Collections et enchères 2019

Un buste provenant de la collection de M. Crawford, un homme de goût.

pimprenelle a écrit:

Craufurd
Ce dernier entretenait des relations intimes avec la cour française et en particulier avec la reine Marie-Antoinette. Il était, avec son épouse Eleanor Sullivan, l'un de ceux qui avait organisé la fuite à Varennes.

Tiens donc ? Je pensais que c'était Fersen qui avait organisé la fuite ?

elois a écrit:

pimprenelle a écrit:

Craufurd
Ce dernier entretenait des relations intimes avec la cour française et en particulier avec la reine Marie-Antoinette. Il était, avec son épouse Eleanor Sullivan, l'un de ceux qui avait organisé la fuite à Varennes.

Tiens donc ? Je pensais que c'était Fersen qui avait organisé la fuite ?

En partie, mais aidé par pas mal de gens, dont le couple Craufurd... hélas trop méconnus des historiens !
https://maria-antonia.forumactif.com/t439-des-amis-de-la-reine-le-couple-craufurd

J'ai de la lecture pour tout l'hiver !

Une Marie Antoinette qui fait très Dumont aussi... mais signée d'une autre main.

Les couleurs ont vraisemblablement viré.

Là, maintenant, c'est Pajou !



Un groupe que nous adorons dans ce Boudoir...
https://maria-antonia.forumactif.com/t1336-les-oeuvres-de-pajou

pimprenelle a écrit:

Waow ! Mais c'est qu'il y a des pièces magnifiques, dans ce catalogue !

Bah oui, on dirait ! Et je n'en suis qu'au début.

La suivante, j'aimerais bien l'avoir aussi...

Ils n'ont pas pu retrouver le nom du peintre, dommage.

Ô bonheur, une lettre de Marie Antoinette !

Vu l'estimation, on imagine qu'elle est authentique.

Voilà, en ce qui me concerne, j'arrête là. Il reste encore des lots très intéressants, notamment une lettre de Fersen, mais l'écriture en est si pale qu'elle ne résiste pas à l'agrandissement.

D'autres choses aussi que j'aurais bien prises, mais qui sont trop petites dans le catalogue. Et d'autres encore, très jolies, mais que nous connaissons déjà.

pimprenelle a écrit:

notamment une lettre de Fersen, mais l'écriture en est si pale qu'elle ne résiste pas à l'agrandissement.

Ne pleurez pas, je vous l'ai trouvée en grand.



Il y a le logo de la maison de vente partout, mais ça ne nous empêche pas de lire la lettre.
D'ailleurs, ils en donnent la transcription.

• «Permettes que j'ai l'honneur de vous rappeler monsieur le comte la lettre que vous avez bien voulu me promettre pour laquelle le Roi accorde une prolongation des loyers avec appointements aux Suédois qui seront dans le régiment dont j'ai l'honneur d'être propriétaire. J'ose vous supplier monsieur le comte de vouloir bien en ordonner l'expédition je suis avec un profond respect monsieur le comte votre très humble et très... serviteur».
  
  Référence: Lettre retrouvée dans le journal de correspondance d'Axel de Fersen en date du 17 avril 1784.

Il avait une écriture très difficile à lire, le comte de Fersen.

Ces lots font carrément rêver. Les enchères vont monter.

Cette collection est à se pâmer !!

Cette adorable statuette sera opérée par la maison Tajan le 3 décembre.



€10,000-20,000

Œuvre en rapport
D'après Louis-Simon BOIZOT, Portrait de Madame Royale, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette à l'Age de 1 an , Manufacture royale de Sèvres. Début XIXe, Porcelaine, pâte tendre H. 23,5cm, Château de Versailles, MV 9149.
Ce portrait est celui de Marie-Thérèse Charlotte de France, fille aînée du roi de France Louis XVI et de Marie-Antoinette. Née à Versailles le 19 décembre 1778, après une naissance très attendue, la jeune enfant reçoit le titre de " Madame Royale ". Les quelques portraits conservés, qu'ils aient été exécutés par des artistes anonymes ou réalisés par de grand noms tels Vigée Lebrun, présentent tous les mêmes caractéristiques : large front bombé, grands yeux en amande écartés du nez, lèvres menues sur un petit menton flanqué par des joues rebondies.
Le modèle de cette œuvre a été réalisé par un artiste familier de la Cour de France, Louis-Simon Boizot. Portraitiste officiel de Marie Antoinette dès 1774-1775, il a eu l'honneur de dépeindre l'intimité de la reine et de ses enfants à travers le modèle de Madame Royale réalisé en 1779 et de Madame Royale et le Dauphin jouant sur un carreau en 1782-83.
Devenu Directeur des ateliers de sculpture à la manufacture royale de Sèvres en 1773, Boizot donne les modèles de plus de 150 bustes, statuettes et groupes en biscuit qui manifestent avec talent les goûts et les modes de ce dernier tiers du XVIIIe siècle.
Parmi ses modèles, celui représentant Madame Royale enfant, intitulé plus tard L'enfant aux coussins présente un exemple de portrait d'enfant tel qu'ils se sont multipliés partir des années 1770 après les travaux novateurs de Pigalle, Houdon ou Lemoyne. Alors que les enjeux artistiques tournent autour de la ressemblance et de l'idéalisation, ce portrait de la petite princesse manifeste le talent du sculpteur qui a réussi à mettre en valeur toutes les expressions du visage
Dans le même courant que les personnages en biscuit produits précédemment par Falconet d'après les dessins de François Boucher, cette délicieuse composition de l'enfant confortablement installée sur de douillets coussins a connu une grande diffusion en biscuit postérieurement. On connait aussi un autre exemplaire en marbre (ancienne collection Courty, vente Villanfray et Associés du 26/06/2013, lot 130), qui, comme notre marbre, présente des variantes iconographiques (dans la Collection Courty, la Dauphine est assise sur une base rocaille, ici l'enfant tient un lys).
https://www.tajan.com/

Enchères / Tapisserie d'Aubusson et pendule au portefaix chez de Baecque & Associés

• Belles ventes d'automne annoncées ces 28 et 29 novembre du côté de la rue Vendôme. Au catalogue : du mobilier, des objets d'art et des tableaux.

Quoi de mieux pour entamer le survol de ces deux ventes que de se pencher sur cette superbe tapisserie d'Aubusson à décor de « Cléopâtre sur la terrasse d'un palais laissant tomber ses perles dans une coupe tenue par Antoine Lauré ». De dimensions 286x390 cm, cette intéressante pièce est estimée 2 000/3 000 €.

Estimation cette fois entre 1 000 et 1 200 € pour cette pendule au portefaix de style Restauration tandis qu'un très important vase décoratif en marbre gris de forme Médicis et datant de la deuxième moitié du XIXe siècle devrait susciter quelques belles enchères à partir de son estimation établie entre 2 000 et 2 500 €. Côté mobilier, on retient une console rectangulaire en bois doré d'époque Louis XVI attendue entre 1 200 et 1 500 € mais aussi une grande bibliothèque de couvent en chêne et noyer mouluré, travail du XIXe estimé 1 200/1 500 €.

• De Baecque & Associés – Jeudi 28 et vendredi 29 novembre.

En savoir plus https://www.le-tout-lyon.fr/-tapisserire-d-aubusson-et-pendule-au-portefaix-chez-de-baecque-associes-11692.html