Spectacles d'après la biographie de Stefan Zweig sur Marie-Antoinette

Du 5 au 9 mars 2015 sera donné à Lyon le spectacle Le port de tête de Marie Antoinette. Chou, c'est par chez toi!  





D'après le roman Marie-Antoinette de Stephan Zweig

Selon Stefan Zweig, Marie-Antoinette est « un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise (…) assez peu semblable à une héroïne de tragédie » Plus préoccupée de toilettes et d'amusements que de politique, elle aura cependant un parcours pas si ordinaire. La Révolution Française mettra fin à sa vie futile et lui permettra de se sublimer en révélant sa force intérieure et politique.

Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur cette évolution, l'humanité d'une femme, sa dignité et son amour pour un homme avec pour cadre une Révolution qui, en 1789, n'a aucunement conscience de sa force et s'effraie parfois encore de son audace.

Site web : http://www.theatre-des-marronniers.com

Infos réservation : Je, Ve, Sa 20h30, Di 17h, Lu 19h
Infos et réservations au 04.78.37.98.17
En savoir plus sur http://69.agendaculturel.fr/theatre/lyon/theatre-des-marronniers/le-port-de-tete-de-marie-antoinette.html#b4rehI3yrFKHU2vj.99
http://69.agendaculturel.fr/theatre/lyon/theatre-des-marronniers/le-port-de-tete-de-marie-antoinette.html

Vu la mise-en-bouche, on peut s'attendre à du Zweig pur jus.  

D'autres infos ici:


D’après le roman Marie-Antoinette de Stephan Zweig
Traduction Alzir Hella
Production Le Bureau Ephémère
Conception et jeu Irène Bonnet-Gonnet
Collaboration artistique Françoise Gambey et Gérard Guipont
Regard complice Franck Dimech
Conception sonore Pascale Bellier
Selon Stefan Zweig, Marie-Antoinette est « un être moyen, une femme en somme ordinaire, pas trop intelligente, pas trop niaise (…) assez peu semblable à une héroïne de tragédie » Plus préoccupée de toilettes et d’amusements que de politique, elle aura cependant un parcours pas si ordinaire. La Révolution Française mettra fin à sa vie futile et lui permettra de se sublimer en révélant sa force intérieure et politique.
Autrichien, très attiré par la littérature, la philosophie et l’histoire, Stefan Zweig, lors de séjours à Paris, s’était lié d’amitié avec les écrivains de l’Abbaye, en particulier Jules Romain. Son amour pour les lettres étrangères se développa et se transforma en un véritable culte pour les lettres françaises. Il traduisit Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Verhaeren; Suarès et Romain Rolland.
http://www.monweekendalyon.com/evenements/theatre-cafe-theatre/le-port-de-tete-de-marie-antoinette#.U-33ofl_sgc

Ce que j'avais cru voir sur la photo précédente n'était pas une illusion: Marie Antoinette fait un lin d'oeil.





Je ne sais pas ce que le clin d'oeil évoque pour vous, mais, pour moi, c'est clairement un contexte américain, genre Betty Boop et les films hollywoodiens de la grande époque. Bref, tout sauf Marie Antoinette... Mais à chacun ses références, n'est-ce pas?   
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Clin_d'%C5%93il

elle sourit aussi ce qui change sonsiderablement sa physionomie   

Bonjour,

Ce sera un spectacle comique ?

madame antoine

Le clin d'oeil indique d'emblée une certaine distanciation, en tout cas.   

Bonjour, Mes Amis,

Nous avons reçu un rappel pour ce spectacle qui se tiendra à Lyon dans quelques jours.

http://theatre-des-marronniers.com/?p=1012

Bien à vous

madame antoine

Un compte-rendu en demi-teintes...

«Marie-Antoinette» ne nous fait pas perdre la tête



Irène Bonnet-Gonnet est à la peine dans cette pièce à la chorégraphie pauvre.
Photo Tanguy Guézo


« Marie-Antoinette », c’est le titre d’un de ses portraits vibrants dont Stefan Zweig avait le secret. Mêlant son écriture sensible, apte à saisir les tréfonds psychologiques de ses modèles, à une documentation historique sans faille, il nous plonge dans la vie de grands hommes, écrivains ou personnages historiques.

Sauf que, pour «Marie-Antoinette», c'est d'une femme qu'il s'agit. Il nous montre comment celle-ci sut prendre une dimension inattendue. Notamment lorsqu'elle dût faire face à la Révolution en marche et à sa mort programmée. Bien qu’elle ait mené jusque là une existence de femme riche et sans relief, seulement éclairée par l’amour illicite d’un bel officier prussien.

L’actrice Irène Bonnet-Gonnet se glisse dans la peau de la reine guillotinée avec conviction, mais difficulté. Elle bute sur les mots sans pouvoir se raccrocher à une mise en scène -signée par Gérard Guipont et Françoise Gambey- pauvre, organisée autour d’une bande son lénifiante et des déplacements maladroits. Dommage.

« Le port de tête de Marie- Antoinette », jusqu’à ce lundi 9 mars au Théâtre des Marronniers, Lyon 2e. 04 78 37 98 17.
http://www.leprogres.fr/sortir/2015/03/08/marie-antoinette-ne-nous-fait-pas-perdre-la-tete


Y'a encore demain, si vous êtes dans le coin.

Autre ambiance pour cet autre spectacle.

“ L’affaire du collier de la Reine ” : lecture-spectacle à trois voix

Pour une première, ce fut un coup de maître. Samedi 12 mai, invités au domicile de Sonia Duguet, les comédiens Patrick Lambert et Michel Duchemin, accompagnés au violoncelle par Solène Comsa, ont offert, en avant-première, à un public averti, une lecture musicale relatant la célèbre affaire du collier de la reine selon la biographie écrite par Stefan Zweig.

Il est auteur de livres d’histoire en romancier dont celui qu’il a consacré à Marie-Antoinette, reine de France.
Séduit par cet écrivain qui, sous sa plume légère, profonde et spirituelle, donne au lecteur une vision où tout semble évident et limpide, Patrick Lambert a souhaité adapter et mettre en scène ce récit pour le théâtre.

A la fois narrateur et interprète, les comédiens n’ont pas hésité à plonger dans la peau des personnages usant sans compter d’une gestuelle généreuse accompagnée de multiples variations de voix et de regards complices avec le public. Un spectacle mis en valeur par la violoncelliste Solène Comsa devenue invisible derrière son instrument au son rond chaud et vibrant qui, grâce à son large ambitus, peut être parfois doux, souvent féroce ou angoissant ce qui fait de lui l’instrument le plus proche de la voix humaine, l’incontournable troisième voix.


Michel Duchemin et Patrick Lambert saluent chaleureusement Solène Comsa (de gauche à droite).
Photo NR

Un véritable moment de bonheur et de partage que les spectateurs ont savouré pendant plus d’une heure et demie se délectant des répliques, des gestualités magnanimes et de ces intrigues qui les ont plongés dans une époque où tout et son contraire devient rapidement possible. Une soirée, qui s’est terminée autour d’un buffet mis en œuvre par l’hôte de ces lieux.
https://www.lanouvellerepublique.fr/

Voilà qui a l'air super.