Les livres d'Alain Baraton

Un autre livre que j'ai trouvé à la fnac :

avec une illustration de Fragonard !

ce n'est pas le meilleur de la production !!!!! lors de son écriture ALAIN m'avait demandé des histoires coquines sur notre Reine !!!!!
que je ne possède pas en magasin !!!!!!! me refusant de lui fournir copie des ordures écrites à l'époque !!! je préfère les histoires vécues par son auteur à VERSAILLES dans le cadre de son travail et/ou de son oeuvre !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

parution le 5 Octobre prochain - on n'invente pas la date !!!!- du dernier ouvrage d'ALAIN BARATON - "essai" chez GRASSET !!!!!!
je viens de mettre un message sur son téléphone afin de connaitre mieux le contenu du livre et surtout s'il a trouvé des anecdotes sur notre REINE !!!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Nous avons parlé de ce nouveau livre, hier ou avant-hier, dans le sujet Secrets et mystères de Versailles.  
https://maria-antonia.forumactif.com/t3703-secrets-et-mysteres-de-versailles

Il est gentil Monsieur Baraton. Une standardiste du château m'avait donné le numéro de téléphone de son appartement. Une médaille !
Bref; si quelqu'un le connait bien, a-t-il trouvé le rapport en Toussaint Charpentier, jardinier en chef du Luxembourg en 1816; dépositaire d'un témoignage sur l'ensevelisement d'un petit cercueil à Paris en juin 1795; et Louis-Toussaint Charpentier, jardinier en chef des Trianons, successeur de la marraine de Louvel ? Merci.

Notre Marie-Antoinette connaît bien ce monsieur, le comte Axel aussi .  

nous attendons donc votre avis marie Antoinette : a acheter ou a écarter ?

Le Mot de l'éditeur : Vice et Versailles

Au palais des monarques, le crime est roi : assassinats, règlements de compte, empoisonnements, attentats. Pas une pièce qui n’ait connu de drame, pas un paravent derrière lequel n’ait été ourdi quelque complot, pas un escalier où n’ait eu lieu un accident funeste. Versailles, c’est la grande boutique des horreurs.
Lorsque les guides instruisent les visiteurs, ils omettent de préciser que ce rideau de brocard a servi de refuge à un espion, ce chandelier d’argent d’arme à un assassin et que l’eau de cette carafe était empoisonnée. La somptueuse Galerie des Glaces n’a pas brisé que des cœurs : elle a aussi reflété les mines émaciées des miroitiers vénitiens morts pour la cons-truire et celles des soldats prussiens qui y succombèrent durant la Guerre de 1870. À l’intérieur de ce château de conte de fées, les souvenirs lugubres se bousculent : il n’y a pas assez de chambres pour tous les fantômes qui le hantent, comme celui de Mlle de Fontanges, maîtresse de Louis XIX morte empoisonnée. Quant aux bois alentours, ils sont ensorcelés depuis le XVIe siècle, des biches de tous ordres, celles qui sont tombées sous les balles des aristocrates jusqu’à celles des ballets roses de la IVè République .

... et puis :

Au palais des monarques, le drame est roi : assassinats, forfaits en tous genres, règlements de compte, empoisonnements, attentats, disparitions, duels, vols et complots hantent le domaine.
Versailles, c'est la grande boutique des horreurs. Attention toutefois, l'histoire, dans la demeure de Louis XIV, a le goût du classicisme et de la bonne mesure : pas de chiens écrasés en costume d'époque, mais des machinations, machiavéliques, implacables comme des tragédies grecques, des meurtres, sanglants, atroces, mais qui ne laissent pas de taches, des mystères, épais comme le velours des tentures et qui n'ont jamais été élucidés.
Le palais du Roi Soleil a aussi une part d'ombre, méconnue : plongeons en frissonnant, dans son éclatante obscurité.

L'annonce de la parution de ce livre a fait bouger nos Membres !!!!
je n'ai pas encore eu de réponse à mon appel téléphonique d'hier vers Monsieur BARATON !!!!!!!!

en ce qui concerne le jardinier du LUXEMBOURG (affaire LOUIS XVII) je suggère que notre Ami BERRY réponde car il a étudié le personnel des trianons lors de la rédaction de son superbe ouvrage sur les RICHARD !!!!!!! (indispensable à avoir dans sa bibliothèque).

Bonne journée avec ce superbe temps !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:

L'annonce de la parution de ce livre a fait bouger nos Membres !!!!
je n'ai pas encore eu de réponse à mon appel téléphonique d'hier vers Monsieur BARATON !!!!!!!!

en ce qui concerne le jardinier du LUXEMBOURG (affaire LOUIS XVII) je suggère que notre Ami BERRY réponde car il a étudié le personnel des trianons lors de la rédaction de son superbe ouvrage sur les RICHARD !!!!!!! (indispensable à avoir dans sa bibliothèque).

Bonne journée avec ce superbe temps !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Merci.

Le dernier des Richard se pluma en 1793 avec Mme Belleville, jardinière du Petit Trianon (marraine de Louvel). Mme Belleville accusait Richard de laisser les jardins dans un état pitoyable. Les conventionnels Musset et Delacroix vinrent mettre un terme à la querelle. Notons que Mme Belleville entretint à ses frais les jardins sous sa responsabilité. Remerçiée en 1810, elle fit des pieds et des mains pour récupérer de l'argent auprés de Buonaparte.

Houlalà !

ce résumé du livre ne me dit rien qui vaille !

je me demande si je vais l'acheter !

Disons que la personne qui a écrit Vice et Versailles n'est pas historien. Il est jardinier.

Un des meilleurs livres que j'ai lu sur Versailles est Versailles pour les Nuls. Comme son nom ne l'indique pas, il est très complet et fait autant pour ceux qui ne s'y connaissent pas que ceux qui ont déjà beaucoup lu sur le sujet.

olivia a écrit:

Disons que la personne qui a écrit Vice et Versailles n'est pas historien. Il est jardinier.

Un des meilleurs livres que j'ai lu sur Versailles est Versailles pour les Nuls. Comme son nom ne l'indique pas, il est très complet et fait autant pour ceux qui ne s'y connaissent pas que ceux qui ont déjà beaucoup lu sur le sujet.

Exact, je l'ai lu et il est excellent. Mr Baraton est un excellent jardinier mais au niveau historique je pense qu'il a quelques phantasmes .

Tout simplement parce qu'il y a une grande différence entre le XVIIème et le XVIIIème siècle.

Sous Louis XIV, il y avaient des chaises percées, des pots etc. Personne n'aurait osé faire ses besoins derrière un rideau chez le roi !

Louis XV va quant à lui inaugurer les lieux à l'anglaise. C'est-à-dire des toilettes quasiment comme les nôtres, avec chasse d'eau. Evidemment, le courtisan lambda devait se contenter encore de "toilettes" à l'ancienne, bien que dans ses résidences, il devait forcément avoir les commodités modernes.
La famille royale a suivi le mouvement du roi, ainsi que des très rares privilégiés, comme ses favorites. Stéphane Bern nous a montré les toilettes de madame du Barry, favorite du roi et donc bénéficiaire des nouvelles merveilles technologiques.

Louis XVI et Marie-Antoinette ont donc eu des toilettes :


Il en va de même pour les bains.
Sous Louis XIV, ils étaient en effet rares. Mais les gens n'étaient pas forcément sales. Le linge de corps devait toujours être d'un blanc immaculé et changé plusieurs fois par jour. Et la peau était frottée et imbibée de poudres diverses. On appelle cela la toilette sèche. Pour plus de détails, je vous conseille ce blog très instructif sur la toilette de nos ancêtres :
http://evelynebouchard.e-monsite.com/blog.html

Là encore, Louis XV va transformer les mentalités en prenant beaucoup de bains, peut-être pas quotidiens mais pris plusieurs fois dans la semaine. Il se fera construire de nombreuses salles de bains. Sa famille fera de même. Et ses courtisans de même que pour les toilettes auront leurs salles de bain chez eux mais garderont encore des moyens archaïques pour se laver à la cour.

Sous Louis XVI, l'eau chaude sera même courante chez le roi et la reine :

Salle des cuves où l'eau était chauffée au-dessus de la salle de bain de Louis XVI.
Louis XVI prenait un bain à chaque retour de chasse.

Les courtisans sous ce règne seront nettement plus habitués au confort de l'eau chaude et la réclameront dans leurs appartements de Versailles. De ce fait, on peut lire des lettres entre les responsables des bâtiments du château qui se plaignent des tuyaux extérieurs de plus en plus nombreux défigurant les façades.


Depuis le XIXème siècle, on ne cesse de se gausser de la saleté ambiante à la cour. Une façon de bien dévalorisée cette époque.
On apprend systématiquement aux enfants à l'école qu'à Versailles, on était sale.
Mais ceux qui se moquent de ces courtisans "sales" oublient que s'ils n'avaient pas notre hygiène, qu'en était-il de nos ancêtres dans leurs fermes ? Ce devait forcément être pire... Mais on préfère se focaliser sur la cour. Une façon de valoriser la République...

Merci beaucoup Olivia pour toutes ces infos  

A.Baraton a affirmé dans l'émission samedi que sous Louis XIV Versailles était un capharnaüm qui sentait l'urine partout parce qu'il n'y avait pas de commodités à part dans les appartements royaux; je regarde Secrets d'Histoire et Stéphane Bern accompagné d'un historien nous dit que Versailles était équipé des dernières nouveautés de l'époque en matière d'hygiène et que quoique l'on ait pu penser pendant des siècles, l'hygiène était toujours de mise à la Cour et que les gens n'étaient pas si sales qu'on le pense.... ils vont me rendre chêêêêvre!

Ma chère Mme de Pompadour, c'est là une bien difficile question !

Il est souvent difficile de différencier au premier regard le vrais du faux en histoire. Et souvent , le faux est en fait fondé sur un fait réel, mais déformé.

Pour l'hygiène, il est vrais qu'il y avait une méfiance dans le monde scientifique envers les bains, car on avait découvert les pors de la peaux, et certains pensait que les maladies pouvaient entrer par là. Mais, entre ce que pensent une poignée de scientifiques et ce que font les gens, il y a une grande différence. Il est un fait que la famille royale avait des salles de bains, chaises percées... Ce qui n'était pas toujours le cas des courtisans. Par contre ceux qui avaient un hôtel particulier pouvaient les avoir.
De plus il ne faut pas prendre nos prédécesseurs pour des extraterrestres ! Ils étaient comme nous, et devaient préférer se sentir frais et dispos que puants et crottés.

Ce genre de sujet est souvent pollué par des légendes conçues au XIXe, mais souvent aussi s'inspirant de faits réels emplifiés. Le comportement humain est toujours aussi complexe, aujourd'hui comme hier. On voudrait pouvoir dire "tout le monde faisait ça", mais c'est beaucoup plus complexe.

L'espace de Versailles étant réduit, les commodités n'étaient pas toujours simples. Mais on s'organisait, tant bien que mal.


Mais tout cela est complexe, et les émissions de grande écoute ne peuvent se permettre de perdre du temps à expliquer cela. C'est laborieux, et on n'a pas de vérité simple au final. C'est beaucoup moins vendeur que ce que vous écrivez.

En visite, souvent, j'ai beaucoup de mal à faire comprendre cela aux gens, ça prend du temps, et parfois les visiteurs veulent une réponse définitive. Mais il n'y en a pas !
Pour se faire une opinion personnelle, je ne peux que vous conseiller de vous informer à de nombreuses sources, le plus possible de retourner aux documents d'époques, et de réfléchir !

Pour prolonger agréablement la découverte de l'histoire de l'hygiène et du parfum ...
une suggestion de promenade au sud de Paris ...

Le château de Chamerolles



Bâti à l'aube de la Renaissance par Lancelot 1er du Lac, selon les plans d'une forteresse médiévale, Chamerolles dresse ses tours au coeur d'un pays d'étangs, au cœur de la Beauce et de la Gâtine. Il fut au XVIIe siècle un haut-lieu du protestantisme, avant d'être rendu à une vocation plus résidentielle.



Avec la "Promenade des parfums", le château est aujourd'hui voué à l'histoire des senteurs et à l'art du parfum.

Il offre un véritable parcours initiatique au fil de l'histoire des parfums et de l'hygiène, depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours, au travers d'un ensemble de salles reconstituées dans le goût de chaque époque.





L'univers du parfum

Écho et hommage à la présence de nombreux sites industriels de parfumerie dans le Loiret, où sont implantées de très prestigieuses enseignes, la "Promenade des parfums" constitue aujourd'hui la grande originalité du Château de Chamerolles, et un voyage initiatique dans le temps:

Le XVIème siècle. Une antichambre, le cabinet de travail d'un humaniste, le laboratoire du parfumeur, et une chambre témoignent de l'art du parfum, tel qu'il se pratiquait au XVIe siècle. Ils recèlent d'objets liés au parfum, à l'hygiène et à la beauté (pomander, miroir, baignoire ...).

Le XVIIème siècle. En un temps où la "toilette sèche" a remplacé le bain, on souhaite désinfecter l'air et le corps, et couvrir les mauvaises odeurs. Une antichambre, le cabinet d'un amateur de fleurs et une chambre restituent le décor et l'atmosphère de l'époque.



Le XVIIIe a renoué avec le bain. Le raffinement prévaut ainsi qu'en témoignent la chambre et l'antichambre, où l'on trouve baignoire, siège à coiffer, boîte à mouches, parfums ... Le bureau du géographe rappelle le développement sans précédent du Siècle des Lumières et ses découvertes.

Le XIXeme siècle. Deux vitrines issues du magasin Lancel de l'époque, à Paris, évoquent le nouvel essor que connaît le parfum au XIXème siècle : le développement de la chimie, l'apparition du vaporisateur...

La fontaine à parfum permet de rêver aux usages mondains de la "Belle Epoque"...






Les horaires d'ouverture

Le château est ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h sauf le mardi Fermeture le 25 décembre et tout le mois de janvier

CHATEAU DE CHAMEROLLES - 45170 CHILLEURS AUX BOIS
Tel: 02.38.39.84.66 - Fax: 02.38.39.45.59
chateau.chamerolles@cg45.fr

Intéressant ! Merci.

Ca semble fort bien fait. Les jardins sont beaux aussi.

Ravissant ! un petit château exactement comme en dessinent les enfants !

Mme de Périgny nous a tout expliqué sur la toilette sèche, je me souviens !
C'était dans le sujet consacré à l'hygiène .

Du jardin Renaissance créé à la fin du XVIe siècle par Lancelot II du Lac (petit fils de Lancelot 1er, bâtisseur du château) de retour d'Italie, ne subsistaient en 1987 que friches et fossés ... Il a aujourd'hui retrouvé tout son charme d'autrefois.

Tout à la fois jardin d'utilité, d'agrément et d'apparat, il se compose de six parterres. On y goûte le charme du "Préau", ses bancs de briques et son mobilier disposés au cœur d'espaces gazonnés; le "Carré de broderies" composé de buis taillés et de thym entourant un obélisque de pierre; le "carré des plantes rares" où oeillets, absinthe et acanthe côtoient, autour d'un puits, de nombreuses plantes odoriférantes.

Avant de se perdre dans le "Labyrinthe", planté d'ifs, hier prétexte à tous les jeux galants (...) deux jardins potagers, bordés d'arbres fruitiers, ajoutent une tonalité plus "utilitaire" à l'ensemble.

Le jardin est entouré de deux grands berceaux couverts de chèvrefeuille, de rosiers anciens, de vigne, de houblon et d'une allée de charmilles. Au delà, s'ouvrent les deux hectares paysagés du parc, avec ses bois, son kiosque et son miroir d'eau. Un appel à la rêverie ...

très beau !