Le comte de Narbonne

Moi aussi je l'aime bien. C'est surtout la complexité du personnage et son humour et son verbiage.

Valencay n'est pas trop loin de chez mes parents et j'y suis allé souvent. Hélas je n'ai jamais vu sa chambre pourtant située au rez de chaussée.

Si vous passez par le Berry n'hesitez pas a visiter ce château. Puis faites un crochet par le château de Bouges, une petite merveille réplique exacte du Petit Trianon

Nous sommes plusieurs à l'apprécier, même si il ne devait pas être facile d'être son ami. J'en profite pour glisser une brève description de MARIE GABRIEL FLORENT AUGUSTE de CHOISEUL GOUFFIER. Pourquoi ? Parcequ'il fût sans doute le meilleur ami de TALLEYRAND, qui lui garda une amitié sincère toute sa vie.
Né en 1752, il rencontre le futur évêque pendant des études communes au collège et les deux hommes se lient d'une forte amitié. C'est CHOISEUL GOUFFIER qui déconseille à TALLEYRAND de suivre la voie religieuse. Passionné d'antiquité, CHOISEUL GOUFFIER voyage en GRECE, qu'il visite de long en large. A son retour, il publie "VOYAGE PITTORESQUE DE LA GRECE" qui aura beaucoup de succès. Il devient membre de l'Académie française en 1783, puis notre remarquable ambassadeur à CONSTANTINOPLE, jusqu'en 1791. En 1792, il émigre en RUSSIE où CATHERINE II se lie d'amitié avec lui, lui donne un domaine en LITUANIE. Correspondant toujours avec TALLEYRAND, il rentre en FRANCE en 1802, mais reste fidèle à LOUIS XVIII. Il devient pair de FRANCE à la Restauration et meurt en 1817. Virtuose du brillant sans forcer, causeur cultivé et curieux, il fût sans doute un ami sincère de TALLEYRAND, envers et contre tous. La preuve : pendant le CONGRES DE VIENNE, l'évêque interviendra personellement pour lui faire restituer une partie de son patrimoine, spolié par la Révolution.

Château de Bouges
Vivante demeure du XVIIIe siècle en Berry
située à 10 km de Valençay
Caisse nationale des monuments historiques et des sites
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Napoléon a "offert" VALENÇAY à son ministre Talleyrand pour y recevoir ses invités prestigieux. Si Talleyrand menait la grande vie à Valençay, il fut séduit par le caractère intime du château de Bouges qu'il acquit en 1818 pour y installer sa chère nièce, la Duchesse de Dino.

Que c'est ravissant !!!

Est-ce le même château où furent assignés à résidence la famille royale espagnole ?

La Famille Royale espagnole était logée à Valencay. C'est un peu pour ça que Napoléon "fit" acheter ce château par Talleyrand.


petite histoire :

Napoléon fit comprendre à talleyrand qu'il lui faudrait un château digne de lui. Talleyrand répondit qu'il n'avait pas les moyens de financer un tel projet et c'est ainsi que Napoléon ouvrit son porte monnaie. Malin comme un singe ce Talleyrand(pas trouver de smiley du dit animal)

Ou rusé comme un renard!

TALLEYRAND n'ayant pas les moyens ? Et l'empereur a gobé ça ? Comme le disait un de ses ennemis :"Comment voulez-vous que cet homme ne soit pas riche ? Il a vendu tous ceux qui l'ont acheté !"

Malheureusement quand Napoléon ouvrira les yeux sur son ministre des Affaires étrangères, ce sera déjà trop tard pour lui.

CALONNE a écrit:

TALLEYRAND n'ayant pas les moyens ? Et l'empereur a gobé ça ? Comme le disait un de ses ennemis :"Comment voulez-vous que cet homme ne soit pas riche ? Il a vendu tous ceux qui l'ont acheté !"

pourtant tel est le cas

CALONNE a écrit:

TALLEYRAND n'ayant pas les moyens ? Et l'empereur a gobé ça ? Comme le disait un de ses ennemis :"Comment voulez-vous que cet homme ne soit pas riche ? Il a vendu tous ceux qui l'ont acheté !"

Excellent !!!

Il n'aurait pas fait gober cela au comte d'Allonville qui remarque dans ses mémoires que trois familles seules, quoiqu'elles ne pussent citer ni services ni talents, recevaient environ trois millions en bienfaits annuels ( évidemment avant la Révolution , mais il devait bien en rester un confortable petit quelquechose ! ) : c'étaient les Noailles, les Polignac et les Talleyrand ....

J'avais lu une biographie de Talleyrand. L'homme est avant tout un passionné de questions financières. Il aurait rêvé être ministre des Finances de Louis XVI, puis évidemment de Napoléon.
Il participe à nombre de magouilles financières de la Révolution et du Directoire.
Son séjour aux Etats-Unis lui apportera de nombreuses idées sur le capitalisme naissant (en plus de ses nombreuses visites à Londres). Il en revient même dégoûté de l'esprit mercantiliste des Américains. Louis XVI en aura la même opinion. Aujourd'hui, on peut comprendre à quel point ces deux hommes avaient raison!

Je ne peux malheureusement pas donner plus de détails car pour ma part, les questions économico-financières m'ennuient profondément.

Je crois pour la bonne marche du Boudoir qu'on dévie depuis un moment de madame Adélaïde et je sais qu'on a un sujet consacré au Diable Boiteux.

Oui n'oublions pas ce Baudeau très mauvaise langue.

olivia a écrit:

ce Baudeau très mauvaise langue.

....... ou bien informé . Notre abbé ne se trompait guère sur l'hypocrisie de Mesdames .