Noël avec Marie-Antoinette

Je suis allé faire une petite escapade à Sarrebrück en Allemagne, et voici ce que j'ai trouvé, la Reine cette année fera partie de mes fêtes de fin d'année !!!

Génial !

J'en veux!!

Néanmoins, n'oublions pas que la deuxième boule représente sa soeur Marie-Josèphe !

Je vais m'en fabriquer!

Madame_Royale a écrit:

Je vais m'en fabriquer!

C'est joli.

olivia a écrit:

Néanmoins, n'oublions pas que la deuxième boule représente sa soeur Marie-Josèphe !

tres choli

J'aime beaucoup ces deux boules de Noël et comme d'habitude nous avons "A la Rose " - je sais que vous vos recherches démontrent que pour la seconde il s'agit d'un portrait d'une soeur de la Reine, mais, pour Moi, ce portrait sera toujours notre archiduchesse !!!!!!!!
j'espère que nous pourrons trouver ces boules au prochain marché de NOEL de METZ !!!!!je pourrais passer commande à des membres de ma famille demeurant en cette belle ville !!!!

Amicalement MARIE ANTOINETTE

Si vous en trouvez avec ce portrait ....

Est-ce que quelqu'un sait ce que Marie-Antoinette faisait à noël? J'imagine qu'il n'y avait ni sapin, ni cadeaux, ni foie gras, ni père noël? (ni bêtisier sur NRJ 12) Du coup elle faisait quoi? (à part aller à la messe)? rien de spécial ?

Enfant, elle fêtait la saint Nicolas :




Nous savons aussi que pour les étrennes, elle avait l'habitude d'offrir des jouets à ses enfants. Sauf une année.

olivia a écrit:

Enfant, elle fêtait la saint Nicolas :




Nous savons aussi que pour les étrennes, elle avait l'habitude d'offrir des jouets à ses enfants. Sauf une année.

Ah intéressant... je ne savais pas qu'elle faisait des cadeaux à ses enfants. On sait ce qu'elle leur offrait? Pourquoi elle ne leur a rien offert une année? (vous voulez parler de noël 1792?)

Madame Campan nous raconte qu'un hiver particulièrement froid (mais j'ignore l'année), Marie-Antoinette demande aux marchands de jouets de Paris d'amener au château (à Versailles vraisemblablement) leur marchandise. Elle montre à ses enfants tous ces "joujoux" et leur dit que cette année elle ne pourrait rien leur offrir car il lui fallait donner aux pauvres. Une leçon de charité... Un peu sadique... Elle n'oublie pas pour autant de compenser les marchands.

Bien joué Marie-Antoinette ça doit avoir un rapport avec le fait que Madame Royale se croyait supérieure à tout le monde... Elle a eu des rapports conflictuels avec sa mère à ce qu'on dit...

A quatre ans, après un grave accident de cheval de la reine, la petite a déclaré qu'elle aurait préféré voir sa mère morte...

Paroles d'enfant, en plein Oedipe, mais il n'empêche...

olivia a écrit:

A quatre ans, après un grave accident de cheval de la reine, la petite a déclaré qu'elle aurait préféré voir sa mère morte...

Paroles d'enfant, en plein Oedipe, mais il n'empêche...

La chipie !!!

Pour le jour de l'An, il y avait aussi bien sûr la festive et somptueuse exposition des créations de la manufacture de porcelaine de Sèvres, que Louis XVI et Marie-Antoinette honoraient de leur présence, et à laquelle toute la Cour se pressait.
Elle avait lieu dans la Salle à manger des porcelaines, merci, mon cher Comte !

le comte axel a écrit:

La Salle à manger des porcelaines :

olivia a écrit:

Madame Campan nous raconte qu'un hiver particulièrement froid (mais j'ignore l'année), Marie-Antoinette demande aux marchands de jouets de Paris d'amener au château (à Versailles vraisemblablement) leur marchandise. Elle montre à ses enfants tous ces "joujoux" et leur dit que cette année elle ne pourrait rien leur offrir car il lui fallait donner aux pauvres. Une leçon de charité... Un peu sadique... Elle n'oublie pas pour autant de compenser les marchands.

Il me semble qu'il s'agit du dernier Noël à Versailles en 1788...

Bien à vous.

La reine voulut donner une leçon à sa fille Marie-Thérèse et au petit dauphin, ce royal et charmant enfant dont M. de Deauchesne a raconté la lamentable agonie.
Elle prescrivit à Mme Campan de faire apporter de Paris, comme les autres années, la veille du 1" janvier, tous les jouets à la mode et de les faire exposer dans son cabinet. Prenant alors ses enfants par la main, elle leur donna le spectacle de ces merveilleux jouets, poupées articulées, chevaux harnachés, et mus par des mécaniques, voitures roulantes, théâtres enfantins avec leur troupe lilliputienne. Puis elle leur dit qu'elle avait eu le projet de leur donner ces jolies étrennes, mais que les souffrances et les privations des pauvres étaient si grandes par ce cruel hiver, que l'argent qu'elle destinait aux cadeaux du jour de l'an avait passé en couvertures, en vêtements chauds, en viande et en pain.
Les deux enfants pleurèrent à l'idée des souffrances des pauvres, et ne donnèrent pas de regrets aux étrennes auxquelles il fallait renoncer. La reine fit remettre cinquante louis au marchand qui avait envoyé les jouets à cette espèce d'exhibition royale, et elle économisa ainsi plus de i ,000 pistoles au profit des pauvres. Grande et généreuse reine! noble femme! si bonne et si méconnue! Elle regardait comme la plus belle prérogative de son rang celle de pouvoir soulager la souffrance, et ce ne fut pas l'adversité qui lui apprit la pitié, son cœur la lui avait révélée.


...

La conduite que la Reine tint pendant l'hiver de 1783 à 1784 ajouta encore à l'amour qu'on lui portait. Dès que les premières rigueurs du froid se firent sentir, elle prit sur sa cassette cinq cents louis, et les remit au lieutenant de police, en le chargeant de les distribuer aux plus indigens.
Jamais dépense, disait-elle, ne m'a été plus agréable. Voulant aussi donner aux jeunes princes une leçon de bienfaisance, elle se fit apporter de Paris, la veille du jour de l'an, tous les jouets à la mode, et les étala dans son cabinet; puis elle prit ses enfans par la main, leur montra les poupées , les mécaniques qui étaient rangées sur une table , et leur dit qu'elle aurait bien voulu leur donner de jolies étrennes, mais que le froid rendant les pauvres très-malheureux , tout son argent avait été employé en vêtemens , en couvertures , et en bois de chauffage pour les garantir des rigueurs de la saison ; et qu'il fallait pour cette année se priver d'étrennes. Elle fit seulement donner aux marchands de jouets cinquante louis pour les indemniser de leurs dépenses.



Histoire de Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, reine de ... (Page 100)
Nicolas-Louis Achaintre - 1824 -

Merci Diphil!
Ainsi tout est logique puisque Marie-Antoinette et Louis XVI n'avaient alors que deux enfants...

Bien à vous.

Majesté a écrit:

Merci Diphil!
Ainsi tout est logique puisque Marie-Antoinette et Louis XVI n'avaient alors que deux enfants...

Bien à vous.

Je vous en prie!
J'ai vérifié cette anecdote parce que (allez savoir pourquoi!!!) j'avais le souvenir de cette scène aux Tuileries!
Il est temps pour moi de me reposer!
Je confonds jouets et parure de diamants! (celle que Madame Royale ne reçut pas lorsqu'elle fit sa 1ère communion! A l'époque où la famille royale est aux Tuileries!!!)