La Comtesse Jeanne du Barry

Oui, c'est vrai, l'importance de Choiseul dans la correspondance des débuts est frappante.

C'est presque étonnant d'ailleurs de voir comment Marie-Antoinette l'apprécie alors que finalement elle ne le connaît pas vraiment Je pense que sa mère l'a pas mal influencée là-dessus

Le plus virulent ennemi de Choiseul étant le duc d'Aiguillon, d'Aiguillon ayant extorqué à Louis XV le renvoi et l'exil de Choiseul, Mme du Barry étant la bonne amie du duc, les ennemis de mes amis étant mes ennemis .......................... on voit mal comment Marie-Antoinette pourrait aimer la favorite !

Oui, tout était réuni pour les mettre l'une en face de l'autre

Pour CHOISEUL, il n'est guère étonnant que MARIE ANTOINETTE en ait été toquée. Il s'est battu pour ce mariage qui faisait d'Elle la future reine de FRANCE. A l'époque, ce titre était la consécration pour une femme de sang royal. La jeune femme ne pouvait qu'apprécier l'artisan majeur de cette union qui la propulsait si haut.

Oui c'est d'ailleurs la raison qu'évoque Marie-Antoinette elle-même dans sa correspondance il me semble

Elle a été brainwashée Choiseul bien avant son départ, à coup sûr !

Oui, je sens aussi l'influence de la mère-sup

Qui briefe Mercy sur le sujet.

En passant oui certainement

Non, c'est essentiel pour l'impératrice, ça se sent. Mais, en fine stratège, elle préconise la prudence.

Je vais attaquer une biographie de Claude Saint André. L'édition est de 1909. Si quelqu'un peut m'en dire un peu plus sur l'auteur.

le comte axel a écrit:

Je vais attaquer une biographie de Claude Saint André. L'édition est de 1909. Si quelqu'un peut m'en dire un peu plus sur l'auteur.

Je ne trouve pas grand chose sur le net, à cause d'une certaine homonymie avec un homme politique québeckois !

Il semble que sa biographie fasse toujours autorité, en tout cas, elle est toujours citée dans les articles wiki. L'auteur a apporté du neuf par l'utilisation de documents jusqu'alors inédits.

Merci Pim, je vois que tu n'as pas plus d'éléments que moi. Je vais la commencer je verrai

Tu nous diras !

le comte axel a écrit:

Je vais attaquer une biographie de Claude Saint André. L'édition est de 1909. Si quelqu'un peut m'en dire un peu plus sur l'auteur.

Je ne connais pas non plus donc je compte aussi sur ton avis

Je viens de le commencer, il y a une très belle préface de Pierre de Nolhac, qui réhabilite le personnage. D'ailleurs, il y a deux témoignages :
Ligne, la comparant avec Mme de Pompadour : "elle avait un bien meilleur coeur que l'autre et ne décidait ni de la guerre ni de la paix."

Et Talleyrand toujours en comparaison avec Mme de Pompadour : Elle "différait en tous points de Mme du Barry, qui, moins bien élevée, était parvenue à avoir un langage assez pur. Mme du Barry avait les yeux moins grands, mais ils étaient plus spirituels; son visage était bien fait et ses cheveux de la plus grande beauté : elle aimait à parler, et elle avait attrapé l'art de conter assez gaiement".

Ah, merci, Comte Axel !

Merci, mon cher Comte !  
Je reconnais bien bien là Charles Joseph !!!

Je me doutais que ce témoignage allait te faire plaisir.  

le comte axel a écrit:

Je viens de le commencer, il y a une très belle préface de Pierre de Nolhac, qui réhabilite le personnage. D'ailleurs, il y a deux témoignages :
Ligne, la comparant avec Mme de Pompadour : "elle avait un bien meilleur coeur que l'autre et ne décidait ni de la guerre ni de la paix."

Et Talleyrand toujours en comparaison avec Mme de Pompadour : Elle "différait en tous points de Mme du Barry, qui, moins bien élevée, était parvenue à avoir un langage assez pur. Mme du Barry avait les yeux moins grands, mais ils étaient plus spirituels; son visage était bien fait et ses cheveux de la plus grande beauté : elle aimait à parler, et elle avait attrapé l'art de conter assez gaiement".

Ah...si Nolhac et Ligne introduisent le livre, c'est un excellent début très prometteur déjà  

Oui je pense aussi.

le comte axel a écrit:

Je me doutais que ce témoignage allait te faire plaisir.  

Tu es trop mignon !  

La dame du Barry ne prend nul crédit, et il n'y a pas d'apparence qu'elle n'en prenne jamais : elle n'a ni d'affection ni de haine pour personne ; elle pourra dire ce qu'on lui fera dire comme un perroquet, mais sans vue, sans intérêt, sans passion.
Ce n'est pas avec un pareil caractère que l'on parvient à gouverner.

Je viens de le lire cet après-midi en parcourant quelques lettres de Mme du Deffand.

Votre marquise écrit aussi que les uns font leur cour à Mme du Barry, et que les autres la bravent !