Gustave III Roi de Suède

Ah, quelle colle vous me posez là , chère Clio !

La Poméranie, où j'étudie actuellement, fut de 1648 à 1815 en union personelle avec la Suède. A ce titre l'université de Greifswald recevait du Roi un recteur, bien qu'il n'intervenait que peu dans l'enseignement.

Voici pourquoi se trouve dans la grande salle de reception de l'université ce portrait ;





Je n'ai pas p$u faire de bonne photo bien en face, le vernis luisait trop !

Merci beaucoup! ... et bravo pour les photos!

C'est vrai qu'il est beau gosse , Gustave III ...

Pas vialin, mais je ne sais pas s'il était bien grand ?

Aucune importance . Ce qui compte chez un homme , ce n'est pas son aspect physique , sa grandeur ou sa fortune . Ce qui compte , ce sont les qualités de coeur et d'âme. C'est ce qui fait les foyers les plus solides car basés sur le Christ...
Gustave III était roi et un roi , par principe ne s'appartient pas ! La pauvre reine qui doit partager son époux avec tous ses sujets...Oufti !!!

La pauvre reine n'était pas gâtée avec un pareil époux...

Les rois n'ont jamais des caractères faciles ...
C'est logique : ils sont rois...
Au lit, cela devait sûrement être explosif... ( je n'ai pas tenu la chandelle ...)

Autre portrait de Gustave III. Par Roslin.

Madame de Chimay a écrit:

Les rois n'ont jamais des caractères faciles ...
C'est logique : ils sont rois...
Au lit, cela devait sûrement être explosif... ( je n'ai pas tenu la chandelle ...)

Il a du demander de l'aide pour honorer son épouse ....

Le pauvre ...
Mais enfin , cela ne se fait pas dans un mariage de rois. C'est le roi qui doit montrer l'exemple ...

Madame de Chimay a écrit:

Au lit, cela devait sûrement être explosif... ( je n'ai pas tenu la chandelle ...)

Si j'ai bien compris le personnage, à mon avis pas vraiment !

Madame de Chimay a écrit:

Le pauvre ...
Mais enfin , cela ne se fait pas dans un mariage de rois. C'est le roi qui doit montrer l'exemple ...

Plutôt la pauvre !

Pourquoi un roi devrait montrer l'exemple à cet égard ?

Mme Campan prétend, dans ses mémoires, que la reine n'aimait pas Gustave III (cf. p. 244 de la 4ème édition de 1823) : "La reine, fort prévenue contre le roi de Suède, le reçut avec beaucoup de froideur. Tout ce que l'on disait des moeurs privées de ce souverain, ses relations avec le comte de Vergennes, depuis la révolution de Suède en 1772, le caractère de son favori Armsfeld, les préventions de ce monarque contre les Suédois bien vus à la cour de Versailles, formaient les bases de cet éloignement." Qu'en pensez-vous ? Y-a-t-il des témoignages contraires? Comme chacun sait, Mme Campan a tendance, dans ses mémoires, à occulter certains faits ou embellir certaines réalités. En prétendant que la reine n'appréciait pas le fait que Gustave III soit homosexuel, Mme Campan cherchait-elle à donner une image vertueuse de la reine ? (comme elle n'a de cesse d'essayer de le faire tout au long de ses mémoires, parus sous le règne de l'ordre moral du début du XIXème siècle).

Je ne comprends pas non plus ce qu'elle sous-entend en parlant des "préventions de ce monarque contre les Suédois bien vus à la cour de Versailles". Fait-elle allusion à Fersen ? Si c'est le cas, le témoignage de Mme Campan serait douteux car je crois avoir lu quelque part que Gustave III appréciait beaucoup Fersen (un peu trop même à ce qu'il paraît ). Bref, cette question m'interpelle depuis longtemps et j'aimerais savoir si quelqu'un a un avis sur la question.

Je vous donnerai mon avis , mon cher, quand j'aurais fini les deux ouvrages sur Gustave III que j'ai dans ma bibliothèque mais pour l'heure , je suis dans d'autres ouvrages...

Pour moi , Marie-Antoinette a bien reçu Gustave III en lui donnant une fête illuminée dans le parc de Trianon...Il y a pire témoignage que cela, je crois...même si certains se plaisent à y voir un hommage dissimulé pour l'Apollon des fjords (Pim...j'adore trop l'expression qui est de toi ) .
On a déjà parlé du penchant du Roi pour son sujet...et de la possibilité qu'il n'y ait pas tourné le dos (ou bien que si...si je puis m'exprimer ainsi... )... L'homosexualité n'étant à l'époque pas vue comme la tare que ça deviendra au XIXème siècle...

Bien à vous.

Je ne sais pas trop si Marie-Antoinette appréciait vraiment Gustave III ou non...disons que si elle avait de l'animosité envers lui elle l'a tout de même bien caché car d'une part elle l'a en effet assez bien reçu à Trianon, et d'autre part elle lui écrivait de temps en temps en l'appelant comme c'était l'habitude à l'époque "mon cousin"

Qu'elle l'ait bien reçu , cela ne m'étonne pas . Après tout , c'était un chef d'état étranger ...

Majesté a écrit:

On a déjà parlé du penchant du Roi pour son sujet...et de la possibilité qu'il n'y ait pas tourné le dos (ou bien que si...si je puis m'exprimer ainsi... )...

Majesté a écrit:

Pour moi , Marie-Antoinette a bien reçu Gustave III en lui donnant une fête illuminée dans le parc de Trianon...Il y a pire témoignage que cela, je crois...même si certains se plaisent à y voir un hommage dissimulé pour l'Apollon des fjords (Pim...j'adore trop l'expression qui est de toi ) .
On a déjà parlé du penchant du Roi pour son sujet...et de la possibilité qu'il n'y ait pas tourné le dos (ou bien que si...si je puis m'exprimer ainsi... )... L'homosexualité n'étant à l'époque pas vue comme la tare que ça deviendra au XIXème siècle...

Bien à vous.

Je me suis toujours demandé si Louis XVI n'était pas homo. Y-avait-il un arrangement plus ou moins secret ou au moins tacite entre la reine et le roi pour que chacun fasse sa vie de son côté? Cela expliquerait beaucoup de choses, notamment la liberté accordée à la reine de faire ce qu'elle veut à Trianon. Si comme le prétend la comtesse de Boigne tout le monde à Versailles "savait" que Fersen était l'amant de la reine, on se demande pourquoi le roi n'a pas cherché à entraver cette relation.

Chou d'amour a écrit:

Je ne sais pas trop si Marie-Antoinette appréciait vraiment Gustave III ou non...disons que si elle avait de l'animosité envers lui elle l'a tout de même bien caché car d'une part elle l'a en effet assez bien reçu à Trianon, et d'autre part elle lui écrivait de temps en temps en l'appelant comme c'était l'habitude à l'époque "mon cousin"

Oui du coup le témoignage de Mme Campan me paraît suspect...

Petit exemple :

"Monsieur mon frère et cousin,

Avec un chef tel que vous la nouvelle chevalerie effaceroit bientôt l'ancienne; je ne recevrai jamais d'hommage qui me flatte davantage ; les commencements de votre règne en assurent la gloire et la prospérité, sa durée fera le bonheur de vos peuples et la joie de vos amis. C'est le vœu et le sentiment bien sincère de votre bonne sœur et cousine,

Marie Antoinette.
Versailles, ce 26 février 1776."

Certes, les relations ont pu se refroidir ensuite ...

Citation :

Y-avait-il un arrangement plus ou moins secret ou au moins tacite entre la reine et le roi pour que chacun fasse sa vie de son côté? Cela expliquerait beaucoup de choses, notamment la liberté accordée à la reine de faire ce qu'elle veut à Trianon. Si comme le prétend la comtesse de Boigne tout le monde à Versailles "savait" que Fersen était l'amant de la reine, on se demande pourquoi le roi n'a pas cherché à entraver cette relation

Vois-tu, je te l’avais dit...

Cher, vous n’êtes pas parmi nous depuis si longtemps, vous lirez des dizaines et des dizaines de pages où les vieux du Boudoir discutent de ce sujet...avec passion !  
Vous les trouverez facilement.

Pour en revenir à ce que dit Campan, boh !? On ne comprend pas trop.
A quelle époque écrit-elle cela ?
Car Marie-Antoinette et Gustave n’auront de cesse d’avoir une correspondance entretenue, et fort aimable.

Citation :

Pour en revenir à ce que dit Campan, boh !? On ne comprend pas trop.
A quelle époque écrit-elle cela ?
Car Marie-Antoinette et Gustave n’auront de cesse d’avoir une correspondance entretenue, et fort aimable.

Mme Campan ne donne pas de date précise mais cela se situe après le voyage du comte et de la comtesse du Nord en France en 1782. Donc ça doit être aux alentours de 1782/1783. Mme Campan rapporte l'anecdote suivante : Gustave III se présente un jour à l'improviste à Trianon pour "dîner" avec la reine (pour déjeuner donc). La reine dit alors à Mme Campan, devant Gustave III, de "faire augmenter" son dîner, ce qui provoque un sourire de Mme Campan (car il y avait toujours dix fois trop à manger). Une fois Gustave III parti, la reine dit à Mme Campan qu'elle n'aurait pas dû sourire car en lui demandant d'augmenter son dîner, elle cherchait à donner une "leçon" au roi de Suède "pour sa trop grande confiance". Donc manifestement la reine a été un peu irritée que Gustave III fasse comme chez lui et arrive à l'improviste. Mais en même temps, si Gustave III s'est cru permis de passer sans s'annoncer au préalable c'est je suppose parce qu'il avait de bonnes relations avec la reine (on imagine mal le cardinal de Rohan passer à l'improviste à Trianon pour casser la croûte avec Marie-Antoinette).

Citation :

Je me suis toujours demandé si Louis XVI n'était pas homo.

Franchement, moi aussi, car je ne suis vraiment convaincue par aucune des raisons de sa froideur qui ont toujours été avancées par les historiens et largement débattues et commentées par nous tous dans le Boudoir .