Napoléon et "ses" écrivains

On peut être réservé sur cette figure impressionnante de notre histoire, et aller même jusqu'à lui reprocher de n'avoir sous son gouvernement guère inspiré de vrais grands artistes ( ce que j'ai écrit ) il faut cependant nuancer le propos.....

Car Napoléon figure en bonne place chez nos grands écrivains; tantôt haï ( Chateaubriand, et Hugo) tantôt à l'état d'inspiration, voire de "reverbération" chez Balzac, par exmple;

Ils furent nombreux les écrivains fascinés par cette personnalité d'exception = ainsi Stendhal qui garde de son enfance en réaction contre un père autocrate médiocre, ratatiné sur sa vie, l'image lumineuse de ce génie militaire;
Ainsi, dans La Chartreuse de Parme, il évoque la délicieuse figure de Fabrice del Dongo, jeune aristocrate subjugué par Napoléon; dans Le Rouge et le Noirle jeune héros calque littéralement son comportement sur celui rêvé de Napoléon;
Les Mémoires d'Henry Brulard, de même reflètent la même admiration;

Commençons par Chateaubriand, puis Balzac =

https://www.napoleon.org/magazine/itineraires/la-route-des-ecrivains/#:~:text=Les%20%C3%A9crivains%20ont%20largement%20contribu%C3%A9,%2C%20Michelet%2C%20Hugo%20...

Puis Flaubert, Zola, Michelet

https://www.napoleon.org/magazine/itineraires/la-route-des-ecrivains/#:~:text=Les%20%C3%A9crivains%20ont%20largement%20contribu%C3%A9,%2C%20Michelet%2C%20Hugo%

Et enfin, Victor Hugo

https://www.napoleon.org/magazine/itineraires/la-route-des-ecrivains/#:~:text=Les%20%C3%A9crivains%20ont%20largement%20contribu%C3%A9,%2C%20Michelet%2C%20Hugo%20...

Merci pour cet important rappel.

Avec plaisir, petit tondu !

Voyez-vous, je ne me suis pas cachée que je n'étais pas une fervente de Napoléon; cependant, notre époque si misérable à bien des égards ( jusqu'à cette polémique si sotte sur la question de la célébration !) a fini par me le faire apprécier !! j'en suis là !

Alors, ne boudons pas nos titres de gloire ! ce fut un être surdoué, actif, infatigable, génie organisateur, et en avance en bien des domaines sur son époque ! rendons lui hommage, nous qui nous traînons péniblement à la suite d'une Europe souvent défaillante......Il eut le peuple pour lui, ne l'oublions pas, et ceci est un signe ! car le peuple est lucide !
Il faut reconnaître à ses descendants une grande dignité, jusque dans leur comportement politique, justement;

Top ce fil ! C'est impressionnant comme ces classiques parlent de Napo.
Moi, je suis avant tout musique, alors, chère Aglaé, je vous ai découvert un panel des opéras qui nous racontent Napoléon (que perso je n'adore pas trop non plus).
https://maria-antonia.forumactif.com/t46503-ces-operas-qui-nous-parlent-de-napoleon#391439

J'espère que ça vous plaira.

merci, merci !!! j'y cours......

Merci, mes chers Amis, pour ces sujets tellement intéressants. Vous savez faire preuve de discernement en consacrant du temps à l'Empereur Napoléon en dépit des sentiments mitigés que ce personnage suscite.

Bien à vous

madame antoine

Aglae a écrit:

On peut être réservé sur cette figure impressionnante de notre histoire, et aller même jusqu'à lui reprocher de n'avoir sous son gouvernement guère inspiré de vrais grands artistes ( ce que j'ai écrit   ) il faut cependant nuancer le propos.....

Car Napoléon figure en bonne place chez nos grands écrivains; tantôt haï ( Chateaubriand, et Hugo) tantôt à l'état d'inspiration, voire de "reverbération" chez Balzac, par exmple;

Ils furent nombreux les écrivains fascinés par cette personnalité d'exception = ainsi Stendhal qui garde de son enfance en réaction contre un père autocrate médiocre, ratatiné sur sa vie, l'image lumineuse de ce génie militaire;
Ainsi, dans  La Chartreuse de Parme, il évoque la délicieuse figure de Fabrice del Dongo, jeune aristocrate subjugué par Napoléon;  dans  Le Rouge et le Noirle jeune héros calque littéralement son comportement sur celui rêvé de Napoléon;
Les Mémoires d'Henry Brulard, de même reflètent la même admiration;

Commençons par Chateaubriand,

« Bonaparte n'est plus le vrai Bonaparte, c'est une figure légendaire. Il appartenait si fort à la domination absolue, qu'après avoir subi le despotisme de sa personne, il nous faut subir le despotisme de sa mémoire. Ce dernier despotisme est plus dominateur que le premier, car si l'on combattit Napoléon alors qu'il était sur le trône, il y a consentement universel à accepter les fers que mort il nous jette. Le soldat et le citoyen, le républicain et le monarchiste, le riche et le pauvre, placent également les bustes et les portraits de Napoléon à leurs foyers, dans leurs palais ou dans leurs chaumières. » (Chateaubrian)