publications et magazines

Actuellement en kiosque, L'Estampille - L'objet d'art propose un dossier bien plus complet que celui du Connaissance des Arts (une honte quand ils racolent avec une telle couverture !!!   ).

Et il faut compter 8 euros pour chacun des magazines (   ) !
Je préfère encore m'acheter le catalogue de l'exposition (dont il est question dans ces dossiers).

P.S : mon lien n'a rien à voir, mais j'aime le film et les shaaaaame on you !  

Citation :

P.S : mon lien n'a rien à voir, mais j'aime le film et les shaaaaame on you !

Oooooohhh..., a fâchée, la dame, a fâchée..........

Voici ce que j'ai trouvé ce matin...je ne savais pas que c'était prévu...quelle surprise délicieuse...je la dévore présentement :


Bien à vous.

Merci ! Nous donneras-tu tes impressions au fur et à mesure ?  

Oui, c'est intense bien illustré et à la fin sont interviewés stylistes, créateurs, parfumeurs et cuisiniers sur ce qu'ils pensent de Marie-Antoinette, de leur spécialité à Son époque et sur ce qu'ils feraient s'ils étaient Elle... (c'est souvent cette partie qu'il aurait fallu éviter...à part pour Inès de la Fressange qui la développe bien )...

Bien à vous.

Pim ! Il y a un article sur l'écriture de Marie-Antoinette , c'est une étude réalisée par Catherine Marchal , consultante en ressources humaines, diplômée de la Société française de graphologie et du Groupement des graphologues conseils
Passionnant d'avance...

Bien à vous.

Ah ! Vivement que tu en sois arrivé à cette partie-là !

Un article sur ce magasine :
http://www.mesinvendus.fr/diffuseur.php?id=582

C'est le premier numéro, apparemment.

pimprenelle a écrit:

Ah ! Vivement que tu en sois arrivé à cette partie-là !

C'est intéressant mais ce qui t'importe surtout, je pense , le voici :


Bien à vous.

Merci, merci, merci !

Tu es un petit chou ! Analyse passionnante, en effet ! Quant au contenu de la lettre, il ne manque pas d'intérêt non plus !

Merci
Les analyses correspondent parfaitement à la personnalité de la Reine
Fleurdelys

Mille mercis pour avoir fait cette annonce, car je n'ai pas attendu ce soir et je suis allée immédiatement chercher cette publication ..
Je l'ai sous les yeux et la détaillerai plus tranquillement chez moi, ...mais je vois déjà qu'il y a un sujet sur Rose Bertin..
Un bel avant-goût de l'exposition  

Léa a écrit:

mais je vois déjà qu'il y a un sujet sur Rose Bertin..

De notre amie Michelle Sapori, oui !

Bien à vous.

Je voudrais épingler un article particulièrement intéressant, "Casino royal", par Antoine Lilti. L'analyse des divertissements et du retrait de Marie Antoinette est particulièrement pertinente. A la différence de trop nombreux auteurs, Antoine Lilti n'explique pas les plaisirs de Marie Antoinette par une frénésie quelconque.

Rien ne sert donc de rechercher la cause de cet amour du jeu, si souvent reproché à Marie Antoinette, dans une défaillance psychologique. La reine ne faisait en jouant que refléter une pratique de son temps.

Frasques décriés et souci d'intimité s'inscrivent dans un même élan, nous montre l'auteur, celui qui pousse Marie Antoinette à se retirer avec ses proches pour se livrer en leur compagnie aux activités habituelles des salons parisiens, comme le théâtre ou la conversation.

De nombreux courtisans, précise Monsieur Lilti, dans la génération qui était celle de la reine, voyaient d'ailleurs d'un très bon oeil cette évolution qui tendait à aligner Versailles sur les habitudes de la bonne société parisienne.

Certes, la rupture avec les antiques usages de cour a mis la position de la reine en danger, mais plus encore la mainmise que ses coteries ont peu à peu exercé sur son arbitrage. Une des fonctions politiques les plus importantes de la cour, rappelle l'auteur.

Et son brillant article se termine sur une question ouverte... celle de savoir si ce rôle n'était de toute façon pas condamné par les profondes mutations de ce siècle...

Je suis en revanche moins enthousiasmée par l'article de Benedetta Craveri, "Les reines de pouvoir". L'auteur replace très judicieusement Marie Antoinette dans une série des reines asujetties, toutes, à ce rite de passage qui les fit Françaises.

Sa comparaison entre les deux Autrichiennes, Anne et Marie Antoinette, ne manque pas d'intérêt. Malheureusement, l'analyse de Marie Antoinette elle-même renoue avec la sempiternelle idée de péché originel... Et d'énumérer les fautes qui conduisirent à la déchéance finale... jusqu'à ce que, tout au long long de son calvaire, une autre femme se fasse jour.

Une autre femme ! Il me semblait que, depuis au moins Simone Bertière, on avait abandonné cette vision manichéenne de Marie Antoinette. Et, pourtant, Benedetta Craveri a lu et apprécié la biographie de Madame Bertière !

Très fin commentaire des pamphlets à lire dans "les torchons contre Toinette", par Pierre Lepape.

Rien n'échappe à l'auteur dans les rouages compliqués qui ont abouti à l'élaboration du double de papier de Marie Antoinette. Impuissance supposée du roi, absence de maîtresse qui concentre le mécontentement populaire sur la reine, exploitation du vieux fonds pornographique... tout ce mécanisme nous est finement expliqué. Ne sont pas oubliés non plus la misogynie et la xénophobie qui ont, dès le départ, soutendu les attaques contre l'Autrichienne.

Peu importe qu'en réalité, à ce moment de l'histoire, relève finement l'auteur, Marie Antoinette intervienne encore peu dans les affaires de l'Etat - sauf pour y favoriser la fortune des amis de son cercle. L'insupportable est qu'elle pourrait le faire.

Je cours acheter ce magazine, qui a enfin l'air un peu différent des publications déjà vues, revues et ressassées.

Oui on retrouve dans cet excellent article les idées de Chantal Thomas dans son livre "Marie-Antoinette la reine scélérate", où tous les rouages des pamphlets ainsi que leurs impacts et leurs différents styles sont expliqués.

C'est vrai. Cet article est excellent, je trouve, mais, pour moi, le plus original, c'est celui de Lilti. Une vision vraiment novatrice.

C'est vrai, je l'ai bien apprécié aussi! Enfin une vision de cet engouement pour le jeu différente et tout autant pertinente!

Oui ! Quand je pense qu'il y en a qui se demandent si Marie Antoinette n'était pas addict... C'est ridicule ! Toute la cour, tous les salons jouaient !

Le Prince de Ligne aussi en parle dans ses mémoires! Il dit avoir été pendant un moment accro à ses jeux, mais que depuis qu'il avait perdu une forte somme, il avait été guéri de ce fléau (il n'utilise pas ce terme, mais c'est un équivalent ).
Donc ça confirme que ces jeux étaient à la mode et très répandus dans les salons! Marie-Antoinette n'a pas innové dans ce domaine

D'ailleurs, quelqu'un d'accro ne se remet que très difficilement. S'il y avait eu plus qu'un engouement normal pour le jeu chez Marie Antoinette, ça l'aurait poursuivie toute sa vie. Or, ça n'a pas été le cas. Elle a continué à jouer, mais parce que cela faisait partie de ses devoirs de cour.

Rien de pathologique ni de compulsif, donc !

Exact, et de plus, quand on est accro, on conserve des symptômes de manque par la suite...or rien de tel n'apparaît chez Marie-Antoinette

Non. Le jeu avait l'air de la laisser indifférente, voire, de l'enschtroumpfer passablement...