Bustes de Marie-Antoinette par Adèle Castiglione-Colonna, dite Marcello (1836-1879)

Adèle-Marcello est devenue une familière des fameux lundis des Tuileries. Fascinée par les femmes héroïques, elle partage l'admiration de l'impératrice pour Marie Antoinette. Nous sommes en 1866, l'artiste réalise des bustes de Marie-Antoinette dauphine et au temple.




C'est dans cet esprit qu'elle va sculpter le portrait d'Eugénie, qu'elle déclinera en quatre versions. Voici l'une d'elles:

En fait, Adèle, que l'impératrice appelle Colonna, n'aime pas beaucoup la cour. C'est que, souvent invitée à Compiègne et Fontainebleau, elle en voit de trop près les coulisses et les intrigues. De plus, si elle adore Napoléon III, elle juge avec plus de sévérité les frivolités d'Eugénie.

Overdose de mondanités? Pendant quelques années ensuite, Adèle voyage en Europe, se partageant entre les musées, la sculpture, la peinture, la musique et les visites aux amis. Cependant, la terrible maladie gagne du terrain et l'épuise de plus en plus...

... ce qui ne l'empêche pas de travailler avec passion à son chef-d'oeuvre, la Pythie, dont elle présente une version en bronze au Salon de Paris en 1870.




Gros plan sur le visage de la version de marbre:




Ebloui, Charles Garnier l'acquerra pour décorer son nouvel Opéra. En même temps, Marcello expose son Chef abyssin, remarquable lui aussi de perfection technique et d'expressivité. Le voici en marbre:

Lorsque l'empire s'effondre, Colonna reste fidèle à ses idées bonapartistes et à son amitié pour Napoléon III, même devant Thiers dont elle est proche également, elle ne jouera pas de double jeu. De même, quand le souverain déchu meurt, Adèle ne cherche pas à dissimuler son chagrin. Elle écrira à son sujet des mots poignants: J'éprouve un profond chagrin de la mort de l'Empereur; sa bonté exquise, sa hauteur d'âme et sa sagesse d'esprit le rendaient cher à tous ceux qui savaient voir en lui le grand homme à côté du souverain, à tous ceux assez sincères pour tenir compte des difficultés prodigieuses de son rôle pratique [...] Je pleure ce Juste méconnu.

La duchesse passera les dernières années de sa vie entre Fribourg, où elle réside désormais, et l'Italie qu'elle parcourt. Elle travaille de plus en plus la peinture, s'intéressant à l'Orient. Certes, cette fascination s'inscrit dans un courant fondamental de l’art du XIXe siècle, mais repose aussi chez elle sur une attirance plus profonde, dont son art rend un écho certain:




Vaincue par la tuberculose, Adèle d'Affry meurt le 16 juillet 1879, à l'âge de 43 ans. Elle lègue à l’Etat de Fribourg un important ensemble de sculptures, peintures et autres œuvres, ainsi qu'un fonds pour la création d’un Musée Marcello dans sa ville natale.

sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad%C3%A8le_d'Affry
http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/colonna.asp
http://www.fr.ch/mahf/files/pdf69/dossier_presse_MAHF_Exposition__Marcello_2014.docx.pdf
http://www.fr.ch/mahf/files/pdf64/Brve_chronologie_de_la_vie_de_Marcellodoc4.pdf

Merci pour cette biographie et ces photos. Il est dommage que celles des bustes de la Reine ne soient pas plus claires. Je n'en ai pas trouvé de meilleures non plus. Les oeuvres de cette artistes méritent d'être mieux connues du public. Voici une statuette d'une femme assise drapée à l'antique.


http://www.artvalue.fr/auctions--49300-0-marcello-adele-d-affry-duchess.htm

Voici un buste de Mme. Rodocanachi jeune.



Voici un portrait que la Duchesse de Castiglione-Colonna a peint de son amie l'artiste Berthe Morisot.


http://www.tempslibre.ch/evenements/marcello-1836-1879-femme-artiste-entre-cour-et-boheme-176383

madame antoine

Chouette, ce portrait!

Il existe des photos d'Adèle d'Affry:

Ah ben çà! Je viens de découvrir que le buste de Marie Antoinette dauphine par Marcello avait été dérobé, avec d'autres objets précieux, lors d'un cambriolage survenu à Bois-Seigneur-Isaac en 2002.

http://www.snoy.net/stolen.php





J'espère que, depuis lors, ce buste est revenu à ses légitimes propriétaires...

Quelle chance! A la faveur d'une vente, nous découvrons une bonne photo d'une version en terre cuite du buste qu'on aime tant...





ADELE d'AFFRY, duchesse de Castiglione Colonna dite MARCELLO (Fribourg 1836 - Castellammare di Stabia 1879)
Marie-Antoinette, la Tête de profil
Buste en terre cuite, reposant sur un socle rond se terminant par une base carrée.
H : 54 - L : 32 cm.
Porte l'inscription "Marie Antoinette à Versailles 1774", signé en bas à droite sur la base et daté 1866.
Léger manque (coiffe) et éclat à la base.

Expositions
- Son admiration pour la reine Marie-Antoinette, qu’elle partage avec l’impératrice Eugénie, l’a conduite à réaliser les bustes de Marie-Antoinette à Versailles et Marie-Antoinette au Temple, qu’elle présente au Salon à Paris en mai 1866.
- Les deux bustes furent exposés au Salon de 1866 et sont aujourd'hui conservés au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg
- Le Musée d'Orsay conserve deux bustes de Marcello représentant Marie-Antoinette.
- un plâtre du même buste conservé à Bois Seigneur Issac a été volé en décembre 2002

http://www.auction.fr/_fr/lot/adele-d-affry-duchesse-de-castiglione-colonna-dite-marcello-fribourg-1836-7641966?from=search

Magnifique en effet!

Voici d'autres prises des oeuvres de Mme Castiglione-Colonna concernant la Reine Marie-Antoinette.





Marie-Antoinette au Temple 1866 Marcello Adèle d'Affry 1836-1879 Exposition Marcello Fribourg

https://www.youtube.com/watch?v=MSoWl6YvN-Q





Marie-Antoinette Dauphine 1867 Marcello Adèle d'Affry 1836-1879 Exposition Marcello Fribourg

https://www.youtube.com/watch?v=PGiIQq3RjgY

madame antoine

Ce sujet n'est peut-être pas adéquat pour recevoir cette information, je m'en excuse par avance.

Je signale cette exposition sur l'artiste Marcello à Compiègne.
http://palaisdecompiegne.fr/expositions-et-evenements/expositions/exposition-venir-0
https://www.connaissancedesarts.com/peinture-et-sculpture/les-dons-dadele-a-compiegne-1132411/

Marcello (1836 - 1879) - Femme artiste entre cour et bohème

16 octobre 2015 - 1er février 2016

Cette exposition se propose de mettre en lumière une figure méconnue de l'art du Second Empire, la sculptrice Marcello, de son vrai nom Adèle d'Affry (1836-1879), duchesse de Castiglione Colonna. Elle éclaire également le destin singulier d'une aristocrate éprise de liberté, tiraillée entre ses aspirations et les conventions de son milieu social.

Veuve à vingt ans, elle trouva une consolation dans l'art. Après s'être formée en dehors du système académique, elle fit ses débuts avec succès au Salon de 1863 sous le pseudonyme de Marcello. Invitée à la cour par l'impératrice Eugénie, elle prit part à trois reprises aux séries de Compiègne. Elle reçut plusieurs commandes impériales et poursuivit une carrière internationale. Sa Pythie, l'une des sculptures les plus fortes et les plus étonnantes créées sous le Second Empire, fut acquise par Charles Garnier pour l'Opéra.

L'autre page donne une biographie haute en couleur mais nous avertit qu'il vaut mieux s'intéresser davantage à l'oeuvre.



Femmes fatales

Pour rendre justice à Marcello, il faut oublier la trop captivante biographie de cette héroïne pour contempler l’œuvre et retracer la carrière. Le Palais de Compiègne nous en offre une superbe occasion, avec cette exposition présentant 70 sculptures, peintures et dessins, et une exceptionnelle série de photographies d’époque. À l’âge de quatorze ans, Adèle avait formé le « vœu imprudent » d’être artiste. Autre imprudence, elle choisit le plus rude des métiers, le moins « féminin », la sculpture. Veuve à vingt ans, elle modèle le portrait posthume de son époux, Carlo Colonna. Ses premières œuvres sont marquées par l’enseignement de son maître, le Suisse Heinrich Max Imhof. Auprès de ce disciple de Thorwaldsen, adepte d’un néoclassicisme élégant, elle oublie momentanément son seul vrai dieu avec Delacroix : Michel-Ange. Mais elle acquiert les solides rudiments du métier. Elle parfait son éducation artistique à Paris. Non pas à l’École des Beaux-Arts dont les ateliers sont bien sûr fermés aux femmes (il était hors de question de les confronter à l’étude du modèle nu !), mais auprès d’Auguste Clésinger. De celui-ci, Baudelaire écrira en 1859 : « Vice pour vice, je pense comme lui que l’excès en tout vaut mieux que la mesquinerie » Un commentaire qui s’applique parfaitement à notre duchesse et à ses œuvres. On se rapprochait de Michel-Ange ! Sur les conseils de Clésinger, elle suit des cours de dissection, déguisée en homme. Marcello est né ! Le masculin sied à celle qui se dit « fille de Guillaume Tell » et se rêve en guerrier suisse des temps héroïques. Exposé au Salon de 1863, le buste en marbre de Bianca Capello, flamboyante héroïne de la Renaissance, est un coup de maître et un immense succès. C’est « une de ces femmes fatales à qui rien ne résiste », écrit Théophile Gautier, bon connaisseur en la matière. On se demande si le commentaire ne s’adresse pas davantage à l’artiste qu’à son modèle. La jeune femme maîtrise parfaitement le style noble et viril de la grande sculpture du temps. Elle poursuit dans cette veine avec d’autres « femmes fortes », telle La Gorgone aux cheveux tressés de serpents. Marcello possède non seulement une bonne connaissance de l’anatomie, mais aussi l’expérience de la taille directe du marbre, péniblement apprise. Elle est ainsi particulièrement apte à diriger les praticiens qui traduisent ses œuvres en marbre. Un séjour à Rome, dans la proximité des artistes de la Villa Médicis, un autre à Madrid, marquent une spectaculaire évolution de son art, soudain dégagé de la grandiloquence académique. Dans l’exposition, ce virage radical est astucieusement marqué par la couleur des salles. Au rouge saturé évoquant l’art officiel et les salons, succède un vert inspiré. « Je ne veux plus des Grecs », écrit-elle sans ambages. Posé par un authentique bandit romain, le Buste du Chef Abyssin campe un personnage farouche, au visage buriné, parent des guerriers peints par Delacroix. Perchée sur son trépied, La Pythie (1869) est un chef-d’œuvre maniériste, tourmenté par un feu intérieur. On en voit ici une réduction en bronze et un superbe buste en marbre qui appartint au couturier Worth. Acheté par l’État, le grand bronze est choisi par Charles Garnier pour son nouvel Opéra. Bel hommage ! Les amateurs savent que l’œuvre n’a pas quitté son emplacement d’origine, dans la grotte ornementale abritée sous la première volée de marches du grand escalier. On songe à Carpeaux devant le Buste du général Milans del Bosch y Mauri, auteur du putsch contre la reine d’Espagne Isabelle II. La matière est pressée dans une ferveur expressionniste qui creuse les ombres. Ce seul buste suffit à classer Marcello parmi les vrais sculpteurs de son temps. Excellente portraitiste, Adèle se montre au sommet de cet art dans ses bustes de Carpeaux, génie tourmenté, d’Adolphe Thiers, confondant de naturel, de la baronne de Keffenbrinck ou de la marquise de Tallenay. Elle offrira le masque de cette dernière à son ami Courbet (musée d’Orsay). Elle n’hésitait pas à faire revenir son modèle à l’atelier lors de l’exécution du marbre et à fournir aux praticiens des éléments de costume et des rubans, pour plus de véracité. L’exposition présente également des sculptures plus anecdotiques comme cette spirituelle effigie de Franz Liszt ou cette Rosina mutine, échappée du Barbier de Séville. Déconcertants, ses bustes historiques de Marie-Antoinette à Versailles et Marie-Antoinette au Temple, étranges hybrides de musée Grévin et de sculpture funéraire, intéresseront les historiens du goût. Le vigoureux Portrait de Berthe Morisot (1875) peint à l’huile ouvre une voie nouvelle. Ses forces déclinant, Adèle avait en effet décidé de délaisser la sculpture pour la peinture. « Son caractère impatient s’irritait de la longueur des procédés [du sculpteur], écrit Laure Chabanne, commissaire de l’exposition. Sa santé s’épuisait dans sa lutte contre la matière. Sa sensibilité ardente, parfois très directement exprimée par le modelage, se glaçait dans le marbre. Elle comparait les sculpteurs à des « pingouins sans pattes et sans ailes » tandis que les peintres pouvaient voler au gré de leur inspiration. »

Trois musées et une fondation

Après « Carrier-Belleuse, le maître de Rodin » en 2014, le musée de Compiègne offre une nouvelle et fascinante facette de la sculpture de la seconde moitié du XIXe siècle, continent encore largement sous-estimé. Riche de tant de souvenirs du Second Empire, le palais où la duchesse de Castiglione séjourna avec la cour à plusieurs reprises est le cadre idéal pour évoquer sa carrière. On y trouvera également un remarquable accrochage d’œuvres du peintre Thomas Couture, son contemporain, proche lui aussi du couple impérial avant sa terrible brouille avec Napoléon III. Une présentation de vases de Sèvres monumentaux sortis des réserves pour l’occasion, évoque par ailleurs le luxe des grands appartements lors des séjours de la cour impériale. L’exposition « Marcello » est le fruit d’une collaboration internationale. Par chance, la famille de l’artiste a pieusement conservé son fonds d’atelier à Givisiez, près de Fribourg, aujourd’hui administré par une fondation. « Après la mort de la duchesse Colonna, le château d’Affry s’est transmis de mère en fille pendant cinq générations, sans changements notables, explique l’historienne Monique von Wistinghausen, descendante de la sœur de l’artiste et présidente de la Fondation Marcello. Les deux ailes qu’elle avait ajoutées à la bâtisse d’origine, l’une destinée à son atelier, l’autre aux grands portraits des rois de France offerts à son ancêtre, colonel des Gardes Suisses, sont restées intactes. La Fondation Marcello est née au début des années 1960 du constat que, de par son importance historique et artistique, ce patrimoine ne pouvait se contenter d’une gestion purement familiale. Cette demeure reste une maison de famille, non un musée. Cependant, depuis 25 ans, nous pratiquons une politique d’ouverture, notamment en faveur des enfants des écoles locales et des chercheurs. Pour mieux répondre aux demandes de ces derniers, nous avons mis en dépôt aux Archives de l’État de Fribourg la volumineuse correspondance de la duchesse Colonna. Grâce à l’inventaire détaillé de ce fonds qui a été mené par l’équipe des Archives, elles sont désormais aisément accessibles, sur simple demande. » Faire connaître l’œuvre dans les années 50 et 60, alors que la sculpture du XIXe siècle était largement ignorée, voire méprisée, n’était pas une mince affaire : « Auparavant, nous devions promouvoir l’artiste, poursuit Monique von Wistinghausen, maintenant ce sont les musées qui viennent à nous. Une première exposition, de taille modeste, a eu lieu à Fribourg dès 1959. Une exposition plus importante a été organisée à Fribourg et au musée Rodin en 1980. Mais elle n’avait pas l’ampleur de l’exposition actuellement présentée à Compiègne. » Ajoutons qu’une fois par an, dans le cadre d’une « journée Marcello », l’atelier de l’artiste au château d’Affry ouvre ses portes au public pour une visite organisée avec le musée d’Art et d’Histoire de Fribourg. L’exposition actuelle, qui présente la carrière parisienne de l’artiste, est le fruit d’une vaste « opération Marcello » impliquant, outre la Fondation et le Palais de Compiègne, trois institutions suisses : le musée d’Art et d’Histoire de Fribourg, dépositaire d’un important legs de l’artiste, le Museo Vincenzo Vela de Ligornetto, aménagé dans la maison du grand sculpteur tessinois, et le musée des Suisses dans le Monde à Pregny-Chambésy. « Nous avons initié le projet Marcello dès 2003, déclare Anselm Zurfluh, directeur de ce dernier musée où prendra place l’ultime des quatre étapes de la redécouverte du sculpteur. Nous avons déjà publié plusieurs ouvrages sur Marcello, dont un volume de correspondance publié à Paris avec la Fondation Custodia. Le projet a rapidement pris de l’ampleur grâce au musée d’Art et d’Histoire de Fribourg. » À Genève, la présentation de l’œuvre se doublera d’une évocation de la femme et de son cercle international d’amis et de relations, entre bohème et haute société. À Compiègne, l’idée de présenter l’œuvre du sculpteur était dans l’air depuis longtemps. Cette constellation de bonnes volontés, de savoir et d’appétit de découverte a abouti à cet heureux paradoxe : inconnue hier, Marcello bénéficie en 2015-2016 d’une visibilité que des artistes plus fermement établis dans la postérité pourraient lui envier. Ajoutons à cela les publications en cours par les universités de Fribourg et de Neuchâtel, des archives manuscrites de la duchesse. La volumineuse correspondance de celle qui tenta de concilier son admiration pour Napoléon III et son amitié pour Thiers livre un témoignage exceptionnel, tant sur la vie artistique et intellectuelle des années 1850-1870 que sur le destin exceptionnel d’une femme écartelée entre une brillante position sociale et une sensibilité artistique exacerbée. Les œuvres et les documents présentés au Palais de Compiègne reflètent parfaitement cette dualité. Mais surtout, elle rend justice à une expression plastique singulière, née des derniers feux du romantisme.

Bien que j'ai du mal à apprécier les sculptures très expressives voire torturées de cette artiste, je compte aller voir cette exposition et vous en ramènerai donc mes impressions.

Bonjour à tous les Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

La Maison Genève Enchères, en Suisse, proposera le 13 Décembre prochain une oeuvre en terre cuite de cette artiste.



Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione Colonna dite Marcello (1836-1879)

Buste présumé de Marie-Antoinette, terre cuite
H 81 cm

https://www.geneve-encheres.ch/

Bien que je ne sois pas spécialiste du sujet, j'avoue ne pas reconnaître les traits accusés que nous avons dans les portraits ci-dessus.

Bien à vous

madame antoine