Genève: Des bijoux de la reine Marie-Antoinette mis aux enchères

Électricité dans la salle

Quoiqu'on en pense, cette vente restera dans les annales.

• Dans les résultats communiqués sur son site internet, Sotheby’s précise que la centaine de trésors mis en vente, provenant de la collection de la famille Bourbon-Parme, a réalisé des bénéfices totalisant 53,5 millions de francs suisses (53,1 millions de dollars – 47 042 269 euros), soit plus de sept fois le montant estimé avant la vente et qui était de 7 millions de francs suisses (7 millions de dollars - 6 ,155 millions d’euros). De quoi battre les 50,3 millions de dollars du record détenu depuis 1987, en matière de vente de bijoux royaux, par celle de la cassette de Wallis Simpson, duchesse de Windsor, veuve de l’ancien roi Edward VIII. «Après les expositions des bijoux à travers le monde, des collectionneurs internationaux et des passionnés d'histoire ont démontré toute la force de leur fascination pour les trésors historiques. Des participants de 43 pays ont pris part à la vente, et les enchères ce soir étaient résolument modernes, avec 55% des inscrits participant en ligne», ajoute la célèbre maison d’enchères.

• Outre ce pendentif, la vente comprenait neuf autres bijoux de la femme du roi Louis XVI. Ces dix pièces, estimées entre 1,6 à 2,9 millions de francs suisses ont réalisé un total de 43,1 millions de francs suisses (42,7 millions de dollars – 37 900 257 euros). Le magnifique collier à trois rangs de perles a été emporté pour 2,295 millions de francs suisses (2 279 499 dollars - 2 018 017 euros). La broche en diamant soutenant un somptueux diamant jaune a atteint 2,115 millions de francs suisses (2 099 793 dollars – 1 859 740 euros) après une longue bataille d'enchères. Quant à la bague en diamant monogrammée portant ses initiales MA et contenant une mèche de ses cheveux, elle a dépassé toutes les attentes. Ce précieux souvenir de Marie-Antoinette s’est vendu à 447 000 francs suisses (443 786 dollars – 393 006 euros), soit 50 fois plus cher que son estimation.

• Il faut dire que ces bijoux avaient une histoire extraordinaire, comme l’a rappelé Sotheby’s...

Blah blah blah, l'on ne reviendra pas sur la légende, on le la connaît que trop.
https://www.parismatch.com/
Toujours est-il que ce contexte fut efficace.
La maison de vente s'est enrichie.
Les acheteurs sont galvanisés.
Les médias ont vendu du clic.

What else ?

Le challenge devient maintenant pour les médias "comment trouver un titre original ?"

Sulpice a écrit:

Le challenge devient maintenant pour les médias "comment trouver un titre original ?"

C'est pour cela qu'il vaut mieux revenir à la source.
https://www.sothebys.com/en/

Last night in Geneva, one of the most important historic collections of royal jewels made auction history. One hundred treasures from the collection of the Bourbon Parma family together realised CHF 53.5 million ($53.1 million), more than seven times the pre-sale high estimate of CHF 7 million ($7 million) and a record for any sale of royal jewels, eclipsing the long-held benchmark of $50.3 million established by the sale of jewels of the Duchess of Windsor established in 1987. Every jewel offered tonight found a buyer, with many selling for high multiples of pre-sale expectations.

• Explore the exhibition of Royal Jewels from the Bourbon Parma Family.
  

Following exhibitions of the jewels around the world, international collectors and history-lovers demonstrated the full force of their fascination with the historic treasures, unrivalled in rarity and calibre. Participants from 43 countries took part in the sale, with 55% of registrants participating online. A testament to the universal appeal of the jewels, a quarter of participants were new to Sotheby’s.





The Enduring Fascination of Marie Antoinette and Her Jewels

The star lot of the auction, a natural pearl and diamond pendant from Marie Antoinette’s personal collection, soared to CHF 36,427,000 ($36,165,090), leaving its estimate of CHF 1–2 million ($1–2 million) far behind, and establishing a new auction record for a natural pearl.

• Watch the Bidding battle for Marie Antoinette's pearl and diamond pendant.
  

The pendant was among ten exquisite pieces which once belonged to Queen Marie Antoinette, all of which attracted fierce bidding. Together they realised a total of CHF 43.1 million ($42.7 million) against a pre-sale estimate of CHF 1.6–2.9 million ($1.6–2.9 million).



These jewels had an extraordinary story. Before being taken into captivity, Marie Antoinette carefully wrapped her pearls, diamonds and rubies in cotton, placed them in a wooden chest and sent them to Brussels. From there, they were taken to Vienna, into the safe keeping of the Austrian Emperor, her nephew. Restored to Marie Antoinette’s daughter, Madame Royale, following her release in 1795, the jewels were then passed on to the Bourbon Parma family with whom they remained for the next 200 years.

Descended from Louis XIV of France, the Holy Roman Emperors and Pope Paul III, the Bourbon Parma family is linked by blood to the most important ruling families of Europe – from the Bourbons to the Habsburgs, and the pieces offered presented an illuminating insight in to the the fascinating and storied history of the dynasty.

A beautiful three-strand necklace strung with pearls from the queen’s personal collection, which also saw intense bidding, reaching a final price of CHF 2,295,000 ($2,278,499).



One of the most personal and intimate lots in the sale, a monogrammed diamond ring bearing the initials MA for Marie Antoinette and containing a lock of her hair, eclipsed pre-sale expectations to sell for 50 times the estimate at CHF 447,000 ($443,786). A diamond brooch supporting a sumptuous yellow diamond also captured the hearts of jewellery lovers, achieving CHF 2,115,000 ($2,099,793) after an extended bidding battle.

• Watch as bidders drive the price of the yellow diamond brooch to CHF 2,115,000.
  

Other Highlights in the Bourbon Parma Collection

The extraordinary collection also included splendid jewels belonging to later generations of the Bourbon Parma family, with links to the royal families of France, Italy, Spain and Austria.

A highly impressive diamond tiara, made by Austrian jeweller Hübner for Maria Anna of Austria in 1912, was among the crowning glories of the auction and sold to applause in the room for a final price of CHF 975,000 ($967,990).



A superb diamond parure adorned with old-cut diamonds with a detachable pendant made for Louise of France and including five diamonds which belonged to Marie Antoinette’s daughter saw prolonged bidding and sold for CHF 855,000 ($848,853).

A sensational pair of diamond girandole earrings that once belonged to the Duchess of Parma sold for almost three times the pre-sale estimate at CHF 735,000 ($729,715).



A diamond ring set with a 2.44-carat Fancy Orangy Pink diamond soared above estimate to reach CHF 579,000 ($574,837).

Two extraordinary jeweled badges of the Order of the Holy Spirit and the Order of the Golden Fleece, both owned by the Duke of Angoulême, sold respectively for CHF 1,635,000 ($1,623,244) and for CHF 1,695,000 ($1,682,813).

Je me demande où tout cela est parti. On le sait, c'est renseigné quelque part ?

Ce fut chaud !!!!

Depuis dix ans, chaque année amène de nouveaux records comme, en 2018, ce diamant rose de 19 carats adjugé par Christie’s 44,3 millions d’euros ou ce pendentif parti à plus de 31,8 millions chez Sotheby’s. « Cette pièce magique a été portée par Marie-Antoinette. La vente s’est soldée par un duel final à coups de millions, raconte Laurence Nicolas, chargé du secteur mondial joaillerie et horlogerie de Sotheby’s. Ne manquait que la musique d’Ennio Morricone pour être dans un Sergio Leone ! »
https://www.lemonde.fr/

Eh bien, les millions ne m'épatent pas.....Et je trouve scandaleux/dommage/incompréhensible/tout ce que vous voulez, que la République Française n'ait pas eu un pauvre geste, si petit fut-il.......

Ah, bien sûr, ce ne sont que les bijoux de notre dernière Reine ( l'Autrichienne, etc rayez les mentions inutiles).....
Ah, bien sûr, je ne sais plus quelle énième République vendit ( pour fort peu, de façon lamentable) les bijoux de la Couronne, au XIXème siècle.......


Cependant, on se bat comme des chiffonniers à coups de millions, et de mécènes, pour sauver des meubles, des tableaux, pour restaurer des bâtiments.......

C'est LOGIQUE......
C'est FRANÇAIS.......





Oui, oui, je sors moi et ma grande bouche.....
D'ailleurs pauvre petite pomme que je suis, les imitations de pacotille de la boutique de Versailles, me font autant plaisir.......





Sans blague, je ne savais pas que les Bourbon Parme étaient dans la dèche ?





Oui ! j'ai compris, hein ?

Grosse colère de Pierre-Jean Chalençon (je cite)

"Tout est une question de volonté. Le problème, c'est que les pouvoirs publics n'en ont pas et que les Français se foutent du patrimoine. Regardez, les bijoux de Marie-Antoinette ont été vendus il y a plus d'un an et l'État en a acquis une part ridicule. Tout est parti chez les Chinois et les Américains. "
https://www.corsematin.com/article/article/pierre-jean-chalencon-le-ministere-de-la-culture-ne-fait-pas-son-travail

(Il est surtout très fâché sur la cheap cheap commémoration des 250 de la naissance de Napoléon).
https://maria-antonia.forumactif.com/t42758-la-saint-napoleon#382317

Retour sur cette petite bague dont personne ne parle dans ce forum.
En fait, d'après de nombreux spécialistes, c'était le clou de la vente Sotheby's 2018

• Magali Teisseire considère qu'une minuscule bague monogrammée est la pièce maîtresse de cette collection historique.
  
  "Elle porte les lettres MA en diamants et, à l'intérieur, une mèche de cheveux de Marie-Antoinette", explique-t-elle. "C'est une pièce incroyablement intime et une bague qu'elle a portée très souvent.
  
  "Je me souviens avoir demandé à l'expert qui avait évalué les pierres précieuses combien cette pièce rare pouvait rapporter", raconte-t-elle. "La réponse a été : beaucoup. L'estimation était de 8 à 10 000 francs suisses [44,5 à 55,5 000 R$] et nous l'avons vendue 50 fois plus cher.
  

Si on me donne cette chevalière je ne dis pas non.