Les Princes du malheur

Ah ok merci pour ces précisions M. Delorme
Mais c'est vrai que c'est surprenant de penser que la Duchesse d'Angoulême ait pu connaître la photo Je n'avais jamais pensé à ça...

Merci Mr Delorme
l`émission était très intéressante et constructive.
Fleurdelys

Moi aussi j'ai terminé votre ouvrage Mr Delorme et je joins mes louanges aux autres. plein de choses trés interessantes sur Ses enfants aux destins divers.
merci pour ces agréables moments passés en leur compagnie.

J'ai enfin eu l'occasion d'écouter cette émission, que j'ai trouvée passionnante. Le journaliste a posé des questions pointues, auxquelles Philippe Delorme a apporté des réponses précises, explicatives, pleines de bon sens et agréables à entendre à la fois.

Merci encore pour ce lien ! J'y ai passé un très bon moment !

Mr Delorme,


Je viens de terminer votre livre et celui-ci est passionnant, nous revivons en direct ces malheureux destins. A très bientôt

Mr Delorme,

Je viens d'écouter l'émission et je suis impatient de vous lire.
Merci de partager avec nous vos connaissances, avec tant simplicité .

A très bientot

Voilà j'ai fini de lire "Les princes du malheur" de Delorme, comme ceux qui l'ont lu jusqu'à maintenant j'ai été plus qu'agréablement surpris, car même si je m'attendais à lire un bon livre, je ne m'attendais pas à apprendre autant de choses, à lire autant de témoignages et d'extraits de mémoires.
Ce livre est très complet, très original par le sujet étudié, et très objectif et professionnel, tout en montrant la vraie Marie-Antoinette, le vrai Louis XVI et les vrais enfants royaux...tout ce que j'aime

Je vais maintenant passer à un autre style : la lecture des mémoires de la Comtesse de la Motte

Même opinion que toi sur le livre de Philippe Delorme, Chou ! Les mémoires de Lamotte ? Accroche-toi... j'en ai lu des extraits, ça déménage ! Heureusement que c'est largement apocryphe !

Oui je sais à quoi m'attendre, mais justement, on va voir ces fameux mémoires de plus près

Ce livre est vraiment génial, j'hésite même à dire parfait... Une biographie complète et simple à lire (pas lourde de date ni remplies de phrases alambiquées). Les témoignages et les passages de lettre de la Reine sont multiples et c'est tant mieux ! Je n'ai pas pu me décoller du livre pendant trois jours tellement c'est prenant. Même si on connait l'histoire, on a l'impression de revivre la scène (la mort du premier dauphin m'a arraché quelques larmes). La narration fait qu'on se croirait face à un roman. Achetez-le vite !!!

P.S.: Je remercie par là ma grand-mère qui m'a offert cet ouvrage ainsi que quelques autres biographies pour mon bac...

Je dois dire que j'ai acheté le livre cet été à Paris, mais je n'ai pas eu le temps de le lire!!! Donc, votre livre est à Madrid!!!

Mr Delorme,

Je suis en train de lire votre livre et j'avoue que c'est très bien. Il fourmille de détails que je connaissais pas, entre autres le fait que Marie-Antoinette était une mère plus 'distante' que Louis XVI. J'avais toujours eu l'impression qu'elle 'trainait' ses enfants partout avec elle, et qu'elle était l'image du bonheur maternel comblé. Bien sûr, c'est quelque part une image d'Épinal que j'ai gardé dans mon souvenir. Marie-Antoinette était certainement comblée de ce coté la mais elle était aussi la reine et ne pouvait certainement pas avoir ses enfants avec elle tout le temps a cause des contraintes de son rang à tenir, même si elle était plus 'impliquée' que d'autres reines de France. Et puis tout change avec la révolution...

Je pense que cette vision de Marie Antoinette tout le temps accompagnée de ses enfants est une vision biaisée par nos critères actuels. En effet, la reine avait ses obligations, mais aussi ses activités.

Si elle aimait la compagnie de sa petite Mousseline pendant qu'elle recevait Mercy, elle ne la prenait cependant pas toujours avec elle. Où était l'enfant quand la reine faisait du cheval ou recevait ses fournisseurs, par exemple ?

Marie Antoinette a été une très bonne mère parce qu'elle observait ses enfants de près et suivait scrupuleusement leur éducation. Il n'empêche que beaucoup de tâches étaient déléguées et que la reine avait sa vie, aussi.

Etre une bonne mère, ce n'est pas non plus rester scotchée à ses enfants ! Les pauvres... Comment ils feraient pour grandir, avec un tel poids ?

Mme de Mackau ( belle-mère de Marc de Bombelles) était sous-gouvernante de Mme de Polignac, et elle avait elle-même plusieurs dames sous ses ordres.

Et Bombelles émet des jugements peu amènes sur Marie Antoinette et Madame de Polignac, qu'il trouve plus préoccupées de leurs plaisirs que des enfants !

Mais sans doute recevait-il les échos de cette Maison jamais satisfaite. Et puis, il faut faire la part des choses, ce n'est pas parce que Marie Antoinette est devenue mère qu'elle est passée du jour au lendemain de jeune fille frivole à grillon du foyer !

Tout comme elle avait ses moments sérieux au temps de sa prime jeunesse, elle a gardé ses amusements après la naissance de ses enfants.

Vous avez raison Pimprenelle, nous avons tendance à analyser le passé selon nos critères modernes...

Et puis entre 1778 et 1784, Marie-Antoinette n'avait pas encore abandonné tous ses plaisirs de jeunesse : bals, opéra et escapades à Paris, donc pendant ce temps là ses enfants n'étaient pas encore une priorité à part entière, même si elle les surveillait quand même

Voilà. Etre une bonne mère, ce n'est pas non plus sacrifier tous ses plaisirs. Au contraire.

Et oui, une femme malheureuse aura bien plus de mal à être une bonne mère
Marie-Antoinette ne négligeait pas ses petits plaisirs et elle avait raison

Ça y est j`ai reçu le livre de Phillippe Delorme vous avez donné de bonnes opinions de ce livre. Ça m`a donné le goût de le commander.
Fleurdelys

Oui, je vous le conseille vraiment, c'est une valeur sûre

J`ai terminé de lire le livre de Phillippe Delorme ce livre est intéressant mais il raconte tout ce que je sais déjà mais il m a appris deux choses : l`anecdote du vase cassé c`était Louis-joseph et non pas Louis-Charles. et l`autre que je doute fort, c`est que Marie-Thérèse a donné un billet qu`elle a écrit où elle a demandait des nouvelles de sa mère depuis longtemps et qu`elle n a pas encore reçu à Robespierre lors de sa visite au Temple en mai 1794
Elle n a rien dit de cela dans ses mémoires si M. Delorme lit ce message pourrait-il me dire dans quelle source cela se trouve?
Dans tous les livres que j`ai lus sur Louis XVII c`est la première fois que je lis ça.
Fleurdelys

Pour ma part je suis tombée dessus mardi dernier en fouinant dans les livres consacré à l'Histoire et je me suis souvenue qu'il avait de très bonnes critique donc je l'ai achetée. J'attend de finir le roman " Sous la Terreur " et je m'attaque à la lecture de celui là !

Vous verrez, c'est passionnant ... et bien sûr, émouvant et poignant. M. Delorme n'aurait pu mieux intituler son ouvrage.

Le livre de Philippe Delorme très, très apprécié !
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19030

Les agneaux sacrifiés de la Révolution de 1789

Si on connaît l’histoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, on est moins au fait de celle de leur progéniture. Philippe Delorme lève le voile sur l’intimité de la famille royale et sur un épisode assez méconnu de l’histoire de France. Méconnu à juste titre, puisqu’il éclabousse du sang d’enfants innocents la Révolution française, coupable de cruauté à leur égard.

Bien que le mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette ait mis 7 années avant d’être consommé, quatre enfants naquirent de leur union. Quatre enfants qui bénéficièrent dès l’âge le plus tendre des privilèges inhérents à leur rang. C’est ainsi qu’ils disposaient dès leur naissance d’une véritable petite cour et de domestiques. A chaque personne était dévolue une charge qui bien que très onéreuse n’en était pas moins très lucrative. Si la nourrice – dont la célèbre Madame Poitrine, au nom prédestiné - devait allaiter les nourrissons, c’est à une "remueuse" que revenait la tâche de les stimuler lorsqu’ils s’assoupissaient durant leurs repas. Quant aux maîtres de physique, les maîtres à voltiger,… bien qu’ils ne soient pas utiles avant plusieurs années, ils n’en étaient pas moins fort bien rémunérés ! Et c’est entouré de l’attention de leur cour et de leurs parents que les enfants grandissent. Marie-Antoinette et son royal époux sont des parents très attentionnés, compte tenu de l’époque. Les évènements tragiques qui suivront renforceront d’ailleurs leur attachement. Mais leur affection n’empêchera cependant pas leur enfant cadette, Madame Sophie, de mourir d’une phtisie à moins d’un an. Quant au dauphin Louis-Joseph, il décèdera dans une longue agonie d’une tuberculose pulmonaire alors qu’en dehors des murs de Versailles la Révolution gronde, indifférente au chagrin des parents bientôt endeuillés.

Au début de la Révolution, Madame Royale et le nouveau dauphin Louis-Charles seront relativement préservés de la vindicte populaire. C’est la fuite à Varennes qui mettra fin à leur insouciance. A partir de cette évasion avortée, ils essuieront eux-aussi la férocité et les avanies de la populace qui ne les épargnera pas. Lorsqu’à l’aube de son exécution, le 21 janvier 1793, Louis XVI demandera à la Convention nationale de "s’occuper rapidement du sort de sa famille en lui permettant de se retirer librement où elle le jugerait à propos", il lui sera répondu sinistrement que "la nation, toujours grande et toujours juste s’occupera[it] du sort de sa famille". On sait ce qu’il en fut, son épouse, désormais "la veuve Capet" sera exécutée le 16 octobre de la même année et sa sœur, Madame Elisabeth, la suivra sur l’échafaud quelques temps plus tard. Les enfants quant à eux seront maintenus prisonniers sans qu’aucun contact ne soit autorisé entre eux. Que faire d’eux ? Ou plutôt, quelle est la meilleure manière de s’en débarrasser proprement? Les libérer et les expatrier en risquant une revendication du trône par celui qui est à présent Louis XVII déchu, lorsqu’il aura atteint l’âge adulte ? Ou les éliminer purement et simplement car "les monstres doivent être étouffés au berceau".

Aucune solution n’étant satisfaisante, Marie-Thérèse et Louis-Charles seront tout bonnement cloîtrés et oubliés à la prison du Temple. Marie-Thérèse, à 15 ans, sera apte à s’occuper d’elle-même ce qui ne sera pas le cas de son frère de 10 ans à peine qui, dans un premier temps, sera abandonné dans les déjections et la crasse après avoir subi toutes sortes de mauvais traitements. Dans ces conditions de vie déplorable, la tuberculose qui l'emportera en 1795 aura tout le temps de s’y développer.

Lors de son autopsie, son cœur sera heureusement dérobé par le docteur Pelletan qui par cet acte de brigandage lui évitera d’être perdu à jamais. Pourtant, après bien des errances, ce cœur grossièrement conservé dans de l’esprit de vin mettra du temps à être reconnu comme étant celui de l’orphelin du Temple tant les légendes et les usurpateurs furent nombreux.

En 2000, les résultats d’une analyse ADN sollicitée par Philippe Delorme, auteur du présent ouvrage, mettent fin à un mystère qui aura duré deux siècles. La famille royale n’aura pourtant pas été décimée dans son entièreté. La Révolution française aura tout de même laissé une rescapée : Marie-Thérèse dite Madame Royale. L’auteur m’aura captivée du début à la fin.