Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 20 janvier 1793: Jean-Baptiste Cléry raconte

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yann sinclair

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MessageSujet: 20 janvier 1793: Jean-Baptiste Cléry raconte   20 janvier 1793: Jean-Baptiste Cléry raconte Icon_minitimeDim 20 Jan - 19:05

Dimanche 20 janvier 1793
St Fabien & St Sébastien, martyrs

20 janvier 1793: Jean-Baptiste Cléry raconte 180px-16
Le Dimanche vingt Janvier, le Roi, dès son lever, s'informa des Municipaux s'ils, avoit fait part de sa demande au conseil de là Commune: ils l'assurèrent qu'elle avoit été portée sur-le-champ.


Vers les dix heures, j'entrai dans la chambre du Roi, qui me dit aussitôt:


"Je ne vois point arriver monsieur de Maesherbes"


"Sire, lui dis-je, je viens d'apprendre qu'il s'est présenté plusieurs fois, mais l'entrée de la Tour lui a toujours été refusée"


— "Je vais savoir le motif de ce refus, répondit le Roi: la Commune aura sans doute prononcé sur ma lettre "



Il se promena dans sa chambre, il lut, il écrivit, et s'occupa ainsi toute la matinée.


Deux heures venoient de sonner, on ouvre tout-à-coup la porte; c'étoit le Conseil Exécutif.


Douze ou quinze personnes se présentent à la fois:  


Garat, Ministre de la Justice, Le Brun Ministre des affaires étrangères, Grouvelle secrétaire du Conseil, le Président et le Procureur-Général Syndie du Département, le Maire et le Procureur de la Commune, le Président et l'Accusateur-Public du Tribunal Criminel.


Santerre qui  devançoit les autres, me dit;

"Annoncez le Conseil Exécutif "


Le Roi qui avoit entendu beaucoup de mouvement, s'étoit levé et avoit fait quelques pas; mais à la vue de ce cortège, il resta entre la porte de sa chambre et celle de l'antichambre dans l'attitude la plus noble et la plus imposante.


J'étois près de lui: Garat, le chapeau sur la tête, porta la parole et dit:


"Louis, la Convention Nationale a chargé le Conseil Exécutif provisoire de vous signifier ses décrets des 15, 16, 17, 19 et 20 Janvier; le secrétaire du Conseil va vous en faire lecture;


alors Gromette secrétaire déploya le décret, et le lut d'une voix foible et tremblante,


Décrets de la Convention Nationale des. i5, i6, 17, ig et 20 Janvier.


ARTICLE PREMIER.

La Convention Nationale déclare Louis Capét dernier Roi des François coupable de conspiration contre la liberté de la Nation, et d'attentat contre la sureté générale de l’État.


ARTICLE DEUXIÈME.

La Convention Nationale décrète que Louis Capet subira la peine de mort.


ARTICLE TROISIÈME.

La Convention Nationale déclare nul l'acte de Louis Capet apporté à la barre par ses conseils, qualifié d'appel à la Nation du jugement contre lui rendu par la Convention; défend à qui que ce soit d'y donner aucune suite, à peine d'être poursuivi et puni, comme coupable d'attentat contre la sûreté générale de la République.


ARTICLE QUATRIÈME.

Le Conseil Exécutif provisoire notifiera le présent décret dans le jour à Louis Capet, et prendra les mesures de police et de sureté nécessaires pour en assurer l'exécution dans les vingt-quatre heures, à compter de sa notification, et rendra compte du tout à la Convention Nationale, immédiatement après qu'il aura été exécuté.

Pendant cette lecture, aucune altération ne parut sur le visage du Roi. Je remarquai seulement qu'au premier article,lorsqu'on prononça le mot conspiration, un sourire d'indignation parut sur le bord de ses lèvres; mais aux mots subira la peine de mort, un regard céleste qu'il porta sur tous ceux qui l'environnoient, leur annonça que la mort étoit sans, terreur pour l'innocence. Le Roi fît un pas vers Grouvelle secrétaire du Conseil, prit le décret de ses mains, le plia, tira de sa poche son portefeuille, et l'y plaça. Puis retirant un papier du même porte-feuille, il dit au Ministre Garat: Monsieur le Ministre de la Justice, je vous prie de remettre sur-le champ cette lettre à la Convention Nationale; le Ministre paroissant hésiter, le Roi ajouta: Je vais vous en faire lecture:" et il lut sans aucune altération ce qui suit.

"Je demande un délai de trois jours pour pouvoir me préparer à paroître devant Dieu; je demande pour cela de pouvoir voir librement la personne que j'indiquerai aux Commissaires de la Commune, et que cette personne soit à l'abri de toute crainte et de toute inquiétude pour cet acte de charité qu'elle remplira auprès de moi.

"Je demande d'être délivré de la surveillance perpétuelle que le Conseil général a établie depuis quelques jours.

"Je demande dans cet intervalle, à pourvoir voir ma Famille, quand je le demanderai, et sans témoin; je désirerois bien que la Convention Nationale s'occupât tout-de-suite du sort de ma famille, et qu'elle lui permît de se retirer librement où elle le jugeroit à propos.

"Je recommande à la bienfaisance de la nation toutes les personnes qui m'étoient attachées: il y en a beaucoup qui, avoient mis toute leur fortune dans leurs charges, et qui, n'ayant plus d'appointemens, doivent être dans le besoin; et même de celles qui ne vivoient que de leurs appointemens; dans les pensionnaires, il y a  beaucoup de vieillards, de femmes et d'encans qui n'avoient que cela pour vivre."



Fait à la Tour du Temple le vingt Janvier mil sept cent quatre-vingt-treize.


(Signé)
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Garat prit la lettre du Roi et assura qu'il alloit la porter à la Convention.


Comme il sortoit, Sa Majesté fouilla de nouveau dansa poche, en retira son porte-feuille et dit: Monsieur, si la Convention accorde ma demande, pour la personne que je désire, voici son adresse, puis elle la remit à un Municipal.


Cette adresse d'une autre, écriture que celle du Roi portoit. Monsieur Edgew or th de Firmont, No. 483, Rue du Bacq


Le Roi fit quelques pas. en arrière, le Ministre et ceux qui accompagnoient, sortirent.


Sa Majesté se promena un instant dans sa chambre; j'étois resté contre la porte debout, les bras croisés, et comme privé de tout sentiment: le Roi s'approcha de moi; Clêry, me dit-il, demandez mon dîner.


Quelques instans après, deux Municipaux m'appelèrent dans la salle à manger, ils me lurent un arrêté qui portoit en substance: que Louis ne se servirait point de couteau, ni de fourchette à ses repas, qu'il seroit confié un couteau à son valet de chambre pour lui couper son pain et sa viande en présence de deux Commissaires, et ensuite le couteau seroit retiré.


Les deux Municipaux me chargèrent d'en prévenir le Roi; je m'y refusai.


En entrant dans, la salle à manger, le Roi vit le panier dans lequel étoit le dîner de la Reine; il demanda pourquoi l'on avoit fait attendre sa famille une heure de plus, ajoutant que ce retard pourroit l'inquiéter.


Il se mit à table.


"Je n'ai pas de couteau?»
me dit-il.


Le Municipal Minier fit part alors à Sa Majesté de l'arrêté de la Commune.


"Me croit-on assez lâche, dit le Roi, pour que j'attente à ma vie? On m'impute des crimes mais j'en suis innocent, et je mourrai sans crainte: je voudrois que ma mort fît le bonheur des François, et pût écarter les malheurs que je prévois."


Il régna alors un grand silence.


Le Roi mangea peu, il coupa du bœuf avec sa cuiller, rompit son pain: son dîner ne dura que quelques minutes.  


J'étois dans ma chambre livré à la plus affreuse douleur, lorsque sur les six heures du soir, Garat revint à la Tour: j'allai annoncer au Roi le retour du Ministre de la Justice.  


Santerre qui le précédoit, s'approcha de Sa Majesté, et lu dit à demi-voix et d'un air riant:

"Voici le Conseil Exécutif »


Le Ministre s'étant avancé dit au Roi qu'il avoit porté sa lettre à la Convention, et qu'elle l'avoit chargé de lui notifier la réponse suivante:


Qu'il étoit libre à Louis d'appeler tel Ministre du culte qu'il jugeroit à propos, et M de voir sa famille librement et sans témoin; que la nation toujours grande et toujours juste, s'occuperoit du sort de sa famille; qu'il seroit accordé aux créanciers de sa maison de justes indemnités; que la Convention Nationale avoit passé à l'ordre du jour sur le sursis de trois jours.


Le Roi entendit cette lecture sans faire aucune observation; il rentra dans sa chambre, et me dit:


"Je croyois à l'air, de Santerre qu'il alloit m'annoncer que le sursis étoit accordé.»


Un jeune Municipal nommé Boton, voyant le Roi me parler, s'approcha.


"Vous avez paru sensible à ce qui m'arrive, lui dit le Roi, recevez en mes remerciemens »


Le Commissaire surpris ne sut que répondre, et je fus moi-même étonné des expressions de Sa Majesté, car ce Municipal, à peine âgé de vingt-deux ans, d'une figure douce et intéressante, avoit dit quelques instans auparavant:


"J'ai demandé à venir au Temple pour voir la grimace qu'il fera demain,» (c'étoit du Roi qu'il parloit): et moi aussi, avoit répondu Merceraut, le tailleur de pierres, dont j'ai déjà parlé; tout le monde refusoit de venir, je ne donnerais pas cette journée pour beaucoup d'argent.


Tels étoient les hommes vils et féroces que la Commune affectoit de nommer pour garder le Roi dans ses derniers momens.


Depuis quatre jours le Roi n'avoit pas vu ses conseils; ceux des Commissaires qui s'étoient montrés sensibles à ses malheurs, évitoient de l'approcher; de tant de sujets dont il avoit été le père, de tant de François qu'il avoit comblés de bienfaits, il ne lui restoit qu'un seul serviteur pour confident de ses peines.


Après la lecture de la réponse de la Convention  les Commissaires prirent le Ministre de la Justice à l'écart, et lui demandèrent comment le Roi verrait sa famille:


En particulier, répondit Garai a c'est l'intention de la Convention.


Les Municipaux lui communiquèrent alors l'arrêté de la Commune, qui leur enjoignoit de ne perdre le Roi de vue, ni le jour ni la nuit.


Il fut convenu entre les Commissaires et le Ministre, que pour concilier ces deux décisions opposées l'une à l'autre, le Roi recevroit sa famille dans la salle à manger de manière à être vu par le vitrage de la cloison, mais qu'on fermeroit la porte, pour qu'il ne fût pas entendu.


Le Roi rappela le Ministre de la Justice, pour lui demander s'il avoit fait prévenir monsieur de Firmont: Garat répondit qu'il l'avoit amené dans sa voiture, qu'il étoit au Conseil et qu'il alloit monter.


Sa Majesté remit à un Municipal nommé Baudrais qui causoit avec le Ministre, une somme de trois mille livres en or, en le priant de la rendre à monsieur de Mallesherbes à qui elle appartenoit.


Le Municipal le promit, mais il la porta sur-le-champ au Conseil, et jamais cette somme ne fut remise à monsieur de Malesherbes.


Monsieur de Firmont parut, le Roi le fit passer dans la Tourelle, et s'enferma avec lui.


Garat étant parti, il ne resta dans l'appartement de Sa Majesté, que trois Municipaux.


A huit heures,

Le Roi sortit de son cabinet et dit aux Commissaires de le conduire vers sa famille; les Municipaux répondirent que cela ne se pouvoit point, mais qu'on alloit la faire descendre, s'il le désiroit.


"A la bonne heure, dit le Roi, mais je pourrai au moins la voir seul dans ma chambre »


"Non, dit l'un deux, nous avons arrêté avec le Ministre de la Justice, que ce seroit dans la salle à manger »


"Vous avez entendu, répliqua Sa Majesté, que le décret de la Convention me permet de la voir sans témoin "


"Cela est vrai, dirent les Municipaux, vous serez en particulier: on fermera la porte, mais par le vitrage nous aurons les yeux sur vous »


"Faites descendre ma famille", dit le Roi.


Pendant cet intervalle, Sa Majesté entra dans la salle à manger; je la suivis, je rangeai la table de côté et plaçai des chaises dans le fond, afin de donner plus d'espace.


Il faudroit, me dit le Roi, apporter un peu d'eau et un verre.


Il y avoit sur une table, une carafe d'eau à la glace, je n'apportai qu'un verre et le plaçai près de cette carafe


"Apportez de l'eau qui ne soit pas à la glace, me dit le Roi, car si la Reine buvoit de celle-là, elle pourroit en être incommodée "



"Vous direz, ajouta Sa Majesté, à monsieur de Firmont, qu'il  ne sorte pas de mon cabinet, je crain drois que sa vue ne fit trop de mal à ma famille »



Le Commissaire qui étoit allé la chercher resta un quart-d'heure; dans cet intervalle, le Roi rentra dans son cabinet venant de temps en temps à la porte d'entrée, avec les marques de la plus vive émotion



A huit heures et demie,

La porte s'ouvrit: la Reine parut la première tenant son fils par la main, ensuite madame Royale et madame Elizabeth; tous se précipitèrent dans les bras du Roi.


Un morne silence régna pendant quelques minutes, et ne fut interrompu que par des sanglots.


La Reine fit un mouvement pour entraîner Sa Majesté vers sa chambre.


"Non, dit le Roi, passons dans cette salle, je ne puis vous voir que là »


Ils y entrèrent et j'en fermai la porte qui étoit en vitrage.


Le Roi s'assit, la Reine à sa gauche, madame Elizabeth à sa droite, madame Royale presque en face, et le jeune Prince resta debout entre les jambes du Roi: tous étoient penchés vers lui, et le tenoient  souvent embrassé.


Cette scène de douleur dura sept quarts-d'heure, pendant lesquels il fut impossible de rien entendre; on voyoit seulement qu'après chaque phrase du Roi, les sanglots des Princesses redoubloient, duroient quelques minutes, et qu'ensuite le Roi recommençoit à parler.


Il fut aisé de juger à leurs mouvemens, que lui-même leur avoit appris sa condamnation.


A dix heures un quart,

Le Roi se leva le premier, et tous le suivirent: j'ouvris la porte; la Reine tenoit le Roi par le bras droit:


Leurs Majestés donnoient chacune une main à monsieur le Dauphin; madame Royale à la gauche tenoit le Roi embrassé par le milieu du corps; madame Elizabeth du même côté, mais un peu plus en arrière avoit saisi le bras gauche de son auguste frère: ils firent quelques pas vers la porte d'entrée, en poussant les gémissemens les plus douloureux.


"Je vous assure, leur dit le Roi, que je vous verrai demain matin, à huit heures »



"Vous nous le promettez, répétèrent-ils tous ensemble »


"Oui, je vous le promets »


"Pourquoi pas à sept heures, dit la Reine "


"Eh bien! oui, à sept heures, répondit le Roi, adieu "


Il prononça cet adieu d'une manière si expressive que les sanglots redoublèrent.


Madame Royale tomba évanouie aux pieds du Roi qu'elle tenoit embrassé; je la relevai et j'aidai madame Elizabeth à la soutenir: le Roi voulant mettre fin à cette scène déchirante, leur donna les plus tendres, embrassemens, et eut la force de s'arracher de leurs bras.


"Adieu adieu » dit-il, et il rentra dans sa chambre.


Les Princesses remontèrent chez elles  je voulus continuer à soutenir madame Royale, les Municipaux m'arrêtèrent à la seconde marche, et me forcèrent de rentrer.


Quoique les deux portes fussent fermées, on continua d'entendre les cris et les gémissemens des Princesses dans l'escalier.


Le Roi rejoignit son confesseur dans le cabinet de la tourelle.


Louis XVI ayant obtenu de pouvoir se confesser avec un prêtre non-assermenté, le ministre Garat fit prévenir l'abbé Henri Edgeworth de Firmont, irlandais qui était l’aumônier de Madame Elisabeth depuis 1791.

Il le ramena lui-même au Temple dans sa voiture.

Le prêtre voulut échanger son habit bourgeois contre un costume ecclésiastique, mais Garat lui dit:

- C'est inutile, d'ailleurs le temps nous presse.

18h

C’étaient six heures du soir quand le confesseur entra chez Louis.


Tous les assistants s'étant écartés, ils restèrent seuls.


Louis XVI parla un moment avec l'abbé et lui lut son testament; puis le Roy Très Chrétien reçut le sacrement de la confession et l’absolution du ministre du Roi du ciel.


Il était donc prêt pour sa dernière messe et communion le lendemain, avant de partir pour le lieu de son supplice.

Il faut souligner le courage montré à l’occasion par l’abbé Edgeworth, qui ne cacha pas son état alors même que la condition de prêtre insermenté était un risque pour la vie.


Une demi heure après, il en sortit, et je servis le souper: le Roi mangea peu mais avec appétit.

Après le souper, Sa Majesté étant rentrée dans son cabinet, son confesseur en sortit un instant après et demanda aux Commissaires de le conduire à la chambre du Conseil; c'étoit pour demander des ornemens et tout ce qui étoit nécessaire pour dire la Messe, le lendemain matin.

Monsieur de Firmont n'obtint qu'avec peine  que cette demande fût accordée.

C'est à l'église des Capucins du Marais, près l'hôtel de Soubise, qui avoit été érigée en paroisse, qu'on envoya chercher les choses nécessaires pour le service divin; Revenu de la chambre du Conseil, monsieur de Firmont rentra chez le Roi; tous deux passèrent dans la tourelle et y restèrent jusqu'à minuit et demie; alors je déshabillai le Roi, et comme j'allois pour lui rouler les cheveux, il me dit:

"Ce n'est pas la peine", puis en le couchant, comme je fermoîs ses rideaux:


"Cléry, vous m'éveillerez à cinq heures »


A peine fut-il couché, qu'un sommeil profond s'empara de ses sens: il dormit jusqu'à cinq heures sans s'éveiller.


Monsieur de Firmont que Sa Majesté avoit engagé à prendre un peu de repos, se jeta sur mon lit, et je passai la nuit sur une chaise dans la chambre du Roi, priant Dieu de lui conserver sa force et son courage.


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