Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette

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Galaor

Galaor


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MessageSujet: La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette   La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette Icon_minitimeLun 31 Aoû - 11:01

Nous le savons, ma chère belle-soeur a fait souffler un vent nouveau sur le vénérable château. La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette 405462
Remise en perspective avec l'historien Gérard Geist

La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette 25590-10
Marie-Antoinette et ses enfants, par Élisabeth Vigée-Lebrun. (:copyright:DR)

  • Les domestiques de la maison royale

    La gouvernante des enfants de France est assistée de sous-gouvernantes, d’une « remueuse », chargée des soins de l’enfant royal jusqu’à trois ans, de nourrices, dont une pour celle du corps (la nourrice effective). Ces charges ne sont pas résiliées quand les enfants grandissent. Un médecin, un chirurgien, un argentier et un secrétaire viennent compléter ce service « général ». Il faut y ajouter les maîtres des enfants de France : maître à écrire, à dessiner, de musique, à danser, d’armes, de physique, de mathématiques, de clavecin, de voltige.

    Chaque enfant de France a sa « chambre » (c’est-à-dire son service) qui comprend une vingtaine de personnes : deux premières femmes de chambre, huit à dix femmes de chambre ordinaires, une blanchisseuse, une servante de cuisine, deux valets de chambre, deux garçons de la chambre, deux portefaix, un coiffeur et un barbier pour le dauphin.

    Divers emplois apparaissent aussi dans certains comptes, mais pas dans les états de personnel : fourrier des enfants de France, porte-chaises d’affaires… Ils font eux aussi partie de la maison des jeunes princes.

    Ces places sont lucratives. À la suite de la réforme de 1787 qui transforme les indemnités en nature en argent, la gouvernante des Enfants de France reçoit 43 200 livres de traitement par an. C’est beaucoup puisque cela la place parmi les membres de la noblesse ayant les plus gros revenus ; c’est pourtant peu si on les compare aux 240 000 livres de traitement versées au gouverneur du dauphin.

    Les sous-gouvernantes ont droit à 6 300 livres de traitement par an ce qui n’est pas considérable, mais plus qu’une dame de compagnie qui touche 4 000 livres. Les premières femmes de chambre reçoivent 4 155 livres, les femmes de chambres 1 795 livres auxquelles viennent s’ajouter régulièrement diverses indemnités en remplacement des draps et des bougies auxquelles elles avaient anciennement droit. Un gentilhomme de la chambre reçoit 28 750 livres.

    Ces montants sont tout à fait confortables surtout pour les femmes et les valets de chambre, certes issus de la bourgeoisie mais qui n’ont pas un train de vie de noblesse et de réception à tenir.

    Il faut ajouter des gratifications régulières de toutes sortes que touche une partie de ce personnel logé à Versailles, au moins quand il est en service. Souvent, ces personnes sont en outre pensionnées par le trésor royal, traitement qu’elles conservent toute leur vie, après leur retraite et parfois même reversé en partie à leurs héritiers.


  • Louis XVI et Marie-Antoinette, de vrais parents « normaux » !

    Les contemporains ont reproché à Marie-Antoinette sa « prédilection indécente » pour les valets de sa maison, ce qui aurait été une des sources de mécontentement des courtisans contre elle. Pourtant, en plaçant qui elle veut et à la place où elle le souhaite dans sa maison et dans celle de ses enfants, elle tient tout à fait son rôle de souveraine, dispensatrice des grâces, seule arbitre de la cour. Elle dirige la cour comme elle l’entend, même si elle mécontente les courtisans. Avec Marie-Antoinette une reine réapparaît sur le devant de la scène alors que toutes avaient été effacées jusque-là. Ainsi, l’épouse de Louis XV, Marie Leszczynska, tenait son rôle de représentation à la perfection mais menait une vie repliée dans ses appartements privés, mais sans rien exiger du roi et en n’intervenant pas ou peu dans l’organisation de la cour.

    Louis XVI a abandonné ce rôle à son épouse d’autant plus volontiers que cela constituait une compensation à sa mise à l’écart des décisions politiques. C’est néanmoins une situation inédite dans la monarchie des Bourbons et qui posera les problèmes que l’on sait pour la réputation du couple royal.

    Plus encore que le relâchement de l’étiquette, ce sont les manières de vivre du roi et de la reine qui ont été montrées du doigt. Tous les biographes de Louis XVI et de Marie-Antoinette insistent sur leur goût de la vie privée et font le constat d’un retrait des souverains de la vie publique au profit d’une vie plus intime. Ils soulignent en particulier leur amour pour leurs enfants, amour exceptionnel pour leur époque et leur condition. Louis XIV et Louis XV ont certes également aimé leurs enfants – il suffit de rappeler l’affection particulière de Louis XIV pour ses bâtards ou la tendresse du Bien-Aimé pour ses filles -, mais avec Louis XVI, les liens entre parents et enfants deviennent « modernes » en quelque sorte.

    En effet, davantage que les sentiments, ce sont les manifestations de l’affection parentale qui changent. L’enfant est davantage placé au centre de la famille. Louis XVI se rend fréquemment auprès de ses enfants, dès le berceau. Il les « caresse », preuve de tendresse peu usitée auparavant au sein de la famille royale. Il en est de même pour la reine, dont on dit qu’elle « aime trop sa fille », ce qui multiplie les problèmes avec la petite princesse au caractère difficile. Comme toute jeune mère, la reine rend fréquemment visite à sa fille aînée, accourt auprès de l’enfant quand ses dents lui donnent de la fièvre et se plaît à rapporter à sa mère, Marie Thérèse d’Autriche, ses moindres faits et gestes.

    La reine s’est mis en tête de veiller de près à l’éducation de sa fille sur laquelle elle a quelques idées précises. Elle souhaite que sa fille ne s’accoutume pas trop au luxe ni à la grandeur. Sa seconde idée est que l’éducation de la princesse doit être continue : il ne peut y avoir de sous-gouvernantes par quartier car l’enfant en serait trop déstabilisée. La naissance du dauphin et la démission de Mme de Guéméné lui permettent de mettre ses projets à exécution.

    Elle décide de prendre en main elle-même l’éducation de sa fille et nomme Mesdames d’Aumale et de Villefort auprès de la princesse qui emménage sous ses appartements. Elle vit alors une grande partie de la journée avec sa fille, comme en témoigne Mercy-Argenteau, l’ambassadeur d’Autriche en France qui se plaint qu’« il n’y [ait] presque plus moyen [de] traiter aucun objet important ou sérieux qui ne soit à tout moment interrompu par les petits incidents des jeux de l’enfant royal, et [que] cet inconvénient ajoute à un tel point aux dispositions naturelles de la reine à être dissipée et inattentive, qu’elle écoute à peine ce qu’on lui dit. »

    Les quelques principes d’éducation formés par la reine pour Madame Royale sont aussi valables pour ses autres enfants mais à un degré moindre. La reine n’a jamais envisagé de s’occuper directement de l’éducation de ses fils : ce n’est pas son rôle puisque les princes passent aux hommes et que leur éducation doit les destiner à gouverner, ce qui n’est pas le cas des femmes. En revanche, elle veille à ce qu’une sous-gouvernante s’occupe plus particulièrement de chaque prince et elle supervise leur éducation.

    Sur le plan moral, domaine plus particulièrement réservé à la mère, elle s’efforce d’inculquer un certain nombre de principes à ses enfants, par quelques gestes symboliques qui doivent leur servir d’exemple, comme le raconte sa suivante, Mme Campan : « Voulant encore donner à ses enfants une leçon de bienfaisance, [la reine] m’ordonna de faire apporter de Paris, comme les autres années, la veille du Jour de l’An, tous les joujoux à la mode et de les faire étaler dans son cabinet. Prenant alors ses enfants par la main, elle leur fit voir toutes les poupées, toutes les mécaniques qui y étaient rangées et leur dit qu’elle avait eu le projet de leur donner de jolies étrennes, mais que le froid rendait les pauvres si malheureux que tout son argent avait été employé en couvertures, en hardes, pour les garantir de la rigueur de la saison et leur donner du pain ; ainsi, que cette année ils n’auraient que le plaisir de voir toutes ces nouveautés. Rentrée dans son intérieur avec ses enfants, elle dit qu’il y avait cependant une dépense indispensable à faire, que sûrement un grand nombre de mères feraient cette année la même réflexion qu’elle, que le marchand de joujoux devait y perdre et qu’elle lui donnait cinquante louis pour l’indemniser de ses frais de voyage et le consoler de n’avoir rien vendu. ». Il faut toujours prendre garde au récit de Mme Campan, écrit a posteriori, à un moment où l’image de Marie-Antoinette change et devient celle d’une martyre. Cependant, de nombreuses anecdotes du même genre sont rapportées dans les journaux et les mémoires.

    Marie-Antoinette, et ne doutons pas que sur ce point elle n’ait l’accord de Louis XVI, cherche à élever ses enfants en bons chrétiens. La charité et l’humilité sont les vertus premières qu’ils doivent cultiver. Le prince doit avant tout être vertueux et soucieux du bien-être de son peuple. C’est le modèle qui sert de fil conducteur à l’éducation de tous les princes et princesses français au 18e siècle. Ici, la nouveauté réside dans le fait que ce soit la souveraine elle-même qui guide ses enfants sur ce chemin et non leurs maîtres.


  • Des tensions entre les souverains et les domestiques au sujet de l’éducation

    Ces dispositions mécontentent beaucoup de monde. Tout d’abord, les gens du service qui s’inquiètent pour leurs places, comme les sous-gouvernantes plus vraiment utiles puisque la reine gardait sa fille auprès d’elle. De plus, pour brider le caractère difficile de sa fille, la reine décide en 1783 de renvoyer sept de ses femmes de chambre, ce qui avait inquiété bien plus encore. Par ailleurs, la duchesse de Polignac se sentait lésée dans ses prérogatives, d’autant que le dauphin devait passer tôt aux hommes, selon l’expression consacrée.

    Les innovations introduites par Marie-Antoinette dans l’éducation de ses enfants sont pourtant bien limitées. Les souverains suivent simplement le mouvement du siècle, de ce 18e siècle aux idées novatrices. Indéniablement, une plus grande intimité s’est établie entre les membres de la famille royale dont témoignent également les dîners pris régulièrement chez Madame avec les frères de Louis XVI. Mais elle est dans le prolongement du règne de Louis XV qui se rendait fréquemment chez ses filles ou sa belle-fille pour le café, par exemple. Surtout, elle n’induit pas de manière automatique l’abandon du système de cour. Le rituel monarchique en a-t-il été vraiment infléchi ? Ces restrictions de l’étiquette n’ont finalement été que marginales, justifiées non par un rejet du cérémonial mais par un souci d’éducation morale et chrétienne, comme celui de ne pas nourrir l’orgueil de Madame Royale.

    L’éducation de la fille des souverains est un exemple intéressant des tensions existant entre l’aspiration à la vie privée des souverains et la nécessaire mise en scène du pouvoir. C’est l’écartèlement entre différentes forces et influences : le désir d’une mère d’avoir sa fille auprès d’elle, les ambitions des possesseurs des charges de sa « maison » se sentant dépossédés, les contraintes matérielles du service quotidien, les obligations de participation aux rituels de la cour et la fin du modèle louisquatorzien resté la référence, même dépassée.

    De manière générale, ni le roi, ni la reine n’ont été capables de résoudre ces tensions et d’élaborer un nouveau modèle, plus en accord avec leur propre sensibilité et avec celle du siècle. Pour quelles raisons ? Les mémorialistes mettent généralement en cause l’apathie de Louis XVI mais l’explication est trop courte et peu convaincante, Louis XVI n’est pas le lourdaud velléitaire que l’on s’est trop complu à représenter. Modifier le système de cour c’était modifier l’image de la monarchie héritée de Louis XIV, la remplacer par un autre modèle qui restait à inventer, sans pour autant saper les fondements du pouvoir royal. On imagine sans peine les difficultés posées par une telle tâche. Ensuite, comment réformer ce système sans léser les milliers de personnes qui dépendaient financièrement et socialement de la cour ?

    Ces apparents sujets anodins prendront une toute autre tournure quand sonnera l’heure de la Révolution française. L’un des reproches auquel seront confrontés les souverains tiendra précisément à ce paradoxe : leur trop grande modernité les accusera d’avoir ébranler le mythe et la fonction monarchiques. Ils furent broyés car ils s’étaient éloignés des deux rives d’un monde en mutation profonde : d’une part de l’aristocratie et d’un système dépassés qui ne les soutiendront pas et, d’autre part, du peuple qu’ils n’ont pas su comprendre à temps pour s’en rapprocher et ne pas le perdre.


Gérard GEIST est historien diplômé de l’université de Nice, ancien maire de Sainte-Aulde et ancien président de la communauté de communes du Pays fertois. Les éditions L’Harmattan viennent de publier son nouvel ouvrage « Moi, Jeronimo Lobo, ou le voyage extraordinaire d’un jésuite en Abyssinie au XVIIe siècle » (24 €). Il a publié en 2015 « Histoire de la vie rurale en Brie du Moyen-Âge à nos jours ».
https://actu.fr/loisirs-culture/episode-6-la-saga-de-l-ete-la-vie-quotidienne-a-versailles_35682075.html

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Julian Gray

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MessageSujet: Re: La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette   La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette Icon_minitimeMar 8 Sep - 9:31

le journaliste a écrit:
leur trop grande modernité les accusera d’avoir ébranler le mythe et la fonction monarchiques.

Il faudra dire au journaliste qui a rédigé l'article que c'est ébranlé avec é.
Puis que sa phrase ne veut en gros rien dire. La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette 49856

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madame antoine

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MessageSujet: Re: La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette   La vie quotidienne à Versailles sous Marie-Antoinette Icon_minitimeJeu 16 Mar - 9:58

Voici un article (en anglais) décrivant la vie quotidienne de la Dauphine puis Reine Marie-Antoinette.

  • Daily life at Versailles

    Daily life at Versailles went by a strict set of rules of etiquette and routine.

    Marie Antoinette wrote her own account of the “maddening” and “ridiculous” routine to her mother in Austria in 1770. She woke up between nine and ten and dressed informally. She would then say her morning prayers, eat breakfast, and visit her husband’s aunts.

    She wrote, “At 11 o’clock, I have my hair done. At noon, all the world can enter – I put on my rouge and wash my hands in front of the whole world. then the gentlemen leave, and the ladies remain, and I am dressed in front of them.”1


    A scene from the 2006 Marie Antoinette film, which gives a good indication of how it went.


    After this, she went to Mass and was joined by her husband and the King if he was at Versailles. After Mass, she and her husband dined together in front of the whole world.”2

    “Then I am with the Dauphin for a time, and when he has business to do, I retire to my own room, where I read, write or work. Needlework, for I am embroidering the King a coat, which gets forward very slowly, though I hope that, with God’s grace, it will be finished in a few years from now. At three o’clock, I go again to my aunts, with whom the King is at this hour. At four, the Abbé comes to me, and at five, my clavecin teacher or singing-master, till six. At half past six, I almost always go to my aunts unless I go out. I should tell you that my husband almost always goes with me to my aunts. From seven till nine, we play cards; but when it is fine, I go out, and then the cards are not in my room but at my aunts’. At nine o’clock we have supper. We wait there for the King, who usually comes about a quarter to eleven. While waiting, I lie down on a big sofa and go to sleep until the King comes. When he is away, we go to bed at eleven. That is how I spend my day.’3

    After she became Queen in 1774, her routine changed a little bit. “The Queen usually awoke at about eight o’clock. A woman of the wardrobe then entered, carrying a basket which contained two or three chemises, some handkerchiefs, some towels; this was what was called the ‘offering’ of the morning. The first waiting-woman presented a book, in which were pasted samples of gowns, full dress, undress, etc; there were ordinarily, for each season, twelve full toilets, twelve demi-toilets, twelve rich dresses with panniers. The Queen marked with a pin the garments which she chose for the day – a full dress, an undress for the afternoon, an evening dress for the play and for the supper. The book of patterns was immediately carried away, and the garments chosen were brought in, in a large taffeta.”4

    Marie Antoinette bathed nearly every day, and a large tub was rolled into her room, followed by the bathers. “The Queen wrapped herself in a long robe of English flannel, buttoned to the bottom, and when she came out of the bath, a sheet was held very high to screen her entirely from the sights of her women.”5 Then came breakfast at nine o’clock, which she sometimes had in the bath or in bed.

    At noon, the grand toilet happened. Folding chairs were put out for the ones allowed entry as her hair was being dressed. This was also when the dressing of her body took place. Marie Antoinette would later abolish this practice and would go into her boudoir to dress herself with her own women. After the toilet was complete, she would attend Mass and then came dinner. On Sunday, the dinner was in public, in the cabinet of the nobles. She usually ate very little and hardly ever had wine. She then returned to her rooms to prepare for the evening.

    Visits to her husband’s aunts continued after she became Queen, and she also had music or singing lessons in the afternoon. In the evening, playing cards remained a favourite pastime, but there could also be a masked ball or a play. Supper followed at 9 o’clock, and at 11 o’clock, a ceremonial evening dressed the Queen for bed.

    Marie Antoinette longed for a simpler and more private life. She began to enjoy private theatre performances; she wore plainer clothes in private and abandoned the use of heavy make-up. Nevertheless, she would never quite be able to escape from her public life at Versailles – she was, after all, the Queen of France.



    1. Marie Antoinette by Antonia Fraser p.90
    2. Marie Antoinette by Antonia Fraser p.90
    3. Marie Antoinette by Stefan Zweig p.37
    4. The life of Marie Antoinette by Maxime de La Rocheterie p. 107
    5. The life of Marie Antoinette by Maxime de La Rocheterie p. 107
    https://www.historyofroyalwomen.com/the-year-of-marie-antoinette-2023/the-year-of-marie-antoinette-daily-life-at-versailles/


Bien à vous

madame antoine

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Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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