La Princesse Marie Louise Thérèse de Lamballe

Petite question qui me turlupine, d'aprés une émision que j'ai regardée une princesse de Lamballe aurait vecu sous louis xiv et aurait été assassinée quelqu'un aurait une info?

Bonne question, je n'y connais rien au règne de Louis XIV  

Autre "monstre sacré" de l'entourage de la Reine !
"La bonne LAMBALLE, qui n'attendait que le danger pour montrer ce qu'elle vaut" dixit Marie Antoinette. Elle fut l'amie des mauvais jours, la fidèle, peut-être "l'ange de Marie Antoinette" pour reprendre le titre d'une de ses biographies.
Sa personnalité m'échappe, je l'avoue : nymphe évanescente et fadasse, trop sensible et trop sage... Cela me semble trop caricatural pour être crédible.
Elle avait des points communs avec la Reine, principalement des noces "laborieuses", une certaine douceur, une sensibilité...
Mais pour moi, son dévouement, son sacrifice, restent une magnifique preuve d'amitié et même, j'ose le mot, d'amour (sans aucune insinuation malsaine de ma part).
A mes yeux, par son attitude et sa fin, cette femme mérite tous les respects.
Dormez en paix, Madame...

Ce n'est pas sa fin qui suscite l'estime que j'ai pour la Princesse de Lamballe...
L'Amitié seule de la Reine y suffit !

Bien à vous.

Citation :

Autre "monstre sacré" de l'entourage de la Reine !
"La bonne LAMBALLE, qui n'attendait que le danger pour montrer ce qu'elle vaut" dixit Marie Antoinette....

Tsss tsss !  Voici une citation apocryphe malheureusement ( du Feuillet de Conches, sans doute ) , mais si belle que Marie-Antoinette aurait effectivement bien pu l'écire ! Si elle ne l'a pas écrite, elle a dû bien souvent le penser !

Voyez sur qui je tombe, au détour des pages de Raoul Arnaud ? Le prince de Lamballe !
Je le trouve bien vilain avec ces grands yeux inexpressifs et cette bouche purpurine de poupée ...

On dirait un garçon  

Chou d'amour a écrit:

On dirait un garçon

Comment cela, Chou, on dirait un garçon ? Qu'était-il d'autre ?

Il n'est pas très beau, en effet.

Citation :

Citation :

On dirait un garçon  

Comment cela, Chou, on dirait un garçon ?  Qu'était-il d'autre ?        

Oups je t'avais lu trop vite car je croyais qu'il s'agissait là de la princesse de Lamballe  
ça me rassure du coup  

Citation :

Il vécut en prince de Lamballe et mourut en prince sans balles, opéré qu'il avait été ( sans succès ! ) pour contrecarrer la progression du mal !

Hum... très fin...  

Citation :

Citation :

Citation :

On dirait un garçon  

Bien sûr Chou , car Louis-Alexandre-Stanislas de Bourbon , prince de Lamballe était un garçon .

Né en 1747 , il était le fils de Louis-Jean-Marie de Bourbon , duc de Penthièvre , et de Marie-Thérèse-Félicité d'Este-Modène .Il meurt en 1769 de la syphillis.

Il vécut en prince de Lamballe et mourut en prince sans balles, opéré qu'il avait été ( sans succès ! ) pour contrecarrer la progression du mal !

Je ne savais pas qu'il avait eu une telle opération  

Mais....Il était bien jeune! Il ne devait pas chômer!

Il avait vingt ans .

Vous voulez dire sur le portrait? Je m'étonnais de l'âge de sa mort... D'où avais-je pris que c'était un vieux barbon!!

Non, je veux dire à sa mort .

Que de pages consacrées à l'émouvante et dévouée Marie Thérèse de Lamballe : ça fait chaud au cœur.

Peut être que si je l'avais connue personnellement, cette chère princesse m'aurait agacée, avec ses vapeurs et ses nerfs fragiles.

Mais recouverte par la poussière du temps, beau personnage d'amie sincère... J'avoue que je n'ai pas pu lire les 56 pages de posts consacrées à la princesse, alors pardon d'avance pour les redites.

Je préfère de beaucoup la biographie d'Alain Vircondelet à celle de Michel de Decker : j'ai eu l'occasion de le dire ailleurs, cet auteur en fait trop, il en fait des tonnes dans le style "léger, spirituel, ironique", au point de fatiguer le lecteur et de donner l'impression qu'il manque de cœur.

La princesse de Lamballe, elle, n'en manquait pas : "mariée avant d'être femme, veuve avant d'être mère", sa vie n'a pas commencé sous les meilleurs auspices.

Elle a dû connaître quelques années de bonheur avec Marie Antoinette, mais cette dernière était parfois versatile et lui a un temps préféré la Comtesse Jules : j'imagine que l'hyper-sensible Marie-Thérèse en a souffert.

Avant de rentrer en grâce et de montrer son immense valeur morale. J'aime la réponse qu'elle a faite devant ses juges/bourreaux qui lui demandaient "jurez l'égalité, la liberté, et la haine des rois" -"Je jurerais volontiers la première et la seconde, mais pas la troisième car elle n'est pas dans mon cœur".

Juste un petit mensonge, elle se sauvait d'une mort atroce, car les massacreurs de septembre, à part elle, n'ont tué que des hommes. Elle a préféré la franchise et la fidélité. Quelle grande Dame !

Son retour à Paris malgré les dangers est la preuve de son courage et de sa fidélité

Merci!

Chère CECILE, je ne peux que vous approuver. Certes, pour une personne comme MARIE ANTOINETTE, la douce LAMBALLE devait paraître bien fade parfois, voire franchement saoûlante... Mais les épreuves se sont chargées de lui ouvrir les yeux...
La bonne LAMBALLE fait partie de ces gens étranges, fascinants, qui vivent par et pour les autres. Les exemples ne manquent pas : IRAS et CHARMION, fidèles servantes de CLÉOPÂTRE et qui l'ont accompagné dans la mort, ACTÉE, ancienne favorite de NÉRON qui accompagna ses derniers instants et lui rendit les derniers rites après son suicide, ou SPORUS, le fidèle eunuque que NÉRON avait épousé et qui l'assista dans ses derniers instants avant de se donner la mort par la suite...
La douce LAMBALLE fait assurément partie de ces personnes dévouées et fidèles jusqu'au bout à celui/celle qu'elles ont choisi. Sa mort atroce en est le plus beau et terrible témoignage.

Ah, voilà des paroles qui sonnent doucement à mes oreilles, Monsieur de Calonne (puis je du reste vous féliciter d'avoir été un bon ministre des finances, qui, si on l'avait mieux écouté, aurait pu sauver les meubles?

Marie Thérèse de Lamballe n'était certainement pas parfaite, à première vue, on dirait d'elle "une mijaurée, une chochotte".

Or, la réalité a prouvé qu'elle était tout sauf ça : fidèle, courageuse, oui en effet, bien dans la lignée de ces dames de l'antiquité à la vertu jamais défaillante. Vertu au sens antique de courage!

Je crois que si ses biographes sont nombreux, alors qu'ils ont plus ou moins délaissé les autres favoris (ites) de la reine, ce n'est pas un hasard : la destinée de Madame de Lamballe en fait un beau personnage, éminemment sympathique, dont la mort héroïque rachète tout.

De la même trempe que ma chère Madame Elisabeth : on peut leur reporcher certaines attitudes, mais leur courage et leur fidélité devraient clouer le bec de leurs détracteurs et inspirer le respect. Elles ont vécu les valeurs évangéliques jusqu'au bout.

C'est vrai que Lamballe a d'elle-même montré que son côté "chochotte" n'avait pas lieu d'être, quand elle est revenue à Paris en pleine révolution

C'est bien pourquoi ce personnage me fascine au plus haut point : on raconte que pour un oui ou un non elle s'évanouissait, qu'elle se sentait mal à la vue d'un homard en peinture, qu'une odeur de violettes lui faisait touner de l'oeil, et la voilà qui revient à Paris en pleine tourmente, affronte avec dignité les brutes des massacres de septembre, meurt avec un courage impensable, sans jamais défaillir.

La plupart du temps, c'est exactement l'inverse qui se passe: les personnes ordinaires n'arrivent pas à se hisser jusqu'à l'héroïsme dans les circonstances extraordinaires (je sais bien que ce serait mon cas! )

Alors, où Marie Thérèse a-t-elle puisé sa grandeur ? Il est vrai de son mariage désastreux l'avait préparée à faire face comme une grande dame aux situations les plus scabreuses. Ensuite, en vivant dans l'intimité de la Cour, peut être a-t-elle cédé à un penchant bien naturel pour devenir le centre d'attention et se faire consoler ?

Cécile de l'Hérault a écrit:

affronte avec dignité les brutes des massacres de septembre, meurt avec un courage impensable, sans jamais défaillir.

Aïe. Désolé de vous décevoir, mais on lit aussi le contraire.
Mais on défaillirait à moins...