Jean-Baptiste Boyer- FonfredeGuillotiné en 1793
Député à la Convention, régicide
Un des Girondins, A voté la mort du roi Louis XVI
Il était un des principaux négociants de cette ville.
Député à la Convention nationale en 1791, il se signala par son éloquence et son courage: il dénonça les massacres de septembre, s'opposa à l'organisation du tribunal révolutionnaire et accusa Jean-Paul Marat.
Cependant, au 31 mai, il fut sauvé par Marat lui-même comme s'étant opposé, dans la commission des douze, à l'arrestation d'Hébert et de Dumas.
Il n'en continua pas moins à combattre la Montagne avec vigueur.
Enfin, sur la proposition d'Amar, il fut traduit au tribunal révolutionnaire, condamné et exécuté avec les Girondins.
Né le 5 décembre 1766 à Bordeaux (Gironde)
Exécuté le 31 octobre 1793 - décapité à Paris, "victime" de la Révolution Française à l'âge de 26 ans
Parents Pierre Fonfrède, sieur de La Tour Blanche +
Marie Angélique Journu 1735-1805
Marié le 4 janvier 1786, Saint-Michel, Bordeaux, Gironde, avec Jeanne Justine Ducos 1767-1820,
dont Zoé 1786
Jean Etienne Henri 1788-1841
Clémentine 1790-1876
Camille 1793
Fils d’une riche famille de négociants et d’armateurs bordelais propriétaire à Saint-Domingue, il était en Hollande pour les affaires de sa famille au début de la Révolution.
Il sera le beau frère de Ducos* également député à la Convention*
Membre de la Société des Jacobins* de Bordeaux est officier municipal de la ville, il prendra position contre la traite des Noirs et en faveur de la liberté de ceux-ci.
Le 7 septembre 1792 il est élu député à la Convention le dixième sur douze, il sera membre des comités du Commerce et des Colonies.
Au procès du Roi, il aura une position différente de celle de ses amis politiques, puisqu’il votera contre l’appel au peuple, pour la mort et contre le sursis.
De façon systématique il attaquera Marat* et votera la mise en accusation de celui-ci.
Secrétaire de la Convention le 24 Avril 1793, il en deviendra Président le
02 mai.
Il se prononcera pour l’arrestation de Philippe Égalité et de son fils qu’il dénoncera comme complices de Dumouriez*.
Membre de la Commission des Douze*, il refusera de signer l’arrestation d’Hébert* et c’est peut être ce qui lui évitera d’être mis en accusation le 02 juin
D’abord inclus sur la liste, il en sera rayé à la demande de Legendre*
Continuant à siéger à la Convention, il interviendra souvent et courageusement pour défendre ses amis.
Il finira par être décrété d’accusation suite au rapport prononcé le 3 octobre par Amar.
Condamné à mort, il sera exécuté le 10 brumaire de l’an II (31 octobre 1793)
Notice fournie par J.M. Ruthon pour Notes et Archives 1789-1794.
A. Kuscinski: Dictionnaire des Conventionnels.
Dir. A. Soboul: Dictionnaire historique de la Révolution française.