Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 A la Cour de Lunéville

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MessageSujet: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 0:12

1749 : la mort de Mme du Châtelet et le départ de Voltaire le privaient de ses plaisirs.
Le roi Stanislas s’isolait et fuyait ses courtisans les plus chers. Il ne voulait plus d’autre société que celle de son chien Griffon , son singe et le cher Bébé.
C’est alors qu’on composa ce distique railleur :

« Voilà les trois jouets d’un roi , cher au Lorrain
Griffon son chien, son singe , avec Bébé son nain
».

Il fallait réagir . Tout le monde donc à la Cour se met en frais pour occuper Stanislas et le détourner de ses pensées amères. Mme de Boufflers plus que tout autre cherche à l’amuser et, bien qu’elle soit elle-même assombrie par la perte d’une amie très chère , elle fait violence à ses sentiments les plus intimes.

Bientôt , la vie reprendra son cours. Et il semble qu’une véritable rage de plaisirs se soit emparée à cette époque de la Cour de Lorraine.
A Lunéville, à Nancy , à Commercy ou à la Malgrange , partout où réside le roi , on entend parler que de fêtes et de réjouissances de toutes sortes. Le Carnaval de 1750 est particulièrement brillant.

Stanislas s’est installé à l’Intendance à Nancy et il s’est fait accompagner de sa musique ; tous les jours, il y a concert , assemblée , redoute, comédie…
On a construit une nouvelle salle de spectacle, et c’est la troupe de Nancy qui en a la primeur. On joue la Servante Justifiée et Cénie, la pièce nouvelle que Mme de Graffigny vient de faire représenter à Paris avec un succès étourdissant. Bébé danse deux fois sur le théâtre , et il est couvert d’applaudissements.

Lunéville n’est pas moins bien partagée . Stanislas y fait venir les comédiens italiens
Appelés bouffons ; le 18 mai, ils donnent devant le Roi Le Joueur et la servante Padrona. Les deux principaux interprètes sont Manelli et la demoiselle Tonnelli ; leurs mérites réciproques soulèvent des discussions sans nombre.

Les soupers, les bals masqués , les représentations dramatiques se succèdent sans interruption ; on n’a pas un instant de repos. Toute l’ancienne « troupe de qualité »
Qui, sous la direction de Voltaire , a si bien interprété autrefois les pièces du répertoire, est de nouveau mise en réquisition ; cette fois , c’est Mme de Boufflers elle-même qui paie de sa personne et se transforme en imprésario.
Non seulement elle dirige les répétitions avec un zèle que rien ne peut lasser , mais elle monte sur les planches et charme tout l’auditoire par la finesse de son jeu. Sous sa direction , on joue Les Femmes Savantes, Nanine, La Femme qui a raison , le Double Veuvage…

L’arrivée à Lunéville de quelques animaux étranges et presque inconnus dans la région vient encore occuper la Cour. Chaque jour, le Roi et ses courtisans vont visiter une Ménagerie installée sur l’une des places de la ville et s’extasier devant un chameau, un dromadaire, un lion qu’un industriel promène de ville en ville.
Mais l’animal qui soulève la plus vive curiosité est un « rhinocéros femelle « âgé de dix mois , qui à tous semble presque fabuleux. On ne se lasse pas de l’admirer.

Mais les jésuites entendent bien aussi distraire le monarque. Le père de Menoux fait concurrence à la favorite.
De tous temps du reste, les jésuites ont saisi toutes les occasions de faire leur cour au prince et lors de ses séjours à la Malgrange , ils se sont toujours efforcés de l’attirer à la Mission et de le charmer par des représentations dramatiques , des chants, des repas somptueux , voire même des illuminations et des feux d’artifice.

En 1750, le père de Menoux décide d’ériger dans la salle basse du couvent un buste en marbre de son pénitent et bienfaiteur. Naturellement , l’inauguration de ce buste sert de prétexte à une grande fête. Non seulement Stanislas daigne l’honorer de sa présence , mais il pousse la condescendance jusqu’à présider la table des Révérends pères.
L’occasion était belle pour accabler le monarque de compliments hyperboliques et l’on n’y manqua pas. Le Roi se retira ravi.


Source :

Les dernières années de la Cour de Lunéville de Gaston Maugras
Plon, 1906, 461 p
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 0:29

On voit le chien Griffon a côté de Bébé ( sur le tableau )


http://fr.wikipedia.org/wiki/Bébé_(nain)‎
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 0:32

Pour en savoir un peu plus sur Bébé


http://ecole.plaine.pagesperso-orange.fr/nain/nain.htm‎

http://www.academie-polonaise.org/pl/images/stories/pliki/PDF/.../granat.pdf‎
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 5:30

Voici une légère esquisse de la Cour vers 1749.

-Le duc et la duchesse d’Ossolinski
-La Princesse de Talmont
-La comtesse de Lutzelbourg
-M. et Mme de la Galaizière
-Le comte de Croix
-Le chevalier de Listenay
-M. de Lucé
-Le marquis du Châtelet ; son fils , M.de Lomont
-Solignac
-Le père de Menoux
-M. et Mme Héré
-M ; et Mme Alliot
-Durival


Mais c’est toujours la famille de Beauvau qui tient le premier rang ; Mme de Boufflers règne plus que jamais sur le cœur de Stanislas et le retour de ses parents en Lorraine n’a fait qu’accroître son crédit. Depuis que le prince et la princesse de Craon sont installés dans leur royale résidence d’Haroué , il n’y a sorte de politesses , d’avances que le Roi ne leur fasse. Il va les voir, il les attire à Lunéville . IL paraît trouver dans leur société un charme infini.
Comme bien des grands seigneurs de son époque, le prince de Craon était un lettré et ses souvenirs classiques lui revenaient avec à propos.
Se promenant un jour avec Stanislas au bois de Haye, il s’étonna des travaux immenses qu’on y exécutait pour combler les deux fonds , et il cita aussitôt au roi ce passage d’Horace :
"Valet ima summis mutare "

( Liv 1, od.28 )

Stanislas charmé s’écria qu’il fallait élever une colonne sur le chemin et y graver ce passage.

Le prince et la princesse de Craon étaient revenus en Lorraine en 1749 , abandonnant leur vice –royauté de Toscane pour prendre un repos bien mérité.
Bien que les Lorrains fussent détestés en Toscane, M. et Mme de Craon avaient su, par leurs qualités personnelles , s’y créer une haute situation. Ils y tenaient un grand train de maison ; la princesse recevait beaucoup et malgré son âge , elle était encore si belle que le président Des Brosses pouvait écrire : « Quoiqu’elle soit grand’mère d’ancienne date , en vérité , je crois qu’en cas de besoin , je ferais bien encore avec elle le petit duc de Lorraine. »
Si les Toscans n’aimaient pas les Lorrains, ils détestaient encore plus les Espagnols. « Un homme de beaucoup d’esprit , raconte encore De Brosses, me disait l’autre jour qu’il préférait les Lorrains aux Espagnols , parce que , dit-il, les premiers m’ôteront bien jusqu’à ma chemise , mais ils me laisseront bien ma peau ( c'est-à-dire ma liberté de penser ), que m’arracheront les seconds , en ne me laissant pas le reste.

Mais il y a aussi le restant de la famille Craon.

-Le frère de Mme de Boufflers, le prince de Beauvau . Il habite presque complètement la Lorraine depuis le retour de ses parents. Il ne fait plus à Versailles que des séjours strictement obligatoires.


-Les sœurs de Mme de Boufflers : La maréchale de Mirepoix, la Princesse de Chimay, la belle comtesse de Bassompierre . Cette dernière ne quitte jamais sa sœur et elle jouit de la plus grande faveur. Bien que d’une santé délicate , elle supporte ses souffrances avec beaucoup de douceur et une grande égalité d’humeur.
Mme de Boufflers a aussi ses nièces de Cambis et de Chimay qui sont presque toujours à Lunéville ou à Haroué.

Ce qui fait que la famille de la favorite finit par former la société presque exclusive du Roi.
Stanislas ne cesse de donner à tous les membres de cette heureuse famille des marques de sa bienveillance. En 1751, M. de Craon ayant eu des besoins d’argent, le Roi lui acheta son hôtel de Nancy pour 70 000 livres ; tel était du moins le prix porté sur le contrat ; mais le prince reçut de la main à la main une somme supplémentaire de 60 000 livres.

Stanislas , quel roi généreux !
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 5:31

Ainsi donc voilà la mère de notre chevalier de Boufflers
Marie Françoise Catherine de Beauvau-Craon, marquise de Boufflers (1711-1787)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Françoise_Catherine_de_Beauvau-Craon‎
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 5:34

Mais de son nom de jeune fille

Marie-Charlotte Hippolyte de Campet de Saujon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Charlotte_Hippolyte_de_Campet_de_Saujon‎
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 5:36

Ah, mais c'est pour cela qu'elle a appelé son fils Stanislas !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_de_Boufflers‎

Est-il bien le fils de son père celui-là ou bien faut-il y voir une illustre bâtardise ?
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeVen 3 Mai - 5:42

Je redonne ici le site de Mme Sue Carrell

http://www.comtessedesabran-chevalierdeboufflers.com/manuscrits-2/‎
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeJeu 9 Mai - 4:09

Scandale à la cour de Lunéville : L'affaire Alliot (1751-1762) de
Marie-José Laperche-Fournel
Presses Universitaires de Nancy , 2008, 163 p : 15 euros


Résumé Amazone

Le 16 février 1751, à Lunéville, Marie-Louise Alliot fille de l'intendant de Stanislas, épouse en grande pompe un jeune conseiller à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, Charles-François-Xavier Henry de Pont. Les entourent, dans la Robe, la Finance et l'Épée, leurs parents, leurs alliés. Pourtant le jour de la célébration, la mariée est en pleurs, sans mouvement et sans vie. Le soir de la cérémonie, portée au lit de force, elle jette des cris perçants à la vue de la couche apprêtée. Le mariage cette nuit-là, faut-il le préciser, n'est pas consommé ; il ne le sera pas davantage dans les mois, ni les années qui suivent. L'affaire Alliot commence... Dix ans plus tard le procès en nullité de mariage intenté par le chevalier de Pont et sa femme, qui n'ont l'un pour l'autre qu'une aversion profonde, devient un fait divers qui défraye, en Lorraine, la chronique mondaine. Entre temps la fille du conseiller aulique n'est-elle pas devenue la maîtresse officielle de Ferdinand-Jérôme de Beauvau, fils du prince de Craon et frère de la favorite en titre, la marquise de Boufflers ?

Extrait d'introduction


Jamais, à l'époque, affaire ne défraya autant la chronique mondaine que le procès en nullité de mariage qui, de 1760 à 1762, opposa le seigneur de Pont, conseiller à la Cour, à sa femme Marie-Louise Alliot, fille de l'intendant de la maison de Stanislas. Procès des plus étranges et des plus scandaleux qu'intente un mari bafoué, au terme de presque dix années d'union, lorsqu'en janvier 1760, sa femme accouche à Paris d'un enfant né des oeuvres du chevalier de Beauvau, son amant. Procès qui tente de mettre un terme à dix années d'infortunes conjugales puisque les deux époux n'ont cohabité au total que quelques mois ensemble, n'éprouvant l'un pour l'autre que l'antipathie la plus vive. L'affaire, en tout cas, devint rapidement la fable des deux villes - Nancy et Lunéville - et dans son Journal, au cours des années 1760-1762, le lieutenant de police de Nancy, Durival, l'évoque à maintes reprises. Pourtant en juin, juillet 1761 et 1762, les fêtes légendaires données en l'honneur de Mesdames, les petites filles de Stanislas qui rentraient de Plombières, pouvaient suffire à combler le public...

Certes il s'agit d'un fait divers, «non événement» par excellence qui demeura longtemps hors du champ d'analyse historique car rejeté du côté des historiettes. Inclassable, il était jeté au rebut. A la fin du XIXe siècle, Krug-Basse, évoquant l'émoi que suscita cette cause célèbre dans les rangs de la magistrature nancéienne, en rend brièvement compte dans son Histoire du Parlement de Lorraine et Barrois ; vingt cinq ans plus tard dans les Dernières années de la cour de Lunéville, Gaston Maugras en livre une version romancée, au demeurant totalement erronée et Christian Pfister dans son Histoire de Nancy avoue à son propos que «jamais, peut-être, on n'a remué tant de faits singuliers» ; quant à Henri Poulet, dans un article, lors de l'évocation rapide du clan Alliot, il précise au sujet de l'affaire «nous ne dirons rien du procès [...] ce fut un des plus ridicules de l'époque». Jugement sans doute précipité qui, à tort, réduit l'affaire au statut d'anecdote dénuée d'importance. Aujourd'hui le fait divers est devenu objet privilégié d'histoire, donc le dossier est à reprendre, l'anecdotique apportant sa part à l'intelligibilité des groupes humains. Loin d'être une fin en soi le récit, lors d'un état de crise, est le point de départ d'une analyse en profondeur qui dévoile le fonctionnement d'une société, ses systèmes de valeurs, ses représentations et révèle, au-delà du cas particulier, bien des traits collectifs. Centrée sur le milieu du XVIIIe, l'époque ne manque pas d'intérêt puisque, moment d'apogée de l'autorité paternelle - le triomphe de l'absolutisme s'est accompagné du renforcement des pouvoirs du père sur sa progéniture -, c'est aussi la période où s'affirme un individualisme favorable aux droits des enfants. Le sujet apparemment futile est loin d'être dénué de sens : traditionnellement la sphère familiale est identifiée au privé ; pourtant, cellule de base de toute société, elle est aussi le lieu privilégié où la tranquillité privée façonne une certaine forme d'autorité publique donc une institution trop sérieuse pour être laissée à l'anarchie des comportements individuels. Aussi l'État, l'Église occasionnellement peuvent-ils prêter main forte au chef de famille.

Procès retentissant aux rebondissements les plus extravagants, l'affaire Alliot, pendant plus de deux ans, va mettre en branle le tribunal de l'official à Toul, la Cour souveraine de Lorraine, le Châtelet et le Parlement de Paris. Connu à travers les sources judiciaires et mémoires d'avocats, ce procès permet de pénétrer le monde clos des grandes familles, livre les stratégies des lignages et surtout révèle un père très absolu dans sa famille, sacrifiant sans pitié la liberté de ses enfants aux intérêts supérieurs du lignage. François-Antoine Alliot, l'intendant du palais, serviteur probe, intègre et laborieux, est aussi un père très excessif, autoritaire et rigide à l'excès ; Marie-Louise en éprouvera toutes les rigueurs et son jeune frère, déporté à la Désirade, en épuisera toutes les cruautés. Parfaite illustration des abus criants du pouvoir paternel - le triomphe de l'absolutisme s'est accompagné du renforcement des pouvoirs des pères sur leur progéniture - il est déjà, en ce milieu XVIIIe siècle, un modèle archaïque ; dès la seconde moitié du siècle, le débat se nourrit des idées des Lumières ; les aspirations individuelles commencent à l'emporter sur les impératifs familiaux ; philosophes et magistrats dénoncent l'arbitraire qu'il soit royal ou familial.

Traditionnellement la sphère familiale est identifiée au privé, mais cellule de base de toute société, elle est une institution trop sérieuse pour être laissée à l'anarchie des comportements individuels. Aussi l'État, l'Église, comme le révèle l'affaire, ont-ils volontiers prêté main forte au chef de famille, fut-il comme Alliot un père intraitable, parfaite illustration de la tyrannie paternelle. À ce titre, le fait divers est bien un fait d'histoire qui dévoile le fonctionnement d'une société, ses systèmes de valeurs, ses représentations et révèle, au-delà du cas particulier des deux héros involontaires de cette scandaleuse affaire, bien des traits collectifs d'une société en mutation.

Marie-josé Laperche-Fournel est maître de conférences à l'Université Nancy 2. Auteur d'une thèse sur La population du duché de Lorraine à 1580 à 1720 parue aux Presses universitaires de Nancy en 1985, elle vient de publier aux éditions du CTHS en 2006 L'intendance de Lorraine et Barrois à la fin du XVIIe siècle, édition critique du «Mémoire pour l'instruction du duc de Bourgogne». Spécialiste en Lorraine d'histoire sociale et d'histoire de la famille, elle s'est intéressée, en une vingtaine d'articles, à divers thèmes tels que l'infanticide à l'époque moderne, la séparation de corps sous l'Ancien Régime et le divorce à Nancy sous la Révolution, les mariages de proches parents ou les stratégies matrimoniales des protestants messins de la fin du XVIe au début du XVIIIe siècle...
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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeJeu 9 Mai - 8:30


... drôle d'histoire ( enfin, c'est une façon de parler A la Cour de Lunéville  244157 ), le mariage de convenances, dans toute son absurdité !

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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeJeu 9 Mai - 11:24

Madame de Chimay a écrit:
Ah, mais c'est pour cela qu'elle a appelé son fils Stanislas !

Est-il bien le fils de son père celui-là ou bien faut-il y voir une illustre bâtardise ?

Il n'y a rien de plus habituel que d'appeler son enfant du nom du parrain lorsque celui-ci n'est autre que le Roi, ou un protecteur de la famille. C'est le cas de toute la fratrie Boufflers, et ce fut le cas aussi de très nombreux Louis, baptisés à Versailles. Ils n'étaient pas pour autant tous les enfants illégitimes de leur parrain !!
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Cyrio

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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitimeMar 31 Juil - 11:10

Offrez-vous une vie de château :

Le château de Lunéville invite le public à découvrir la vie à la cour des différents ducs de Lorraine au XVIIIe siècle, via une exposition en trois actes.

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MessageSujet: Re: A la Cour de Lunéville    A la Cour de Lunéville  Icon_minitime

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