Marie Antoinette et Fersen selon Valloton

Vallotton m`a déçu lorsqu'il écrit ceci :s: :
La comtesse de Provence ayant donné le jour à un enfant, Marie Antoinette confie son chagrin à sa mère : « Qu`il est affreux pour moi de ne pouvoir espérer le même bonheur!» Lorsque la comtesse d`Artois accouche à son tour, la reine écrit à l`impératrice : « Il est inutile de dire à ma chère maman combien j`ai souffert de voir un hériter qui n`est pas de moi» ( 12 août 1775)


Je ne sais pas d`ou il prend ses sources ? c `est une erreur historique, Louis XVIII et sa femme n`ont jamais eu d`enfant, et bien il y a mal compris les lettres de la reine, j`espère qu`il a fait une seule erreur.

Fleurdelys

Houlà....ah oui en effet là c'est une grosse erreur...Coppola lui a pompé dessus ou quoi?
C'est bizarre tout de même...

J`ai fini lire hier, j`ai des impressions positives malgré une erreur sur la conception immaculée de la comtesse de Provence

Il cite pas mal des lettres de Fersen et de Marie Antoinette et d`autres et il m`a appris des choses sur Fersen que je ne connaissais.

Sur un chapitre consacré à une étude qui a fait sur une lettre sur le fameux mot resté là, il a fait des analyses à la permission de la baronne Klinckowströw. Il conclut :
Fersen s`est conduit envers Marie Antoinette comme l`ami le plus sûr et le plus désintéressé.Pour Elle, il risqua sa vie, gaspilla sa fortune, refusa les honneurs et vécut exilé. il ne fut pas amant de la reine: il fut plus que cela. Le comte Axel Fersen restera dans l`histoire le type du chevalier le plus discret et le plus dévoué à sa dame, à sa reine, à Elle.

J`ai appris que Fersen à été agent double de Gustave III.
Et il accuse le Duc d`Orléans et Mesdames et la cour d`être responsables de libelles et pamphlets contre Marie Antoinette.

J `aurais voulu tout vous dire ce qui est écrit là-dedans c`est impossible.

Fleurdelys

Mais vous nous en avez déjà beaucoup beaucoup merci!

Valloton semble donner beaucoup d'extraits de lettres et c'est tant mieux.

Je suis assez d'accord avec cette partie de sa conclusion :

"Fersen s`est conduit envers Marie Antoinette comme l`ami le plus sûr et le plus désintéressé"

Je pense que c'est exactement ça

Merci pour ce compte-rendu, Fleurdelys. Je rejoins assez l'analyse de Valloton, qui était celle qui prévalait avant les élucubrations d'Alma Soderhjelm. Pour moi, il ressort de la correspondance entre Fersen et Marie Antoinette qu'ils ont été amis, que la reine lui faisait confiance et qu'il s'est dévoué pour sauver la couronne de France en péril. Ce faisant, il exécutait les ordres de son roi.

Du journal de Fersen ressort également l'adulation que le comte a vouée à la reine en détresse, véritable vénération désincarnée.

Référence complémentaire:

_"Le Beau Fersen, le grand amour de Marie-Antoinette", par Félix Moeschlin, éditions Albert Müller, Zurich (Suisse);1937