Eléonore ou Antoinette ? Entre les deux, son coeur balance

Ma parlotte ne reste qu'intuitive; j'étais accrochée à ces lettres d'amour de toute beauté.
 
Pourquoi faites-vous de Marie-Antoinette une femme au-dessus de tout ?
Une icône, une déesse, une idole ? Une femme qui domine jusqu'à ses moindres sentiments ?
Elle était jeune pourtant et avait trois jeunes enfants.
A moins que Dieu lui ait insufflé une mission de mère supérieure !   
 
P.S J'apprécie beaucoup ci-dessus Eurythmics !

Moi aussi, Pimprenelle, je trouve qu'il y a beaucoup d'incohérences dans cette histoire.

Et Louis XVI, il acceptait d'être cocu sans broncher ?

Non, ça ne tient pas. Il était le roi, en plus.

Citation :

Pourquoi faites-vous de Marie-Antoinette une femme au-dessus de tout ?
Une icône, une déesse, une idole ? Une femme qui domine jusqu'à ses moindres sentiments ?

Ce n'est pas ça, c'est que Pim dévulgarise Marie-Antoinette en La considérant pas comme la première venue.

Vous avez l'air de nous reprocher de placer la Reine sur Son trône, mais nous n'en avons pas besoin, Elle y est déjà !

Nous tentons de montrer combien une Reine ne peut être une héroïne de roman comme une autre... parce que le roman n'est pas la vie !
Surtout lorsqu'on est zyeuter du matin au soir par les sentinelles de la Cour organisés en Etiquette.
Et puis, ce n'est pas dans cet état d'esprit, comme le disait Pim, que les Archiduchesses d'Autriche ont été élevées.

Bien à vous.

Citation :

Elle savait que ces sentiments ne pouvaient  et ne devaient aboutir - reine et mère ! - mais dans la trentaine, comme femme,
elle a pu connaître une "révolution" hormonale et oublier en quelque sorte pour un temps son mari, le roi. 

Vous avez exactement la même analyse que Simone Bertière, chère comtesse.   

Citation :

Le rôle social n'empêche pas la force des sentiments.

Exactement.   

Majesté a écrit:

Et puis, ce n'est pas dans cet état d'esprit, comme le disait Pim, que les Archiduchesses d'Autriche ont été élevées.

Ah oui? Comment expliques-tu, alors, que sa sœur adorée, Marie-Caroline de Naples, se tapait tout ce qui bouge?
Elles avaient la même mère pourtant.

Majesté a écrit:

Citation :

Pourquoi faites-vous de Marie-Antoinette une femme au-dessus de tout ?
Une icône, une déesse, une idole ? Une femme qui domine jusqu'à ses moindres sentiments ?

Ce n'est pas ça , Comtesse, c'est que Pim dévulgarise Marie-Antoinette en La considérant pas comme la première venue.

Dévulgariser cela signifie de sanctifier un peu, non...  Majesté ? Ce bas-monde n'était-il pas assez haut pour elle, enfin ... pour vous ?

P.S vous serez aimable de ne pas me renvoyer dans les buts !  

Citation :

Ah oui? Comment expliques-tu, alors, que sa sœur adorée, Marie-Caroline de Naples, se tapait tout ce qui bouge?
Elles avaient la même mère pourtant.

C'est Marie-Caroline qui portait la culotte dans le couple royal... c'est ainsi qu'elle pouvait tout se permettre...
On n'est pas en Angleterre, n'empêche qu'on sait ce qu'ont enduré les épouses d'Henry VIII... de quoi se permettre de réfléchir avant de se jeter à corps perdu dans les instincts du corps... et du coeur. Le rôle de Reine est une contrainte sans égal !

Bien à vous.

C'est vrai, le contexte est différent.

Majesté a écrit:

Le rôle de Reine est une contrainte sans égal !

Là, je comprends sa grandeur.

Citation :

Intuitivement, seulement et en lisant ces lettres d'amour - dont vous avez l'air de mettre  en doute l' authenticité -, je me permets
malgré tout cela de ressentir qu'elle éprouve de l'amour pour cet homme; c'en est même criant.

Quelles lettres ? Il n'y en a qu'une jusqu'à preuve du contraire. 

Citation :

Ma parlotte ne reste qu'intuitive; j'étais accrochée à ces lettres d'amour de toute beauté.
 
Pourquoi faites-vous de Marie-Antoinette une femme au-dessus de tout ?
Une icône, une déesse, une idole ? Une femme qui domine jusqu'à ses moindres sentiments ?
Elle était jeune pourtant et avait trois jeunes enfants.
A moins que Dieu lui ait insufflé une mission de mère supérieure !   
 
P.S J'apprécie beaucoup ci-dessus Eurythmics !

Je me permettrai de corriger en : j'étais accrochée à cette lettre d'amour de toute beauté.  

Une reine est en effet une icône, une déesse, une idole. Oui.  

Je te rappelle que depuis ce matin, j'attends toujours que tu me dégotes d'autres lettres d'amour que celle du 29 juin 1791. 

Reinette a écrit:

Quelles lettres ? Il n'y en a qu'une jusqu'à preuve du contraire.  

Non, il n'y en a pas qu'une. Lis Alma Söderhjelm, ainsi que l'étude de V. Nachef et J. Patarin : tu verras que ce que tu dis est inexact.  

Ben ... z'avez pas fini la fine équipe !     

Merci Reinette mais excusez mes erreurs grossières; vous savez bien que je n'ai, moi, aucune info ni source quoique
que n'étant qu'une vieille relique !

J'ai rêvé de vous cette nuit ! Axel de Fersen était enfermé sur mon balcon et vous et moi allions à la police pour le libérérer !

Ca nous travaille pas, c'est pour rire !  

Reinette a écrit:

Je te rappelle que depuis ce matin, j'attends toujours que tu me dégotes d'autres lettres d'amour que celle du 29 juin 1791.  

Je t'ai déjà répondu. Nous en avons également parlé 10.000 fois dans la section idoine du Boudoir. Deux grandes lettres sont parvenues jusqu'à nous. Ainsi qu'un certain nombre de lettres à caractère politique, caviardées ou incomplètement déchiffrées, étant précisé que les nouveaux déchiffrages de certaines lettres ont permis de révéler des mots d'amour. Renseigne-toi, Reinette !    Que veux-tu que je te dise de plus? J'arrête là sur la correspondance car ça devient ridicule. On a déjà fait 60 pages au moins sur le sujet, donc franchement là je ne sais plus quoi te dire. Il faut que tu ailles lire l'étude de V. Nachef et J. Patarin, et A. Söderhjelm, que tu n'as pas lus.

Reinette a écrit:

Je te rappelle que depuis ce matin, j'attends toujours que tu me dégotes d'autres lettres d'amour que celle du 29 juin 1791.  

Au fait, je n'ai pas compris pourquoi tu accordes une telle importance au nombre de lettres qu'elle lui a adressés? D'une part, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. D'autre part et sauf erreur de ma part, toutes les lettres de Marie-Antoinette ne nous sont pas parvenues.
Au passage, je note que tu reconnais que la lettre du 29 juin 1791 est bien une lettre d'amour, et que tu voudrais en voir "d'autres".   

Oui, Reinette! Lis Alma Sölderhjelm et ça te confortera dans ton opinion !   

Bien à vous.

Comtesse Diane a écrit:

Merci Reinette mais excusez mes erreurs grossières; vous savez bien que je n'ai, moi, aucune info ni source quoique
que n'étant qu'une vieille relique !

De rien, comtesse.  

Majesté a écrit:

Oui, Reinette! Lis Alma Sölderhjelm et ça te confortera dans ton opinion !   

Bien à vous.

  

Majesté a écrit:

Oui, Reinette! Lis Alma Sölderhjelm et ça te confortera dans ton opinion !   

Bien à vous.

Y va yavoir d'la bagarre !!!                 

     

Majesté a écrit:

Citation :

Ah oui? Comment expliques-tu, alors, que sa sœur adorée, Marie-Caroline de Naples, se tapait tout ce qui bouge?
Elles avaient la même mère pourtant.

C'est Marie-Caroline qui portait la culotte dans le couple royal... c'est ainsi qu'elle pouvait tout se permettre...
On n'est pas en Angleterre, n'empêche qu'on sait ce qu'ont enduré les épouses d'Henry VIII... de quoi se permettre de réfléchir avant de se jeter à corps perdu dans les instincts du corps... et du coeur. Le rôle de Reine est une contrainte sans égal !

Bien à vous.

Et puis la cour de Naples ne peut en aucun point être comparée à celle de France !   Je ne crois pas que l'Etiquette de l'une soit identique à celle de l'autre.  

Dis, tu connais les Rois maudits ?  Tu sais quel sort on fait subir aux princesses de la famille royale (de France ou d'autres royaumes nettement plus prestigieux que des petits états italiens) qui osent aller voir ailleurs ?
N'y a-t-il pas eu une reine de Danemark contemporaine qui s'est retrouvée enfermée à vie pour adultère et à qui on a retiré  définitivement ses enfants ?  

Peut-on dire que Louis XVI soit de la trempe de Il Nasone ?   

L'attitude de Marie-Amélie à Parme était encore pire : Louis XVI méprisait ouvertement de son cousin cocu et Marie-Thérèse interdira à toute la fratrie d'écrire à cette soeur récalcitrante. Marie-Antoinette plusieurs fois dans sa correspondance avec Marie-Thérèse ne cachera pas à plusieurs reprises sa crainte de subir à son tour l'ostracisme de sa mère...  

Mais il existe une grande différence entre ces soeurs "rebelles" et Marie-Antoinette : leur mariage leur accordait un accès direct au conseil de leur mari. Marie-Antoinette non. Jamais de la vie on n'aurait pensé à une femme dans le conseil du roi. Et Marie-Thérèse, pourtant grande femme de pouvoir, n'a jamais pensé exiger à Louis XV puis à Louis XVI d'aller à l'encontre des moeurs _misogynes_ françaises. Ce n'est pas faute en sous-main de la manipuler pour qu'elle soit toujours "bonne Allemande" mais il n'empêche. Marie-Thérèse sait que sa dernière fille doit se soumettre.

Marie-Antoinette devait soumission à son mari, point barre. Ce qui sera finalement quasiment ses derniers mots officiels au petit matin du 16 octobre, avant de connaître son sort : "Je finis en observant que je n'étais que la femme de Louis XVI, et qu'il fallait bien que je me conformasse à ses volontés." Tout est dit... Et ce sont bien ses mots.

Citation :

Non, il n'y en a pas qu'une. Lis Alma Söderhjelm, ainsi que l'étude de V. Nachef et J. Patarin : tu verras que ce que tu dis est inexact.   

Donc Evelyne Lever qui passe son temps à nous dire qu'ils se sont aimés et qui avoue en même temps qu'il n'y a qu'une lettre qui va dans ce sens aurait oublié toutes les autres ? 

Citation :

Au passage, je note que tu reconnais que la lettre du 29 juin 1791 est bien une lettre d'amour, et que tu voudrais en voir "d'autres".    

Ce pour quoi nous sommes réfractaires c'est dans votre vision binaire et donc absolument réductrice de l'Amour et donc de l'éventail de sentiments de Marie-Antoinette comme de chacun de nous !   

Bien à vous.