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| La face cachée des comptines françaises | |
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+3Chakton le beau lauzun globule 7 participants | Auteur | Message |
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globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: La face cachée des comptines françaises Sam 3 Fév - 19:51 | |
| Je me suis régalé à la lecture de cet article ! Farce ? Même pas ! C'est passionnant de décrypter les comptines qui ont l'air si innocentes... ● Une souris verte, qui courait dans l'herbeSelon la légende, la souris verte serait une référence à un soldat vendéen. Il aurait été traqué par les soldats républicains pendant la Guerre de Vendée (1793-1795) et soumis à différentes tortures. Le but étant d'en faire un «escargot tout chaud», pas besoin de beaucoup d'imagination pour voir l'horreur de la scène. ● Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupésAu XVIIe siècle, la prostitution va bon train dans les bois et les maisons closes sont signalées par la présence de lauriers sur les portes. Louis XIV décide d'interdire ces maisons de prostitution, notamment pour lutter contre la propagation de maladies qui affectent les ouvriers qui travaillent dans le jardin de Versailles. «Entrez dans la danse, voyez comme on danse, chantez, dansez, embrassez qui vous voudrez» est une protestation contre cette décision royale qui invite clairement au libertinage. Si vous croyiez conter à vos enfants l'histoire banale d'une jeune femme qui va faire sa cueillette dans les bois, c'est loupé! ● Il était un petit navireTout le monde connaît le premier couplet de cette comptine, mais il est plus rare de chanter les quinze autres. Et pourtant, le jeu en vaut la chandelle. Avec un air enjoué, Il était un petit navire retrace l'histoire d'un petit marin qui, après un tirage au sort, est désigné pour être mangé par l'équipage de son navire qui manque de vivres. Le matelot est sauvé de ce cannibalisme par un miracle. Une prière à la Vierge Marie qui entraîna une profusion inattendue de poissons. ● Il court, il court le furetVous le chantiez la semaine dernière à votre enfant sans savoir que cette comptine relevait de la contrepèterie, une permutation de lettres ou syllabes qui permettent de cacher un sens masqué, indécent. Relisez le titre de la comptine encore une fois et remplacez le «c» de «court», par le «f» du mot «furet». Eh oui, le «curé» qui «fourre» est tout de suite plus grivois. Le succès de la comptine remonte à la Régence exercée par Philippe d'Orléans (1715-1723). Le cardinal Dubois était alors le principal ministre d'État, bien connu pour sa conduite sulfureuse avec les femmes… Et le meilleur pour la fin ! ● Il pleut, il pleut bergèreTirée de l'opéra-comique de Fabre d'Églantine, Laure et Pétrarque (1780), la chansonnette aurait été récitée le lendemain de la prise de la Bastille, lors de la création de la Garde nationale. La bergère est une référence à la reine Marie-Antoinette, qui se plaisait à jouer à la bergère au hameau de la Reine, dans le parc du jardin de Versailles. La cour est symbolisée par des «blancs moutons», sans doute une allusion aux perruques poudrées des nobles de l'époque, et «l'orage» est une prédiction de la Révolution qui menace. Si on en croit la légende, Fabre d'Églantine aurait fredonné l'air de cette comptine en montant à l'échafaud, le 5 avril 1794. http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/01/30/37002-20180130ARTFIG00006-erotisme-torture-cannibalisme-8230-la-face-cachee-des-comptines-francaises.php _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | le beau lauzun
Nombre de messages : 831 Date d'inscription : 04/09/2014
| | | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Mar 20 Fév - 9:02 | |
| Moins drôle : selon les historiens - la célèbre chanson "Une souris verte" ferait référence à un soldat vendéen (soldats qu’on appelait à l’époque "les souris ") qui aurait été traqué par les soldats républicains pendant la Guerre de Vendée (1793-1795) puis torturé de façon atroce puisqu’il fut plongé dans l’eau et l’huile bouillante. Autre chanson aux origines "historiques" : "Nous n’irons plus aux bois" ("les lauriers sont coupés..."). Elle date du XVIIe siècle quand Louis XIV décide de fermer les maisons closes pour éviter la propagation des maladies qui touchent les ouvriers travaillant dans le jardin de Versailles. On reconnaissait ces maisons aux lauriers accrochés à leurs façades. https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/que-cachent-les-celebres-comptines-de-notre-enfance-269439 Et on chante ça à nos gamins ! _________________ X est la force deux fois pure
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| | | Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Sam 1 Déc - 16:41 | |
| Le 1er décembre, nous fêtons saint Eloi, évêque de Noyon et conseiller du roi Dagobert, connu, dans la chanson, pour avoir dit au roi que Sa Majesté était mal culottée. L’occasion de retrouver les comptines de notre jeunesse, qui, sans que nous l’ayons nécessairement réalisé à l’époque, sont inspirées de la tradition chrétienne. « Le Bon Roi Dagobert », « Frère Jacques », « Malbrough s’en va-t-en guerre »… Les références à la foi chrétienne sont parfois très explicites, parfois moins, mais il est amusant de constater combien certaines comptines populaires sont bercées de culture religieuse. « Le Bon Roi Dagobert »Sa Majesté ne peut rien faire sans la présence de son conseiller, le bon Saint Eloi, appelé « bon » déjà à l’époque en raison de sa générosité envers les plus pauvres. Il est souvent représenté sur les marches de son palais, distribuant du pain, mais aussi ses meubles et ses chaussures lorsque la foule était nombreuse. Dans la chanson, Dagobert a tellement l’habitude d’être secondé par saint Eloi qu’il lui demande, dans le dernier couplet, au moment de sa mort, de mourir pour lui. « Frère Jacques »Cette célèbre berceuse datant du XVIIIe met en scène un moine, Frère Jacques, invité à « sonner les matines ». Les matines, ou vigiles, sont le premier office de la liturgie des heures, destiné à sanctifier le temps de la nuit. « Malbrough s’en va-t-en guerre »Les paroles dateraient de la bataille de Malplaquet, qui a eu lieu le 11 septembre 1709 dans les Pays-Bas espagnols, au cours de la guerre de Succession d’Espagne qui opposa la France aux coalisés autrichiens, hollandais et anglais. Le général John Churchill, premier duc de Marlborough, y fut grièvement blessé. L’essentiel de sa carrière militaire ayant été de lutter contre la France, les Français s’amusèrent à raconter sur un ton parodique sa mort et son enterrement. Cette chanson ne connut du succès qu’à partir de 1781. Geneviève Poitrine, nourrice du premier dauphin de Louis XVI, la chantait à l’enfant royal. Marie-Antoinette la reprit au clavecin et en lança la mode. Deux grandes fêtes chrétiennes y sont mentionnées : Pâques et la Sainte Trinité, célébrée le dimanche qui suit la Pentecôte. « Ô grand Saint Nicolas »Saint Nicolas, évêque de Myre, était réputé pour sa bonté envers les pauvres et les enfants. C’est pourquoi le bon saint Nicolas est le saint patron des enfants, des écoliers, mais aussi des épiciers, des marins et des tonneliers. Il est particulièrement fêté le 6 décembre dans de nombreux pays européens et dans le nord et l’est de la France. Selon la tradition, Saint Nicolas, vêtu de son costume d’évêque, passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout du pain d’épices représentant le saint évêque). « Entre le bœuf et l’âne gris »À l’approche de Noël, nul ne peut s’empêcher de fredonner cette comptine de la Nativité. Selon la tradition populaire, les animaux ont réchauffé l’Enfant Jésus de leur souffle puissant. La présence de l’âne et du bœuf dans la crèche doit vraisemblablement son origine à Isaïe (chap 1, 3): « Le bœuf connaît son propriétaire, et l’âne, la crèche de son maître. Israël ne le connaît pas, mon peuple ne comprend pas ». Le bœuf est l’occupant habituel de l’étable où Marie et Joseph ont trouvé refuge. Quant à l’âne, mené par Joseph, il a porté Marie enceinte de Nazareth à Bethléem. https://fr.aleteia.org/ Nous voilà édifiés. _________________ X est la force deux fois pure
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| | | globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Mer 10 Juil - 8:57 | |
| Alors là ! "Au clair de la lune" pire que youporn.
- C’est un peu le tube du répertoire enfantin: l’indémodable, l’intemporel «Au clair de la lune». Combien de parents ont endormi leurs bambins en leur fredonnant cette comptine, née sous le règne du Roi-Soleil, et que nous connaissons tous par cœur? «Au clair de la lune, / Mon ami Pierrot, / Prête-moi ta plume / Pour écrire un mot...» Mais sommes-nous bien certains de saisir le sens de cette petite histoire? En effet, elle est loin d’être innocente. «Car à mesure que l’on découvre les paroles de chacun de ses couplets, on prend conscience de quelle chose elle parle, de la chose précisément», notent les auteurs. La chansonnette met en scène Pierrot, un petit personnage «un peu mou, prêt à se mettre au lit tout seul» et Arlequin, dit «Lubin», «égrillard Vénitien à masque de chat à la batte toujours prête». Voilà six mois que ce dernier est privé de tout. Il n’a qu’une envie: «manger, boire et faire l’amour».
Face aux avances de Lubin, Pierrot l’envoie chez la voisine: «Je crois qu’elle y est. / Car dans sa cuisine, / On bat le briquet». Cette voisine, Colombine, «attend d’offrir la chaude hospitalité de son feu ou de tailler plus qu’une bavette, de tailler... une plume», précisent les auteurs. Lubin frappant à sa porte, «la brune» lui ouvre. Au dernier couplet de nous donner le fin mot de l’histoire: «Au clair de la lune, / On n’y voit qu’un peu. / On cherche la plume, / On cherche le feu. / En cherchant d’la sorte / Je n’sais c’qu’on trouva... / Mais je sais qu’la porte / Sur eux se ferma». http://www.lefigaro.fr/langue-francaise
Comment ça, Pierrot un peu mou ? _________________ - Je ne vous jette pas la pierre, Pierre -
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| | | Sublime&Silence
Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 31/08/2017
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Lun 27 Jan - 21:40 | |
| L'inénarrable Brigitte Fontaine nous révèle quelles sont les comptines de son coeur. - « Le Bon Roi Dagobert »
On peut comprendre le choix du « Bon Roi Dagobert », cette chanson parodique française datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, qui dresse un portrait peu reluisant de Louis XVI de façon moquée, absurde et détournée. Et tourne la royauté en total ridicule. Une chanson qui fait séculairement rire les jeunes enfants, et également Brigitte Fontaine, qui le restera éternellement.
- « Aux marches du palais »
« Parce qu’elle est belle, tout simplement », la parolière fait le choix de la comptine « Aux marches du palais » chanson française traditionnelle relevée du XVIIIe siècle et déjà interprétée notamment par Édith Piaf, Yves Montand, Marie Laforêt, Nana Mouskouri, Guy Béart ou encore Dorothée. Dans la version Fontaine, cette mélodie prend la forme d’un fabliau lénifiant.
- « A la Claire Fontaine »
Quand à son troisième choix, « A la Claire Fontaine », berceuse ancestrale datant probablement entre les XVe et XVIIIe siècles, la grande dame ne veut pas s’épandre sur son choix. Et coupe court. On préfère imaginer que c’est un énième pied de nez relatif à son patronyme.
https://www.nouvelobs.com/culture/20200125.OBS23947/brigitte-fontaine-chante-ses-trois-comptines-pour-enfant-preferees.html _________________ Le vide aurait suffi
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| | | soho23
Nombre de messages : 320 Date d'inscription : 01/12/2018
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Mer 10 Juin - 14:34 | |
| - globule a écrit:
- Je me suis régalé à la lecture de cet article !
● Il était un petit navire
Tout le monde connaît le premier couplet de cette comptine, mais il est plus rare de chanter les quinze autres. Et pourtant, le jeu en vaut la chandelle. Avec un air enjoué, Il était un petit navire retrace l'histoire d'un petit marin qui, après un tirage au sort, est désigné pour être mangé par l'équipage de son navire qui manque de vivres. Le matelot est sauvé de ce cannibalisme par un miracle. Une prière à la Vierge Marie qui entraîna une profusion inattendue de poissons. Du coup, vous vous êtes régalé, c'est le cas de le dire. Pour prolonger votre plaisir, je vous offre la version longue. - Il était un petit navire était à l’origine une chanson de marin qui s’est transformée en comptine au XXème siècle. Cette chanson raconte l’histoire d’un navire sur lequel les denrées alimentaires commencent à manquer. Les matelots se résignent donc à tirer au sort celui qui sera mangé, et un jeune mousse est désigné. Sous un air gai se cache donc des paroles terribles: » Il partit pour un long voyage / Sur la mer Méditerranée (refrain) / Au bout de cinq à six semaines / Les vivres vinrent à manquer (refrain) / On tira à la courte paille / Pour savoir qui serait mangé (refrain) / Le sort tomba sur le plus jeune / Le mousse qui s’mit à pleurer /Ohé ! Ohé ! (refrain) »
L’équipage anthropophage se concerte par la suite sur la façon dont le mousse sera saucé et préparé: » On cherche alors à quelle sauce,Le pauvre enfant sera mangé / L’un voulait qu’on le mît à frire / L’autre voulait le fricasser,Ohé ! Ohé ! » Mais l’enfant fait une prière et est heureusement sauvé par des milliers de poissons sautant dans le navire et rassasiant ainsi l’équipage tout entier.
Cette comptine a donc une fin heureuse et moins traumatisante pour des enfants. Cependant, elle n’est pas sans rappeler une histoire vraie et avec une issue beaucoup moins joyeuse: il s’agit de celle d’Owen Coffin, un jeune matelot américain de près 18 ans travaillant à bord de l’Essex, un baleinier, en 1819. Ce bateau finit malheureusement par percuter une baleine, provoquant son naufrage. L’équipage parvient à survivre en embarquant sur des baleinières approvisionnées pour deux mois. Malheureusement, il n’est pas secouru dans les temps et les provisions viennent à manquer.
De nombreuses personnes meurent et les survivants consomment leurs chairs. Il reste à la fin neuf membres d’équipage seulement, et plus aucune ressource n’est disponible. Un tirage au sort est donc effectué pour savoir qui serait mangé, et le sort tombe sur le plus jeune: Owen Coffin, qui accepte de se sacrifier afin que ses compagnons puissent survivre. Cette histoire aurait fortement inspiré Herman Melville pour écrire son roman Moby Dick, publié en 1851. Elle rappellent également le naufrage de la Méduse, dont un célèbre tableau fut tiré: Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault.
https://dailygeekshow.com/cannibalisme-comptine-il-etait-un-petit-navire/
Bon appétit ! _________________ London bridge is falling down
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| | | Bianfu
Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 01/05/2020
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Dim 21 Juin - 12:13 | |
| - globule a écrit:
- Alors là ! "Au clair de la lune" pire que youporn.
Au clair de la lune est une chanson populaire française. Elle fut la première à être enregistrée en 1860 par Édouard-Léon Scott de Martinville, inventeur de l’enregistrement sonore. Aussi bien l’origine que l’âge de l’air de cette chanson sont particulièrement incertains. Si certaines notes du Recueil des plus belles et excellentes chansons en forme de voix de ville de Jehan Chardavoine, paru en 1576, rappellent son air, rien ne prouve réellement qu’il s’agit de cette même comptine. La mélodie d’ Au clair de la lune est parfois de surcroît attribuée à Jean-Baptiste Lully. Les sources n’étant pas suffisamment fiables, l’on estime aujourd’hui que cette comptine date du XVIIIe siècle et que son auteur est inconnu. La version que nous connaissons le mieux évoque des personnages issus de la commedia dell’arte : Pierrot et Arlequin. Pierrot est un personnage portant un chapeau blanc et au teint poudré de farine. Lubin apparaît également plusieurs fois : dans une ballade de 1527 de Clément Marot, il s’agit d’un moine débauché, alors que dans George Dandin de Molière, il s’agit d’un « valet galamment empressé auprès de Claudine, une forte luronne ». La comptine Au clair de la lune a fait l’objet de multiples théories et interprétations. Datant probablement du XVIIIe siècle, la traduction des paroles de cette chanson n’est donc pas des plus aisées. Les paroles sont donc bien moins explicites. Malgré cela, la version la plus connue comporte bel et bien des paroles qui parlent d’acte sexuel. Selon plusieurs sources, la version originale disait “Prête-moi ta lume” et non “Prête-moi ta plume”. “Lume” vient du mot lumière et dont on a besoin afin d’écrire lorsque la chandelle est morte. La comptine rapporte donc la demande, “la lumière pour écrire un mot”, puis la justification de celle-ci, “ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu”. Dans le premier couplet, la demande de feu serait donc sous-entendue dans “ma chandelle est morte je n’ai plus de feu”. Puis, dans le second couplet, l’autre version serait “je n’ai pas de lume, je suis dans mon lit” ce qui signifierait que Pierrot a déjà éteint ses lumières car il est déjà dans son lit. Enfin, concernant le quatrième couplet, la version modifiée “on chercha la lume, on chercha du feu” serait plus redondante, alors que la version que nous connaissons “on chercha la plume, on chercha du feu” nous offre deux informations. L’interprétation est donc bel et bien complexe. Au travers de termes comme “Lubin”, “chandelle”, “battre le briquet” ou encore “dieu d’amour”, les couplets ont des sous-entendus sexuels, allant jusqu’à parler de prostitution. Ainsi, “ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu” est une métaphore pour l’érection ou le désir sexuel. “Battre le briquet” est une expression du XVIIIe siècle signifiant “avoir des relations sexuelles”. “On chercha la plume, on chercha du feu” signifie encore que le lubin se rend chez la dame et quémande du sexe et sous-entend l’excitation sexuelle, de manière poétique. https://dailygeekshow.com/clair-de-la-lune-comptine-prostitution/ Et on apprend ça aux enfants ! |
| | | Airin
Nombre de messages : 1005 Date d'inscription : 19/09/2015
| Sujet: Re: La face cachée des comptines françaises Sam 24 Oct - 12:31 | |
| Mon cher Bianfu, savez-vous qu'il n'est pas impossible que cette comptine ait été composée par le célèbre Lully ? Du moins lui fut-elle parfois attribuée. Et que dire de notre bergère nationale ?
- Il pleut il pleut bergère est chantée au départ au sein de l’opéra-comique Laure et Pétrarque, obscur opéra en un acte écrit en 1780 par un compositeur non moins méconnu : Louis-Victor Simon. Cette comptine a par ailleurs, été interprété par deux grandes musiciennes qui nous ont quittés cette année : Mady Mesplé et la claveciniste Janine Reiss. Cet air était au répertoire des révolutionnaires lors de prise de la bastille en 1789. Cette métaphore ironique évoque peut-être les Français comme un troupeau et Marie-Antoinette, comme une bergère malavisée.
Chers amis, puisque visiblement le sujet vous intéresse, rendez-vous sur France Musique.https://www.francemusique.fr/emissions/maxxi-classique/maxxi-classique-du-jeudi-22-octobre-2020-88020 _________________ Cet été-là, l'extravagance était à la mode.
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