner à ses côtés quelque 5 ans et demi.
Dans les descriptions de Joséphine qui nous sont parvenues, il ressort que cette femme de 1,63m charmait par le ton de sa voix, et l’attention aux autres comme la douceur dont elle faisait montre. Et sa façon de se mouvoir la rendait irrésistible et d’une folle élégance.
Josep Chinard (1756-1813) Buste de l’impératrice Joséphine Vers 1806-1808. Signé Chinard de Lyon, Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Elle répondra aux souhaits exprimés par l’Empereur en ajoutant féminité, luxe, art et prestige au rôle qu’elle occupait à ses côtés. Ainsi, pour ce qui est des toilettes eût-elle assez rapidement un fournisseur attitré extrêmement inventif en la personne d’Hippolyte Leroy, dont les modèles dès lors furent rapidement copiés à travers l’Europe entière, et dans toutes les cours.
En plus de cadeaux qui lui furent faits par le Pape et par quelque autres personnalités de haut rang, elle se constitua une collection d’œuvres d’art, suivant en cela les conseils avisés de Vivant Denon, qui allait devenir par la suite le directeur du musée du Louvre.
Concernant le mobilier, sa confiance allait aux architectes Percier et Fontaine (voir le fauteuil à accotoires en formes de signes).
Joséphine vouait aussi une véritable passion pour les bijoux, avec des préférences marquées pour des artisans parisiens comme Marguerite ou Nitot, et pour les arts de la table.
Attribué à Jacob Frères. Fauteuil aux cygnes du boudoir de madame Bonaparte au château de Saint-Cloud. Bois peint et doré, velours, 77x66x51cm, Musée national du château de Malmaison
L’Empereur lui annoncera sa décision de divorcer le 30 novembre 1809 puisqu’elle ne pouvait plus lui donner d’héritier.
Retirée à Malmaison, château qu’elle avait acquis avec les fonds laissés par Bonaparte avant son départ pour la campagne d’Égypte. Joséphine se consacrera désormais aux arts et aux jardins. Ses voyages seront pour elle des occasions de mesurer la faveur qu’elle conservait au sein de la population. Elle mourra des suites d’un refroidissement attrapé lors d’une promenade avec le Tsar. Ses funérailles furent célébrées dans l’église de Rueil, le 2 juin 1814.
Grâce à des prêts exceptionnels, cette exposition permet d’évoquer sa vie, et tous les domaines où elle a laissé son empreinte, à commencer par les arts décoratifs, en montrant le luxe de ses ameublements et de sa table, la mode à travers l’élégance et la richesse de ses toilettes comme de ses bijoux.
Pierre Paul Prud’hon (1758-1823), L’impératrice Joséphine (détail), 1805, huile sur toile, 244 cm x 179 cm, Paris, musée du Louvre. Rmn-Grand Palais / Gérard Blot
L’art du portrait est également à l’honneur grâce à des œuvres aussi emblématiques que son grand portrait par Prud’hon, aujourd’hui au musée du Louvre, ou celui de Gros, conservé au musée Masséna de Nice.
Le visiteur découvrira ses appartements, son goût pour les collections les plus variées, peintures anciennes et modernes, sculptures, antiquités, mais aussi sa passion pour les jardins, les fleurs et les oiseaux.
Ces aspects, souvent méconnus, illustrent le rôle capital que Joséphine a joué dans la constitution du style de l’époque consulaire et impériale. Pour la première fois en France, il sera ainsi possible d’évaluer l’influence et la place de Joséphine dans l’art français, ce qui n’aurait pas été permis sans la générosité des prêteurs, publics et privés, tant français qu’étrangers (Musée du Louvre, le Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, le Victoria & Albert Museum, S.M. le Roi Carl XVI Gustaf de Suède) qui consentirent à des prêts d’objets de sa collection personnelle, et à l’apport bien entendu des collections de Malmaison.
Joséphine, du 12 mars au 29 juin 2014, au musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris. Tlj de 10 à 19h30 (nocturne le lundi jusqu’à 22h). Les 21 avril (lundi de Pâques) et 9 juin (lundi de Pentocôte) de 10 à 19h30. Fermeture le 1er mai. 11 ou 7,5€. Gratuit au moins de 16 ans. Métro St-Sulpice ou Mabillon. Rer B Luxembourg.
En savoir plus sur http://www.evous.fr/L-exposition-Josephine-au-musee-du-Luxembourg-une-vie-peu-commune,1185694.html#jycOawUO2LTwH55k.99
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Ven 11 Avr - 10:31
Là, j'adore le titre...
Joséphine de Beauharnais, mystérieuse fashionista
Par Adrien Goetz, publié le 11/04/2014
Crédit photo Gérard Blot, RMN, Musée du Luxembourg
Le mythe de l'Empereur rejaillit sur son épouse. Souvenirs personnels et œuvres majeures évoquent le parcours de l'Impératrice jusqu'au 29 juin au Musée du Luxembourg.
On l'appelait Yeyette. C'est ce qu'apprend le visiteur dès le premier panneau de l'exposition. Cela aurait pu faire un joli nom d'impératrice. La jeune Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie, née aux Trois-Îlets, se débarrassa vite de ce surnom exotique, elle à qui une bohémienne - il y en avait donc à la Martinique? - aurait prédit qu'elle serait «plus que reine»? Puis vient une malle cloutée, qui a beaucoup servi, celle d'Alexandre de Beauharnais, épousé en 1779, guillotiné en 1794. Cette malle fera rêver les amoureux de la petite histoire: si son propriétaire avait pu imaginer tout ce qui en est sorti, et que le Musée du Luxembourg déroule avec fastes, sous la direction savante d'Amaury Lefébure, le directeur de Malmaison! Joséphine ne donna pas d'héritier à Napoléon, mais ses deux enfants Beauharnais, Eugène et Hortense, auront des descendants illustres, de Napoléon III à l'actuel roi de Suède. Le roi de Suède, qui a prêté pour cette manifestation commémorant le bicentenaire de la mort de l'impératrice d'émouvants souvenirs: un nécessaire de couture, un métier à broder… Du coup, on croit la voir revivre. Celle qui se faisait appeler Rose sous le Directoire, eut la passion des fleurs, des modes, mais aussi des vases et des statues antiques. Elle collectionna la peinture. Son goût est en avance: elle aime le Moyen Âge avant les romantiques, elle fait de sa galerie, à Malmaison, un véritable musée, de sa serre un conservatoire exotique, et se ruine pour posséder un cygne noir sur son étang. Un délirant fauteuil attribué à Jacob Frères utilise deux cygnes comme accoudoirs, qui forment avec leurs cols comme deux «J» majuscules.
Peinte par Appiani, Gérard, Prud'hon, cette fashionista aux lèvres fines reste un mystère. Cultivée, mais sans être pour autant une «femme d'esprit», elle sut tenir une cour brillante, elle qui écrivit à sa fille: «Je sens que je n'étais pas née pour tant de grandeur.» La phrase, écrite en majuscules, trône dans la librairie-boutique du Musée du Luxembourg, où se vendent des tasses et des flûtes marquées du «J», des catalogues et des cartes postales, produits dérivés de la légende.
Le revers de la médaille
L'exposition est très réussie, parce qu'elle est centrée sur l'histoire du goût, de la mode et des arts - sans oublier un peu de botanique, avec les fameuses aquarelles de Pierre-Joseph Redouté. Elle ne dit rien, et c'est dommage, de l'affection que les grognards de la Grande Armée nourrissaient pour celle qui leur portait bonheur, ni des caricaturistes britanniques qui la peignaient en harpie. Le revers de la médaille reste caché. Rien non plus sur la question de l'esclavage, honteusement rétabli par Bonaparte en 1802 après avoir été aboli en 1793. Longtemps, la prétendue «influence» de la Créole a été mise en cause à ce sujet, et sa statue à Fort-de-France a été maintes fois vandalisée. On aurait aimé voir les pièces du dossier. Cette célébration semble du coup presque trop belle: elle a tous les défauts des roses sans épines. «Joséphine», Musée du Luxembourg, Paris VIe, jusqu'au 29 juin,catalogue, RMN, 35 €. http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2014/04/11/03015-20140411ARTFIG00006-josephine-de-beauharnais-mysterieuse-fashionista.php
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Jeu 17 Avr - 9:57
Ah ben çà! Voilà le premier article écrit par un visiteur déçu par l'exposition. Trop petit, pas à la mesure de l'impératrice... Un fan de Joséphine, peut-être?
Je vous le livre aussi, c'est toujours très intéressant d'avoir les avis contradictoires, pour se former sa propre opinion... en attendant de pouvoir aller soi-même au Luxembourg, évidemment...
joséphine, ange gardé
VINCENT NOCE, 16 AVRIL 2014
Robe et manteau de la cour de Joséphine. (Photo RMN-Grand Palais. DR)
Pour le bicentenaire de la mort de l’impératrice, le musée du Luxembourg réunit diverses reliques qui échouent à rendre compte de ses centres d’intérêt.
Au printemps 1814, entré dans Paris en vainqueur de Napoléon, le tsar Alexandre vient rendre hommage à la première épouse de l’empereur déchu, Joséphine. Sensible à «sa douceur», il vient la voir au parc de Malmaison, où sa garde cosaque avait établi ses quartiers. Joséphine prend alors froid. En moins de trois semaines, elle est emportée par une pneumonie, quelques semaines avant de fêter son 51e anniversaire. La France aurait pu commémorer le bicentenaire de sa mort, mais elle semble avoir toujours du mal à lui rendre hommage. En témoigne la déception au musée du Luxembourg devant une collection de souvenirs dans un espace bien mince pour un tel destin : des portraits et documents, un guéridon, son écrin à bijoux, un extravagant fauteuil décoré de cygnes, une paire de glacières en Sèvres, deux pièces du couvert impérial en vermeil, la corbeille de mariage, une harpe, une ombrelle, un vase grec, deux paires de chaussures…
Il y a cinq ans, au Grand Palais, la mise en scène de Robert Carsen avait permis d’évoquer Marie-Antoinette. Plus riche, plus influente aussi, la personnalité de Joséphine se serait encore davantage prêtée à une telle démonstration. Comme le note l’historien de l’art Jean-Dominique Augarde (1), les études de ces dernières années ont complété l’image d’une femme que le mythe aurait voulu réduire à sa vie amoureuse et à la prodigalité de ses toilettes : «Joséphine s’intéressa aux beaux-arts, à la botanique et aux sciences naturelles, et ce n’est que récemment, grâce à de nombreuses expositions thématiques, que cette nouvelle facette est apparue sous nos yeux.»
Cygnes noirs. Tel est le problème. Une série d’expositions en sa résidence de Malmaison ayant découpé l’impératrice en petits bouts, les organisateurs se privent d’une synthèse restituant le personnage dans une époque foisonnante. Depuis une dizaine d’années, ont été ainsi traités le goût de Joséphine pour l’Antique, ses rapports avec le peintre officiel Jean-Baptiste Isabey, la résidence parisienne qui abrita ses premières amours avec Napoléon, le devenir de sa descendance, son goût pour les crus de Bordeaux et, ce printemps encore, sa passion pour les cygnes noirs et les roses blanches. Pratiquement tous les objets montrés aujourd’hui, provenant des châteaux d’Ile-de-France, sont connus, hors une Vierge à l’enfant peinte sur marbre par Jacques Stella, prêtée par un érudit du XVIIe français.
Issue d’une famille de colons de la Martinique, la jeune femme se prénommait Rose. C’est Napoléon, en amant possessif, qui décida de l’appeler Joséphine. Son premier époux, Alexandre de Beauharnais, avait été décapité en 1793, elle-même échappant de peu à l’échafaud. En prison, elle s’était liée à Thérésa Cabarrus, «merveilleuse» qui devint une égérie de la fin de siècle. Elles passaient de bras en bras, courant les fêtes, tels les «bals des victimes», réservés aux parents des guillotinés, les jeunes filles en chemise, la nuque dégagée, cordon rouge autour du cou, pour évoquer les exécutions de la Terreur.
Bonaparte fut fasciné par cette reine de l’élégance. Soldat corse, brut de décoffrage, il n’avait guère de patience pour la mode. Mais il intégra vite le recours à un apparat comme théâtre du pouvoir. Tout en pestant, il couvrait toujours les dettes de son épouse dispendieuse. L’impératrice put donner libre cours à son éclectisme, prenant les conseils de directeurs de musées aussi importants que Dominique Vivant Denon ou Alexandre Lenoir. Ce dernier inventoria environ 300 pièces gréco-romaines ou «à l’Antique» destinées à sa galerie de Malmaison. Elles voisinaient avec le guéridon de Carlin à plaque de Sèvres, réalisé pour la Du Barry à Versailles, et les grandes statues commandées à prix d’or à Rome à l’éminent sculpteur néoclassique Antonio Canova, dont la Psyché visible à l’exposition. De tous les membres de la famille impériale, Joséphine était de loin la préférée de l’artiste, même s’il tardait dans ses livraisons. Et, comme le pointe le spécialiste de la période Philippe Bordes, la suavité de ses statues était davantage du goût de la dame que la rudesse d’un David.
A Malmaison, les vases grecs étaient posés sur les meubles à l’égyptienne des frères Jacob dans des décors dessinés par Fontaine et Percier. Dans chaque pièce, les tableaux étaient accrochés jusqu’au plafond. A sa mort, elle en détenait environ 325, des Lorrain, Champaigne et Poussin, mais aussi des peintres du XVIIIe, alors honnis pour leur association avec l’Ancien Régime, comme Van Loo.
Engagement. Elle manifestait ainsi ses propres choix, qu’elle communiquait aux décorateurs. Avec son Temple de l’amour, sa bergerie, sa ménagerie exotique et ses serres, où fut inventée l’hybridation maîtrisée des roses, son parc était un «musée global en plein air, un labyrinthe des sens», relève Christophe Pincemaille dans le catalogue. Portraiturée par les plus grands peintres, sa coiffure bouclée rappelant les camées antiques, elle avait lancé la mode des robes simples, en tissu léger, dans les tons blancs et roses, rehaussées par les châles de cachemire. En 1809, elle possédait 676 robes, et encore plus de 230 à sa mort.
Anecdotique et souffrant d’un manque de cohérence, l’exposition omet par-dessus tout de souligner l’engagement de Joséphine pour l’art de ses contemporains, qui formait un tiers de ses peintures. L’impératrice achetait aux Salons, y compris à des artistes ne bénéficiant pas des faveurs du pouvoir. Elle impulsa ainsi le retour au gothique, surnommé «l’art troubadour», inexpliquablement absent ici. En vérité, nulle souveraine en France ne peut se targuer d’un rapport aussi nourri et varié avec les arts. http://next.liberation.fr/arts/2014/04/16/josephine-ange-garde_998860
Je comprends ça... Quand je suis allé voir l'expo "Marie Antoinette" au grand palais, j'avais aussi trouvé qu'elle ne rendait pas justice aux multiples facettes de ma reine adorée. C'est comme les livres, il faudrait plusieurs tomes... les films, une série-fleuve!
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madame antoine
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Dim 27 Avr - 9:42
Bonjour,
Je vous propose un article qui souligne les qualités de l'exposition mais déplore qu'elle laisse de côté le rôle politique de Joséphine. http://www.lexpress.fr/culture/art/josephine-au-musee-du-luxembourg_1511241.html
madame antoine
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pimprenelle
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Sam 3 Mai - 9:29
Un nouvel article à lire sur cette belle exposition. http://www.artactu.com/exposition-josephine---musee-du-luxembourg-paris-article003508.html
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pimprenelle
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Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Dim 22 Juin - 10:57
5 bonnes raisons de courir voir Joséphine avant la fermeture ce 29 juin!!!
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pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Ven 27 Juin - 9:42
Hé oui, là, ce sont vraiment les tous derniers jours...
http://lescultureuses.com/
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pimprenelle
Nombre de messages : 40589 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Expo Joséphine au Luxembourg Sam 28 Juin - 11:11
Un avis mitigé en ces toutes dernières heures d'exposition: http://toutelaculture.com/arts/expositions/derniers-jours-lanecdote-josephine-au-luxembourg/
On pourrait comparer cette exposition biographique à celle consacrée il y a quelques années à Marie-Antoinette au Grand Palais. Evidemment, la taille est ici plus restreinte. Mais au-delà de cet argument, les propos sont éminemment différents : là où Marie-Antoinette était restituée en son temps, en son parcours et comme donnée à comprendre, ici Joséphine n’est qu’une femme-décor. Elle est décorative et ne semble prendre forme qu’à travers ses objets ou quelques portraits, très fameux, qu’on a enfin le plaisir d’admirer. On ne retient du parcours rien de très important, si ce n’est l’impression d’avoir assisté à un numéro de l’émission « Secrets d’histoire » de Stéphane Bern. Bref, c’est beau et assez futile, superficiel.
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