chiens de Marie-Antoinette

Il s'agit de Thysbée (ou Thisbée?), le petit épagneul que Madame de Lamballe avait donné à son amie, et que la reine a rebaptisé Mignon.

Source: Antonia Fraser, Milou, Rintintin et Rantanplan.  

Ah merci de confirmer Pim   

Le mystère de la niche du Met...

Nous connaissons bien cette délicate maison pour chien...





... mais moins, sans doute, son histoire un peu compliquée...


Why yes, yes, it is, and not just any dog house. This kennel, carved in the 1770s by Sené in gilded beech and pine and upholstered in silk and velvet, is stamped GARDE MEUBLE DE LA REINE. It is Marie Antoinette's dog house. One of just three pieces of furniture belonging to the queen in the Met. The Wrightsmans bought it in 1960, but didn't give it to the Met until 1971. Guess they wanted to use it for a while themselves.

But wait, Aestheticus Rex has a post about two other 18th c. dog houses in the Wrightsman collection--and a mystery. These two were apparently part of the Wrightsmans' gift to the Met, but were then returned to the donors. [To be sold in 2010 at Sotheby's, the hook for AR's post.] And there is some curatorial ambiguity about the provenance of the above house, for which research is apparently lacking, but which nonetheless remains on view. Decades or centuries later, the gossip of the court continues on blogspot.
http://greg.org/archive/2014/07/31/marie_antoinettes_dog_house.html

L'article d'Aestheticus Rex est ici:
http://aestheticusrex.blogspot.be/2010/06/and-then-there-were-none.html


Je vous poste la partie qui concerne plus spécifiquement notre niche...


This exercise led me to muse over the fate of the the another rare dog kennel that is still included in the Wrightsman galleries, well at least for now. It is a delightful little domed, gilt-wood and blue velvet upholstered doghouse tucked in front of a window in the Paar room.

The image above is from the 1966 Wrightsman catalogue where this elaborate dog bed that was still fleetingly believed to have been delivered to Marie Antoinette at Versailles in 1787. The piece in fact bears the personal stamp of the queen's Garde Mueble or furniture equerry. The kennel has held pride of place in the Paar room since its donation in the 1960s but it has not been the focus of any recent scholarship. For years I have heard rumors and curatorial opinions that the piece was not quite right or plainly just too good to be true. Well I waited with anticipation to see if the kennel would be included in the updated catalogue of the Wrightsman Galleries which was released late last month. It seems that the little blue "royal" kennel failed to be included. The rest of the important pieces are included especially those with a proven royal provenance. While the Met has not taken a public stance it seems that, by omission, the kennel no longer makes the cut. We'll see how long it manages to stay on view.


Le cachet qu'arbore l'objet:

Il me paraît un fait acquis que Marie Antoinette a toujours eu des chiens. Des grands et des petits. Mais lesquels, portant quel nom, de quelle race, à quelle époque, en quelle circonstance?   

Si l'on peut tracer certains avec plus ou moins de certitude (Odin acquis via Fersen, Marcassin donné à Esterhazy, Thysbée reçu de Lamballe, Coco et/ou Fidelta du dauphin...), il reste beaucoup de points sombres.

On dirait bien aussi que la reine a aimé les carlins, peut-être était-elle réellement accompagnée de son petit chien quand elle est arrivée en France, comme le montre le film de Sofia Coppola. Cependant, le fait que cette race était préférée par d'autres grandes dames de l'Histoire ne simplifie pas les choses:

Le favori de Marie-Antoinette est un chien d'agrément de la race carlin, appelé « pug » par les Anglais et... « mops » par les Allemands. La petite histoire raconte que la maîtresse de Louis XV (le grand-père par alliance de Marie-Antoinette), la Pompadour, en avait aussi fait son animal de compagnie. Mais le carlin le plus célèbre dans l'Histoire de France est sans conteste Fortuné, celui de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français et épouse de Napoléon Ier.
https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20061108151219AAmqBIa

Bref, quoi...   Toujours est-il que ce petit copain ne s'appelait certainement pas "Mops", qui est en effet le nom de la race. C'est comme si on appelait son chien "caniche", "épagneul" ou "batard".   

Recul pris par Cécile Berly dans son étude consacrée aux biographes de la reine:

La légende? anecdote? a pourtant la vie dure:


Le Chien Papillon ou « chien épagneul papillon » porte les oreilles droites, avec la conque bien ouverte et retournée, de telle manière qu'elles rappellent les ailes ouvertes d'un papillon. Il est extrêmement attaché à son maître et ne demande qu'à lui faire plaisir. Selon la légende, il serait si fidèle, qu'il aurait accompagné la reine Marie-Antoinette jusque sur l'échafaud ! Or, le petit chien dont il serait question, nommé Coco, aurait été en réalité le compagnon du jeune Louis XVII et de sa soeur Marie-Thérèse et non celui de la Reine...





Ce Coco était un épagneul nain, genre "Papillon" de couleur blanc et roux, taché de noir, qui d'après le témoignage du gardien de prison, n'était pas très beau mais d'une grande douceur. Après la disparition du jeune dauphin, le petit Coco suivit Marie-Thérèse, la seule rescapée de la famille Royale, en exil en Autiche. En 1814, Madame Royale revint à Paris en compagnie d'un Coco, très vieux et très affaibli. Ce retour acheva le pauvre animal, qui né en 1792, mourut à l'âge de 22 ans !
http://kimcat1b58.over-blog.com/article-34077457.html

sorry mais je ne vois pas l'interet de se demander si marie antoinette avait des chiens   

Ben y'en a que ça passionne!   

A sa mort, Coco a été enterré ici:



l’Hôtel de Seignelay,80 de la rue de Lille à Paris


En 1814, à l’abdication de Napoléon (1769-1821), devenue par son mariage avec son cousin Louis, Duchesse d’Angoulême, elle est de retour à Paris, toujours accompagnée de Coco, déjà bien vieux, puis qu’il serait né en 1792 et très affaibli.
Eprouvé par ce long voyage, Coco meurt à son arrivée ! Il est alors enterré par la Princesse de Béarn, ancienne gouvernante des enfants de France dans le jardin de l’Hôtel de Seignelay.
http://passiongenealogie.hautetfort.com/tag/marie-antoinette

Fauteuil livré par Georges Jacob pour le Cabinet de la Méridienne:



http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Jacob_(%C3%A9b%C3%A9niste)


Gros plan sur les accoudoirs:

Un petit article sur Thisbé (Thysbé?)


This spaniel, Thisbe, belonged to Marie Antoinette and was with her at the Temple. It's true that Marie Antoinette's friend, the Princesse de Lamballe, brought her the gift of a puppy when she returned to the Queen's side while she was at the Tuileries. I wonder if Thisbe is that puppy. Or did the Lamballe give it to her while she was at the Temple? I'm not going to slip into crazy mode and spend three hours trying to find out. I think it was the Tuileries.

Anyway, according to legend, Thisbe wasn't allowed to accompany her master when she was moved to the Conciergerie, but sat outside the prison door every day, then, when the time came, followed her to the guillotine and howled at her execution. I didn't absorb the story when I read it, because it was not only too sad (not that I avoid sad, as we all know, but I don't need to waste heartache on fictional sad) but sounded unlikely.
http://importanttomadeleine.blogspot.be/

https://www.facebook.com/pages/Bruno-Le-Chien-de-Robespierre/435491589887958   

Bonjour, Mr Le Vengeur,

Et si vous nous proposiez une photo du chien de Mr Robespierre ?

madame antoine

Bonjour,

Je vous mets tel que je l'ai trouvé l'information que j'ai trouvée ce matin et que je dois encore recouper. Marie-Antoinette aurait possédé des chiens miniatures d'une nouvelle race extrêmement fragile appelés "Pompon". Comme je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le texte parce qu'il est en anglais et que j'ai dû utiliser le traducteur en ligne, je le mets intégralement. Il s'agit en fait de la vente d'une miniature représentant un de ces chiens et voici les explications que le vendeur donne.

This relatively small oil painting is one of several similar works of French artist Jacques Barthelemy Delamarre, who in the last third of the 18th century lived in Paris, and who was clearly received at the Court of Queen Marie Antoinette. All of these works are portraits of Queen's favorite lap dogs, always the miniature (groomed as poodles) Bolognese dogs that were exclusively bred for her (in this painting, the artist demonstrates the dog's actual size by placing it beside the ink stand with quill). Over the duration of many years Marie Antoinette owned a number of these (short-lived due to weakness of the new breed) miniature dogs - all of them bearing the same name "Pompon".
A special office was created at the Court, namely that of a courtier responsible for daily supply of a spring chicken to Pompon's "table".

Concerning Jacques Barthelemy Delamarre: it is only known that in 1777 he was accepted into Parisian Academie Saint-Luc.

Provenance: acquired in the early 1990s through American antique trade

Voici les photos proposées.







http://www.ebay.com/itm/Jacques-Barthelemy-Delamarre-Pompon-favorite-dog-of-Marie-Antoinette-1780s-/271536217224?pt=Art_Paintings&hash=item3f38d1dc88

madame antoine

Je ne savais pas non plus, merci pour cette info même si elle doit être vérifiée en effet
Marie-Antoinette aimait beaucoup les chiens donc pourquoi pas

En effet il est tout petit ce chien

Ah, oui, c'est super intéressant, ça! Je chercherai aussi des infos dès que j'aurai le temps. Ca me passionne, les chiens de Marie Antoinette...

Rien trouvé de bien probant sur ce chien minuscule.

Par contre, ici, un site tout entier consacré à l'amour des chiens raconte une jolie légende que je n'avais encore jamais lue...
http://akcdoglovers.com/

Un petit chien maltais (bichon maltais I guess) aurait accompagné Marie Antoinette le jour de son exécution, dissimulé sous ses jupes. Il aurait cependant bondi de la charrette avant la place fatidique et aurait sauté dans la Seine où l'histoire suppose qu'il se serait noyé.

Un petit chien accompagnant la reine dissimulé sous ses amples jupons... Trop beau pour être avoir une once de chance d'être vrai, bien sûr! D'abord, les gardes s'en seraient rendu compte, la reine n'a-t-elle pas dû s'habiller sous le regard d'un de ces hommes bien intentionnés?

Ensuite... oh... si l'on imagine un petit compagnon de dernier moment, mieux vaut qu'il reste jusqu'à la fin, non? Plutôt qu'aller bêtement se noyer dans la Seine...

... d'autant plus que les chiens nagent très bien...

Invité a écrit:

Voici une page ou il parle d`un leonberg.

«Il était le favori des empereurs d'Autriche, et la reine Marie-Antoinette en avait fait ramener un splendide en France, en 1780, qui mesurait 3 pieds à l'épaule, soit près d'un mètre»


http://leonberg.leplidusoleil.info/leonbergdoc/origines.htm

Fleurdelys

Cette information apportée par Fleurdelys est corroborée par ce site sur le leonberg.
http://www.chiens-online.com/race-chien-de-leonberg-fiche-140.html

Le chien fourni par Fersen, c'est ça ?

Voici une représentation du chien Marcassin que la Reine Marie-Antoinette avait offert au Comte Valentin Esterhazy.




(extrait de la biographie d'Antonia Fraser)

https://www.facebook.com/GrefveFersen/photos/pcb.1560148544202837/1560148034202888/?type=1

madame antoine

Le caniche de Marie-Antoinette :


http://pteradragon.deviantart.com/art/Marie-Antoinette-Poodle-517655388

Pas mal

Nous avons ici une représentation de chien suivie d'une histoire concernant le chien Thysbée.



Thisbe was the name of Marie Antoinette's spaniel whose faithfulness to her is said to have meant that she escaped and accompanied her to the scaffold. When Marie Antoinette's head was chopped off, she howled in agony.

https://fr.pinterest.com/pin/238620480231232746/

La question que je me pose est la suivante. Ce chien représente-t-il réellement Thysbée que la Princesse de Lamballe offrit à la Reine à son retour aux Tuileries ?

Bien à vous

madame antoine

Bonne question madame antoine

Je crains que nous ne le sachions jamais. C'est fou, dès que ça touche à Madame de Lamballe, on a un doute quant à la représentation réelle du portrait