Louis-Joseph

Oui là aussi si cette andecote est vraie, elle est vraiment impressionnante sur son état d'esprit...il devait émouvoir tout son entourage le pauvre...

Merci de ce rappel Petit Normand

Je ne connaissais pas cette anecdote. Pauvre petit... Son entourage aurait dû le protéger davantage. Cette Madame d'Harcourt... c'était pas elle qui avait mal !

Comme il a été dit précédemment de nombreuses fêtes eurent lieu dans la capitale à l'occasion de la naissance du Dauphin.
Ainsi le roi et le reine vinrent à Paris recevoir les hommages de la population et des coups de canon furent tirés pour célébrer l'heureux évènement.
C'est cette scène qui est représentée ici :

Jean-Michel Moreau le Jeune (1741-1814), Passage de Marie-Antoinette place Louis XV à l’occasion de la naissance du Dauphin, aquarelle. 45 x 103,5 cm.

Joli! Merci Maria-Antonia!

Ce jour de fête a été l'un des derniers véritablement sincères et généraux qu'a connus la famille royale....

Un nouveau site s'est ouvert, qui nous permet de consulter les archives de Saint Cloud.

Depuis un mois, la commune de Saint-Cloud expose ses archives (plus précisément ses 105 registres paroissiaux établis entre 1700 à 1792) sur la Toile. Ces documents témoignent du quotidien de la ville des Hauts-de-Seine qui ne comptait alors que 1.200 à 1.700 habitants. On y trouve également des actes remarquables, à l'image des baptêmes du Dauphin de France en 1781, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, ou de Philippe Egalité en 1747, fils de Louis Philippe d'Orléans et Louise Henriette de Bourbon-Conti.

En effet, l'acte de baptême de Louis Joseph se trouve consigné dans le registre de l'année 1781, à la page 50. C'est un document très émouvant.

Superbe idée ce site!

Ah la naissance du premier Dauphin...que d'émotions ce jour là...

Mais j'ai du mal à lire les signatures, à part le "Saint-Cloud":s: ...

Moi aussi, je t'avoue... Mais c'est déjà plus visible sur le site même que sur la photo que j'en ai faite...

Mon pc a du mal à le lire...faut dire que j'ai aucun logiciel à jour aussi (comme pour Youtube)...je le cherche bien

Je suis en retard de 50 minutes pour rappeler le 226ème anniversaire de la naissance de Louis-Joseph

Bien à vous.

Ah j'ai aussi pensé à cet oubli de notre part tout à l'heure! Tu m'as devancé!

Donc bon anniversaire au petit Louis-Joseph!  

Pim a écrit:

Citation :

Oui... mais, hélas, cela ne leur clouait pas le bec... puisqu'ils prétendirent alors que les enfants n'étaient point de lui... Quand on a la volonté de nuire, on en trouve toujours le moyen...

Ben oui...comme par exemple:

"Louis si tu veux voir
Bâtard, cocu, putain,
Regarde en ton miroir
La Reine et le dauphin"

Jolie représentation de Mousseline et Louis Joseph :



Huile sur toile vers 1784.

Ah je ne la connaissais pas celle-ci!

Joli!Ils sont mignons!

Aujourd'huy est le 219ème anniversaire du décès de Louis-Joseph...

Bien à vous.

Oh, oui, c'est vrai... pauvre petit... quand je pense aux souffrances qu'il a endurées...

Un Dauphin mort dans l'indifférence générale, sauf celle de sa famille  

Pauvre Louis-Joseph...J'ai pensé à lui en me réveillant ce matin...

Quand je pense à la tuberculose qui l'a rongé...

Pauvre petit ange...

Sa terrible maladie avait beau le rendre mélancolique et parfois irascible, Louis-Joseph n’en conservait pas moins de charmantes marques d’affection. Ainsi, chaque fois que sa mère lui rendait visite, il l’invitait, les larmes aux yeux, à manger avec lui et demandait alors au cuisinier de préparer un des plats préférés de Marie-Antoinette.

Voyant l’infinie douleur de M du Bourcet, son valet, le jeune garçon avait réclamé gentiment une paire de ciseaux, avec laquelle il coupa une mèche de ses cheveux pour la confier au loyal serviteur. Conscient de sa mort toute proche, cet admirable enfant n’avait de pensées que pour ceux qu’elle allait faire se retrouver seuls : « Quand je serai mort, demande-t-il, vous représenterez ce gage à mon papa et à ma maman, en souvenir de moi. J’espère qu’ils se souviendront aussi de vous. »

Qu'il repose en paix.

Citation :

Qu'il repose en paix.

Et j'ajoute : qu'il soit dans la joie des retrouvailles avec les siens , loin des tracas de la terre, dont il a pu être épargné....Qu'aurait-été la vie au Temple avec les trois enfants dont deux petits princes , rois potentiels...proies pour les révolutionnaires

Je me joins à vous en mémoire du jeune Dauphin qui a fait la joie de tout un peuple et de ses parents aussi à sa naissance.
Fleurdelys

C'est vrai qu'on peut dire que sa maladie lui aura au moins fait échapper à la révolution et au traitement subi par son petit frère...mais lequel était le mieux, ou du moins le moins pire? La maladie ou la révolution? Je penche bien sûr pour la maladie, car au moins il est mort non loin de sa famille, et surtout il n'a pas "vu" son père mourir :s:

oui, d'accord avec vous, Chou, sur le destin le "moins" tragique des deux frères...
on n'oubliera pas que ses parents n'ont pu assisté à l'enterrement de leur fils aîné (histoire de protocole affreusement raide) et que les Etats généraux battant leur plein, l'indifférence de l'opinion publique ( alors qu'on avait tant atttendu sa naissance) a dû beaucoup blesser ses parents. Le " n'y-a-t-il pas de père parmi vous " du Roi aux députés du Tiers, en ce mois de juin 1789, résonne encore...

Il est vrai que la tenue des Etats Généraux a empêché à Louis XVI et Marie-Antoinette de faire un véritable deuil de leur fils ainé...je crois qu'à peine les séances terminées, ils allaient retrouver leur fils à son chevet à Meudon... :s:

Je me souviens avoir lu cette anecdote selon laquelle le petit Louis-Joseph avait absolument voulu voir ses parents se rendre aux Etats-Généraux, par la fenêtre d'une pièce, comme s'il était fier de ses deux parents en ce jour, je trouve ça très touchant

Dans son livre "Les princes du malheur", Philippe Delorme évoque un lien que je trouve intéressant et auquel je n'avais pas pensé : l'état de santé du pauvre Louis-Joseph s'est dégradé peu après son inoculation, une inoculation qui a été assez dure et violente :s: Avant son inoculation tout le monde le trouvait en parfaite santé, et peu après les symptômes de sa maladie sont apparus...le lien avec l'inocualtion n'est pas prouvé, mais c'est vrai que c'est quand même frappant

D'ailleurs ça me fait penser à un truc : la petite vérole était réputée très contagieuse, et elle l'était réellement. Or j'ai l'impression que lors d'une inoculation, qui consiste quand même à introduire dans le corps des souches vérolées, aucune précaution n'est prise contre la contagion :s:
Je sais que lors d'une inoculation, le patient ne développe pas la maladie dans toute sa "grandeur", mais quand même....

Une autre petite anecdote amusante que j'ai apprise dans le dernier livre de Philippe Delorme, que je cite :

"A partir de 1788, le duc d'Harcourt donne des bals "pour amuser Monsieur le dauphin". Quant au roi, il entreprend d'aguerrir l'héritier du trône. Un après-midi, ne l'a-t'il pas "abandonné", avec une boussole, dans les environs de Rambouillet? Discrètement surveillé par des valets de pied déguisés en paysans, Louis-Joseph a dû retrouver le château tout seul."

Belle mise en scène!
Par contre la date m'étonne...Louis-Joseph était-il en condition pour une telle chose en 1788, un an avant sa mort? :s:

Nous avions déjà évoqué dans ce sujet les quelques mots durs que Louis-Joseph aurait eu envers la gouvernante des enfants de France, à savoir la Duchesse de Polignac :
"Sortez, duchesse, vous avez la fureur de faire usage d'odeurs qui m'incommodent toujours."
D'après Philippe Delorme, il serait possible que ce comportement vienne d'une rivalité entre la Duchesse de Polignac et le gouverneur de Louis-Joseph, le Duc d'Harcourt, ce dernier qui aurait donc essayé de monter Louis-Joseph contre Polignac
Moi qui m'étais toujours demandé pourquoi Louis-Joseph, un enfant si gentil, avait agi ainsi, c'est peut-être l'explication...
"Il est si facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut", disait Marie-Antoinette quelques années plus tard mais pour son fils cadet