Y'aurait pas quelqu'un qui pourrait me tracer le parcours ? Je suis pas capable de me repéré avec les escaliers et les plans dont je dispose :S Voici avec quoi j'ai tenté de trouver le chemin...
Bon, je vous embête pas plus longtemps
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madame antoine
Nombre de messages : 6889 Date d'inscription : 30/03/2014
Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Mer 23 Déc - 10:15
Bonjour, M-A,
Je crains de ne pas bien comprendre ce que vous demandez. Ces informations données par le Château peuvent-elles vous aider? http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/chateau/le-chateau/appartements-de-marie-antoinette
Bien à vous
madame antoine
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madame antoine
Nombre de messages : 6889 Date d'inscription : 30/03/2014
Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Mer 23 Déc - 10:18
Vous avez aussi cette page dévolue aux Petits Appartements et à Richard Mique, au bas de laquelle vous trouverez également une vidéo. J'espère que ces informations vous seront un peu utiles dans votre travail. http://tweedlandthegentlemansclub.blogspot.be/2014/09/les-petits-appartements-versailles-by.html
Bien à vous
madame antoine
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M-A
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Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Mer 23 Déc - 19:19
Ce que j'aurais voulu, c'est que quelqu'un me trace le parcours de la visite des Petits Appartements, car je n'arrive pas à me situer avec les escaliers et différents paliers... C'est pas très concret pour moi! Est-ce plus clair ?
Sinon merci pour vos liens !!
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madame antoine
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Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Jeu 24 Déc - 8:55
Bonjour, M-A,
Pas très forte en plans ni cartes, je vais tout de même essayer de vous aider. Voici une visite virtuelle des petits appartements de Marie-Antoinette. Je vous préviens, ce n'est pas très glamour, mais cela vous permettra peut-être de vous faire une idée du trajet.
Voici une visite racontée. http://volsul.over-blog.com/article-22767398.html
Je prends la liberté d'en extraire le déroulement. Nous avons commencé par visiter le salon de bain où seul reste le lit de repos de Marie-Antoinette, avec un énorme matelas de plumes où celle-ci se reposait longuement après avoir pris son bain...
Après avoir visité le salon de bains qui se trouvait au rez de chaussée du château de VERSAILLES, nous sommes montés dans les étages pour arriver à l'adorable salle à manger que Marie-Antoinette utilisait pour ses repas quotidiens avec ses enfants et ses amis.
Après avoir longuement admiré cette salle à manger, nous voici parvenus au salon de musique.
Faisant suite au salon, se trouve la bibliothèque, car contrairement à ce que beaucoup ont prétendu, Marie-Antoinette n'était pas qu'une "tête à vent", elle aimait beaucoup lire !
Et enfin, nous avons terminé par le boudoir, sa pièce préférée, où Marie-Antoinette aimait tant recevoir ses amis...
http://volsul.over-blog.com/article-22767398.html
Toutes les pièces ne se trouvent pas dans ce récit. Les Grands et Petits Appartements de la Reine communiquent pas la Chambre. De mémoire, on commence toutefois la visite par les pièces du Rez-de-Chaussée, avec la Chambre (verte) et la Salle-de-Bain, pour monter ensuite au Premier Etage, avec la Salle-à-Manger et le reste.
Bien à vous
madame antoine
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Maria Cosway
Nombre de messages : 733 Date d'inscription : 05/07/2015
Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Mer 5 Oct - 3:43
Maybe this can help too. Here is a view showing a hall in the small appartments. It leads to the library.
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madame antoine
Nombre de messages : 6889 Date d'inscription : 30/03/2014
Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Ven 12 Avr - 10:25
Je me permets d'ajouter quelques renseignements complémentaires issus de l'ouvrage de Pierre de Nolhac, Histoire du Château de Versailles, Emile-Paul Frères Editeurs, Paris, 1918.
Les Cabinets de Marie Leczinska ont préparé ceux de Marie-Antoinette. C'est elle qui a créé ces petites pièces et en a établi la disposition générale. Il y avait auparavant, dans le bâtiment entre les deux cours, l'appartement de nuit fait pour le duc de Bourgogne et qui était sans communication avec les garde-robe dépendant de l'appartement de la duchesse, derrière sa chambre à coucher.
De 1728 à 1730, tous ces locaux sont transformés ; ce sont maintenant les Cabinets de la Reine, qu'on appelle aussi quelquefois son « petit appartement des bains » et que des entresols viennent compléter. Elle s'y retire pour lire, peindre, méditer, et y reçoit ses visiteurs les plus intimes ; elle s'y enferme notamment de quatre heures à six, et personne alors, sauf Madame de Luynes et seulement en cas urgent, n'ose venir l'y déranger.
Le duc de Luynes mentionne de temps en temps ces retraites ; il parle de l'escalier tournant par où la Reine peut descendre chez le Dauphin ; il indique son « grand cabinet vert », qui est celui où François Roumier a sculpté la boiserie d'une niche, et aussi un réduit qu'elle nomme son cabinet des Poètes : « La Reine a un de ses cabinets qui est extrêmement petit, où elle a rassemblé beaucoup de poésies ; elle s'amuse volontiers de ce genre de lecture, indépendamment de beaucoup d'autres de piété et d'histoire. Madame de Luynes fit mettre dans ce cabinet appelé des Poètes, une petite écritoire de cristal de roche garnie d'or, sans que la Reine le sût » ".
L'art glane quelques renseignements sur ces premiers Cabinets de la Reine. Il y a une « petite galerie », où ont été placés en 1728 deux tableaux de Charles Coypel représentant la Nativité et un groupe d'anges musiciens ; elle est mise en vernis par Martin en 1740 ". « Dans le renfoncement de la chambre de bains, « on voit les cuves environnées de compartiments, qui renferment des carreaux de faïence arrangés en panneaux. Ensuite on trouve un cabinet qui sert de retraite, lequel est orné de riches lambris avec des fleurs taillées sur les moulures, peintes en coloris au naturel. Le plafond est cintré en calotte ; la peinture en est en manière de treillages en perspective, avec différentes fleurs et feuillages mêlés d'oiseaux » ". La description de La Martinière est particulièrement intéressante pour ce qui regarde cette pièce, ancienne chambre à coucher du duc de Bourgogne, qui devait devenir, après tant de changements de décoration, le salon de Marie-Antoinette que nous avons conservé.
C'est pendant le séjour de la Cour à Fontainebleau, en 1746, que commencent les remaniements d'ensemble chez Marie Leczinska. Les bains placés derrière sa chambre à coucher sont entièrement changés ; au mois de décembre, elle ne peut encore s'en servir, les plâtres étant trop frais : « Elle a fait demander, dit Luynes, ou demandé elle-même au Roi la permission de se baigner dans ses bains. Le Roi a accordé cette permission de la meilleure grâce qu'il soit possible et a répondu : J'y consens et très volontiers ». A ces travaux s'en joignaient d'autres au rez-de-chaussée, pour l'installation du Dauphin et de la Dauphine ; et la Reine, obligée de fuir son appartement privé, qui donnait sur des cours pleines d'ouvriers, voulut coucher dans celui de Madame de Maintenon, qu'occupait le comte de Clermont.
Luynes parle de cet arrangement, dès le 9 novembre, à Fontainebleau : « M. de Tournehem vint rendre compte au Roi, il y a quelques jours, de l'état des bâtiments de Versailles. La Reine pourra habiter son appartement le 25; cependant, comme on mettra encore du plâtre ce jour-là au bâtiment qui se fait derrière l'appartement de la Reine, on croit que Sa Majesté ne pourra l'habiter que le jour ; il n'est pas encore décidé dans quel appartement elle couchera. On lui avait proposé celui où Madame la Dauphine est morte; mais le souvenir de ce triste événement a empêché la Reine d'accepter cette proposition. Il est donc question de l'appartement de Mademoiselle de Charolais, dans la galerie d'en bas, ou de M. le comte de Charolais et de M. le prince de Condé, ou plutôt de l'appartement de M. le comte de Clermont, qui n'est séparé de celui de la Reine que par l'escalier de Marbre. La Reine paraît désirer celui-ci, parce qu'elle pourrait faire usage de son appartement toute la journée ».
On mentionne plusieurs fois « l'appartement à coucher », dont Marie Leczinska se servit tout l'hiver de 1747; elle y reçut de son confesseur polonais la nouvelle de la mort de sa mère, la reine de Pologne : « Helvétius amena le confesseur dans les Cabinets de la Reine ; on vint l'avertir dans sa chambre que son confesseur la demandait; elle s'en alla, les larmes aux yeux. Elle resta tout au plus une demi-heure dans ses petits cabinets et, repassant par son antichambre, elle alla tout de suite dans son petit appartement, fondant en larmes. Elle entra dans le cabinet de cet appartement ; elle vit quelque temps après Madame de Luynes, Madame de Villars, M. de la Motte et Madame de Saint-Florentin , qui n'était pas habillée et à qui elle dit cependant de l'attendre dans sa chambre.... A six heures et demie, le Roi arriva chez la Reine et resta près de cinq quarts d'heure tête à tête avec elle » ".
Ce petit appartement servait de pied à terre dans la journée au roi Stanislas, pendant ses séjours à Trianon, mais sans cesser d'appartenir au comte de Clermont, qui demandait alors à la Reine la permission d'y coucher. Les Cabinets de Marie Leczinska prennent leur forme définitive en 1746 et 1747. Plusieurs sont refaits à neuf.
Derrière la chambre à coucher, il en est un « à niche et à pans », la méridienne, boisée par Verberckt, où des tableaux de dévotion tiennent la place des deux glaces. A côté sont l'atelier ou « laboratoire de la Reine », avec des boiseries du même Verberckt, et la chambre de bains, confiée « pour la sculpture à M. Rousseau », où Natoire plaçait deux tableaux estimés chacun 750 livres : « Un Concert champêtre et une bergère et sa compagne, sujets pris des Églogues de M. de Fontenelle. » Pour le grand cabinet intérieur, qui suit les bains, on a les dessins de la décoration, où Gabriel a mis à l'échelle avec bonheur des motifs de la chambre à coucher; dans les cadres chantournés placés au-dessus des portes à double battant, on peut avec certitude imaginer le délicieux portrait de Madame Henriette en Flore, tressant une couronne de fleurs, et celui de Madame Adélaïde en Diane, toiles de Nattier ayant figuré dans les cabinets de la Reine ". Marie-Antoinette a trouvé en place ce bel ensemble, et a dû jouir en cet état du Cabinet de Marie Leczinska, pendant ses premières années.
Le Cabinet particulier était entouré de tout petits réduits. Le « boudoir » étroit existant encore du côté de l'antichambre du Roi est ici la seule partie du décor de l'époque qui ait échappé à la transformation du temps de Louis XVI. Encore ignorons-nous le moment où l'on a peint les scènes champêtres des sept panneaux, presque entièrement détruites par les badigeonnages de Louis Philippe. Il est regrettable d'avoir perdu un exemple unique à Versailles de ces cabinets revêtus de vernis, dont les textes parlent fréquemment. On goûte encore la gracieuse idée du décorateur, qui a colorié les bouquets sculptés au voisinage de bouquets simplement peints ; des fleurs analogues se trouvaient, en 1741, dans le grand cabinet attenant, et La Martinière les dit « taillées sur les moulures, peintes au coloris en naturel ». Les oratoires de Marie Leczinska sont décorés de tableaux de Coypel. Sa « garde-robe de commodité », refaite en 1751, est « en blanc, les moulures en bleu, ornée des estampes peintes par la Reine et de deux glaces ».
En 1753, d'autres ordres sont communiqués par Lécuyer à Marigny : « La Reine me fit venir hier pour prendre des mesures dans un de ses Cabinets, désirant d'y avoir des tablettes chantournées, sur une des glaces, avec des montants en palmiers à la place des bordures, le tout dans le même goût de ce qui lui a déjà été fait à un des bouts de ce même cabinet; présumant, Monsieur, votre empressement à satisfaire Sa Majesté, j'y ai fait commencer sur-le-champ ».
Mais la pièce la plus intéressante est le « laboratoire », appelé plus tard « Cabinet des Chinois ». L'abbé Proyart y décrit ainsi les occupations de Marie Leczinska : « Au sortir de son dîner, elle donnait encore des audiences. Elle entrait ensuite dans ses appartements, où elle s'amusait à jouer de quelque instrument, à peindre au pastel ou à faire usage d'une fort petite et fort jolie imprimerie. Elle ne peignait que des tableaux de dévotion, dont elle faisait présent à des communautés religieuses et à des personnes qui avaient le goût de la piété. Elle imprimait, pour les distribuer comme ses tableaux, des prières, des sentences et des maximes de morale ». Madame Campan conte assez plaisamment la façon dont Oudry, maître de peinture de la Reine, préparait, corrigeait, complétait un travail que Sa Majesté s'imaginait naïvement avoir fait elle-même.
La décoration de son petit atelier fut exécutée dans ces conditions, à l'époque où son goût se porta, avec celui du public, vers les objets de la Chine ". Les laques, les ivoires, les menus bronzes abondaient chez elle ; elle faisait même tendre ses bains, en mai 1764, des « papiers de la Chine » devenus la grande mode du temps. Quatre copistes du Cabinet du Roi peignirent pour elle huit sujets chinois *°. Mais elle voulut mettre de sa main, sur les panneaux de son « laboratoire », des scènes évoquant l'évangélisation des Chinois par les Jésuites et sa dévotion particulière pour saint François Xavier.
La valeur de ces peintures anecdotiques est fort médiocre. Lorsque la Reine les légua par son testament à la comtesse de Noailles, la priant de les conserver« par amour d'elle », la bonne dame d'honneur regretta peut-être les louanges obligées qu'elle en avait dû faire; l'acceptation du legs entraînait, en effet, de fortes dépenses, et les Noailles demandèrent par dédommagement les boiseries et les glaces du Cabinet. Ces détails sont dans un billet du comte adressé à M. de Marigny, le 17 juillet 1768, du petit château royal de Saint-Hubert : « Le Roi veut que Madame la comtesse de Noailles fasse bâtir un cabinet à Paris pour placer le Cabinet des Chinois, que la Reine lui a laissé et qui n'a d'autre mérite que d'avoir été peint par la Reine. Comme tout tient aux bâtiments et qu'il y a des glaces qui en sont, j'avoue (entre nous soit dit) que la dépense de dix mille francs m'affligerait un peu, surtout s'il n'y a que les Jésuites peints et les Chinois, et que tout ne soit possible à transporter comme il existe à présent, ce qui ne se peut sans votre attache; nous ne demandons rien ». Louis XV accorda la grâce de transporter le tout, et « Madame de Noailles, depuis maréchale de Mouchy, fit construire un pavillon de plus à son hôtel du faubourg Saint-Germain, pour y placer dignement le legs de la Reine ». Comme la dame d'honneur recevait également les meubles et les tableaux qui garnissaient la pièce, elle put rétablir dans l'état où elle l'avait vu le « Cabinet des Chinois », installé depuis au château de Mouchy.
Bien à vous
madame antoine
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xman
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Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Ven 18 Juin - 2:08
Visite à faire absolument
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Doris
Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 04/11/2022
Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Ven 25 Nov - 13:56
Sur le site du château c'est 10 euros pour les petits appartements de Marie-Antoinette.
Pas exag je trouve. https://www.chateauversailles.fr/actualites/agenda-chateau-versailles/fr-2022-12-01
Mais faut réserver.
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Fleur de Pomme de Terre
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Sujet: Re: Petits Appartements de la Reine Mer 21 Juin - 19:31
Après de trop trop longs travaux ils sont rouverts.