Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 La Chine rêvée de François Boucher - Exposition

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2 participants
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The Collector

The Collector


Nombre de messages : 822
Date d'inscription : 21/11/2014

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MessageSujet: La Chine rêvée de François Boucher - Exposition   La Chine rêvée de François Boucher - Exposition Icon_minitimeJeu 13 Fév - 16:18

Sans préjudice de doublons, je vais poster simultanément le retour sur l'exposition
et le catalogue Cool
et donc l'expo La Chine rêvée de François Boucher - Exposition 914132


  • consacrée à l’une des plus belles curiosités du musée, la série de dix peintures réalisées par François Boucher en 1742 pour servir de modèles aux lissiers des ateliers de Beauvais, qui mettront sur le métier pendant vingt ans la seconde Tenture chinoise. Conservés au musée depuis le legs de Pierre-Adrien Pâris en 1819, qui les avait acquis à la vente Bergeret de Grancourt de 1786, ces modelli constituent le point de départ d’une réflexion sur la place de la Chine dans l’art de Boucher dont les commissaires, Yohan Rimaud, conservateur en charge des collections beaux-arts et Alastair Laing, commissaire associé, proposeront une approche renouvelée.

    Cette exposition est reconnue d'intérêt national par le Ministère de la Culture/D. G. des patrimoines/Service des MDF


Jusqu'au 01/03/2020

ADRESSE
Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie
1 place de la Révolution
25000 Besançon
+33 3 81 87 80 67
https://www.museumspass.com/fr/exposition/une-des-provinces-du-rococo-la-chine-revee-de-francois-boucher

Petite mise-en-bouche  Wink

La Chine rêvée de François Boucher - Exposition 4441510

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La Chine rêvée de François Boucher - Exposition Img_3010

Par la magie du forum, on se téléporte au musée.  La Chine rêvée de François Boucher - Exposition 454943


  • Dix petits tableaux. Dix charmantes toiles mettant en scène, de manière pittoresque, des Chinoises et des Chinois dans des décors teintés d’exotisme sous le pinceau de François Boucher (1703-1770). Tel est le point de départ de la nouvelle exposition temporaire du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Celui-ci a la chance de posséder, dans ses très riches collections, ces «Chinoiseries» peintes en 1742 par le maître du Rococo. Cette remarquable série, pleine de fraîcheur et fourmillant de détails de la vie dans l’Empire du Milieu telle qu’on se l’imaginait en France au XVIIIe siècle, consiste en fait en des esquisses que l’artiste réalisa pour la manufacture royale de tapisserie de Beauvais. Six de celles-ci furent retenues pour être reproduites en «cartons» et tissées.

    Si cette manufacture fit appel à Boucher pour créer une nouvelle tenture chinoise, ce n’est en rien un hasard. A cette époque, son nom s’imposait de lui-même pour un tel projet car il était l’un des principaux collectionneurs d’objets asiatiques de Paris. A son décès, sa vaste collection, qui fut dispersée aux enchères, en comptait pas moins de 700. Aussi, Yohan Rimaud, le conservateur de la section beaux-arts du musée bisontin, qui a travaillé durant deux ans et demi pour préparer cette exposition et en est le co-commissaire scientifique avec le Britannique Alastair Laing, spécialiste de Boucher, a-t-il souhaité ne pas se cantonner à la confrontation des esquisses et des tapisseries. Même si celle-ci est inédite. «Le parti pris original était de proposer aux visiteurs une exposition un peu différente qui essaie de comprendre le processus créatif de l’artiste. Et nous avons fait un effort sur la scénographie pour créer une ambiance, une atmosphère», explique-t-il.

    Musées et collectionneurs privés ont prêté 130 œuvres

    Réparties en quatre salles, 130 œuvres européennes et asiatiques, prêtées par des musées et des collectionneurs privés, viennent compléter le fonds Boucher du musée. La déambulation débute dans un petit espace évoquant l’intérieur d’une boutique de marchand-mercier parisien spécialisé dans le commerce d’objets exotiques autour de 1730-1740. Puis le visiteur découvre une sélection de 50 objets asiatiques illustrant ce qu’a pu être la collection de Boucher, dans la salle où ses esquisses des «Chinoiseries» sont mises en résonance avec les tapisseries qui en découlent. Une troisième salle, plus intime, réunit «Femme sur son lit de repos» (The Frick Collection, New York), «Le Déjeuner» (Musée du Louvre, Paris), «La Toilette» (Musée national Thyssen-Bornemisza, Madrid) et «La Gimblette» (Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe), des scènes de genre où Boucher a glissé objets ou meubles asiatiques. Juste à côté, la commode et l’encoignure -également prêtées par le Louvre-, de l’appartement au château de Choisy de la comtesse de Mailly, maîtresse de Louis XV, voisinent avec deux dessus de portes à motif chinois peints par l’artiste pour ce même lieu. Enfin, la dernière salle montre comment les près de 100 gravures chinoises réalisées d’après ses modèles ont influencé les arts décoratifs de son époque, qu’il s’agisse de céramique, de mobilier ou de tapisserie.

    Par Dominique Bonnet


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https://www.parismatch.com/Culture/Art/La-Chine-revee-de-Francois-Boucher-s-expose-a-Besancon-1661166

Pour compléter le plaisir, notre présentation du catalogue
https://maria-antonia.forumactif.com/t45023-la-chine-revee-de-francois-boucher-catalogue#386479

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J'fréquente que des baronnes aux noms comme des trombones.
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globule
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globule


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Date d'inscription : 04/10/2017

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MessageSujet: Re: La Chine rêvée de François Boucher - Exposition   La Chine rêvée de François Boucher - Exposition Icon_minitimeLun 17 Fév - 16:53

Belles photos, Collector ! La Chine rêvée de François Boucher - Exposition 914132 J'en profite pour y ajouter quelques infos.

  • À Besançon (Doubs), le Musée des beaux-arts et d’archéologie conserve une suite de dix esquisses réalisées en 1742 par François Boucher (1703-1770), en vue du tissage par la manufacture nationale de Beauvais d’une série de tentures aux thèmes chinois. Autour de cette « Tenture chinoise », Yohan Rimaud, conservateur au musée, a rassemblé spécialistes (parmi lesquels le Britannique Alastair Laing, commissaire associé), archives et œuvres pour remettre en contexte les esquisses. « Il s’agit en fait d’un sujet très pointu : comprendre pourquoi Boucher est sollicité par Beauvais en 1742 pour les tentures. Et étudier dix ans de la carrière du peintre, entre 1735 et 1745, le moment où il commence à se faire un nom et où précisément il s’intéresse à la Chine », explique Yohan Rimaud.

    Ce qui aurait pu être une simple exposition-dossier s’est muée, au fil des découvertes et des liens mis au jour entre artistes, marchands et diplomates, en un parcours riche de 130 œuvres, dont certains prêts exceptionnels. Le corpus réuni dans l’exposition intitulée « Une des provinces du rococo, la chine rêvée de François Boucher » retrace ainsi l’histoire d’un goût, entre les innovations iconographiques de Boucher, son apport aux arts décoratifs du XVIIIe siècle et la gestation de ce qui sera plus tard qualifié de « chinoiserie » par les détracteurs du style.

    Sous un palanquin

    À l’aide d’une scénographie qui ne manque pas d’audace, de textes de salles clairs et de quelques bornes multimédias, le propos, qui pourrait paraître abscons aux néophytes, se dévoile avec clarté. Sous une structure légère évoquant un palanquin, est exposé le goût des amateurs du début du XVIIIe siècle. Depuis les célèbres ambassades de Siam auprès de Louis XIV dans les années 1680, l’Asie attise la curiosité et les fantasmes des gens de la cour. Récits de voyages, témoignages de jésuites et recueils d’histoire se multiplient sur la Chine, mais la région demeure une terra incognita des expéditions européennes. Malgré tout, un canal commercial s’ouvre entre la France et la Chine, avec l’ouverture en 1685 à Canton d’un comptoir de la Compagnie française des Indes orientales. À Lorient, les navires de la compagnie déchargent des caisses remplies d’objets, de laques, de porcelaines et de papiers peints, et quelques-unes de ces pièces vont faire partie de la collection d’un certain François Boucher.

    Sous le palanquin, une cinquantaine d’objets, venus de toute la France, évoquent les quelque 700 objets chinois retrouvés dans la vente après décès de la collection de Boucher, une collection depuis longtemps dispersée mais étudiée en détail dans le catalogue de l’exposition.

    Réunion inédite depuis le XVIIIe siècle, la suite complète des six tapisseries de la « Tenture chinoise », venues de France et du Palazzo Reale de Turin, est présentée en regard des esquisses de Besançon. Ce sont en réalité des compositions européanisées à partir de motifs chinois, à l’image de ce que peint Antoine Watteau vers 1710 au château de la Muette pour la famille d’Armenonville. Là encore, une réunion exceptionnelle de deux peintures de Watteau, réapparues en 1996 et 2009 et conservées en collection particulière à New York, illustre le décor à la chinoise exécuté par Watteau pour l’intérieur du château. Un décor gravé vingt ans plus tard par Boucher qui a sans nul doute influencé la manière dont le même transcrit les motifs chinois dans la peinture française, évitant tout effet grotesque.

    Moment fort du parcours, une salle intimiste abrite Le Déjeuner (1739, Louvre), La Toilette (1742, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid), La Gimblette (1745, Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe) et Femme sur son lit de repos (1743, The Frick Collection, New York). Soit quatre des plus célèbres scènes galantes de Boucher, où l’Asie joue un rôle omniprésent mais périphérique. Dans ces scènes d’intérieur, la passion de Boucher pour les objets décoratifs vendus par les marchands merciers est évidente. « Toute sa carrière, Boucher reste proche de l’univers de la boutique », résume Yohan Rimaud.

    Une provenance retrouvée

    Autre hypothèse issue des recherches menées autour de l’exposition : deux dessus-de-porte peints par Boucher en 1742, en mains privées, ont selon toute vraisemblance retrouvé leur provenance. Délicatement exécutés dans un camaïeu en bleu et blanc, ils viendraient du célèbre appartement bleu de la comtesse de Mailly au château de Choisy. Une commode et une encoignure, exposées en regard, viennent parfaire la démonstration.

    Une interrogation demeure : pourquoi Boucher, qui continue d’alimenter sa collection d’objets asiatiques, arrête-t-il de peindre des motifs chinois après 1745, alors même que ses saynètes se diffusent avec succès à travers la gravure et envahissent porcelaines, objets d’art, ou marqueteries ? La question reste sans réponse.

    Un commentaire du critique Charles de Saint-Yves montre le peu de cas accordé au genre dans sa peinture : « Ceux qui s’intéressent à lui craignent donc que l’étude habituelle du goût chinois, qui paraît être la passion favorite de M. Boucher, n’altère enfin la grâce de ses contours. Ils n’auraient plus la même douceur s’il continuait à dessiner des figures de ce genre. »À Besançon, le goût chinois de Boucher retrouve ses lettres de noblesse.

    Francine Guillou
    https://www.lejournaldesarts.fr/expositions/les-chinoiseries-de-francois-boucher-148283


C'est jusqu'au 2 mars, on n'a plus toute la vie pour y aller. La Chine rêvée de François Boucher - Exposition 914132

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