Devenez mécènes de Marie-AntoinetteLe beau projet que voilà !
Depuis le 26 juillet, le Monument commémoratif aux Bourbons, dominé par le buste en marbre de la reine Marie-Antoinette a fait son retour dans les espaces d'exposition du musée Cognacq-Jay.
Longtemps conservée en réserve, l’œuvre nécessite une restauration pour être présentée convenablement dans les salles du musée. Une première opération permettra de nettoyer des éléments particulièrement encrassés et de dresser le diagnostic des altérations ; dans un second temps sera envisagée la consolidation des éléments les plus fragiles de ce monument, en particulier les pièces décoratives sur le socle et le buste de Marie-Antoinette.
Le musée Cognacq-Jay fait appel à votre générosité et vous invite à contribuer financièrement à cette opérationgrâce à l'urne disposée à côté du buste en salle d'exposition ou en nous contactant à cette adresse : EPPM-Cognacq-Jay.mecenat@paris.fr (possibilité de réduction fiscale). Par votre geste, vous permettrez de mieux connaître et de montrer au plus large public une œuvre emblématique du fonds, à la gloire d’une des personnalités les plus marquantes et fascinantes de la France des Lumières.
La dernière reine de France de l’Ancien Régime est aussi la plus célèbre. Née à Vienne en 1755, Marie-Antoinette épouse le dauphin de France à Versailles en 1770. Après la montée sur le trône de son mari Louis XVI en 1774, elle mène à Versailles une vie culturelle des plus riches, comme en témoignent encore aujourd’hui le hameau de la reine et les nombreux portraits peints par Vigée Le Brun. Marie-Antoinette ne fait pourtant pas l’unanimité en son temps : surnommée l’Autrichienne, elle est soupçonnée par ses détracteurs d’agir contre les intérêts de la France. On l’accuse aussi d’avoir des dépenses excessives, en particulier lors de la fameuse affaire du collier de la reine en 1785, scandale dont Marie-Antoinette n’est pas responsable mais qui aggrave son impopularité. Ces critiques seront fatales pendant la Révolution : accompagnant son époux jusqu’à leur arrestation, elle est emprisonnée à la Conciergerie. Le tribunal révolutionnaire la condamne à mort pour haute trahison. Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793, à l’âge de 37 ans, sur l’actuelle place de la Concorde. La vie et la mort de Marie-Antoinette ont été à l’origine d’un véritable mythe autour de cette figure historique, controversée, fantasmée, suscitant de nombreuses œuvres d’art du XVIIIe siècle à nos jours.
Depuis sa création, le musée Cognacq-Jay conserve cet étonnant petit monument dominé par le buste de Marie-Antoinette. Les traits de la reine sont aisément reconnaissables avec son nez aquilin et son menton prognathe tenant à ses origines Habsbourg. Le portrait en marbre repose sur une colonne cannelée en bois doré et sculpté pourvue d’un socle. Trois médaillons sont placés sur son fût : l’un à gauche figurant Louis XVI ; l’autre à droite, deux des enfants de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse de France et Louis-Charles de France (Louis XVII) ; et celui central Henri IV, fondateur de la dynastie des Bourbons qui régna sur la France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ce dernier médaillon, en porcelaine, a été créé à la manufacture de Sèvres en 1815. La réalisation du petit monument se situe donc vraisemblablement durant les années de la Restauration, en constituant un hommage explicite à l’Ancien Régime alors remis à l’honneur par Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI.
Le musée Cognacq-Jay fait appel à votre générosité et vous invite à contribuer financièrement grâce à l'urne disposée à côté du buste en salle d'exposition. Si vous ne pouvez vous rendre au musée mais souhaitez participer à l'opération, écrivez-nous à cette adresse : EPPM-Cognacq-Jay.mecenat@paris.fr !
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