Encore une remarque intéressante:
Par quel miracle enfin les originaux de M. d’Hunolstein de 1770, de 1771, de 1772, sont-ils écrits de la petite écriture conforme à l’écriture des autographes connus de la reine et non à la première grosse et informe écriture de la Dauphine, à l’écriture des lettres qu’elle écrivait alors à Marie-Thérèse… ? Puis pourquoi ce secret et ce silence suspect sur la provenance des autographes, et de qui vraiment M. d’Hunolstein les tient-il ?
Ce sont ces arguments et bien d’autres encore qu’il serait trop long d’énumérer ici, qui, selon moi, imposent le devoir à tout écrivain amoureux de la vérité historique, de ne pas se servir de ces documents, devant être considérés comme apocryphes, jusqu’à ce qu’une commission — je ne la veux pas de littérateurs et de savants — une commission de paléographes et de marchands d’autographes ait prononcé en dernier ressort sur l’authenticité des lettres des recueils d’Hunolstein et de Feuillet de Conches
http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Goncourt_-_Histoire_de_Marie-Antoinette,_1879.djvu/34
Il s'agit d'un commentaire wikisource à une page des Goncourt.
_________________
rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer