Bijoux de rêves !!!

voici je la place ici, mais ce n'est pas un  bijou de rêve comparé aux autres :
voici la bague dont je parlais tout à l'heure :
bague ( en or et rubis ) dite " du couronnement de l'empereur et de l'impératrice ", ayant appartenu à Joséphine, bénie pas PIE VII le jour du sacre elle fût donnée au roi Jérôme.



voici la corbeille de mariage de l'impératrice offerte lors de son union avec Napoléon le 9 Mars 1796 ( à 10 H du soir à la mairie du 11è alors rue d'Antin).
garnie de bijoux, dentelle, voire un trousseau.
tendue et gainée de soie brodée aux fils d'argent, sommée d'une boule de cuivre doré, on perçoit encore la trace du "J".
à cette époque la mésangère publie dans la série " meubles et objets de goût " ( , je fond quand je lis un truc pareil !), plusieurs types de corbeilles de mariage ayant toutes la forme de vases, et entièrement gainées de tissus.



je sais, je déborde un peu du post..........quand j'ai un truc dans la tête....et puis il y avait bien quelques "babioles" dans cette corbeille de mariage.
tant qu'à la bague, ce n'est pas un "bijoux de rêve" comme les précédents, enfin si quelque part, le bijou du rêve d'un autre...

bien à vous.

Marquise de Chissay a écrit:

Fichtre, bigre !

Vous avez l'oei, je n'avais point remarqué en arrière plan, l'écrin de l'anneau du sacre et la corbeille de mariage

   

vous savez moi....dès qu'il y a un truc qui brille......
et cette corbeille   ( que je viens de reposter après vous...vos photos sont meilleures !) j'aime beaucoup la forme, et comme vous dîtes, ce n'est que du papier mâché recouvert de soie, incroyable non !
c'est un objet symbolique aussi, et un des seuls témoin de l'union de ces deux-là, ce jour là.
je trouve l'objet et son histoire poètique, un objet désuet au possible, mais que voulez-vous.....c'est le genre d'objets qui me touche....

la parure rouge et or ( or et jaspe rouge ) a été donnée par l'impératrice à sa filleule Joséphine Van Hée à Plombières le 11 Aout 1805.
voici la miniature de la filleule portant la parure en question ( que l'on voit aussi sur vos photos ):



merci pour vos photos de la corbeille !

bien à vous,

Le voici, le voilà !

Etonnant, non ?



C'est le collier de Psousennès.
Il est tout en or et lapis lazuli , sur une hauteur de 64,5 cm pour un diamètre de 30 cm . Et , tenez-vous bien, il ne pèse pas moins de 6 kilos 315 !!!!!
Psousennès ne devait pas être une femmelette !

La tombe dudit pharaon fut découverte à Tanis, par P. Montet, en 1940. ( règne de Psousennès : 1054 - 1004 av J.C. )

J'avais bien vu passer quelques petites choses d'inspiration égyptienne durant mes recherches.

La mode des bijoux archéologique arrive très tôt en France et débute réellement vers le XVème siècle avec les guerres d'Italie.
et puis par vagues successives avec les découvertes archéologiques du XVIIIème ( Pompéï, Herculanum), pour reprendre de plus belle et connaître son " âge d'or "avec l'expédition en Égypte de Bonaparte.
Tout au long du XIXème la mode se poursuit avec les découvertes en Etrurie, Assyrie, le canal de Suez, et les artisans et bijoutiers du monde entier offrent un grand diffusion de leurs créations dès la première expo universelle de 1851.
la mode prend en France le nom de " style étrusque ", en Angleterre " d'antic revival ".
Notons qu'avec quelques bijoutiers Français comme F; Boucheron, Prospère Eugène Fontenay, et Jules Wièse, les meilleurs dans ce domaine-là sont, et restent bien entendu les Italiens, normal !

la collection acquise par le marquis de Campana, autorisé à fouiller Ostie le long de la Via latina en 1831, fut incomparable et relança la mode.
cette collection de bijoux formait un groupe " à part ", composée de bijoux étrusques trouvés dès 1820, mais aussi de bijoux grecs, hellénistiques,romains et bysantins.
certains mêmes étaient des pastiches créés avec des fragments anciens, par la maison Castellani, dont il s'entoura pour restaurer les bijoux.

les Castellani retrouvèrent les techniques anciennes et en firent commerce avec succès, en Italie, et en Europe.
la collection Campana est au Louvre depuis 1861, la plus grande partie, rachetée par Napoléon III, une autre partie par Nicolas II, le reste éparpillé en Europe et au final très peu en Italie.

je vous ai parlé de la micro mosaïque, elle est née à Rome en 1775 " smalti filati ".

un parure égyptienne, vers 1878, Émile Philippe, qui reprend les techniques des artisans du nouvel empire :



la broche, dont le revers est gravé de motifs identiques à ceux enrichis d'émail sur l'endroit, idem pour les pierres ornementales.



de Prosper Fontenay, entre 1867 et 73, or, diamants, granulation



détails ;



un autre de Fontenay,vers 1870, étrsuque on pourrait dire diamants émail et or :



une paire de boucles d'oreilles des Castellani vers 1860/62:



voilà pour ce nouvel épisode !

bien à vous,

Je reste ébahi de tant de beautés antiquisantes !

Bien à vous.

Pour continuer dans le bijoux " archéologique ", voici quelques exemples des bijoutiers français de la seconde moitié du XIXème:

Boucheron:
épingle à cravatte en saphir, or et diamants, vers 1878 :


paire de boucles d'oreilles, assez classiques, vers 1878 aussi :


de la maison Castellani, vers 1860/62 :

parure :


détail du peigne :


boucles d'oreilles, vers 1870


enfin un exemple de pastiche de la maison Castellani dans collection Campana :
datant de 1859, composé de 23 scarabées en cornaline ( Vè-IIIè av JC) dans des montures en or, 24 perles creuses (VIè av JC ), terminé par deux dauphins en feuilles d'or de fabrication Yarentine faisant fermoir ( débIIè av JC).

quelques exemples de bagues de Jules Wièse :





agrafe de manteau :



une brohe en or filigrané, perles, cabochons de saphirs :



les bijoux égyptiens de cette époque sont quand à eux bien souvent en or avec des motifs émaillés.
bien à vous,

J'aime beaucoup l'agrafe de manteau. Elle irait merveilleusement bien sur ma cape.

je n'ai pas réussi à trouver en quelle matière elle est faite, j'imagine en argent.
et sur une cape ça devrait bien le faire !
"un pour tous !"

bien à vous,

voici quelques exemples de bijoux toujours de la amison Castellani, vers 1870 :

boucle d'oreille en mosaïque cloisonnée, et or :



le pendentif assorti :



broche paon :



broche scarabée en mozaïque de verre polychrome cloisonnée d'or, stéatite :




broche poisson :



un bracelet de la Maison Morel et Cie, vers 1848, perles de verres recouvertes de nacre, et bronze de deux couleur :



enfin une broche, sur cheveux tressés, je sais, je sais....mais le monogramme plaira à majesté ! ( et aux autres aussi j'imagine !)



voilà pour ce petit tour matinal !
bien à vous, et bonne journée;

j'ai tout de suite pensé à toi pour la broche !
cordialement,

Ces bijoux sont magnifiques ! Le bracelet poisson me plaît beaucoup.

J'adore le bijoux avec le chiffre de Marie-Antoinette

C'est la broche avec le chiffre M.A. que je préfère aussi !!!

Je ne suis pas fan fan des bijoux en forme d'animaux ......... sauf le serpent, en bracelet ou collier !

je ne suis pas fan de ces précédents bijoux en forme d'animaux non plus, je vous les ai postés pour vous donner une idée, mais à part les boucles et le pendentif avec les colombes....non.
idem pour les deux ou trois bricoles égyptiennes....bof bof, (à part les "parures" égyptiennes d'époque...)
sinon j'ai repéré deux ou trois bricoles de lalique, plein "1900"....
on est effectivement toujours dans l'animalier, dans le floral, le végétal, et les insectes, j'ai en tête un " ornement de corsage aux bourdons " qui est assez fabuleux, pâte de verre, diamants......
j'ai comme dans l'idée de vous montrer ça la semaine prochaine !

bien à vous,

Chic, alors !!!

J'ai regardé hier soir sur TF1 le film Blood diamond : oups ! de quoi réfléchir à vouloir porter d'énormes diamants (si l'on en a les moyens, bien entendu. )
Il y est question d'un gros diamant brut de couleur rose.
De cette couleur, nous connaissons Le grand Condé :



Pour en revenir à Marie-Antoinette, rappelons ici que la reine, lors de grandes occasions, accessoirisait ses tenues d'apparat avec quelques grosses pièces de la couronne :
Dont le célèbre Sancy :




Le diamant bleu, retaillé et devenu le Hope (nous en avons déjà parlé ici) :



Mais aussi le De Guise et le Miroir du Portugal...aujourd'hui disparus.
Il faut y ajouter les fameux Mazarins, numérotés et nommés comme tels, par exemple cinquième ou sixième (pour les deux plus gros en forme de poire).
Grand collectionneur de pierres précieuses (notamment), le cardinal les avait offerts à Louis XIV.
18 pierres d'exception : nombre d'entre-elles volées en 1792, retrouvées ou vendues par les gouvernements qui ont succédés à la Révolution...

Voulez-vous un bijou de cauchemar, for a change ?

Mme de Genlis porte à son cou un médaillon fait d'une pierre polie de la Bastille. Au milieu du médaillon un mot est écrit en diamants : Liberté, au-dessus, également en diamants, une lune telle qu'elle était le 14 juilllet et autour du médaillon est une guirlande de lauriers composée d'émeraudes et attachée avec une cocarde nationale, formée de pierres précieuses aux trois couleurs de la Nation .

( Palloy , démolisseur de la Bastille )

ça devait être chargé comme bijoux

Chou d'amour a écrit:

ça devait être chargé comme bijoux

..... et bien moche !

Oui, surtout la partie tricolore

..... beurk !

Et que pensez-vous de ces raaaaaaaaavissantes boucles d'oreilles d'époque....

Vous m'épaterez toujours ...
Je les trouve innommables . Ne me dites pas qu'il s'est trouvé une femme dégénérée pour porter cela ???

Il faut vraiment avoir l'esprit tordu pour concevoir ça et les porter

Je n'ai donc pas tout vu au musée Carnavalet !