Souvenirs de Madame de Créquy

http://penelope.uchicago.edu/crequy/chap708.html

A lire en ligne. Bonne fin de soirée - detilly

C'est vrai que le duc d'Aiguillon (neveu adoré de Mme de Maurepas) était un salopard, mais Maury lui balançant: "Passe ton chemin, Salope ! " , c'est fou ce que cela sonne moderne ! Non ?
Pour un peu, il lui dirait : "Au karcher, la racaille comme toi !"

Petite piqure de rappel : D'Aiguillon était à la tête du Parti Français anti-Autrichien. Il ne pouvait souffrir Marie-Antoinette qui le lui rendait bien. C'est lui qui, par le biais de Mme du Barry, obtint le renvoi du duc de Choiseul à la Noël 1774 ....

Ma remarque est un peu hors-sujet mais je puis enfin admirer votre portrait !

Eh ! il faudrait plus d'une soirée pour lire les Souvenirs de Mme de Créquy (et elle même connaissait-elle le secret du comte de St Germain pour avoir vécu si longtemps ? Et bien entendu tout vu, tout su, tout partagé... ).
Hélas, vous savez qu'ils sont apocryphes... :s:

Mais beaucoup le sont, apocryphes ! Et si souvent hagiographiques !

Merci pour vos commentaires. Ah ! j'en apprends des choses, avec vous ! J'ai cherché sur le net avec google ce qui la vous concernait et j'ai mis ça dans mes favoris. Car on ne la connaît pas trop, n'est-ce pas ? C'est bien ainsi : mon univers s'enrichit

Les souvenirs de Madame de Créquy sont bien instructifs, mais ne sont-ils pas plus que largement apocryphes ?

Pimprenelle, oui on dit que les memoires de Mme de Crequy sont apocryphes et ecrits par un certain Cousin de Courchamps,
mais comme cela a ete ecrit vers 1824, qu'importe. Il y a des anecdotes savoureuses

Ayant trouvé recemment ces memoires sur internet (je les avais lues dans la bibliotheque royale de La Haye ds les années 90) je suis en train de les lire par petites doses, car il y a 10 volumes.

je ne boude pas mon plaisir,

Oui, les mémoires apocryphes ont leur intérêt aussi.

Mesdames , si vous avez un peu de temps, je vous engage à lire par petits morceaux les savoureuses anecdotes dont regorgent les mémoires de Mme de Crequy, apocryphes ou pas, ces mémoires sont intéressants.
Je n'avais aucune envie de m'adresser à l'antiquariat du livre pour les acheter et j'ai trouvé ce que je cherchais sur internet, puisque ce livre en 10 tomes est tombé dans le domaine public.

Je n'ai trouvé qu'en traduction anglaise les mémoires du comte de Lavallette (celui qui s'échappa de la Conciergerie, grâce à l'aide de sa femme) mais je n'ai peut-être pas assez cherché. Il est vrai que c'est un anglais facile et clair .

j'ai trouvé sur internet les souvenirs de la marquise de Crequy qu'on dit apocryphes mais c'est tout de meme bien intéressant. J'en suis au 3e tome et j'ai trouvé la-dedans la recette pour empecher les perles de se ternir au fil du temps. Tout à l'heure, j'ai meme trouvé la recette des choux rouges de la Princesse Palatine. Elle l'a envoyée à Mme de Mouchy peu de temps avant de mourir. J'avais lu ces mémoires il y a longtemps mais d'une bibliothèque. Comme c'est très cher à l'antiquariat du livre, j'ai eu la chance de les trouver gratis sur internet. Je les lis à petites doses. C'est un roman fleuve, mais tant mieux, quand je m'ennuie je lis un peu.
J'ai aussi trouvé, mais en anglais, les memoires du comte de la Vallette, celui qui s'échappa de la Conciergerie à la Restauration.

Ah, chère Médicis, à force de parler de tous ces mémoires, vous me donnez envie de me les procurer et de les lire !

Je ne les ai pas lues pour ma part

Médicis, vous les évoquiez...hier et mardi déjà !

oui, mais c est hier que j 'ai lu la recette pour conserver les perles en bonne santé. Et aujourd'hui, plus terre à terre, la recette de la princesse Palatine pour les choux rouges. Mais venant d'une princesse, ça peut etre mentionnè ici. Je m'emmele un peu les pinceaux avec vos rubriques, parce que je ne retrouvais pas celle de Mme de Crèquy

il y avait une anecdote savoureuse sur madame Necker et quand je retomberai dessus je vous la raconterai.

Oh oui, oui, racontez-nous chère Médicis.
Savez-vous aussi que j'ai parlé de Mme Necker sur le fil Necker ( et ce d'après le livre ancien de Pierre Jolly ) seulement , je ne sais plus à quelle page. Si cela vous intéresse, vous pouvez y faire des fouilles....

Bon, madame de Chimay, je ne vais pas vous faire languir. J'ai lu les memoires il y a une 15aine d'annèes au moins mais je me rappelle ceci. Madame Necker etait allée à Paris voir un asile de fous. Elle y voit un monsieur d une cinquantaine d'années, je crois, tres digne, bien élevé et se met à parler avec lui. Elle compatit à ses malheurs quand il lui dit qu'il est là à cause de ses enfants qui l'ont fait enfermer injustement . Il est poli, voire distingué et pas du tout fou elle s'indigne et dit qu'elle va essayer de faire qqchose pour lui. Il la raccompagne poliment à son carrosse. Et tandis qu'elle grimpe sur le marche-pied, et qu'il la regarde de dos il s exclame "Oh quel cul ! quel cul !"

medicis a écrit:

il y avait une anecdote savoureuse sur madame Necker et quand je retomberai dessus je vous la raconterai.

est-cette anecdote lors de son enterrement, son cercueil plongé dans de l'esprit de vin ?

" elle repose dans de l'esprit de vin, comme une prune dans de l'eau de vie "....
je l'aime bien !

?

Quelles sont vos sources, chère Pauline ?

Il faut que je les lise. Ça a l'air amusant.

Madame de Chimay a écrit:

?

Quelles sont vos sources, chère Pauline ?

alor si mes souvenirs sont bons, cette anecdote concernant Mme Necker se trouve dans la biographie de Mme de Stael, par Gislain de Diesbach.
je vous confirme ça dès que je remets la main dessus.

bien à vous,

voilà dans le livre cité au dessus :

"quelques mois après la mort de Mme Necker, son corps qui reposait dans un cercueil de plomb fut déposé dans " l'étrange monument " que son mari lui a fait construire:
un énorme cube de pierre sans aucun ornement, abritant une cuve de marbre assez grande pour contenir deux corps et remplie d'esprit de vin pour en assurer la conservation. Necker l'y rejoindra en 1804, et leur fille en 1817, après quoi la porte d'accès sera définitivement murée.
Ce curieux ensevelissement éxigé par Mme necker dans sa terreur des inhumation précipitées, qui lui avaient inspiré une brochure de ce titre, devait suciter autant de légendes que de commentaires comme celui-ci :

Ci-git qui dans son agonie
N'imagina rien de plus beau
Que d'être mise en son tombeau
Comme prune à l'eau de vie ".

j'adore.

Moi c'est dans le kirsch que je veux me faire ensevelir