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| Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine | |
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+6Sido Scorpion pilayrou Chou d'amour Madame Titi pimprenelle madame antoine 10 participants | Auteur | Message |
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madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 25 Juin - 10:13 | |
| Bonjour, Voici une émission radio où s'exprime Philippe Séguy, auteur d'un livre sur l'Impératrice Joséphine chez Flammarion, intitulé Journal de Joséphine B. Impératrice. L'émission est ici. http://www.rfi.fr/emission/20140624-2-philippe-seguy/ madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 2 Juil - 10:40 | |
| Plus d'informations sur ce livre: http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=1&srid=121&ida=16638 _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Madame Titi
Nombre de messages : 14 Age : 48 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 09/07/2014
| Sujet: Mais aussi... Mer 9 Juil - 21:10 | |
| Voici quelques titres d'ouvrages historiques et de romans à lire ou à parcourir :
OUVRAGES HISTORIQUES
Avrillon, Marie : Mémoires de Mlle Avrillon, première femme de chambre de l'Impératrice, Mercure de France, 1969 Castelot, André : Joséphine, Perrin, 1964 Chevallier, Bernard : Douce et incomparable Joséphine, Payot, 1999 L'Art de vivre au temps de Joséphine, 1998 Correspondance de l'Impératrice Joséphine, 1782-1814, 1996 Chevallier, Bernard & Pincemaille, Christophe : L'Impératrice Joséphine, Presse de la Renaissance, 1988 Constant : Mémoires intimes de Napoléon Ier par Constant son valet de chambre, Mercure de France, 1967 de Beauharnais, Hortense : Mémoires de la reine Hortense, Mercure de France, 2006 Ducrest, Georgette : Mémoires sur l'Impératrice Joséphine, Mercure de France, 2004 Janssens, Jacques : Joséphine amoureuse, Editions France Empire, 1978 Masson, Frédéric : La vie amoureuse de l'Empereur, Napoléon et les femmes, Famot, 1974 Messadié, Gérald : Joséphine, l'obsession de Napoléon, L'Archipel, 2011 Regnault-Warin : Mémoires et correspondances de l'Impératrice Joséphine, Hachette, 2014 Dr Rose-Rosette : Les Jeunes années de l'Impératrice Joséphine, 1992 Stuart, Andrea : La Rose de Martinique, Perrin, 2003 Wagener, Françoise : L'Impératrice Joséphine, Perrin, 2005
ROMANS
La trilogie de Sandra Gulland, édité chez Harper Collins, traduit et édité chez Stock puis chez J'Ai Lu N°6887 Vies et secrets de Joséphine B. N°7289 Passions et chagrins de Madame Bonaparte N°7369 Le Dernier bal de l'impératrice Kenyon, F. W. : Incomparable Joséphine, Laffont, 1955 Guth, Paul : Moi, Joséphine Impératrice, Albin Michel, 1979 _________________ "Joséphine occupa sans faire rire un trône ou la fille des Césars passa sans aucun titre de gloire..." Talleyrand
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| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 10 Juil - 9:05 | |
| Merci pour ces références Madame Titi! Et bienvenue sur le Boudoir de Marie-Antoinette _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 10 Juil - 9:21 | |
| Coucou, Madame Titi! Je suis super heureuse que tu te sois réinscrite dans notre petit Boudoir! T'as vu, un peu, toute cette actualité Joséphine, avec le bicentenaire? Et c'est pas fini, à mon avis... C'est pourquoi je suis vraiment contente que tu nous aies rejoints, parce que, comme tu connais très bien Joséphine pour la fréquenter depuis de longues années, tu pourras nous aider à trier le bon grain de l'ivraie. Merci pour cette bibliographie, c'est vraiment chouette! Ceci m'étonne un peu: - Madame Titi a écrit:
- Messadié, Gérald : Joséphine, l'obsession de Napoléon, L'Archipel, 2011
Il est fiable, Messadié, sur Joséphine? Sur Antoinette, il nous a pondu un des trucs les plus ignobles que j'aie jamais lus. https://maria-antonia.forumactif.com/t1247-a-ne-pas-acheter-dangerA tout bientôt pour discuter avec toi de l'Impératrice. Elle m'intéresse de plus en plus, je lui trouve plein de points communs avec Marie Antoinette. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Madame Titi
Nombre de messages : 14 Age : 48 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 09/07/2014
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 10 Juil - 9:49 | |
| Merci, merci les amis. Moi aussi, je suis très contente d'être revenue sur votre super forum. Au sujet de Gérald Messadié, c'est vrai qu'il a une façon bien à lui d’interpréter l'histoire mais ce livre est tout à fait "lisible" à condition de lire d'autres livres de références. Pour moi, il est clair que Bernard Chevallier (ancien directeur du musée de La Malmaison), Christophe Pincemaille et Françoise Wagener ont écrit des livres qui comptent. Sans oublier, notre apothicaire de Castelot. _________________ "Joséphine occupa sans faire rire un trône ou la fille des Césars passa sans aucun titre de gloire..." Talleyrand
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 10 Juil - 10:08 | |
| Ah oui, d'accord... Il est tout à fait possible que Messadié s'y connaisse mieux à la base sur Joséphine que sur Marie Antoinette. Mais, sur la reine, son livre est une catastrophe, il va jusqu'à commettre des erreurs incroyables sur la fin de la vie, genre envoyer Elisabeth et Mousseline avec Marie-Antoinette à la Conciergerie, alors que même les touristes savent que la reine était seule dans sa cellule alors que sa famille était restée au temple! Pour Castelot, il a l'air d'être fidèle à lui-même, une précision diabolique, en effet. Son itinéraire du voyage interrompu à Varennes, c'est un sommet! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Madame Titi
Nombre de messages : 14 Age : 48 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 09/07/2014
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 10 Juil - 10:51 | |
| _________________ "Joséphine occupa sans faire rire un trône ou la fille des Césars passa sans aucun titre de gloire..." Talleyrand
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 30 Juil - 9:44 | |
| Interview de Philippe Séguy sur le grand amour de Napoléon:
Elle venait des îles, elle s’appelait Rose, elle était veuve, elle avait deux enfants ; elle sortait de la prison des Carmes, elle n’était rien. Elle rencontra Bonaparte. Il l’aima sensuelle, capricieuse, dépensière, intuitive, intrigante. Elle devint tout pour lui. Elle restera sa Joséphine. La passion de sa vie. Historien, journaliste à Point de Vue, écrivain, spécialiste de l’Empire, disciple de Jean Tulard, Philippe Séguy fait revivre l’impératrice à travers un journal apocryphe d’une grande érudition, merveilleusement romanesque, délicieux et troublant. Jamais Joséphine ne nous est si proche, si libre, si séduisante, si piquante. Grâce à la magie de ce journal truffé de détails et d’anecdotes, nous avons l’impression d’être avec elle, en compagnie de Bonaparte qu’elle appelait « le chat botté », auprès de ses enfants, devant sa coiffeuse et jusqu’à la veille de sa mort, avec le tsar, épaules nues, dans une allée ombragée du parc de la Malmaison, au bord d’un lac où se mire son visage pâle, ce visage que Napoléon a si souvent caressé. Pourquoi avez-vous choisi de vous glisser dans la peau de Joséphine de Beauharnais de tenir son journal apocryphe au lieu de raconter sa vie d’une manière romanesque ? J’ai tenté un pari un peu fou, je vous l’avoue. Me glisser dans l’esprit d’une femme, impératrice et reine. Indépendante et entravée. Joséphine incarne la beauté, le charme, elle possède ce « je ne sais quoi », unique. Elle séduit, elle fascine. J’ai voulu faire revivre ses mots, ses expressions, entendre et faire entendre sa voix, c’est le propre d’un journal, écrit à la première personne. Malgré les siècles. Au-delà de la mort. La faire ressurgir ainsi, c’est l’aimer davantage. Vous commencez ce journal le 7 août 1794 au moment où Joséphine, de son vrai prénom, Rose, sort des Carmes où elle était prisonnière et que son mari vient de monter sur l'échafaud. Pour quelles raisons ? En quittant la prison des Carmes, celle qui ne s’appelle encore que Rose de Beauharnais a tout perdu. Elle n’a plus rien. Plus de fortune, de rang dans une société abolie. Même son nom lui est retiré. J’ai trouvé ce point de départ particulièrement angoissant, tragique donc romanesque. À l’époque, elle est prête à tout. Elle vend ses charmes. Était-elle une ambitieuse, en quête de reconnaissance, d’argent ou une femme poussée par un instinct de survie, décidée à être heureuse ? Encore une fois, elle a tout perdu. Cette femme habituée à la douceur de vivre, à une certaine aisance, au calme de l’amitié, n’est plus rien. Que faire ? Elle songe d’abord à ses enfants. Cette mère admirable ne peut hésiter à choisir son destin. Vivre de ses charmes, comme beaucoup de femmes à cette époque particulièrement troublée, lui paraît la seule solution possible. Elle va rechercher volontairement des hommes puissants. Dans cette société ou tout est à refaire, elle possède les codes. Ainsi, au Palais du Luxembourg, elle joue déjà pour Paul Barras le rôle délicat de Première dame. Avec une aisance que tous ses contemporains remarquent. Comment a-t-elle fait la rencontre de Bonaparte ? Quel homme était-il alors ? Racontez-nous sa conquête. Pour survivre, Rose aime le luxe, les jolies robes, les bijoux, elle devient, grâce à son amie Teresa Tallien, la maîtresse de Paul Barras, le « roi » du Directoire. Mais le tout puissant Directeur se lasse de cette femme qui veut encore et davantage. Sans scrupule, il peut se montrer un vrai goujat, Barras l’abandonne dans les bras de Bonaparte, insistant auprès du général afin qu’il épouse cette femme qu’il croit riche. À cette époque de sa vie, Bonaparte est un chat écorché, ne sachant rien du monde, ambitieux à mourir, fou d’amour pour cette belle créole qui a su mettre ses sens en feu. Il veut trouver sa place, de préférence la première. Il pressent que Rose pourra l’y aider. Il ne se trompe pas. Pourquoi Joséphine prend-t-elle un amant, Hippolyte Charles, lorsque Bonaparte part à la guerre ? Que lui manquait-il ? Bonaparte l’agace. Elle le méprise un peu. De lui, elle dit « il est drôle, Bonaparte ». Elle fuit ce garçon trop rapide en tout, exaspérant de prétention, qui ne cesse de lui parler de sa mère, de ses sœurs, macho comme un militaire peut l'être. Hippolyte, c’est tout le contraire. Il est beau, plein d’humour, ses talents d’imitateur la font périr de rire, il sait l’amour. Il a une belle peau. Il sent bon. Il est élégant. C’est un dandy. Qu’est-ce qui attirait tant Bonaparte chez elle, puisqu’il va jusqu’à lui pardonner ? Elle est, elle sera, elle restera, malgré le divorce et le désamour, la seule femme de sa vie. Elle incarne le charme, la beauté, le naturel. Elle est la grâce absolue. Dans un salon, on ne voit qu’elle. Elle est fine, elle sait le monde et l’amour. Elle lui apprendra à se calmer. Sa prodigieuse mémoire l’aide. Il l’appelle son agenda. Quel portrait faites-vous de Joséphine ? Pensez-vous que ses défauts, son inconstance, son goût du luxe ,sont l’envers de ses qualités, sa générosité, sa passion pour les arts, son côté très maternel ? J’ai essayé de demeurer lucide. Il faut résister au charme de Joséphine, quitte à la trahir parfois, à la forcer de révéler ses secrets, ses ambitions, ses douleurs, ses chagrins et ses coquetteries. Oui, elle aimait le luxe follement. Les bijoux. Les tableaux. Les belles demeures. Mais elle donnait, sans cesse, à tout le monde, amies et princesses, femmes de chambres et de ministres. Elle est d’une totale générosité. C’est une mère parfaite, aimante, présente. Ce qui est si rare à l’époque. Elle sera aussi une grand-mère fabuleuse, une mamie joujou, toujours soucieuse du bien-être de ses petits-enfants. Présente, par exemple à Milan, lors de l’accouchement de sa belle-fille, la princesse Auguste de Bavière. Quelle fut son influence sur Napoléon ? Elle a su le calmer, le conseiller. Son rôle dans le coup d’État du 18 Brumaire est essentiel. Elle a l’amitié des ministres, la fidélité des généraux. Joséphine est une femme de réseaux, elle fut franc-maçonne, résolue à faire le bien de la France. Elle a ainsi favorisé le rapprochement de l’Empereur avec les plus illustres familles de l’aristocratie. Elle avait en somme les clés du Faubourg Saint-Germain. Sa politesse et son éducation étaient en tout point parfaits. Quel est leur lien secret ? L’amour. Le désir. La folie d’être un couple unique. Quel destin que celui de ces deux-là ! Rendez-vous compte. Un empereur et une impératrice ! Qui aurait pu prévoir en 1799 une vie semblable ? Elle était la seule à pouvoir le tutoyer. Elle l’a toujours appelé Bonaparte. Et lui l’a débaptisée. Joséphine n’a jamais été son prénom. En fait, il se l’est appropriée totalement. Elle n’a pas dit non. Comment se comportait-il avec elle ? Qu’avez-vous découvert de lui ? Il pouvait être odieux, pressé, mal élevé. Grossier. Violent. Il l’a frappée, par exemple, lors de la mort du duc d’Enghien, alors qu’elle se traînait à ses genoux pour qu’il épargne ce prince innocent. Il la taquine à sa toilette, la décoiffe, dérange sa parure. Elle dit alors, « cesse Bonaparte, mais cesse donc ! » Comment avez-vous réalisé ce travail titanesque ? À partir de quelle documentation ? Je suis docteur en histoire, mon premier livre portait sur Les Modes sous le Premier Empire, et le disciple reconnaissant du professeur Jean Tulard. J’ai toujours beaucoup travaillé sur cette période inouïe. J’ai relu et relu encore tous les mémorialistes qui donnent un ton « époque ». Même si je n’ai surtout pas voulu faire un pastiche ! J’ai lu et relu toutes les biographies, dont celle de Bernard Chevalier, conservateur honoraire de la Malmaison, qui reste et de loin la meilleure. J’ai fouillé les documents d’époque, les archives, les comptes de la maison impériale, les commandes, les travaux… J’ai été en pèlerinage au château de Malmaison. Là plus que partout ailleurs résident les secrets de l’Impératrice. Qu’est-ce qui a guidé vos choix ? J’oserais vous répondre l’intuition. Avez-vous fait volontairement l’impasse sur certains épisodes de sa vie et lesquels ? Non. J’ai voulu rendre compte d’une vie entière, de ses faiblesses, comme de ses forces. Chagrins, bonheurs, trahisons, solitude, tout est dit ici. Seriez-vous tombé « amoureux » de Joséphine ? Totalement, je vous l’avoue. Quel homme peut résister à « l’incomparable Joséphine » ? Journal de Joséphine B, impératrice de Philippe Séguy 400 pages - 22 € Editions Flammarion - See more at: http://bscnews.fr/201407294014/Decouvertes/philippe-seguy-et-le-grand-amour-de-napoleon.html#sthash.hu9Cbelt.dpuf
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| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Sam 13 Déc - 11:37 | |
| Voici un commentaire sur le livre de Bernard Chevallier (textes) et Marc Walter (photographies), Joséphine Impératrice, Chêne. Une prédiction avait été faite à Joséphine durant son enfance à la Martinique: elle serait plus que reine. De fait, elle fut impératrice, mais régna aussi sur le cœur de Napoléon, sur la Malmaison, sur l'art, la mode et le bon goût. Bernard Chevallier, grand spécialiste de l'impératrice, et Marc Walter, photographe, poussent les portes de l'univers -public et privé- de Joséphine. Jeune et jolie, elle vient en France pour se marier, traverse la Révolution, frôle la décapitation, brille dans les salons du Directoire, rencontre Bonaparte, l'accompagne dans son ascension. Elle sait tenir son rang et apporte les images de faste et de luxe dont Napoléon a besoin pour asseoir la légitimité de l'Empire. Dans l'intimité, elle est une personnalité attachante, toujours aimable, experte en botanique, mère et grand-mère aimante. Joséphine est encore trop souvent perçue comme futile et légère. Les auteurs s'attachent ici à dresser un juste portrait de celle qui fut le grand amour et la meilleure amie de Napoléon.http://www.lefigaro.fr/histoire/livres/2014/12/12/26008-20141212ARTFIG00092-josephine-imperatrice.php madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 22 Juil - 9:57 | |
| Un avis sur le Josephine de Kate Williams:
https://www.actualitte.com/article/livres/chronique-josephine-desir-et-ambition-de-kate-williams/59602 _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | pilayrou
Nombre de messages : 716 Age : 63 Localisation : (Brest) Guilers Date d'inscription : 22/12/2014
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 22 Juil - 11:44 | |
| Les livres, les revues... Du lu et relu. Quant à mes travaux, ce n'est pas demain la veille qu'un éditeur se penchera dessus. |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Jeu 23 Juil - 11:28 | |
| Le problème avec l'affaire Louis XVII, c'est qu'il s'agit là aussi d'un sujet archi traité sur lequel on a lu tout et n'importe quoi, donc je peux comprendre la prudence des éditeurs _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | Sido Scorpion
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 05/08/2015
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Sam 20 Fév - 14:49 | |
| Un livre qui porte un bien joli nom Joséphine. Le paradoxe du cygne par Pierre Branda La très fine biographie de Pierre Branda nous présente une vision renouvelée sur Joséphine, enfin plus exactement sur Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie, épouse Beauharnais puis veuve Beauharnais avant de devenir Madame Lapagerie Bonaparte ou Lapagerie Buonaparte. Quant à Joséphine, ce ne fut jamais son prénom, mais un surnom que lui donna son second époux. J’ai écrit « enfin », car il y a tant de mythes, d’erreurs, de méchancetés, de contre-vérités qui ont été écrits contre l’impératrice que la biographie de Pierre Branda fait œuvre d’utilité publique. Sûrement que les puristes ne seront pas tous d’accord avec certaines analyses, certaines conclusions de l’historien, il n’en demeure pas moins que sa démarche est la plus objective que l’on peut demander à un biographe analysant une personnalité importante de notre histoire commune : il aborde son personnage sans aprioris (visibles) et arrive à être le plus neutre possible face à cette personnalité quelque peu très complexe. suite http://www.wukali.com/Josephine-femme-de-volonte-d-intelligence-et-de-coeur-2398 _________________ Avais-je atteint ici ce qu'on ne recommence point ?
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mar 12 Déc - 11:46 | |
| Où nous apprenons que c'était vraiment une petite coquine ! Napoléon Bonaparte, sitôt marié, sitôt trompéPortraits de Napoléon par Dabos (Apsley House, London) et de Joséphine par Gros (Musée national du Château de Malmaison) MARY EVANS/SIPA - DeAgostini/Getty ImagesSitôt mariée à Napoléon Bonaparte lors d’une cérémonie expéditive et truffée d’irrégularités, Joséphine de Beauharnais profita de son absence pour le tromper.
«Tout était faux», rappelle Patrice Gueniffey, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) à Paris. Dans le chapitre sur Napoléon et Joséphine, qu’il a écrit dans le livre «Les couples illustres de l’histoire de France» (lire ci-dessous), il assure que le mariage civil entre le futur empereur et sa première femme était juridiquement nul.Joséphine s’est rajeunie de 4 ans, Bonaparte s’est vieilli de 18 moisCélébré «au pas de charge» le 19 ventôse An IV (9 mars 1796) vers 20 heures à l’hôtel Mondragon, siège de la deuxième municipalité de Paris, la cérémonie fut en effet entachée de nombreuses irrégularités. «Les époux avaient menti sur leur âge, elle se rajeunissant, lui se vieillissant, l’officier qui signa l’acte n’était pas compétent, certains témoins n’étaient pas majeurs», détaille Patrice Gueniffey.Gravure figurant le mariage de Napoléon et Joséphine, le 9 mars 1796 MARY EVANS/SIPATrois jours après ces noces expéditives, le général Bonaparte gagnait Nice, où il devait prendre le commandement de l’armée d’Italie. On aurait pu imaginer la jeune mariée éplorée, pleurant toutes les larmes de son corps, inconsolable de l’absence de son époux. C’était mal connaître la belle Joséphine de Beauharnais. Comme le raconte l’auteur, celle-ci «n’était pas fâchée de le voir partir, et lorsqu’il commença de l’abreuver de missives passionnées pour la supplier de le rejoindre à Milan, elle fit d’abord la sourde oreille». Et d’expliquer que, si elle n’avait pas envie de quitter ses amies, il était quelqu’un d’autre qui la retenait dans la capitale: «ce sublime lieutenant Hippolyte Charles qu’elle avait mis dans son lit juste après le départ de son mari pour Nice».Napoléon et Joséphine et dix-neuf autres couples illustres«Napoléon et Joséphine. L’inversion des sentiments», sous la plume de Patrice Gueniffey, est l’un des vingt chapitres que renferme l’ouvrage «Les couples illustres de l’histoire de France». Publié aux éditions Perrin en octobre 2017, sous la direction de cet auteur et de l’historienne Lorraine de Meaux, ce livre de 464 pages évoque aussi dix-neuf autres duos, trios ou même quatuor amoureux. Soit Abélard-Héloïse, Aliénor d’Aquitaine-Louis VII-Henri II, Catherine de Médicis-Henri II, Henri II-Diane de Poitiers, Louis XIV-Mme de Maintenon, Louis XV-Mme de Pompadour, Louis XVI-Marie-Antoinette, Benjamin Constant-Germaine de Staël, Thiers et ses «trois moitiés», George Sand-Alfred de Musset, Napoléon III-Eugénie, Colette-Henri et Bertrand de Jouvenel, Louis Aragon-Elsa Triolet, Jean-Paul Sartre-Simone de Beauvoir, Jean Cocteau-Jean Marais, Yves Montand-Simone Signoret, Charles et Yvonne de Gaulle, George et Claude Pompidou, François et Danièle Mitterrand.
En vente en libraire au tarif de 21 euros.http://www.parismatch.com/Royal-Blog/royaute-francaise/Napoleon-Bonaparte-sitot-marie-sitot-trompe-1414898 Sur l'ouvrage en général: https://maria-antonia.forumactif.com/t14275-les-couples-illustres-de-l-histoire-de-france#341357 _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Ven 20 Avr - 10:13 | |
| Sur le bien recevoir à la cour impériale : Michèle Villemur est auteure de livre de cuisines historiques. Son dernier ouvrage "Conversations Gourmandes avec Joséphine de Beauharnais", est disponible aux éditions Cherche Midi, 26 euros. Du coup, interview de l'auteure par Alice Tixier (pour http://o.nouvelobs.com/) : L'art de recevoir "à la française" doit beaucoup à Joséphine de Beauharnais. On pourrait dire que le grand amour de l'Empereur Napoléon Ier était une influenceuse avant l'heure. On lui doit le service à la française, l'égyptomania, les couleurs vives utilisées pour la vaisselle, ou encore le plaisir de siroter du punch. Ce raffinement participe, au XVIII et XIXème siècle, au rayonnement de la France à l'étranger, et à asseoir le pouvoir de Napoléon. Le dîner s'avère un moment stratégique pour faire de la politique. Comme nous l'explique Michèle Villemur, auteure de livres de cuisine historiques, dont son dernier "Conversations gourmandes avec Joséphine de Beauharnais" (éd. Cherche midi) mélange des recettes de l'époque Bonapartiste adaptés au goût actuel et anecdotes historiques croustillantes. Réceptions au château Malmaison en 1802. (François Flameng / domaine public / Wikimedia Commons) Qu'est-ce qu'on aimait manger sous l'Empire ?- Essentiellement, des plats du terroir, comme la polenta corse à la châtaigne ou la culotte bouillie - l'autre nom pour le pot au feu. L'osso buco est également très apprécié. Mais le plat le plus emblématique, c'est la "timbale de macaronis", Napoléon en raffolait. Plus largement, le poulet sous toutes ses formes, comme le fameux poulet Marengo, apparaissait le plat préféré de l'Empereur. Et sans oublier une volaille plus originale : le corbeau grillé. Est-ce que Joséphine de Beauharnais et Napoléon étaient gourmands ?- Joséphine picorait, elle faisait attention à sa ligne. Mais elle adorait la pâtisserie, comme le gâteau d'ananas, les meringues, les îles flottantes, et la crème de rose. D'ailleurs, on raconte que si elle est toujours représentée la bouche fermée, c'est parce qu'elle avait les dents gâtées à cause d'un abus de canne à sucre pendant sa jeunesse. Napoléon, lui, mangeait vite et mal. Il s'accordait quinze minutes de pause-déjeuner, sans descendre de son cheval, lorsqu'il était en campagne. Il avait l'habitude de dire : "Si vous êtes un petit mangeur, venez chez moi ; vous voulez mangez bien et beaucoup ? Allez chez Cambacérès…" Cependant, il a tout de suite compris l'importance de la gastronomie en diplomatie et en politique. Il laissait à ses conseillers le soin de recevoir, sans tenir compte des dettes. Chez lui, c'est Joséphine qui s'occupait de tout. Comment expliquer l'influence de la gastronomie sur la politique ?- La table, c'est le lieu où l'on impose son pouvoir. Toute la décoration est pensée pour éblouir les convives, notamment grâce à des surtouts de table (des centres de tables) imposants en cristal de Baccarat. Ensuite, c'est un lieu qui rassemble. On y passe un bon moment, on y découvre des plats nouveaux, on y boit en abondance. Pour l'anecdote, on a compté 13.000 bouteilles dans la cave de leur château de Malmaison, pour une valeur de 50.000 francs de l'époque. Cette ambiance festive, joyeuse et conviviale est propice aux confidences, aux potins, voire aux ragots. Tout ça dans un but politique. Comment le couple a-t-il réussi à influencer les tendances de l'époque ?- Joséphine a lancé beaucoup de modes culinaires. Elle a popularisé l'usage des épices et lancé la tendance du rhum - liqueur des îles à l'époque -, et du punch, un clin d'oeil à ses origines créoles. Elle a également imposé le service à la française : les plats posés en symétrie sur la table, un verre pour chaque boisson, et les maîtres de maison sont servis en premiers. Elle a également renouvelée toute la vaisselle. Adieu les couleurs pastels chères à Marie-Antoinette. Joséphine préférait les couleurs plus vives, comme rouge ou le vert épinard avec des motifs égyptiens. Elle fait également fabriquée à la manufacture de Sèvres des gobelets et des vases à l'effigie du couple impérial. Est-ce qu'il facile de reproduire les plats "Empire" chez soi, en 2018 ?- C'est plus simple à faire que de se lancer dans une soirée comme au XVIIIème siècle ! Pas besoin d'avoir une cuisine trois étoiles pour les plats empires. Dans mon livre, j'ai adapté certaines recettes pour qu'elles soient moins grasses et lourdes qu'à l'époque. Antonin Carême ou Auguste Escoffier sont des grands noms de la cuisine, et des contemporains du couple. Est-ce que l'on peut dater la figure du chef star à cette époque ?- Oui, on peut dire ça, même si les chefs restaient alors dans leurs cuisines. Après la Révolution française, les cuisiniers des maisons aristocratiques vont ouvrir leurs propres restaurants. On en comptait 100 avant 1789, puis 600 sous l'Empire. Beaucoup vont publier des livres de recettes, de savoir-vivre. Et la gastronomie devient un véritable sujet de conversation. _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mar 24 Avr - 7:28 | |
| Dans la lignée du livre proposé par notre Ami Globule, voici une recette qu'affectionnait Napoléon.
Notre recette de rougets farcis et asperges printanières, préférée de Napoléon
Ingrédients : Pour 4 personnes
12 rougets nettoyés (facultatif : le poissonnier peut retirer les têtes)
4 tranches de pain de mie (sans la croûte) émiettées
100 g de beurre fondu
100 g de champignons de Paris émincés en fines lamelles
1 petit bouquet de coriandre lavé et haché
1 oeuf dur
1 échalote hachée
2 fagots d’asperges vertes
5 cl d’huile d’olive
Crème de vinaigre balsamique
Sel et poivre
Préparation : Temps de préparation : 25 min
Temps de cuisson : 55 min
Matériel : 1 brin de raphia (ou brin de feuille), de la ficelle et une aiguille pour les rougets.
Les asperges :
Pelez et coupez les asperges à hauteur de 8 centimètres à partir des têtes (elles pourront être dressées en tronçons).
Plongez-les dans une grande casserole emplie d’eau bouillante salée et laissez-les cuire 25 minutes (un peu plus ou moins en fonction de leur grosseur).
Une fois les asperges cuites, passez-les sous l’eau froide, puis égouttez-les.
Formez de petits fagots, que vous attacherez avec le raphia.
Réservez sur un plateau.
Les rougets :
Passez les rougets sous l’eau, puis essuyez-les.
Dans une poêle, faites suer (à sec) les lamelles de champignons de Paris.
Réservez hors du feu.
Dans un récipient, réalisez une farce en utilisant le pain de mie émietté, le beurre fondu, l’échalote et la coriandre.
Hachez l’oeuf dur et incorporez-le à la farce.
Faites de même avec les champignons de Paris.
Salez et poivrez. Mélangez.
Garnissez les rougets avec la farce, puis recousez-les.
Allumez le four à 180 °C (th. 6).
Disposez les rougets farcis dans le plat, arrosez-les légèrement d’huile d’olive et comptez environ 15 minutes de cuisson (ils ne doivent pas être trop cuits). Retournez-les délicatement à mi-cuisson avec une spatule.
Au moment de servir : Arrosez rougets et asperges d’un filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique. Salez et poivrez.
Conseil : Vous pouvez remplacer la coriandre par de la menthe. http://o.nouvelobs.com/
madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | Superglu
Nombre de messages : 247 Date d'inscription : 06/11/2016
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Ven 18 Mai - 17:09 | |
| Je vous présente un livre sur la Malmaison. Encore un livre sur le château de Malmaison, direz-vous ? Non, ce n’est pas son histoire que Françoise Deville nous conte, ici c’est la Malmaison qui tient la plume…et cela change tout. Dans cet ouvrage original, l’auteur a fait le choix de la prosopopée pour nous raconter la vie et l’intimité de la « belle créole » Marie Joseph Rose Tascher de La Pagerie, née en Martinique en 1763, première épouse de Napoléon Bonaparte. En témoin privilégié, la Malmaison nous décrit son décor, bien-sûr, mais aussi les personnages qui l’ont fréquentée (Talleyrand, Cambacérès, artistes, savants, les enfants Eugène et Hortense, Thérésa Tallien, la duchesse d’Abrantès, Marie Walewska et son fils Alexandre, le petit « Oui-Oui » futur Napoléon III…), elle nous rapporte les discussions personnelles ou diplomatiques, nous confie les secrets, les indiscrétions, les manigances et offre, par moments, ses réflexions et son analyse sur le contexte politique de l’époque. Malmaison fut le témoin privilégié de la vie du général Bonaparte et Joséphine de Beauharnais qu’on a coutume de qualifier de premier couple politique de notre Histoire contemporaine. Leur union était à l’image de la «politique de fusion» entre ancien et nouveau monde voulue par Bonaparte. Puis advinrent l’Empire et les ambitions dynastiques de Napoléon… David Chanteranne, historien et journaliste, a accepté de rédiger la préface de l’ouvrage. Il est bien connu du « public napoléonien » et aussi du grand public, notamment par ses interventions télévisuelles dans des émissions historiques. Sa signature est sans conteste un gage de qualité. http://www.editions-labisquine.com/moi-la-malmaison.html Et, dans la foulée, une critique. Comme le titre l'indique, c'est La Malmaison, elle-même, qui raconte sa vie avec Joséphine de 1799 à 1814.
En témoin privilégié, La Malmaison parle non seulement de la personnalité de l'impératrice, mais aussi de celles de Napoléon et d'Hortense et Eugène, les deux enfants de Joséphine.
Au rythme des confidences de La Malmaison, nous suivons les tableaux animés et vivants qui évoquent l'intimité de cette demeure emblématique de l'épopée napoléonienne : décors intérieurs, jardins, animaux, vie de famille, amitiés plus ou moins sincères, discussions diplomatiques, réflexions politiques, bals, divertissements des jours heureux et mélancolie des jours sombres.POINTS FORTS
- - Le choix de Françoise Deville d'utiliser la prosopopée en donnant la parole à La Malmaison. Cette personnification de la narratrice participe à la vivacité du style et apporte une problématique originale pour présenter le destin de Joséphine.
- - Le cahier iconographique.
- - Les sources : de nombreuses citations structurent le récit.
- - La bibliographie
POINTS FAIBLES
- Malgré quelques analyses historiques intéressantes, on a l'impression de survoler au galop les personnages et les évènements évoqués par La Malmaison.
- Mais n'est-ce-pas le choix délibéré de Françoise Deville ? Pouvait-il en être autrement dans un livre de seulement 277 pages sur un tel sujet ?
EN DEUX MOTSUn joli résumé de la vie de Joséphine. UN EXTRAITOu plutôt 2 courts paragraphes :
- - « Joséphine fit de moi son refuge, son paradis. Elle embellit mon parc qu'elle souhaita « romantique ». Elle y implanta une faune et une flore extravagantes qui lui rappelèrent l'exubérance martiniquaise des Trois-Ilets où elle naquit le 23 juin 1763 ».
- - « Suivez- moi à travers les dédales de l'histoire napoléonienne. Ne vous offusquez pas si je tutoie ce couple de légende ; le tutoiement était de rigueur entre eux. »
L'AUTEURFrançoise Deville, historienne et admiratrice de Joséphine, signe ici son premier ouvrage, préfacé par David Chanteranne, historien et journaliste. http://www.atlantico.fr/decryptage/moi-malmaison-interessant-mais-on-apprend-pas-grand-chose-neuf-3394727.html _________________ Lâche qui les abandonne !
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mar 26 Juin - 11:32 | |
| Interview exclusive de l'auteur: Moi la Malmaison : l’amie intime de Joséphine (Éditions de la Bisquine, 2018) est le premier livre de Françoise Deville. Passionnée d’histoire napoléonienne - elle possède une belle collection d’objets ayant trait à cette époque - et titulaire d’une maîtrise en Histoire de l’Université de Genève, l’auteure, qui a déjà signé plusieurs articles dans la presse, a voulu s’attacher à dresser un portrait original de l’unique, de l’incomparable Joséphine, « sa » Joséphine. L’angle trouvé est original, il est servi par sa jolie plume, et par sa connaissance pointue de l’histoire de ce temps-là : ici, c’est la Malmaison, la demeure, le havre de paix (pas toujours !) du couple Bonaparte, qui observe, qui s’exprime et interpelle, et qui raconte... Mais qu’on ne s’y trompe pas, comme chez Pierre Branda, celle qui crève l’écran, c’est bien Joséphine, décidément une des figures les plus attachantes de notre histoire. Interview exclusive, Paroles d’Actu. Par Nicolas Roche. Qui êtes-vous Françoise Deville ? Une passionnée de Joséphine et de Bonaparte. En 1979, j’ai découvert ces deux personnages grâce à la série Joséphine ou la comédie de l’ambition avec Danièle Lebrun et Daniel Mesguich dans les rôles titres. Ce jour-là, ma vie a été bouleversée et Joséphine ne m’a plus quittée. J’ai obtenu un Master en Histoire à l’Université de Genève. J’ai toujours voulu écrire un livre sur Joséphine, mais il fallait que le projet mûrisse car je voulais aller au plus près de l’âme de cette femme. Depuis 2013, je constitue une collection d’objets et de lettres ayant appartenus ou ayant été écrites par Joséphine et Napoléon principalement. Le fleuron de ma collection est la lettre d’amour écrite par Napoléon à Joséphine le 30 mars 1796.
Pourquoi la Malmaison, Joséphine et ses enfants ? Pourquoi Bonaparte ? Malmaison est le lieu le plus aimé par Joséphine et Bonaparte. C’est un lieu privé, témoin de leur vie, de leur amour. Ce lieu a une âme, la présence de Joséphine y est palpable. C’est aussi l’histoire des enfants de Joséphine, Eugène et Hortense, qu’elle a tant aimés et qui tiennent une place majeure dans l’épopée napoléonienne.
Peut-on dire que Joséphine a fait grandir Bonaparte dans sa vie d’homme, et que lui a redonné foi en l’amour et au bonheur à sa Joséphine ? Napoléon était un novice en amour. Joséphine lui a tout appris. Dans ses bras, il a découvert l’amour, la plénitude. Elle lui a donné confiance et l’a fait se sentir homme. Elle lui a offert un statut familial et social. Joséphine a beaucoup souffert, Alexandre de Beauharnais, son premier époux, a été odieux avec elle, il lui a fait subir les pires humiliations. Son cœur de femme était blessé. Personne ne l’a aimée comme Bonaparte de façon exclusive et unique. Joséphine a aussi eu peur de mourir lors de son emprisonnement aux Carmes en 1794. Sa vie en a été profondément marquée. Elle ne sera plus jamais la même, son insouciance a totalement disparu.
L’officier qu’il fut quand il rencontra la veuve Beauharnais serait-il devenu grand comme il l’a été sans elle ? Oui, car avec ou sans Joséphine, Napoléon était doué. Il avait le quelque chose en plus sur les autres généraux. Le côté intellectuel sans doute qui fera de lui le Consul que l’on connaît avec toutes les grandes œuvres accomplies, tel le Code civil par exemple. L’idée de la Campagne d’Italie germait en lui depuis deux ans. Il avait même proposé son plan à Talleyrand. Il était sûr que les Autrichiens seraient vaincus sur ce front moins protégé.
Quel regard portez-vous sur l’exécution du duc d’Enghien, qui parut troubler beaucoup Joséphine ? Elle était nécessaire. Des complots royalistes visant à tuer Bonaparte étaient légions. Il devait frapper fort. Le Duc était peut-être ignorant du dernier en date, quoique ? Il était en attente du renversement de Bonaparte pour entrer avec ses troupes en France. Il était contre-révolutionnaire et portait les armes contre la France. Cependant, Bonaparte a outrepassé ses droits en l’enlevant hors des frontières françaises sur les terres du Grand-Duché de Bade. À l’époque, l’exécution du Duc n’a pas eu un grand retentissement, c’est la Restauration qui en fît un martyr. Joséphine si bienveillante était touchée par la mort de ce jeune homme et était choquée par le fait que l’on pourrait reprocher à son Bonaparte cette exécution. C’est la forme de cette exécution dans sa rapidité et non le fond qui cause problème ainsi que l’enlèvement en territoire étranger. Les royalistes n’auraient eu aucun scrupule à assassiner Bonaparte.
Diriez-vous que Bonaparte a perdu pied en instituant l’Empire ? Qu’au fond, Napoléon a perdu Bonaparte ? L’Empire a brisé les digues révolutionnaires. Le souci est le côté monarchique de l’Empire. Un Consul n’a rien à prouver aux anciennes monarchies. A contrario, l’Empire doit tout prouver en adoptant les codes monarchiques. Le Consulat est un régime politique fondé sur sa propre légitimité qui ne doit rien aux monarchies. Bonaparte pensait qu’en adoptant un côté monarchique, il apaiserait la peur de la Révolution des autres souverains. Ce fut une erreur car, pour eux, Empire ou non, Bonaparte reste l’usurpateur révolutionnaire.
Bonaparte a-t-il perdu sa bonne étoile quand il a répudié Joséphine pour Marie-Louise ? Oui et non. C’est l’année 1807 qui marque un tournant décisif avec la rencontre de Tilsit et « l’amitié » du Tsar Alexandre Ier. Napoléon se sent accepté en tant que souverain monarchique. De plus, il gagne toutes ses guerres, les limites s’estompent et le vertige du pouvoir n’a plus de limites. Joséphine le tempère, l’adoucit et lui rappelle le passé, l’Histoire française de la Révolution. Ils ont une identité non souveraine, Monsieur et Madame Bonaparte. Marie-Louise est une princesse, élevée pour épouser un souverain.
Comment caractériser les rapports entre Bonaparte et Joséphine après la répudiation ? C’était quoi entre eux, une estime mutuelle et une grande tendresse ? Après leur séparation, Joséphine et Napoléon ne se verront plus que six fois mais une grande tendresse les unissait toujours, un grand respect l’un pour l’autre, et aussi de l’amour.
Napoléon a-t-il été accablé par la mort de Joséphine ? A-t-il souvent parlé d’elle après , et en quels termes ? Napoléon a été anéanti par la mort de Joséphine. Lorsqu’il apprend sa mort à l’île d’Elbe, il s’enferme seul dans une pièce durant plusieurs heures. Lors de son retour en France en mars 1815, il passera une journée, en avril, à Malmaison avec Hortense. Il se rendra seul dans la chambre de Joséphine et en ressortira bouleversé. A Sainte-Hélène, il parle souvent d’elle, de leur amour vrai, unique que seule la mort peut rompre. Il affirme qu’elle l’aimait plus que tout et il avait raison. Portrait méconnu de Joséphine, peint par Guérin, son miniaturiste de Malmaison.Illustration sélectionnée par Françoise Deville.Peut-on dire que les enfants de Joséphine, Eugène et Hortense, ont été plus constamment fidèles à leur beau-père que ne le fut, prise tout ensemble, la famille Bonaparte ? Sa famille de cœur, c’était les Beauharnais ? Non, sans conteste plus dévoués, plus aimants mais pas plus fidèles. Seule Caroline trahit honteusement son frère en 1814, les autres essaient de sauver les meubles. En 1815, ils sont au rendez-vous pour certains, Joseph, Lucien, Madame Mère, Jérôme, Hortense… Les autres attendent ou sont empêchés. Pauline et Madame mère étaient à l’île d’Elbe. Eugène ne viendra pas, il est deveunu prince allemand dévoué à sa femme Auguste de Bavière. En 1813-1814, l’attitude dure et injuste de Napoléon face à Eugène qui attendait des ordres clairs de l’Empereur pour quitter l’Italie et rejoindre la France a perturbé les sentiments d’Eugène et d’Auguste. Certains ont parlé de trahison d’Eugène. Napoléon était confus et Eugène habitué à être téléguider par l’Empereur attendait l’ordre de ce dernier. Après, il fut trop tard et Eugène décida de défendre ses intérêts au Congrès de Vienne sous la protection du Tsar Alexandre Ier afin d’obtenir une principauté en Italie. Cependant dans sa dernière lettre du 8 avril 1814 à Joséphine écrite à Fontainebleau, Napoléon lui rappelle qu’Eugène est si digne d’elle et de lui. Il est vrai que les Beauharnais furent la famille de cœur et les Bonaparte le clan familial. Quel est, dans toute cette histoire, le personnage qui vous fascine le plus ? Celui pour lequel vous avez le plus de tendresse ? J’aurais tendance à penser : Joséphine, je me trompe ? Joséphine évidemment, mon héroïne. Hypothèse farfelue, mais admettons : si vous pouviez, à un moment ou à un autre, vous projeter dans cette histoire pour un conseil, pour une mise en garde qui choisiriez-vous, et que le diriez-vous ? Je choisirais Bonaparte et je lui dirai que suite à la mort de Napoléon-Charles le 5 mai 1807, fils aîné d’Hortense et de Louis et héritier présomptif du trône, il doit absolument adopter le second fils de son frère Louis, Napoléon-Louis. Il ne doit pas se séparer de Joséphine, tant aimée des Français et qui sait si bien le tempérer, l’adoucir, le raisonner. Ils ont cheminé ensemble vers la gloire, ils doivent rester unis. Elle est sa meilleure diplomate, sa meilleure représentante. « Ne quitte pas Joséphine, ta bonne étoile ! » Vos projets, vos envies pour la suite ? Le petit Trianon et l’assassinat à Genève de Sissi, deux projets. Un dernier mot ? http://parolesdactu.canalblog.com/ Notre amie Titi n'aurait pas mieux conclu ! _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Tascher de La Pagerie
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 21/03/2019
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Ven 22 Mar - 9:58 | |
| Merci pour ces références. Vous êtes décidément incollables. Divin Boudoir ! |
| | | Miss Lethaby
Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 14/05/2019
| Sujet: Re: Bibliographie sur l'Impératrice Joséphine Mer 29 Sep - 11:56 | |
| Dialogue intime entre Napoléon Bonaparte et Joséphine Napoléon et Joséphine, un amour impérialCarine Marret s'est intéressée à Napoléon pour mieux comprendre Joséphine. Elle dit d'eux : "Napoléon, c'est juste l'homme qu'elle aime". "A partir du moment ou ils se sont rencontrés, tout leur a réussi". Cette pièce est une conversation intime mettant en scène l’apogée et la chute de la passion amoureuse de l’Empereur des Français et de Joséphine, qui fut à la fois son double et son talisman. Carine Marret est l’auteur de la série policière Tempus Fugit en cinq romans, mettant en scène le commissaire Jean Levigan, ainsi que de la pièce de théâtre Et Salomé pleura sur son crime, publiée aux Éditions du Cerf. Pour mieux vous plonger dans la pièce sur Napoléon et Joséphine, un extrait :NAPOLÉONTu es ma bonne étoile. Et j’ai tenu parole. J’ai vaincu Würmser ! J’ai écrasé son armée. Oui, il a payé cher les larmes que je t’avais vu verser. JOSÉPHINELes jours sont écrits. Tu le pressentais déjà quand tu m’as offert cet anneau d’or pour notre mariage il y a huit ans, avec cette inscription à l’intérieur : « Au destin ». NAPOLÉONNotre destin ! Eh bien voilà, ma Joséphine, notre destin s’est accompli. JOSÉPHINEJ’étais encore petite quand une vieille esclave à la Martinique m’avait prédit une grande fortune, deux unions loin de la colonie, deux enfants de mon premier mari. Elle avait ajouté que le second m’élèverait si haut que je serais plus que reine. NAPOLÉONAujourd’hui, tu es impératrice. Et dans trois jours, tu seras couronnée et sacrée. Dans trois jours, les cloches de Notre-Dame sonneront pour nous. À notre gloire. Sourceshttps://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/19237/napoleon-et-josephine-un-amour-imperial https://rcf.fr/articles/culture-et-societe/carine-marret-fait-dialoguer-napoleon-et-josephine _________________ very talkative
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