Correspondance du couple Bombelles

Dans le genre, j'aime beaucoup "lotus et couche cousue".

..... mouche, pas couche ( pour que ça marche ! )

Bah non ! Si c'est pas "couche", c'est pas drôle !  

Celle-là, en tout cas, détournant une vieille pub de mammouth sur les prix, elle marche tip top :

Spoiler:

Mais je vois que c'est grande finesse dans ce sujet!

Dis plutôt que c'est du n'importenawak !!!

Cela dit je ne connaissais pas le coup du "vieux motard que jamais"

Pim m'avait déjà initié au "lotus et couche cousue"

Chou d'amour a écrit:

Cela dit je ne connaissais pas le coup du "vieux motard que jamais"

Pim m'avait déjà initié au "lotus et couche cousue"

Vieux motard que J'AIMAIS ! Sinon, ça ne marche pas !

pimprenelle a écrit:

T'avais déjà ton irrésistible petit air coquin, Majesté !

.... avec cette lèvre inférieure un tantinet habsbourgeoise !!!

Bien sûr  

Majesté tu es trognon sur la photo !  

Il est vrai que j'ai dévoré tout ce que j'ai pu trouver sur ces Bombelles !!!

A la suite de couches difficiles de son épouse Angélique, le marquis de Bombelles était entré dans les ordres . Cet homme de bien, d'une verdeur et d'une activité étonnantes, poussa cette carrière jusqu'à l'évêché d'Amiens . Des témoins ont souligné et sa mansuétude et la gaieté de son esprit : C'est ainsi que M. de Castellane se souvient du marquis-évêque jouant des valses et des contredanses sur le piano de M. de la Ferronnays. Un autre contemporain raconte comment M. de Bombelles entrant dans un salon avec deux de ses fils, l'huissier lui demanda son nom : " Annoncez l'évêque d'Amiens et ses fils .", répondit-il enjoué, puis corrigea devant l'air abasourdi de l'aboyeur : " Annoncez, alors, l'évêque d'Amiens et les neveux de son frère ."

J'adore cette petite anecdote, et je parierais bien l'avoir déjà postée !

Elle ne me dit rien mais elle est sympa en effet

Chou d'amour a écrit:

Mais je vois que c'est grande finesse dans ce sujet!

Ben quoi ? On peut plus s'exprimer ?

pimprenelle a écrit:

Chou d'amour a écrit:

Mais je vois que c'est grande finesse dans ce sujet!

Ben quoi ? On peut plus s'exprimer ?

Mais au contraire

Merci!

De rien !

Lettres intimes (1778-1782) : Que je suis heureuse d'être ta femme du Marquis et de la Marquise de Bombelles, E. Lever
Tallandier, 2009, 570 p : 29 euros

Voici ce que dit le résumé d'Amazone :

"Marc et Angélique de Bombelles se marient au mois de janvier 1778, mais doivent se séparer quelques semaines plus tard. Ministre plénipotentiaire à Ratisbonne, le marquis repart pour l'Allemagne tandis que son épouse reste à Versailles, retenue par sa charge de dame d'honneur auprès de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI. Il a trente-deux ans ; elle en a seize. Ils ne se retrouveront que lors de congés toujours trop brefs. Pendant plus de quatre ans, ils s'écrivent des lettres où le sentiment amoureux se décline sur tous les tons. Ils dialoguent sur le papier comme ils parlent chez eux, sans témoins. Leurs échanges épistolaires, véritable hymne au bonheur conjugal et à la maternité triomphante, ressemblent aux romans dont le public raffole à la fin du XVIIIe siècle. Cette correspondance inédite lève le voile sur l'intimité d'un couple de la noblesse française à la veille de la Révolution. On entend aussi les échos de la Cour, où se font les carrières; on croise le roi, la reine, les Polignac, les ministres... Une révélation."

Je recommande chaleureusement la lecture de cette correspondance de Marc et Angélique de Bombelles !
On se régale !

J'aime bien le titre "Que je suis heureuse d'être ta femme"

Voici un témoignage très touchant d'Angélique de Bombelles sur l'affabilité de Marie-Antoinette :

J'ai été avant hier au concert de la reine avec Mme Elisabeth . La reine m'a demandé comment je me portais ainsi que mon enfant et si cela ne le dérangerait pas que je vinsse au concert. Je lui ai dit qu'il venait de têter. Elle a repris : " Mais si vous vouliez, on pourrait l'amener ici."
J'ai paru confondue de ses bontés et lui ai répondu que je craindrais d'en abuser, qu'il attendrait fort bien mon retour.

Les petits Bombelles :

Oh quel cadeau tu m'offres avec ce triple portrait !

Bombelles témoigne à maintes reprises à quel point Marie-Antoinette se préoccupe des petits Bombelles. Elle est capable de connaître tous leurs prénoms, même de celui du nourrisson qui n'a que quelques semaines.
Si elle se donnait cette peine pour la majorité des courtisans, quelle mémoire ! Ou du moins de ceux dont elle savait que les enfants étaient la priorité...

Reinette a écrit:

Oh quel cadeau tu m'offres avec ce triple portrait !

Tant mieux, mon petit biquet, j'en suis ravie !

Chou d'amour a écrit:

J'aime bien le titre "Que je suis heureuse d'être ta femme"  

Pour se faire une idée :