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| Franklin et Helvetius | |
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Invité Invité
| Sujet: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 17:17 | |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 17:22 | |
| - MARIE ANTOINETTE a écrit:
Il aimait faire des cadeaux très grivois - une année il a offert à ses deux frères un superbe pot de chambre avec un oeil au fond qui disait : "je te regarde ou je te vois !!!!!"
Il en offrit un autre à la comtesse Diane de Polignac, au fond duquel était peint le portrait en médaillon de Benjamin Franklin avec la légende : Eripuit coelo fulmen, sceptrum que tyrannis . ( Il arracha sa foudre au ciel et aux tyrans leur sceptre ! ) |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 17:51 | |
| Pauvre vieux Benjy! Pas le genre "DSK" du tout! |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 17:58 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:18 | |
| Oui, bien sûr ! veuve à ce moment-là de son philosophe de mari . |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:24 | |
| - Madame de Chimay a écrit:
- Madame Helvétius ?
C'était une dame qui, comme vous, vivait chez ses chats, dirait notre Diphil ! Il y en avait partout sur les sièges . Mme Helvétius recevait ses invités debout afin de ne pas déranger ses petits chéris ! |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:26 | |
| Oh, je ferais bien comme elle ! quelle femme intelligente ! |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:30 | |
| Franklin imagina de raconter à Mme Helvétius que feu son époux, au Paradis, s'empressait lui-même auprès de la défunte Mme Franklin, et leur donnait de bon coeur toute sa bénédiction ............... Il en avait eu la révélation dans un rêve . Bizarrement, elle le prit pour un plaisantin . |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:41 | |
| Mémoires de la baronne d'Oberkirch p. 259! Madame Helvétius habite une superbe maison à Auteuil, elle y vit entourée des plus beaux chats angoras du monde. M. d'Andlau arrive avec son introducteur; il est d'abord ébloui d'une grande magnificence; il salue, on le nomme; la maîtresse de la maison le reçoit à merveille, le laquais cherche à lui avancer un siège. Voici la conversation textuelle:
— Monsieur, j'ai l'honneur de vous saluer... Que faites-vous donc, Comtois? vous dérangez Marquise. Laissez ce fauteuil... Charmée, monsieur, de faire connaissance avec -vous... C'est encore pis cette fois Aza est malade ; il a pris ce matin un remède...
— Mais, madame, c'est que...
— Vous êtes un imbécile, cherchez mieux. Messieurs, vous voici par un temps superbe... Pas par ici, misérable! c'est la niche de Musette; elle y est avec ses petits, et va vous sauter aux yeux.
Pendant ce temps, le baron d'Andlau et son cousin sont debout, au milieu du salon, ne sachant où prendre un siège, et se trouvant entourés de vingt angoras énormes de toutes couleurs, habillés de Longues robes fourrées, sans doute pour conserver la leur, et les garantir du froid, en les empêchant de courir. Ces étranges figures sautèrent à bas de leurs bergères, et alors les visiteurs virent traîner des queues de brocard, de dauphine, de satin, doublées des fourrures les plus précieuses. Les chats allèrent ainsi par la chambre, semblables à des conseillers au parlement, avec la même gravité, la même sûreté de leur mérite.Madame Helvétius les appela tous parleur noms, en offrant ses excuses de son mieux. M. d'Andlau se mourait de rire, et n'osait le laisser voir, mais tout à coup la porte s'ouvrit, et on apporta le dîner de ces messieurs dans de la vaisselle plate, qui leur fut servie tout autour de la chambre. C'étaient des blancs de volailles ou de perdrix, avec quelques petits os à ronger. Il y eut alors mêlée, coups de griffes, grognements, cris, jusqu'à ce que chacun fût pourvu et s'établît en pompe sur les siéges de lampas qu'ils graissèrent à qui mieux mieux.
— Je ne savais pi us où me mettre, ajouta M. d'Andlau, et je craignais de me lever avec un aileron à mon habit; ces chats ne respectaient rien, la robe de leur maîtresse encore moins que le reste.
Cette histoire des chats nous amusa beaucoup, et M. d'Andlau la raconta dans tout Paris.Clio dirait que madame Helvétius était "catophile"... A ce point, j'ajouterai qu'elle était "catomane"!!! |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 18:46 | |
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| Sujet: Re: Franklin et Helvetius Jeu 22 Déc - 19:08 | |
| - diphildor a écrit:
Le vieux coquin! Il en était vraiment toqué !!!
Eh ! Il faut le comprendre, cet homme ! C'est que Mme Helvétius, que l'on appelait aussi Notre Dame d'Auteuil, quoique sur le retour, était encore bien séduisante. Fontenelle, pas centenaire mais presque, par erreur l'ayant surprise dans son bain , avait rendu grâce aux Dieux du hasard et de l'amour, et soupiré " Ah ! si je n'avais encore que quatre-vingt ans ! ... " |
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