https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Fran%C3%A7ois_de_Bourbon-Conti
À Paris, décès de Louis François de Bourbon-Conti, prince de Conti, qui meurt dans impertinence refusant de recevoir les secours de la religion.
Né le 13 août 1717 à l'Hôtel de Conti à Paris, il fut un fils de la Régence, prince dépenseur, libertin et frondeur. Toutefois il se distingua comme bon militaire et grand mécène.
Son corps, inhumé provisoirement à L'Isle-Adam, fut transféré en 1777 dans la chapelle funéraire construite sur ordre de Louis François Joseph de Bourbon-Conti à l'extrémité nord du transept de l'église Saint-Martin de L'Isle-Adam.
A la mort du prince de Conti, en vertu des bulles du Pape Pie VI et du Grand Maître de l’Ordre de Malte Emmanuel de Rohan-Polduc, M. le duc d’Angoulême est nommé Grand Prieur de France.
Âgé à peine un an, cela lui procure un revenu de 60 000 livres.
Louis François de Bourbon-Contiprince de Conti, militaire français
5ème prince de Conti (1727)
7ème duc de Mercœur (1727-1770)
comte de La Marche
seigneur de Silly, d'Ognes, du Plessis-Belleville et de Saint-Pathus (1763)
seigneur de Villiers-Adam et de Stors
Grand-Prieur de France de l'Ordre de Malte
Gouverneur du Poitou
lieutenant-général (1735)
prince du sang français
né le 13 août 1717 à Paris dans l’hôtel de Conti
le prince n'est baptisé qu'à l'âge de 4 ans le 23 avril 1721 dans la chapelle du palais des Tuileries à Paris.
Il a pour parrain le roi Louis XV et pour marraine Madame Palatine, duchesse douairière d'Orléans, mère du Régent.
mort le 2 août 1776 à mort le 02 août 1776 à L'Isle-Adam à l'âge de 58 ans
Monument funéraire de Louis-François de Bourbon-Conti
dans la chapelle funéraire construite sur ordre de Louis-François Joseph de Bourbon-Conti à l'extrémité nord du transept de l'église de L'Isle-Adam.
Le prince de Conti est l'un des personnages clefs de l’opposition princière à Louis XV et un des collectionneurs d’art les plus importants de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Il joue un rôle central à la cour de Versailles dans les années 1740 et 1750, et un rôle ambigu à la ville (c'est-à-dire à Paris) dans les années 1760 et 1770.
Le prince de Ligne, dans ses Mémoires, donne un portrait mitigé de ce prince du sang, qu'il présente comme un prince fier et ambitieux, qui a reçu une culture et une éducation conformes à un membre de la famille royale, qui peut être « généreux, éloquent et majestueux », mais dont le caractère noble et ambitieux le conduit, en même temps, à travailler avec le Parlement pour « jouer un rôle » dans la plus pure tradition de la Fronde.
Finalement, sans avoir les capacités d’être roi, il est « propre à tout et capable de rien »
Arrière-petit-fils de Louis XIV, cousin de Louis XV, petit-neveu du Régent, Louis-François de Bourbon est le fils de Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti3 et de Louise-Élisabeth de Bourbon
Il est d'abord élève chez les Jésuites au collège Louis-le-Grand avant de continuer ses études sous la direction d'un précepteur, toujours issu de la Compagnie de Jésus, le père Jean-Antoine du Cerceau, qu'il tua accidentellement en 1730, en maniant un fusil.
Il épouse, le 22 janvier 1732, une de ses cousines, la plus jeune des filles du feu Régent, Louise-Diane d'Orléans (1716-1736), qui donne naissance à un enfant en 1734, Louis-François-Joseph, comte de la Marche et le dernier des princes de Conti.
La princesse meurt deux ans plus tard à l'âge de 20 ans.
Le prince est veuf. Il n'a que 19 ans mais, père d'un garçon, ne contractera pas d'autre union bien que l'on ait prétendu qu'il était un parti possible pour Madame Adélaïde, fille de Louis XV.
En 1743, sa sœur Louise-Henriette de Bourbon épouse le duc de Chartres Louis-Philippe d'Orléans, neveu de Louise-Diane. Ils seront les parents de Philippe Égalité. La jeune femme se fera remarquer par ses débauches avant de connaître une fin prématurée.
L'année suivant son veuvage, il entame une relation avec la fille illégitime du financier Samuel Bernard, Mme Panneau d'Arty, à qui il offre le château de Stors. La fille du financier confie ses biens au prince qui ne tarde pas à dilapider cette fortune. Leur relation prendra fin en 1760. La comtesse de Boufflers succédera à madame d'Arty dans la vie du prince.
D'une liaison avec Mme Dailly, née Marie-Claude Gauché, le prince a eu par ailleurs deux fils naturels, reconnus par testament l'avant-veille de sa mort:
François-Claude-Fauste de Bourbon-Conty (1771-1833), titré chevalier de Removille en 1815, dit le marquis de Bourbon-Conty,
mort célibataire et sans postérité
Marie-François-Félix de Bourbon Conty (1772-1840), dit le chevalier d'Hattonville. Titré chevalier de Bourbon Conty en 1815, puis comte en 1824. il épouse en 1828 Louise Angélique Hermine de La Brousse de Verteillac (1797-1881), fille de François Gabriel Thibault de La Brousse, marquis de Verteilhac, député de Seine & Oise, et Charlotte Jeanne Félicité d'Appelvoisin de La Roche du Maine. Veuve, elle se remaria avec Sosthènes de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville.
Sans postérité
Par ailleurs, Amélie-Gabrielle-Stéphanie-Louise de Bourbon-Conti (1756-1825) se prétendit toute sa vie sa fille, née des amours illégitimes du prince et de Louise-Jeanne de Durfort, duchesse de Mazarin. Elle reçut une pension de Louis XVI en 1788. Connue sous le nom de comtesse de Montcairzain (anagramme de Conti et Mazarin), elle obtint l'autorisation du tribunal révolutionnaire de visiter Madame Royale au Temple en 1795. Elle écrivit ses mémoires en 17986. Elle épousa un procureur de Lons-le-Saunier, Antoine Billet.