Marie-Louise, petite nièce de Marie-Antoinette

Je voudrais apprendre un peu plus sur la petite nièce de Marie-Antoinette, qui séjournait à Trianon avec Napoléon 1er de temps en temps et admirait sa grande tante. Est-ce quelqu'un ici dispose d'un portrait d'elle et/ou des infos?

Bonjour Baron,

je ne sais pas grand chose à son sujet , mais je peux déjà vous dire que Napoléon l'a accueillie à la forêt de Compiègne comme Louis XVI l'avait fait quelques années plus tôt pour Marie-Antoinette. (quel copieur!)
Marie-Louise et Napoléon avaient 22 ans d'écart. Lorsqu'ils se sont mariés, elle avait 18 ans et Napoléon 40! Ce dernier aurait même déclaré "J'épouse un ventre" (sympa).
Pour lui faire plaisir, Napoléon aurait fait reconstituer la chambre qu'elle avait en Autriche au château de Compiègne (je crois que c'est Compiègne).



Voilà, j'espère vous avoir satisfait.

Oh ! ça par exemple !!! Ce portrait ressemble à l'actrice italienne Alida Valli ( Visconti " Senso " ) !!!!!!!

Napo disait épouser un ventre, parce qu'il répudiait Joséphine qui ne lui donnait pas d'enfants (alors qu'elle en avait deux de M. de Beauharnais ) en espérant de Marie-Louise un "dauphin" , si je puis m'exprimer ainsi .... Ce fut le malheureux Aiglon ...

La ressemblance est étonnante en effet!

En chassant Joséphine, Napoléon montrait clairement ses intentions et ses priorités

Je ne sais pas grand chose sur Marie-Louise, si ce n'est qu'elle a rencontré brièvement Madame Royale lorsque cette dernière était en exil à Vienne

Napo a répudié Josephine, mais il a continué à l'aimer. Elle était sans conteste la femme de sa vie, la seule qui le comprît un tant soit peu.

Exactement ! Il lui chantait tous les matins "I got you under my skin ..." C'était au point de lui pardonner son cocufiage sur la place publique !!!!!!
Il la répudie sans cesser de l'aimer, la mort dans l'âme, pour faire un mariage purement politique .

Under my skin! J'adore cette expression ! C'est là qu'on voit à quel point l'anglais est plus sensuel que le français. "I've got you under my skin", et l'on voit circuler l'autre sous sa peau, comme une onde. "Je t'ai dans la peau", c'est plus abstrait.

" Je t'ai dans la peau " est plus populaire. On entend la gouaille inimitable d'une Arletty !!!!! Placez-le dans la bouche d'Edwige Feuillère ... comme dirait Chou, ça le fait pas !

Plus populaire que "I've got under my skin" ? Je ne vois pas très bien the Queen dire ça non plus... même pas à son corgy.

j'ai vu un portrait de sa sœur qui a épousé me semble-t-il l'empereur du Brésil. Je n'y connais rien à cette (pseudo)monarchie. Elle ressemble à Marie-Antoinette, ce n'est pas croyable. La mode est certes XIXème siècle, mais c'est la même.
Je vous posterai son portrait quand j'aurai mon scanner près de moi. En espérant aussi avoir son portrait dans un des nombreux livres que j'ai achetés.

Wiki est mon ami

"Marie-Louise d'Autriche (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême, née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche) et morte le 17 décembre 1847 à Parme (Parme), est impératrice des Français de 1810 à 1814, puis duchesse de Parme et de Plaisance jusqu'en 1847.

Fille aînée de l'empereur François Ier d'Autriche, elle est donnée en mariage en 1810 à l'empereur des Français et roi d'Italie Napoléon Ier pour sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche, après la défaite de celle-ci lors de la bataille de Wagram en 1809.

Rejoignant à contrecœur la cour impériale des Tuileries, Marie-Louise commence rapidement à apprécier sa nouvelle position bien que les Français ne l'aiment pas et qu'elle ne se sente pas chez elle dans ce pays qui, vingt ans auparavant, a décapité une autre archiduchesse autrichienne, sa grand-tante Marie-Antoinette.

Quand Napoléon est vaincu par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne. À l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo, l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester fidèle à sa famille d’origine, les Habsbourg-Lorraine. Le congrès de Vienne lui accorde, en 1815, les Duchés de Parme, Plaisance et Guastalla. Elle n'a alors que 24 ans.

Durement critiquée par les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise, qui gouverne pendant une période troublée, réussit en revanche, par une politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être très aimée des Parmesans qui l'appellent « la bonne duchesse »."

N'oublions pas que c'était la fille de Marie-Thérèse, fille elle-même de Marie-Caroline de Naples, au demeurant une mère très distante, cette Marie-Thérèse......



........mais qui ressemblait comme deux gouttes d'eaux à sa tante Marie-Antoinette.

Merci!  

Où l'histoire se répète...

A l'occasion d'un grand bal organisé à l'Ambassade d'Autriche en France, en l'honneur de l'union de Napoléon et de Marie-Louise, un terrible incendie se déclare dans la salle.
Les sorties sont difficilement accessibles, le plancher s'effondre, les lustres tombent sur les invités : tout s'embrase !
La propre fille de l'ambassadeur, pourtant évacuée, retournera dans la salle en flamme pour tenter de retrouver l'une de ses filles.
Elle n'en sortira pas vivante. Elle était enceinte de son onzième enfant...

Panique, terribles bousculades : l'on déplorera des dizaines de morts étouffés ou brulés vifs (même si Napoléon tentera de contrôler la presse, et de passer plus ou moins sous silence le funeste évènement).

La duchesse d'Abrantès et Mme de Chastenay, notamment, en feront l'effroyable récit dans leurs Mémoires.

Dès lors, on murmure en France que, décidément, les Autrichiennes portent malheur...

Depuis les normes de détection incendie ont fait leur œuvre

Terrible en effet

La petite Marie-Louise (Luisl) avait eu une enfance agréable à Vienne. Comme sa tante Marie-Antoinette, elle était très proche de son père. Dans sa fratrie, elle noua des liens forts avec Marie-Léopoldine, future impératrice du Brésil et François-Charles, père du futur empereur François-Joseph.

Pour Marie-Antoinette, c'était son frère Ferdinand. J'ai appris dans une bio de Marie-Thérèse que j'ai acheté qu'il a été le moins aimé de sa mère, elle ne cessait de le critiquer, le sermonner parce que le plus fou-fou de la bande.

Ça m'a fait tilt en revoyant ce tableau :


Le pauvre c'est lui qui reçoit les verges pour se faire fouetter. Et en plus sermonné par Marie-Christine elle-même (celle qui fait le tableau en plus!) qui rapporte tout à sa mère et qui passe pour la traîtresse auprès de ses frères et sœurs. Parce qu'en Autriche, on insiste bien pour dire qu'elle était, elle, la chouchou, la seule qui a eu le choix du mari.

Marie-Léopoldine par Joseph Kreutzinger (1815)

Elle a des faux airs de Marie-Antoinette, non?

Jolie

olivia a écrit:

Le pauvre c'est lui qui reçoit les verges pour se faire fouetter. Et en plus sermonné par Marie-Christine elle-même (celle qui fait le tableau en plus!) qui rapporte tout à sa mère et qui passe pour la traîtresse auprès de ses frères et sœurs. Parce qu'en Autriche, on insiste bien pour dire qu'elle était, elle, la chouchou, la seule qui a eu le choix du mari.

Bah...pensez à Marie-Josepha qui a subi bien pire

Ah oui ça c'est sûr! En plus, sans qu'elle sache encore ce qu'il va lui arriver, Marie-Thérèse écrit une lettre d'un cynisme effroyable sur son mariage. Je vous en ferai part demain.
Et sa fille qui la console sur son lit de mort en lui disant que de toute façon, en partant elles ne seraient plus revues!

Le mariage entre la jeune fille et Napoléon eut lieu le 11 mars 1810 , par procuration d'abord .
Ce mariage fut calqué sur celui par procuration de Marie-Antoinette , toujours à la demande de l'empereur d'Autriche , au grand dam de Napoléon , qui dut s'y conformer néanmoins .

Marie-Louise n'était pas enthousiaste, c'est le moins que l'on puisse dire
« Je sais qu'à Vienne ils me voient déjà mariée avec le grand Napoléon, j'espère que cela ne se fera pas et je vous suis très reconnaissante, chère Victoire, salutations. À ce sujet, je formule des contre-vœux afin que cela ne se produise pas et je crois que je serais la seule à ne pas m'en réjouir »

Avouons que le prétendant, de ce côté, affirmait avec cette élégance qui n'appartient qu 'à lui
« C'est un ventre que j'épouse ! »