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| Zémire et Azor bientôt sur scène | |
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pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Zémire et Azor bientôt sur scène Mer 12 Mar - 18:19 | |
| Publié le 12 mars 2014 à 08h23 Denys Arcand se lance dans l'opéraLe cinéaste Denys Arcand signera la mise en scène d'un opéra, une première pour lui. L'oeuvre choisie: Zémire et Azor, une histoire basée sur celle de La Belle et la Bête. La présentation du spectacle aura lieu à la Maison symphonique, en mai 2015. PHOTO: ÉDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Le cinéaste Denys Arcand mettra en scène son premier opéra en carrière en collaboration avec les Violons du Roy et l'Atelier lyrique de l'Opéra de Montréal, en mai 2015 à la Maison symphonique. L'oeuvre choisie est un opéra méconnu du XVIIIe siècle, Zémire et Azor, histoire basée sur celle de La Belle et la Bête.
Les Violons du Roy, qui lançaient leur programmation 2014-2015 hier, ont annoncé cette collaboration en l'absence du cinéaste, puisque ce dernier préfère s'abstenir de paraître devant les médias d'ici la sortie de son prochain film, Le règne de la beauté.
Zémire et Azor, une oeuvre du compositeur français André-Ernest-Modeste Grétry, est une rareté, mais le public a déjà entendu l'un de ses airs, Du moment qu'on s'aime, interprété par Rufus Wainwright dans le film L'âge des ténèbres. Cet air était également souvent chanté en concert par le ténor Richard Verreau à une certaine époque.
«J'ai eu la chance de rencontrer Denys Arcand dans une soirée et j'ai appris qu'il était passionné par la musique de cette époque et ce compositeur, explique Mathieu Lussier, bassoniste et chef associé des Violons du Roy. C'était la première fois que je croisais quelqu'un qui, comme moi, appréciait les oeuvres de Grétry. Celles-ci étaient jouées à Versailles pour Marie-Antoinette, et il a écrit ses derniers ouvrages pendant la Révolution.»
C'est Lussier qui a eu l'idée de ce projet et il dirigera l'opéra. En se souvenant plus tard de cette conversation, il a proposé au cinéaste de collaborer.
«Denys Arcand m'avait dit qu'il n'avait jamais fait de mise en scène d'opéra parce qu'on ne lui donnait pas assez de temps et qu'il ne pouvait pas choisir les chanteurs. Quand je lui ai proposé de faire Zémire et Azor avec les Violons et l'Atelier lyrique, sachant qu'il aurait toute une année pour réaliser le projet, il a dit oui», ajoute Mathieu Lussier.suite de l'article: http://www.lapresse.ca/arts/musique/musique-classique/201403/12/01-4746868-denys-arcand-se-lance-dans-lopera.php Ah... Revoir cet opéra que notre reine aimait tant... _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Chateaubriand
Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 28/10/2022
| Sujet: Re: Zémire et Azor bientôt sur scène Dim 26 Mar - 21:25 | |
| Michel Fau met en scène Zémire et Azor à L'Opéra comiique. https://www.opera-comique.com/fr/spectacles/zemire-et-azor https://sceneweb.fr/michel-fau-met-en-scene-zemire-et-azor-dandre-ernest-modeste-gretry/ https://www.olyrix.com/oeuvres/1987/zemire-et-azor/representations Le conte de La Belle et la Bête transposé dans l’orient des Mille et Une Nuits, par l’un des plus importants compositeurs du répertoire de l’Opéra Comique et dirigé par son actuel directeur, Louis Langrée. Au plateau, Michel Fau et Hubert Barrère se font magiciens et conteurs, pour un spectacle riche en prodiges visuels et musicaux – tempête, apparitions, métamorphoses – qui ravira petits et grands.
Un marchand perse égaré trouve refuge dans un château inquiétant, à la fois luxueux et désert. Il n’a pas plutôt cueilli une rose à l’attention de sa fille Zémire qu’apparaît, furieux et effroyable, le seigneur des lieux. Le marchand mourra s’il ne livre à Azor l’une de ses enfants. Marmontel adapta pour le compositeur favori de Marie-Antoinette le conte de La Belle et la Bête, en le transposant dans l’orient des Mille et une Nuits. Riche en prodiges visuels et musicaux – tempête, apparitions, métamorphoses –, tantôt poétique tantôt comique, l’œuvre suit le parcours initiatique de Zémire et célèbre la pureté de ses sentiments, amour filial et attachement amoureux. Dédicacée à la comtesse du Barry et créée devant la cour, elle connut ensuite un immense succès à l’Opéra Comique, puis dans toute l’Europe.
À la tête de la double formation Les Ambassadeurs – La Grande Écurie qui joue sur instruments d’époque, Louis Langrée, directeur de l’Opéra Comique, rend justice à l’un des plus importants compositeurs de notre répertoire. Au plateau, Michel Fau et Hubert Barrère se font magiciens et conteurs pour un spectacle qui ravira petits et grands.Nous avons hâte de voir cette interprétation moderne. |
| | | Axel
Nombre de messages : 111 Date d'inscription : 13/06/2020
| Sujet: Re: Zémire et Azor bientôt sur scène Lun 27 Mar - 13:13 | |
| Mon Aimée aimait tellement la musique de Grétry. Je l'ai toujours dans l'oreille. _________________ « Vous voir, vous aimer et vous consoler, c’est tout ce que je désire »
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| | | flower power
Nombre de messages : 518 Date d'inscription : 09/05/2015
| Sujet: Re: Zémire et Azor bientôt sur scène Mer 31 Mai - 21:42 | |
| Courez, il n'y aura pas beaucoup de représentations. _________________ a mortifying family tradition
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| | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: Zémire et Azor bientôt sur scène Lun 26 Juin - 18:11 | |
| Des infos et des photos - La Belle et la Bestiole
2023 est décidément une belle année pour Grétry en France. Quelques semaines après La Caravane du Caire, c’est au tour du non moins fameux Zémire et Azor de retrouver les planches. Si La Caravane est un réjouissant assemblage de styles divers, Zémire est simplement un opéra-comique, mais un des plus délicieux du genre. Inspirée du conte La Belle et la Bête (remis au goût français du jour 15 ans plus tôt par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont) et transposée en Orient, l’œuvre fut composée pour les fiançailles de Louis XVI et Marie-Antoinette. Occasion parfaite pour Grétry de marier son style populaire très mélodique à l’élégance raffinée de la Cour en une féerie au charme entêtant qui conquit vite l’Europe entière. Beaucoup de passages seraient à citer, aussi bien pour la richesse de leur orchestration, leurs rythme et mélodie irrésistibles, la finesse de leur écriture que pour le naturel de leur prosodie, qui fait presque oublier la distinction entre les passages parlés en alexandrins et ceux chantés. Vraiment cette œuvre mérite mieux que le long silence dans lequel elle est tombée depuis quarante ans.
Louis Langrée à la tête de la trentaine de musiciens des Ambassadeurs et de la Grande Ecurie font vibrer cette musique avec panache et minutie, à l’image de ces surgissements de l’orchestre pendant le premier air d’Ali ou de ce subtil et pénétrant passepied au triangle mutin. Si les vents sont parfois un peu approximatifs, saluons le cor très sûr et exposé dans le dernier air de Zémire. Quel dommage que l’on ait organisé les applaudissements sur la dernière danse.
Le plateau est aussi de grande qualité dans une mise en scène hélas peu inspirée. On a connu Michel Fau plus fantasque et original : passé son inévitable travestissement (bien terne, comme un copier-coller affadi de ce qu’il a déjà fait sur cette scène), le propos est moins qu’illustratif. Cela ne manque pas de soin dans les costumes qui sont très chatoyants et travaillés. C’est déjà plus léger dans les décors : en guise de palais, un schéma de jardin à la française peint sur des pans de bois qui rétrécissent la scène (tout en renvoyant très bien les voix), et pour la maison de famille, une miniature sur tréteau, agrémentés de maigres accessoires (2 chaises, une table de banquet, un petit trône) c’est vraiment minimaliste et les éclairages sont insuffisants pour traduire le simple changement de climat après l’orage du premier acte. Et c’est franchement bâclé sur la direction d’acteur : passe encore qu’on ait laissé les danseurs choisir leurs mouvements pour le ballet (heureusement conservé) et que Fau se contente de jouer mollement une fée blasée et peu gracieuse ; on pardonnera moins que les chanteurs soient dirigés individuellement sans grande originalité ni humour, car leurs interactions sont simplement oubliées et manquent totalement de la verve qui anime la musique. Signalons tout de même que faire de la bête un insecte, plus répugnant qu’effrayant, n’est pas inintéressant et amène le monstre à bouger de façon inattendue.
:copyright: Stefan Brion
Heureusement que tous les chanteurs réunis connaissent leur métier et comblent par leur engagement l’absence d’idées de la mise en scène. Séraphine Cotrez et Margot Genet sont deux sœurs bien différenciées qui savent donner vie au peu qu’elles ont à chanter. Sahy Ratia est un délicieux Ali : rôle bouffe qui peut sembler aisé alors qu’il est truffé de passages difficiles qui ne doivent jamais sentir l’effort sous peine d’en rompre le charme. Vivacité du jeu (quelles roulades !), clarté de la diction, ductilité du timbre et justesse de l’émission, tout suscite la sympathie autant que l’admiration. Marc Mauillon choisit d’incarner un Sander plus sonore, quitte parfois à durcir un peu trop son émission, on goûterait plus de délicatesse voire de fragilité pour un vieux père, tout en brillant de ses qualités habituelles : prononciation impeccable, solidité technique et puissance. Philippe Talbot déçoit un peu en Azor : pas tant pour les trous de mémoires en fin de spectacle (comblés par un très bruyant souffleur), que par son interprétation un peu superficielle du plaintif Azor. Ses airs au pathos certains mais léger peinent à émouvoir en raison d’une caractérisation trop monotone. Certes la voix est belle, bien placée, l’artiste appliqué, toutefois ces phrases répétées sans variation expressive nuisent à l’authenticité de l’émotion.
La reine du bocage, c’est sans conteste Julie Roset. Nous la quittions en ange kamikaze à Saint-Denis, on la retrouve idéale en royale fille de marchand. Ses aigus sont ronds et pleins d’harmoniques tendres, ses vocalises ont une agilité liquide, son medium une assise solide, et elle sait trouver un ton sincère pour incarner la fille aimante. Toutes ces qualités restent intactes dans le grand air italien de la partition « La Fauvette avec ses petits » : jamais la voix ne semble forcée, même dans les suraigus, cela coule de source, le canto di sbalzo est splendide (quels graves très proprement poitrinés) et les trilles ont la précision du battement d’ailes du colibri. Cela serait déjà remarquable, sans qu’en plus elle ne réussisse à teinter la première partie de l’air d’une certaine peur pour son auditeur, tandis que la seconde brille par sa mélancolie syllabique rendue avec une désarmante simplicité, et la reprise de la première éclate avec plus de courage, comme déjà certaine que cette parabole de l’esclavage a convaincu Azor de la laisser repartir. Toute proportion gardée à ce stade de sa carrière, Natalie Dessay réussissait le même exploit dans l’air des clochettes : rendre sensible la mélancolie d’un air pyrotechnique.
Guillaume Saintagne
J'ai fait un petit choix personnel il y a encore des photos ici https://www.forumopera.com/spectacle/gretry-zemire-et-azor-paris/ _________________ X est la force deux fois pure
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