Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Marche et démarche. Une histoire de la chaussure

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Trilith

Trilith


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MessageSujet: Marche et démarche. Une histoire de la chaussure   Marche et démarche. Une histoire de la chaussure Icon_minitimeLun 11 Nov - 9:42

Exposition à signaler au MAD !

MARCHE ET DÉMARCHE. UNE HISTOIRE DE LA CHAUSSURE
du 7 novembre 2019 au 23 février 2020

Après « La Mécanique des dessous » (2013) et « Tenue correcte exigée ! » (2017), le Musée des Arts Décoratifs poursuit l’exploration du rapport entre le corps et la mode avec un troisième volet aussi surprenant qu’original autour de la chaussure, la marche et la démarche.


Je me permets de partager l'article que Clémence Pouget publie dans Paris Match. Wink

  • La chaussure en grande pompe

    Marche et démarche. Une histoire de la chaussure M210
    2007 Ballerine, de Christian Louboutin et David Lynch. :copyright: DR


    Des souliers de Marie-Antoinette à ceux de Christian Louboutin, le musée des Arts décoratifs retrace la fabuleuse histoire de l’incontournable accessoire du quotidien. Surprenant !

    Celles qui ont marché sur la plage à la fin du XIXe siècle ou sur la Lune le 21 juillet 1969, celles qui ont chaussé la courbe parfaite d’une impératrice ou le fort cou-de-pied d’un prisonnier, celles qui perchent sur des hauteurs extrêmes les geishas japonaises ou les mannequins chancelants des podiums de cet automne… les chaussures sont de précieux documents de l’Histoire, des compagnons de route hauts en style qui racontent les époques sans le moindre faux pas. En s’interrogeant sur le statut de ce monument du vestiaire féminin et masculin et sur les manières de se déplacer en Occident et dans les cultures extra-européennes, de la fin du Moyen Age à nos jours, le musée des Arts décoratifs présente entre ses murs une belle aventure artistique et scientifique.

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    1792 chaussure de Marie-Antoinette. :copyright: DR


    Dans les collections du MAD se trouve la relique d’une reine : une « it shoe » volée en 1792 par un soldat de la Garde nationale dans la chambre de Marie-Antoinette au palais des Tuileries. Mais il y a un hic. Si l’épouse de Louis XVI alors âgée de 37 ans chaussait un 33, le soulier royal ne mesure que 21 centimètres… Comment une femme pouvait-elle glisser son pied et enchaîner un pas après l’autre dans un si petit godillot en taffetas de soie ? C’est cette énigme aux dimensions stupéfiantes qui est à l’origine de la dernière exposition du musée parisien situé dans une aile du Louvre et qui conserve l’une des plus importantes collections d’art décoratif au monde. « Aux XVIIIe et XIXe siècles, les dames de l’aristocratie ne marchaient pas, explique Denis Bruna, conservateur en chef depuis 2011 du MAD.

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    1630 modèle italien pour femme. :copyright: DR


    Dans les châteaux, les chaises à porteurs étaient précisément là pour les mener d’une galerie à un corridor. La chaussure était un objet esthétique, un signe de haute naissance et d’éducation pour espérer un beau mariage. Pour avoir des pieds minces, et donc les rendre désirables aux yeux des hommes, les femmes les ligotaient avec des bandes très serrées. Quant aux jeunes princes, ils apprenaient à marcher pieds nus sur la pointe des orteils dont les extrémités devaient être recourbées pour façonner la cambrure du cou-de-pied tant attendue chez les élites. »

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    Vers 1850 soulier pour pied bandé, Chine. :copyright: DR


    Souffrir pour être belle et beau… Tel était déjà le mantra mode de l’époque ! Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour voir apparaître la notion de confort. On commence à faire en Occident une différence entre le peton droit et le panard gauche. Le cambrion, une lame en métal fixée à l’intérieur de la semelle qui permet de maintenir la chaussure au pied, est créé. Avant cette innovation, le noble marchait maladroitement sur la pointe des pieds. Débarrassées des immondices, des charrettes et de la boue, les rues deviennent propres et les gens de la haute commencent à sortir en ville. Marcher n’est donc plus une activité réservée aux paysans et aux travailleurs. C’est le début de la mécanisation des chaussures de luxe et des grands chausseurs, tel François Pinet, le bottier des élégantes, qui met au point le premier talon robuste façonné d’une seule pièce.

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    955 Escarpin pour femme et son talon en forme de virgule appelé Choc, Roger Vivier pour Christian Dior. :copyright: DR


    « Depuis son arrivée en Occident à la fin du XVIe siècle, le talon est un signe aristocratique, précise Denis Bruna. D’abord élément utile à l’équitation – le crochet formé par le talon permettait aux cavaliers de bien caler leurs bottes dans les étriers –, il devient un signe de supériorité pour les aristocrates, puis exclusivement pour les dames à partir des années 1730. Le raccourcissement des jupes aux chevilles vers 1775 est une aubaine pour dévoiler ses pieds chaussés. Le galon rapporté, l’ornement brodé, parfois garni de pierreries, que l’on peut trouver sur la couture au-dessus du talon sert à attirer l’attention des curieux et est appelé à juste titre “venez-y voir”. »

    Plateforme dans les seventies, talon aiguille dans les eigthies, imposant et carré dans les nineties, en alternance avec la basket dans les années 2000-2010 : cette pièce rapportée de la chaussure a toujours été à l’image qu’on veut se faire de la féminité. Elle demande une démarche instable et reconnaissable au bruit. Comme celle des prostituées à qui l’on impose dans les maisons closes, entre 1890 et 1930, de porter des bottes en cuir boutonnées ou lacées (longues à enlever pour faire monter le désir de ces messieurs) à la forte cambrure pour leur donner une démarche lente et vacillante, féminine et érotique.

    La chaussure, outil de séduction imparable mais aussi arme fatale. Le directeur du MAD, Olivier Gabet, nous rappelle la baston qui opposa les rappeuses Nicki Minaj et Cardi B lors du dîner donné par « Harper’s Bazaar » durant la fashion week de New York en septembre 2018 : « Exaspérée, Cardi B lance un soulier à la figure de Nicki Minaj – ce n’est ni un Louboutin ni un Hardy ni un Manolo Blahnik. L’honneur est sauf… »
    https://www.parismatch.com/Vivre/Mode/La-chaussure-en-grande-pompe-1657061


De quoi rêver et cauchemarder. Marche et démarche. Une histoire de la chaussure 564218

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gregor samsa

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MessageSujet: Re: Marche et démarche. Une histoire de la chaussure   Marche et démarche. Une histoire de la chaussure Icon_minitimeLun 11 Nov - 9:47

Les chaussures ne sont pas faites pour marcher, mais pour se montrer. C'est ce qu'on se dit en regardant certain.e.s juché.e.s sur leurs stylettos. Marche et démarche. Une histoire de la chaussure 49856

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Un matin, au sortir d'un rêve agité
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The Collector

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MessageSujet: Re: Marche et démarche. Une histoire de la chaussure   Marche et démarche. Une histoire de la chaussure Icon_minitimeMar 12 Nov - 8:41


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J'fréquente que des baronnes aux noms comme des trombones.
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MessageSujet: Re: Marche et démarche. Une histoire de la chaussure   Marche et démarche. Une histoire de la chaussure Icon_minitime

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