Des amis de la reine - le couple Craufurd

Ohhh...encore !
Mes ami(e)s, nous ne sommes pas en phase sur ces points déjà évoqués, que dire de plus.  

Pimprenelle et moi parlons désormais comme ça :   +   =   ou   , mais sans   , à moins de le faire comme un   , et Louis XVI serait-il le   ou le   de tout ça ?

Citation :

Citation :

Oh que si !
Que pensez-vous de ce message subliminal ? :   "Ah! c'est une vieille connaissance ! "

Là, Madame, vous vous avancez rapidement car en 1778, date de cette répartie de la Reine, Fersen et Marie-Antoinette ne se connaissaient quasiment pas: ils n'étaient pas même encore amis, alors ce ne peut être un argument pour ce que vous défendez  

Bien à vous.

Justement !      Ils ne se connaissent pas, mais alors pas du tout, mais elle ne l'a pas oublié ...  et elle le lui dit .
Moi les gens que je croise sans les connaître un tant soit peu, s'ils ne me font ni chaud ni froid, je les oublie aussi sec.   Pas vous ?  Vous vous souvenez de tous les gens que vous avez croisés au hasard de la vie ?

Mais qui a dit que lorsque Marie-Antoinette a rencontré Fersen en 1774 ça ne lui a fait ni chaud ni froid?
Elle s'est souvenu d'avoir bavardé agréablement avec lui, et la formule employée est aussi une formule de politesse plutôt normale. Elle s'était beaucoup amusée lors de ce bal masquée, à parler avec un homme sans lui dire qu'elle était Dauphine. Qu'elle s'en souvienne n'est pas étonnant
Seulement s'il fallait dire ce genre de chose à tout ceux dont on est amoureux, là ce serait particulier non?
Une fois de plus je ne vois pas la barrière de l'amitié franchie vers l'amour
Car alors ça reviendrait à dire qu'elle a été amoureuse de lui dès 1774, donc dès leur première rencontre...vous y croyez vraiment?

Chou d'amour a écrit:

Mais qui a dit que lorsque Marie-Antoinette a rencontré Fersen en 1774 ça ne lui a fait ni chaud ni froid?
Elle s'est souvenu d'avoir bavardé agréablement avec lui, et la formule employée est aussi une formule de politesse plutôt normale. Elle s'était beaucoup amusée lors de ce bal masquée, à parler avec un homme sans lui dire qu'elle était Dauphine. Qu'elle s'en souvienne n'est pas étonnant
Seulement s'il fallait dire ce genre de chose à tout ceux dont on est amoureux, là ce serait particulier non?
Une fois de plus je ne vois pas la barrière de l'amitié franchie vers l'amour
Car alors ça reviendrait à dire qu'elle a été amoureuse de lui dès 1774, donc dès leur première rencontre...vous y croyez vraiment?

Oh moi, je ne crois rien ! Mais on peut aimer au premier regard ! même si à ce n'est, au tout début, qu'une attirance.

Citation :

Justement !      Ils ne se connaissent pas, mais alors pas du tout, mais elle ne l'a pas oublié ...  et elle le lui dit .
Moi les gens que je croise sans les connaître un tant soit peu, s'ils ne me font ni chaud ni froid, je les oublie aussi sec.   Pas vous ?  Vous vous souvenez de tous les gens que vous avez croisés au hasard de la vie ?

Certes! Et en quoi cela révèle-t-il une future histoire d'amour. Fersen est beau, pour Marie-Antoinette comme pour toute la Cour, il a une stature et sans doute un accent qui ne s'oublient pas, voilà ce que m'évoque cette anecdote

Bien à vous.

Cela révèle; ou cela ne révèle pas ... ni vous, ni moi, ne pouvons rien affirmer.
Ce débat est englué dans tellement de subjectivité que, raisonnablement, nous n'en sortirons pas !

Citation :

Citation :

Citation :

Oh que si !
Que pensez-vous de ce message subliminal ? :   "Ah! c'est une vieille connaissance ! "

Là, Madame, vous vous avancez rapidement car en 1778, date de cette répartie de la Reine, Fersen et Marie-Antoinette ne se connaissaient quasiment pas: ils n'étaient pas même encore amis, alors ce ne peut être un argument pour ce que vous défendez  

Bien à vous.

Justement !      Ils ne se connaissent pas, mais alors pas du tout, mais elle ne l'a pas oublié ...  et elle le lui dit .
Moi les gens que je croise sans les connaître un tant soit peu, s'ils ne me font ni chaud ni froid, je les oublie aussi sec.   Pas vous ?  Vous vous souvenez de tous les gens que vous avez croisés au hasard de la vie ?

Mais vous n'êtes pas reine dans une situation diplomatique, chère Madame.  

A Dieu ne plaise !!!

Chou d'amour a écrit:

Mais qui a dit que lorsque Marie-Antoinette a rencontré Fersen en 1774 ça ne lui a fait ni chaud ni froid?
Elle s'est souvenu d'avoir bavardé agréablement avec lui, et la formule employée est aussi une formule de politesse plutôt normale. Elle s'était beaucoup amusée lors de ce bal masquée, à parler avec un homme sans lui dire qu'elle était Dauphine. Qu'elle s'en souvienne n'est pas étonnant
Seulement s'il fallait dire ce genre de chose à tout ceux dont on est amoureux, là ce serait particulier non?
Une fois de plus je ne vois pas la barrière de l'amitié franchie vers l'amour
Car alors ça reviendrait à dire qu'elle a été amoureuse de lui dès 1774, donc dès leur première rencontre...vous y croyez vraiment?

Là aussi, il ne serait pas inutie d'apporter quelques nuances. Cette rencontre lors du bal masqué n'était pas la première, contrairement à ce que certains récits trop romanesques tendent à nous faire croire. Fersen avait été présenté à la dauphine à la cour, ce qui n'ailleurs ne l'avait guère ébranlé.

De plus, Marie Antoinette s'amusait souvent aux dépens des jeunes gens trop hardis qui lui adressaient la parole. Elle adorait avoir l'impression de pouvoir passer inaperçue. Ce petit jeu lui était donc familier, et non réservé au seul Fersen.

Qu'elle ait reconnu le comte suédois n'est donc pas étonnant, puisqu'elle l'a recontré déjà officiellement. De plus, n'était-il pas prévu au programme des présentations ? Je doute que ces rituels reposent sur l'improvisation.

La reine de France a vu paraître l'officier qu'elle s'attendait à voir, conformément au programme et a pris soin de le saluer avec amabilité, compte tenu de l'amitié franco-suédoise, et sans doute aussi pour adoucir la froideur des autres princes.

Je ne vois rien là que de très officiel. Vous y voyez autre chose ?

Citation :

Citation :

Mais qui a dit que lorsque Marie-Antoinette a rencontré Fersen en 1774 ça ne lui a fait ni chaud ni froid?  
Elle s'est souvenu d'avoir bavardé agréablement avec lui, et la formule employée est aussi une formule de politesse plutôt normale. Elle s'était beaucoup amusée lors de ce bal masquée, à parler avec un homme sans lui dire qu'elle était Dauphine. Qu'elle s'en souvienne n'est pas étonnant  
Seulement s'il fallait dire ce genre de chose à tout ceux dont on est amoureux, là ce serait particulier non?  
Une fois de plus je ne vois pas la barrière de l'amitié franchie vers l'amour  
Car alors ça reviendrait à dire qu'elle a été amoureuse de lui dès 1774, donc dès leur première rencontre...vous y croyez vraiment?  

Oh moi, je ne crois rien !   Mais on peut aimer au premier regard !  même si à ce n'est, au tout début, qu'une attirance.

Premier regard, rappelons-le, qui a eu lieu à la cour, officiellement. Or, le jeune comte de Fersen mentionne à peine cette rencontre. Faut-il que ce coup de foudre l'ait laissé indifférent...  

Nous parlions de Marie-Antoinette.

Citation :

Citation :

Justement !      Ils ne se connaissent pas, mais alors pas du tout, mais elle ne l'a pas oublié ...  et elle le lui dit .
Moi les gens que je croise sans les connaître un tant soit peu, s'ils ne me font ni chaud ni froid, je les oublie aussi sec.   Pas vous ?  Vous vous souvenez de tous les gens que vous avez croisés au hasard de la vie ?

Certes! Et en quoi cela révèle-t-il une future histoire d'amour. Fersen est beau, pour Marie-Antoinette comme pour toute la Cour, il a une stature et sans doute un accent qui ne s'oublient pas, voilà ce que m'évoque cette anecdote

Bien à vous.

Encore un point important, là. Fersen est la coqueluche de ces dames, sa réputation n'est déjà plus à faire. De plus, les Suédois ont un succès fou à Versailles, c'est le nec plus ultra du moment, comme le relève Chalon.

Marie Antoinette passe déjà pour une croqueuse d'hommes. Il va sans dire que toute la cour, qui n'a rien de mieux à faire, attend de voir comment va tourner cette rencontre au sommet. Les plus mauvais esprits ne donnent pas cher de la peau de cette pauvre Autrichienne, qui va tomber pour l'Adonis venu du nord, c'est plus que certain... Ont-ils ouvert des paris ?  

Citation :

Nous parlions de Marie-Antoinette.

Pas un mot, de son côté. A tel point que Madame Lever doit passer par un subterfuge, prétendant que Marie Antoinette ne peut rien confier à sa mère de ce qui fait le bonheur de ses jours, sa rencontre avec Fersen...  

Si Mercy n'en dit rien non plus, c'est pour protéger la jeune femme qu'il est censé dénoncer. Vous suivez le raisonnement ?  

C'est drôle... moi, j'aurais tendance à penser que, si Marie Antoinette n'en parle pas, si Mercy n'accuse de rien, c'est qu'il n'y a tout simplement rien à dire.  

Saint-Priest à l'affût, c'est plausible.

Citation :

Citation :

Nous parlions de Marie-Antoinette.

Pas un mot, de son côté. A tel point que Madame Lever doit passer par un subterfuge, prétendant que Marie Antoinette ne peut rien confier à sa mère de ce qui fait le bonheur de ses jours, sa rencontre avec Fersen...  

Si Mercy n'en dit rien non plus, c'est pour protéger la jeune femme qu'il est censé dénoncer. Vous suivez le raisonnement ?  

C'est drôle... moi, j'aurais tendance à penser que, si Marie Antoinette n'en parle pas, si Mercy n'accuse de rien, c'est qu'il n'y a tout simplement rien à dire.  

Mouais ...   pourquoi est-ce que cela ne me convainc pas franchement ?  pas du tout, même ?

Citation :

Saint-Priest à l'affût, c'est plausible.

Certes... mais, quand il parlera de cette histoire, il sera déjà cocufié par le dit Fersen, donc, d'une objectivité plus que questionnable... d'autant plus qu'il tiendra ses renseignements de sa femme, à savoir la maîtresse du beau héros. Lequel fut, il faut bien le reconnaître, tout sauf "de tous les amis de la reine le plus discret".  

Citation :

Mouais ...   pourquoi est-ce que cela ne me convainc pas franchement ?  pas du tout, même ?

Je l'ignore...   Et je m'abstiendrai d'avancer des hypothèses !

Moi, c'est la théorie du silence, qui ne m'a jamais convaincue. Pas plus que l'autre thèse développée par Zweig, celle de la frustration/compensation. Mais sa biographie de Marie Antoinette n'a pas soulevé auprès de son ami Freud l'enthousiasme que le romancier espérait.

pimprenelle a écrit:

d'autant plus qu'il tiendra ses renseignements de sa femme, à savoir la maîtresse du beau héros.

Qu'est-ce qui te fait supposer ça ?

J'ai beaucoup aimé Zweig, même si ma biographie préférée de Marie-Antoinette est celle que Simone Bertiere lui a magistralement consacrée.

Citation :

Citation :

 d'autant plus qu'il tiendra ses renseignements de sa femme, à savoir la maîtresse du beau héros.

Qu'est-ce qui te fait supposer ça ?  

Je renvoie aux Girault de Coursac, Delorme, Webster, Chalon.  

Citation :

J'ai beaucoup aimé Zweig, même si ma biographie préférée de Marie-Antoinette est celle que Simone Bertiere lui a magistralement consacrée.

Moi aussi, je l'avais beaucoup aimée. Sans doute d'autant plus que Zweig, en grand romancier, met en scène des personnages de théâtre plus que des êtres de chair.  

Depuis lors, je m'attache à chercher la "vraie" Marie Antoinette. J'en suis bien loin, évidemment ! Mais, au moins, j'y travaille, à travers ses lettres, principalement.  

Marie-Antoinette, quoique Reine, était femme.
Elle a pu avoir une faiblesse (je parle de sentiment).

Citation :

Citation :

Citation :

 d'autant plus qu'il tiendra ses renseignements de sa femme, à savoir la maîtresse du beau héros.

Qu'est-ce qui te fait supposer ça ?

Je renvoie aux Girault de Coursac, Delorme, Webster, Chalon.  

:!: Non pas qu'ils furent amants, mais qu'il tiendra tous ces renseignements de sa femme ?

Bonjour !
Moi ma conviction, Fersen a été amoureux de la reine, il l'a adorée et aimée, sans pour autant qu`il ait eu des relation sexuelle avec . La reine, elle ,de son côté, le considérait comme son ami et le fait qu`elle ait écrit " Adieu, aimé de tout les hommes." ça vaut dire les femmes tournait autour de lui.
Fleurdelys

Citation :

:!: Non pas qu'ils furent amants, mais qu'il tiendra tous ces renseignements de sa femme ?

J'entends bien, justement !