Pour les fans de costumes XVIIIe

C'est pas évident, en effet. Il a vraisemblablement existé plusieurs types de corsets, dont le plus représenté est celui qui écrase les seins pour les faire pigeonner. Mais, par la suite, il y en eut d'autres qui permettaient à la poitrine de s'épanouir plus librement. C'est ce que semble porter Marie Antoinette, qui n'a jamais la gorge pigeonnante mais, au contraire, les seins bien écartés.

Je n'aspire point à avoir une poitrine débordante de ma robe. Je ne pense pas que mon époux apprécie fort. hihihihi

Voici une pièce d'estomac de mes livres :

Cette pièce de costume pouvait être empesée à l'amidon, (sur)baleinée, mais il est vrai qu'on a parfois usé de bois pour la rigidifier...

Bien à vous.

Du bois ! Pauvres femmes... Bonjour les aigreurs d'estomac !

Du bois ? les pauvres, mais que de tortures a-t-on infligé aux femmes ???
Quand on dit qu'il faut souffrir pour être belle .

Est-ce "formant" gourgandine ?

C'est cela même, oui

Rien comprendu. Pouvez traduire, SVP ?

On parlait de la légende de la photo de pièce d'estomac que j'ai postée

Bien à vous.

Il est fort intéressant que le modèle montré se nomme "gourgandine"...

Cela n'est pas très flatteur... je crois me souvenir que c'est fort péjoratif.

Gourgandine, j'adore, " femme facile, dévergondée ", dit Robert (encore un homme de ma vie). Mais cela ne signifie pas prostituée ( " aide-soignante de la sexualité publique " Daniel Mermet, vendredi dernier)
Bon, en ce qui concerne la pièce d'estomac, c'est sans doute tout simplement parce qu'elle fait partie de l'intimité suggestive des dessous féminins.
C'est très mignon, mais sans doute terriblement inconfortable !!! Bigre, le carcan !!!

Oui, je pense qu'on pouvait la rigifier des façons dont vous avez parlé, mais que la broderie qui prenait en "sandwich" les épaisseurs pouvait elle aussi bien rigidifier l'ensemble par sa seule présence.

En fait, la pièce d'estomac (ou stomacher en version anglaise) s'épingle sur le corset via les petites excroissances rectangulaires qu'on voit sur les photos. Les décorations du manteau de la robe (guirlandes, etc.) cachaient les bords. Et puis le dos de la robe était re-serrée sous le pli.

Cela permet d'avoir une robe bien ajustée, sans aucun système de fermeture apparent.

Cette pièce d'estomac existait-elle déjà sous la Renaissance ? Les robes paraissaient également très très ajustées !

pimprenelle a écrit:

Oui, Marie Antoinette attache beaucoup d'importance à la liberté de mouvements de ses enfants, comme l'attestent ses lettres à sa mère.

à ses mouvements également

Je ne suis pas une grande "pro", donc j'espère éviter les "boulettes" (de plus, il faut nuancer car je parle plutôt des gens aisés, pas des gens du peuple !) :

A la renaissance on fermait généralement par des lacets visibles dans le dos, comme ça (un lacet unique dans le dos) ou ça (2 rangées sur les côtes) (ne tenez pas compte de la forme générale de la robe ou de certains détails, à cette époque je faisais à ma fantaisie : concentrez-vous sur les lacets). Je crois qu'on pouvait aussi fermer sur le devant par des boutons (voir les pourpoints d'hommes ).

Pour la pièce d'estomac, je ne pense pas que ça existait à l'époque, il faut plus s'attendre à trouver un plastron qui fait partie de la robe, comme ça ou ça (tout pareil : mettez le focus sur le plastron, je ne faisais pas du 100% historique non plus).

(désolée de ne pas mettre les images directement mais je préfère éviter de polluer le forum avec mes vieilles photos à l'intérêt relatif ! Désolée !)

Quand je vois toutes les photos de vos réalisations, à vous, aux autres membres du Bosquet, je suis liquéfiée d'admiration (et de complexes, moi qui ne sais pas tenir une aiguille ) Et je salue votre souci de rigueur historique !

Je découvre aussi

En effet, les robes de cour n'étaient pas ses favorites

J'aime les travaux d'aiguilles... et je dirais que j'en admire d'autant plus les réalisations somptueuses de nos amis... Quelle précision !

Parfaitement en accord avec votre écriture,
Apparence n'est que vernis s'il n'y a point armature
Et le détail est là pour parfaire l'ouvrage
Qui sans lui ne serait que du vagabondage
Heureusement l'oeil expert sait bien où s'arrêter
Pour faire la différence et son avis donner

Voilà ma dernière création

Une Robe à la Française en essayant de rester le plus historique possible






Je pense que c'est celle que j'aurais pour la journée grand siècle à Vaux le Vicomte

Elles est magnifique , chère Lya , avec son élégant pli watteau !

Bravo, ma chère Lya, vous êtes splendide ! Que de beaux atours vous avez confectionnés !

Bien à vous.

Jolie robe en effet merci à vous!

Je profite de cette chronique pour vous indiquer qu'un amateur collectionneur de costumes vient de me proposer d'acquérir une culotte XVIII° en état pour une somme ridicule de 45 euros !!!
le tissu est en bon état mais à restaurer car sans bouton, doublure, poches avec large ceinture !!!!!

cette culotte était comprise dans un habit complet de couleur orange porté par un noble du limousin le 10 Août 1792 blessé aux tuileries. - objet acheté en vente avec expert - dont deux culottes !!!!

Il serait dommage que cet objet termine au fond d'une malle sans faire le plaisir d'un amateur de notre société !!!!!
contactez-moi pour recevoir l'adresse et traiter directement avec l'amateur qui est français et très charmant.

Amicalement MARIE ANTOINETTE