Wolfgang Amadeus Mozart

En compagnie de sa soeur ainée Nannerl et de ses parents , le petit prodige, Amadeus Mozart (1756-1791) est invité à jouer devant l'Impératrice Marie-Thérèse à Schönbrunn, en 1762. On raconte qu'il aurait glissé sur le parquet en saluant le public.A une fillette de six ans qui l'aide à se relever , il témoigne sa reconnaissance en ajoutant qu'il compte bien L'épouser quand ils seront grands. C'est l'Archiduchesse Antonia, son aînée de quelques mois.
Mozart est donc la première conquête de notre Antoinette
Voilà l'étoffe des belles légendes.
Aussi peu intimidé devant Marie-Thérèse que devant sa fille, le jeune Wolfgangaurait sauté sur les genoux impériaux et couvert de baisers la mère.
La famille impériale apprécie le jeu des petits Mozart qui sont gratifiés de 100 ducats et d'anciens habits des Archiducs.
Les enfants se rendent ensuite en France où ils sont bien accueillis à la Cour , la Reine Marie Leszczynska leur servant d'interprète lors du grand couvert du premier janvier 1764, et les Menus Plaisirs versant 1200 livres à Leopold Mozart qui a fait exécuter de la musique par ses enfants devant la famille royale.Le petit Mozart dédie d'ailleurs à Madame Victoire l'une de ses premières oeuvres publiées.
Lors de son retour en Autriche avec les siens, il est à nouveau reçu par Marie-Thérèse et Joseph II, en présence de Marie-Antoinette , le 19 janvier 1768 à Schönbrunn.
En 1770, pour le mariage entre l'Archiduchesse et le Dauphin, Mozart et son père sont invités par l'ambassadeur de France aux festivités organisées à Naples , dont la Reine , Marie-Caroline est la soeur de la nouvelle épouse.
Marie-Thérèse commande au compositeur une oeuvre pour célébrer les noces de l'Archiduc Ferdinand en 1771. Il s'agit de la sérénade Asciano K.111, sur un livret de Parini.
Malgrè Son patronnage des musiciens, devenue Reine, Marie-Antoinette ne rencontre pas Son compatriote lors de son séjour à Paris en 1778; il y sert cependant de maître de musique pour la fille du Comtye de Guines.
En dépit des souhaits de son père, qui y voit la porte ouverte aux relations avec le trône , il refuse un poste à la Cour, celui d'organiste de la chapelle.Même si Couperin en a été titulaire , il le juge peu prestigieux et insuffisamment rémunateur_le titulaire touche 2000 livres pour six mois de présence annuelle à Versailles.
Mozart repart dans l'est de la France.
La souveraine et le compositeur goûtent tous deux les pièces de Beaumarchais, qu'Elle fait jouer et dont il tira Les Noces de Figaro .

Bien à vous.

Il paraît qu'il est très difficile de se faire une idée du physique de Mozart, parce que ses portraits sont tous très différents les uns des autres. Trouver des points communs est donc un vrai casse-tête !

Pourquoi ? Mozart avait-il un physique si banal que les tableaux qui le représentent ne mettent jamais aucun trait en évidence ?  

C'est vrai que par habitude d'utilisation dans les illustrations de disques, on se fait une idée mais elle est peut-être fausse.

Bonjour à tous
Ayant vécu à la même période, j'aimerais savoir si la Reine et le célèbre compositeur se connaissaient. La réponse est oui d'après une rumeur selon laquelle le Mozart aurait demandé la main de Marie-Antoinette à Schönnbrun lorsqu'ils étaient enfants. Cette rumeur est-elle vraie ?

Ils se sont déjà croisés à Schönbrunn c'est sûr, et effectivement beaucoup de biographies racontent cette anecdote du mariage : le petit Mozart aurait chuté sur le parquet glissant, Antonia l'aurait aidé à se relever, et il lui aurait promis de se marier...mais...ce n'est pas certain non plus et le doute subsiste
Cependant Marie-Antoinette a toujours préféré les musiques de Gluck, plus connu alors, que celles de Mozart...on peut dire qu'elle est un peu passé à côté de ce génie

Mozart était loin d'être considéré comme un génie de son vivant ! Joseph II lui a parfois préféré d'autres musiciens.

Quant à l'anecdote de Schoenbrunn, Chou, je partage ta prudence. Et celle de tonton Zweigounet !

... mais j'adore ces bananes qui se dandinent !

Merci madame Sophie, ce tableau est en effet riche en symboles  

Citation :

Cela me fait penser que j'ai vu à nouveau, hier soir, "La Flûte enchantée" maçonnique en diable et fichtrement misogyne !!!!!!

Ah oui?  
A quels niveaux? Je ne l'ai jamais vu mais ça métonne... :s:

Eh bien, l'initiation de Pamina consiste à lui faire entrer dans le crâne que la femme n'est rien en soi, qu'elle doit obéissance absolue à son époux. Le mal est personnifié par la Reine de la Nuit (entité féminine) orgueilleuse, indépendante, insoumise .... Il faut lui arracher sa fille pour en faire cette femme nouvelle asservie à l'homme, et hisser l'humanité vers l'harmonie et la perfection ......

Le mal, peut-être, mais si bellement personnifié ... cet air de la Reine de la nuit (quand il est bien interprété par Nathalie Dessay ou Patricia Petibon ) me fait frémir de bonheur !

Bien à vous.

Exactement, faisons abstraction du message maçonnique lourdingue pour ne goûter que la musique du divin Mozart ! Les deux grands airs de la Reine de la Nuit sont des morceaux de bravoure particulièrement éblouissants ! Nous sommes bien d'accord, Majesté !!!!!

Citation :

Eh bien, l'initiation de Pamina consiste à lui faire entrer dans le crâne que la femme n'est rien en soi, qu'elle doit obéissance absolue à son époux.   Le mal est personnifié par la Reine de la Nuit (entité féminine) orgueilleuse, indépendante, insoumise ....  Il faut lui arracher sa fille pour en faire cette femme nouvelle asservie à l'homme, et hisser l'humanité vers l'harmonie et la perfection ......

Ah oui en effet  

Eh oui ! Son ami et librettiste Emmanuel Schikaneder était également son frère de loge maçonnique. Cette " Flûte ", créée à Vienne , fin septembre 91, trois mois seulement avant la mort de Mozart, est une manière de testament idéologique .....

Mozart était franc-maçon?

Chou ! Vous débarquez ???

Maintenant que vous le dîtes...j'ai dû le savoir en plus

Of course !!!

Oui cet aspect là de Mozart m'était inconnu

Sa soeur?

Oui ! Constance Weber était la soeur de la chanteuse lyrique, Aloysia, dont Mozart était épris.

Ah! Ok j'étais encore à côté la plaque là
J'ai cru que vous disiez que Mozart avait épousé sa propre soeur

Nanerl !!!!!!!! Je comprends votre effarement !

Oui j'ai eu peur

L'accueil de Paris avait été, si ce n'est glacial, du moins indifférent.

En effet c'est aussi ce que j'ai lu...Mozart n'a pas eu le succès escompté à Paris lors de sa première venue, la réussite est venue après.
De plus il n'a pas eu la chance d'avoir le plein soutien de sa compatriote Marie-Antoinette qui était à fond derrière son autre compatriote mais néanmoins concurrent : Glück

Reine de la Nuit ... en chemise de nuit, vous avez raison , n'importe ! Nathalie Dessay pousse ses trilles tout simplement à la perfection !!!!!!!