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| Rez de chaussée - Aile centrale - 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre | |
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yann sinclair
Nombre de messages : 26592 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Rez de chaussée - Aile centrale - 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre Ven 28 Oct - 14:56 | |
| Rez de chaussée - Aile centrale 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre Cette antichambre sera construite à l'emplacement partiel d'une ancienne chapelle qui occupait deux niveaux, détruite en 1682 et remplacée par un appartement qui sera successivement occupé par le duchesse de Montpensier (la Grande Mademoiselle) en 1692-1693, le Grand Aumônier de France (1693-1706), le Grand-Maître de la Garde Robe du Roi (1706-1712) Affectée aux gardes du duc de Berry jusqu'à la mort du prince en 1714, cette salle sera ensuite rattachée à l'appartement du maréchal de Villars. Réduite d'un tiers en 1747, pour former la première antichambre de l'Appartement de la Dauphine, Celle salle expose jusqu'en 2017, des tableaux qui évoquent l'avènement et le sacre de Louis XV, notamment deux portraits du jeune souverain peints en 1716 par Hyacinthe Rigaud et en 1723, par Alexis-Simon Belle. 55. 1e Antichambre 56. 2e Antichambre
57. Grand Cabinet
58. Chambre à coucher
59. Cabinet intérieur
59a. Couloir de desserte nord commun à la bibliothèque de l'appartement du dauphin et au cabinet intérieur de la dauphine Départ de Louis XV après le lit de justice tenu dans la Grand-Chambre du Parlement de Paris, 12 septembre 1715, le cortège Royal traversant la cour de la Sainte-Chapelle. Huile sur toile de Martin Pierre Denis (1663-1742) Date de création: vers 1737. Hors cadre, hauteur 0,88m. Largeur: 1,281m. Cadre, hauteur:1,18m. Largeur: 1,581m. Épaisseur: 0,105m Collection Louis XV. Mentionné au Louvre dans la galerie d'Apollon, 1737; parfait paiement de 3000 livres, 20 janvier 1738; collection Louis XV; Musée spécial de l’École française à Versailles, 1801-1802; mentionné à Versailles dans l'inventaire de 1810; mentionné au Ministère de la Maison du Roi dans l'inventaire de 1824; mentionné Aile du nord, rez-de-chaussée, salle n°13, dans le guide de 1837; envoyé à Versailles, 13 mai 1845; mentionné dans la salle n°10 de l'aile du nord, rez-de-jardin, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la salle de la Crimée du Nord (n°100), 10 septembre 1964; exposé dans la première antichambre de la dauphine, salle 42, juillet 1965; encore en place en 2009. Philippe, duc d'Orléans, régent de France (1674-1723) représenté dans son cabinet de Travail avec son fils le duc de Chartres. Huile sur toile de l'école française. Hors cadre Hauteur: 1.033 m. Longueur: 1.377 m. Cadre, hauteur: 1,326. Longueur: 1,67m. Épaisseur: 0,08m. Collection du Baron J. Pichon, acquis pour 2000 francs mars 1898; envoyé à Versailles le 07 février 1898. Accroché dans les salles du XVIIIe siècle, Première antichambre de la dauphine, salle 42, juillet 1965; toujours en place, 1988. Le Régent, assis, désigne son fils, Louis, duc de Chartres, né en 1702. La cheminée à la royale et les lambris dorés, le luxueux bureau et l'horloge de parquet recouverts de marqueterie Boulle, les bibliothèques, les bustes, les porcelaines et les tableaux évoquent ici le goût de Philippe d'Orléans pour les arts et les lettres. Alexandre Maral, Thierry Sarmant. On a longtemps cru que ce tableau représentait le Régent, Philippe d'Orléans, en présence du jeune Louis XV dans le grand cabinet du Dauphin à Versailles vers 1722. Néanmoins, il est désormais convenu que Louis XV, Roi de France, ne pouvait être figuré tête nue. Il s'agit donc plus certainement du jeune fils du duc d'Orléans, Louis (1703-1752).Louis XV assis sur son trône revêtu du costume et attributs du SacreHuile sur toile de Belle Alexis Simon (1674-1734) Hors cadre, hauteur: 2,27m. Largeur: 1,49 m. Cadre, hauteur: 2,53m. Largeur:1,775m; Épaisseur: 0,11 m. Poids. 60 kg. La Cavalcade le lendemain de Sacre à Reims, 26 octobre 1722, conduisant Louis XV à l'abbaye Saint-Rémy de Reims. Martin Pierre Denis (1663-1742)Huile sur toile de Martin Pierre Denis (1663-1742)Hauteur: 0.88 m. Longueur: 1.25 m. Ors cadre, hauteur: 0,91m. Largeur: 1,28m. Cadre, hauteur 1,216m. Largeur: 1,568m. Épaisseur 0,11m. Commandé par la Maison du roi, 1735 (à vérifier); signalé au Louvre, Galerie d'Apollon, 1737; payé 3000 livres à l'artiste, 11 décembre 1737; collection Louis XV; Musée spécial de l’École française à Versailles, n°148, 1801-1802; mentionné à Versailles dans l'inventaire de 1810; mentionné au Ministère de la Maison du Roi dans l'inventaire de 1824; mentionné Aile du nord, rez-de-chaussée, salle n°13, dans le guide de 1837; mentionné dans la salle n°10 de l'aile du nord, rez-de-chaussée, dans l'inventaire de 1850; exposé la Salle de la Crimée du Nord (n°100), 1964; exposé dans la première antichambre de la Dauphine, salle 42, juillet 1965.Louis XV remettant le cordon de l'ordre du Saint-Esprit au comte de Clermont dans la chapelle de Versailles, 03 juin 1724 1730-1731. Huile sur toile de Van Loo Jean Baptiste (1684-1745)Date de création 1731Hors cadre, hauteur: 0,524m. Largeur: 0,624m. Cadre, hauteur: 0,68M. Largeur 0,775m. Épaisseur: 0,66m. Personne représentée: Charles-Gaspard Dodun, Henri-Charles Arnauld de Pomponne, Louis XV, Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont, François-Victor Le Tonnelier marquis de Breteuil, Jean-Frédéric Phélipeaux comte de Maurepas. collection d'Etienne-Christophe Gueffier; par descendance, collection de M. de Maubuisson de Candé, château de Candé près de Blois; collection Eckel; achat avec la participation de la société des amis du château de Versailles, 2000; entrée à Versailles, 02 mai 2000Revue de la deuxième compagnie des mousquetaires noirs passée par le commissaire Plouy de Pincetaille dans la plaine des Sablons en 1729. Huile sur toile de Robert Paul Ponce Antoine (1686-1733)Date de création: 1729. Hors cadre, hauteur: 1,06m. Largeur: 1,47m. Cadre, hauteur: 1,305m. Largeur 1,72m. Épaisseur: 0,09mm. Sacre de Louis XV, 25 octobre 1722 à Reims. Huile sur toile de Martin Pierre Denis le jeune. Date de création 1737. Hors cadre, hauteur. 0,314m. Largeur 0,429 m. Cadre, hauteur 0,454. Largeur 0,566m. Épaisseur 0,84 m. Donné au Roi par M. Beaumont, restaurateur des statues du Palais de Versailles, 1835; collection Louis-Philippe; envoyé à Versailles, 22 janvier 1842; mentionné dans le cabinet de Louis XVI (n°123), corps central, premier étage, dans l'inventaire de 1850; exposé dans le salon de Diane, vers 1900; mentionné en réserve, 07 juillet 1964; exposé dans la première antichambre de la Dauphine (n°42), appartement de la Dauphine, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965. Le Festin du Sacre de Louis XV servi dans la grande salle du palais archiépiscopal de Reims, 25 octobre 1722 - l'entrée du second service. Huile sur toile attribué à Martin Pierre Denis (1663-1742)Hors cadre, hauteur: 0,457m. Largeur: 0,682 m. Cadre, hauteur: 0,62m. Largeur : 0,83m. Épaisseur: 0,95 m. Acheté 1600 francs à la vente Doistau, à Paris, 1909 Sacre de Louis XV, 25 octobre 1722 à Reims. Huile sur toile attribuée à Martin Pierre Denis (1663-1742)Hors cadre. Hauteur: 0,392m. Largeur: 0,547m. Cadre, hauteur. 0,499. Largeur: 0,622m. Epaisseur :0,34 cm. Personnes représentées: Charles de Lorraine, comte d'Armagnac, Louis-Claude-Hector, maréchal-duc de Villars, Philippe, duc d'Orléans, régent de France, Armand de Béthune, duc de Charost, Louis XV Le thé à l'anglaise servi dans le salon des quatre glaces au palais du Temple, mai 1766. Huile sur toile de Michel Barthélémy Ollivier (1712-1784) Date de création: 1766.Hors cadre, hauteur: 0,54m. Largeur: 0,696m. cadre: hauteur : 0,777. Longueur 0,935m. Épaisseur: 0,78 cm. Poids. 15 kg.Commandé en 1766 par le prince de Conti pour son palais du Temple à Paris, ou pour son château de l'Isle-Adam, avec les trois autres tableaux (MV 3822, MV 3823 et MV 3825); Salon de 1777, n°135; saisie révolutionnaire; musée du Louvre; entré au musée de Versailles sous Louis-Philippe; 1850: aile du Nord, attique, salle 150, exposé jusqu'en 1861, attique du Nord, galerie 161; envoyé au Louvre avant 1875 (mentionné au Louvre dans un ouvrage à cette date); en restauration au Louvre en 1938, évacué à Montauban, musée Ingres, de septembre 1940 à fin 1942 ou début 1943; dépôt du musée du Louvre à Versailles, 15 novembre 1974; exposé dans la première antichambre de Madame Victoire Art 10, appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, 1988; mentionné dans un bureau de la conservation, 08 novembre 2001.Exposé au salon de 1777, ce tableau avait été commandé par le prince de Conti pour son château de l'Isle-Adam avec trois autres illustrant d'autres moments de la vie du prince (tous conservés au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon). Des quatre tableaux, celui-ci est certainement le plus célèbre car il est une des rares représentations peintes d'une réception dans le Paris aristocratique de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, mais aussi à cause des personnages y figurant. L'événement représenté est un concert donné par le jeune Mozart tout juste âgé de neuf ans accompagné de Pierre Jélyotte, un des fameux chanteurs de l'opéra du moment (il s'agit du personnage debout près du clavecin en train de pincer une guitare). La scène est prétexte à dépeindre précisément un moment de convivialité chez un grand seigneur d'alors. Dans l'antichambre transformée à l'occasion en salon de compagnie, le prince et ses invités parmi lesquels on peut remarquer plusieurs figures importantes de la Cour (le maréchal de Beauvau et son épouse, la maréchale de Luxembourg, la comtesse de Boufflers, le prince d'Hénin, les comtesse d'Egmont, Trudaine...) prennent le thé « à l'anglaise », c'est-à-dire en se servant eux-mêmes de boissons et de pâtisseries sans avoir recours à la domesticité. Le peintre a minutieusement représenté les différents éléments constitutifs de ce moment de détente où l'étiquette est bannie. La présence des multiples tables et de cabarets autour desquels se sont assis les invités, la vaisselle d'argent et la porcelaine utilisées à cette occasion, la manière dont on s'assied et se vêtit en société, celle avec laquelle on accroche des rideaux ou la position des bras de lumière de part et d'autre du trumeau de cheminée, tout dans ce tableaux restitue ce que pouvait être la société parisienne et versaillaise des dernières années du règne de Louis XV. Il doit y avoir beaucoup de similitudes entre ce que donne à voir ce tableau et les soirées passées par Marie Leszczynska chez le duc et la duchesse de Luynes, que ce soit dans leur appartement de Versailles ou, surtout, dans leur château à Dampierre où elle se rendait en toute simplicité de préférence. Yves Carlier.Malle de Voyage de la chambre de la Reine N° 9 de Marie-Antoinette, A Muller acquisition fin 2006. Technique/Matière: bois (matière), cuir (matière), fer (métal), toile (textile) Melchior cardinal de Polignac. Buste en marbre de Coysevox Antoine. Date de création 1718. Hauteur: 0,885m. Largeur: 0,72m. Profondeur: 0,32 m. Poids. 80 kgs Déclaré trésor national le 21 avril 2005. Achat 2005. En 1718, à l'âge de 57 ans, Melchior de Polignac pouvait se prévaloir d'une brillante carrière ecclésiastique, inaugurée dans l'ombre du cardinal de Bouillon au conclave romain de 1689 et sanctionnée par le chapeau de cardinal en 1712. D'une grande érudition, il avait été élu en 1704 à l'Académie française, où il prenait la suite de Bossuet, et était membre de l'Académie des sciences depuis 1711, ainsi que de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1717. Son grand œuvre, publié posthume en 1747 mais partiellement diffusé dès les premières années du XVIIIe siècle, fut l'Anti-Lucretius, sive de Deo et natura, un poème néo-latin de quelque dix mille vers dont le but apologétique donnait à son auteur une place honorable, quoique teintée de cartésianisme, parmi les défenseurs de la foi contre les nouveaux disciples d'Épicure. Au service du roi, il avait été chargé de plusieurs missions diplomatiques, notamment lors des préliminaires du traité d'Utrecht à partir de 1712. En outre, il devait être pourvu, entre 1713 et 1716, de la très honorifique charge de maître de la Chapelle-Musique, une institution considérablement développée par un Louis XIV soucieux de faste liturgique. Rompu à l'art du portrait sculpté, Coysevox campe ici un prélat altier, au buste imposant, la tête haute et regardant fièrement vers la droite. Cette attitude volontairement distanciée et majestueuse est soutenue par quelques accessoires significatifs: la calotte de cardinal, posée sur une chevelure largement bouclée; accrochée à un ample ruban qui passe sous le rabat lisse du col, la croix de l'ordre du Saint-Esprit de Montpellier (transformée ensuite), dont Polignac était grand maître général depuis 1716; enfin, attribut tout à fait explicite, le chaperon d'hermine de la cape cardinalice, légèrement retroussé sur son épaule gauche. On ne peut qu'apprécier la qualité du rendu des étoffes: soie de la cape cardinalice et du ruban, hermine du chaperon, toile fine du rabat, dont le sculpteur a su traduire les moindres nuances dans le marbre. Mais surtout, ce buste est un portrait au sens plein du terme, qui parvient à exprimer, par le moyen du visible, un caractère, un rang, une ambition. Comme Rigaud, Coysevox illustre magistralement cet art du portrait d'apparat à la française, au sein d'une tradition qu'il a lui-même contribué à définir. Avec le buste du cardinal de Polignac, cette formule trouve un incontestable aboutissement, marqué par l'ampleur des lignes, la majesté de la pose, le mouvement même de la tête, subtilement prolongé par la direction donnée au regard. C'est dans l'image intemporelle ainsi définie que la personnalité du modèle trouve son meilleur reflet. Marie Joseph de Saxe 1731-1767) seconde épouse du Dauphin. Huile sur toile de Jean Martial Frédou (1710-1795). Anciennement attribué à Nattier, Jean-Marc (peintre) d'après de La Tour, Maurice-Quentin (pastelliste) Hors cadre, hauteur: 2,72m. Largeur: 1,96 m. Cadre, hauteur 2,93m. Largeur: 2,1,8m. Collection Louis XV; peut-être l'un des trois portraits mentionnés, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, Galerie basse (salle n°51), rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; mentionné en réserve, 1994. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜
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| Sujet: Re: Rez de chaussée - Aile centrale - 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre Ven 28 Oct - 14:56 | |
| Louis XV (1710-1774) Huile sur toile anonyme. Date de création vers 1728Le roi arbore le collier de l'ordre du Saint Esprit. Vêtu du manteau fleurdelisé doublé d'hermine, il se tient debout sur une estrade près d'une table où sont rassemblés les insignes de son pouvoir: main de justice, couronne et sceptre de Charlemagne. A l'époque de ce portrait, Louis XV, sincèrement épris de Marie Leszczybska, avait donné trois princesses à la FranceLes effigies de mesdames Cadette. En 1738, le cardinal Fleury, principal ministre soucieux des finances du royaume, décida que plusieurs des filles du couple royal devaient quitter Versailles. Chacune en effet disposait d'une Maison composée de serviteurs et de femmes de chambre. Un tel train coûtait cher au royaume. Mme Victoire, Mme Sophie, Mme Félicité et Mme Louise, respectivement Cinq, quatre, deux ans et quelques mois firent envoyé à l'abbaye de Fontevrault. Mme Félicité y mourut en 1744 sans avoir revu ses parents. En 1747, sur ordre de Louis XV, Lenormant de Tournehem, directeur des Bâtiments du roi, envoya Jean Marc Nattier à Fontevrault. L'artiste livra les protraits des princess en mars 1748. Ces présents du Roi revirent la souveraine, qui n'avait plus revu ses filles depuis leur départ. Les trois œuvres prireny place dans l'appartement de la reine.Anne Henriette de France, dite Madame Henriette en Flore. Huile sur toile de Nattier Jean Marc. Date de création 1742. Hors cadre, hauteur 0,96m. Longueur 1,51 cm. Cadre, hauteur: 1,55m. Longueur 1,95m. Épaisseur: 0,12m. Poids. 60 kg. Commandé pour 1800 livres; premier acompte de 1000 livres, 09 mai 1742; deuxième acompte de 800 livres, 23 janvier 1743; collection Louis XV; accroché dans le petit cabinet de la reine à Versailles, placé en dessus de cheminée; n'est pas mentionné dans l'inventaire de Jeaurat, 1760; a peut-être été décroché lors des aménagements faits par Marie-Antoinette dans les appartements de la Reine, 1779; ne figure pas dans les inventaires de Durameau, 1784 et 1788; fait peut-être partie des 88 œuvres comprenant des "originaux de Vanloo, Nattier et autres" transférés au Musée spécial de l’École française à Versailles, 30 juillet 1794; inscrit sur les inventaires du Louvre; mentionné à Versailles dans l'inventaire de 1824; entré à Versailles, 11 septembre 1833; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la Salle de Crimée Nord (salle n°101), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; accroché dans le Cabinet intérieur de la Dauphine (salle n°46), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965; accroché dans le Cabinet intérieur de la Dauphine (salle n°46), appartement de la Dauphine, rez-de-chaussée, corps central, 18 juillet 1969; exposé dans la Chambre du Dauphin ( salle n°49 ), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 24 février 1972; accroché dans la Chambre de la Dauphine ( salle n°45 ), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 1988. Marie Adélaïde de France dite Madame Adélaïde en Diane Huile sur toile de Jean Marc Nattier anciennement attribué à Frédou, Jean-Martial. Date de création 1745. Hors cadre, hauteur: 1,02m. Longueur 1,47m. Cadre, hauteur: 1,58m. Longueur: 2,02 m. Épaisseur 0,12 m. Poids: 60 kg.Réplique du tableau exposé au Salon de 1745 (n°96) commandée pour la Chambre du Roi à Choisy, en pendant avec le MV 3818, 1745; parfait paiement, 16 juin 1745; collection Louis XV; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la Salle de Crimée Nord (salle n°100), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; accroché dans le cabinet intérieur de la Dauphine (salle n°46), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965; exposé dans le cabinet intérieur de la Dauphine (salle n°46), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 18 juillet 1969; accroché dans la chambre du Dauphin, appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 24 février 1972; accroché dans la chambre de la Dauphine (salle n°45), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 1988. Madame Adélaïde, née en 1732, est la quatrième fille de Louis XV et Marie Leszczynska, parents de huit filles au total, contre seulement deux garçons dont l'un mourut en bas âge. Comme ses sœurs, à l'exclusion de l'aînée, Madame Elisabeth, née en 1727, elle ne se maria jamais et vécut à Versailles aux côtés de son père puis de son neveu, Louis XVI. En 1745, le roi commanda à Nattier les portraits de ses deux filles les plus âgées qui vivaient encore à Versailles, Madame Henriette sœur jumelle de Madame Elisabeth, et Madame Adélaïde. Madame Elisabeth avait en effet quitté la France à la suite de son mariage avec l'infant Philippe, en 1739, et les sœurs cadettes des princesses avaient été envoyées à l'abbaye de Fontevrault en 1738 pour y poursuivre leur éducation. Le roi voulait placer les deux portraits dans sa chambre, en dessus de porte, au château de Choisy. Nattier reprit pour le portrait de Madame Henriette un tableau qu'il avait peint en 1742, selon une habitude courante: il réalisa ainsi de nombreuses répliques de ses propres œuvres. Madame Henriette y était représentée en Flore. Le peintre choisit pour le portrait de Madame Adélaïde une composition qui répond à celui de sa sœur aînée, avec la même composition en diagonale inscrivant le modèle dans un paysage crépusculaire. L'épaule dénudée, ceinte d'une peau d'animal, la princesse tient un arc dans une main tandis que de l'autre elle tire une flèche d'un carquois, attributs traditionnels de la déesse de la chasse. Divinité nocturne, associée à la lune, Diane est également évoquée par le petit croissant de lune placé en diadème dans la coiffure de Madame Adélaïde. Les représentations mythologiques avaient permis de renouveler le portrait d'apparat dans la seconde moitié du XVIIe siècle: les modèles étaient alors représentés sous les attributs d'un dieu dont les vertus leur étaient attribuées. Au XVIIIe siècle, ce procédé devint une véritable mode, au succès très important, et donna lieu à de multiples compositions souvent très semblables. L'association avec un personnage mythologique perdit progressivement de sa valeur allégorique au profit d'un caractère seulement plaisant. Néanmoins, le choix du personnage de Diane pour Adélaïde, divinité chasseresse, indépendante et audacieuse, fait peut-être référence au caractère affirmé de la jeune princesse, âgée de treize ans seulement à l'époque de ce portrait. L’œuvre conservé à Versailles est une des répliques que Nattier réalisa d'après l'original qui fut placé au château de Choisy.Sophie-Philippine-Elisabeth-Justine de France, dite Madame Sophie (1744-1782)Huile sur toile de Nattier Jean Marc. Date de création 1748. Hors cadre, hauteur: 0,813m. Largeur: 0,646m. Cadre, hauteur: 1,045; L. 89m. Épaisseur: 0,09 m. Poids. 20 kg. Le portrait de Mme Sophie fut exécuté à l'abbaye de Fontevrault afin d'être offert à la reine. Portraits livrés en mars 1748; Salon de 1748, 46; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755; retour à la Surintendance, février 1755; mentionné à la Surintendance par Etienne Jeaurat, 1760; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794; citées par Soulié parmi les œuvres des Galeries historiques de Versailles, 29 juin 1827; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la 4ème salle des Portraits (n°155), côté opposé aux fenêtres, aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 1966; mentionné au "musée du Louvre"[sic], 08 janvier 1969; retour à Versailles dans la salle n°48, 16 janvier 1969; accroché dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 27 novembre 1974; retour à Versailles dans la salle n°48, 1988. Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire (1733-1799)Huile sur toile de Nattier Jean Marc. Date de création 1748. Hors cadre: 0,81m. Largeur : 0,645 m. Cadre, hauteur: 1,08m. Largeur: 0,91m. Épaisseur: 0,08 m. Poids. 20 kg. Portrait exécuté à l'abbaye de Fontevrault afin d'être offert à la reine. Portraits livrés en mars 1748; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755; retour à la Surintendance, février 1755; mentionné à la Surintendance par Étienne Jeaurat, 1760; Le portrait de Madame Victoire semble être celui mentionné par Lauzun au Grand Trianon dans le boudoir de la Reine; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794; entré à Versailles, 19 août 1834; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de- jardin, corps central, 1966; déposé au musée du Louvre, 03 février 1967; retour à Versailles, 08 mars 1967; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 16 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-jardin, corps central, 1988. Le crédit de Nattier devait être bien grand pour obtenir, en 1747, la commande des effigies de Mesdames Cadettes, car ce n'est pas en souverain mais en père et en époux attentionné que Louis XV sollicita l'artiste. Mme Tocqué indique que le voyage qui conduisit le peintre jusqu'à l'abbaye de Fontevrault, aux confins du Maine et de l'Anjou, fut tenu secret, l'intention du roi étant de faire de ces trois portraits un sujet de surprise agréable pour la reine. Depuis le 16 juin 1638, Marie Leszsczynska avait été privée de la présence de ses plus jeunes filles. Ce jour-là, sur décision du cardinal de Fleury, Madame Victoire, âgée de cinq ans, Madame Sophie, âgée de quatre ans, Madame Félicité, âgée de deux ans, et Madame Louise, qui n'avait pas encore un an, quittèrent Versailles. Seule Madame Adélaïde, initialement condamnée au même sort, parvint à échapper à la terrible décision grâce à l'entremise de sa gouvernante, Mme Tallard, et à de grosses larmes versées en présence du roi. Aux yeux du puissant ministre, les princesses "embarrassaient" la cour et "causaient" de la dépense. Condamnée au silence, la reine n'avait pu s'opposer à une telle décision, et c'est impuissante et le cœur serré qu'elle avait vu partir ses enfants en compagnie de leur sous-gouvernante, Mme de La Lande. Pendant dix ans pour Madame Victoire, douze ans pour Mesdames Sophie et Louise, les fillettes ne reçurent visite ni de leur père ni de leur mère. Madame Félicité mourut à Fontevrault, à la fin de septembre 1744, sans même avoir revu ses parents. Bien qu'il fût propice à l'oubli, cet éloignement si prématuré et si long n'affecta cependant pas les sentiments qui unissaient le roi et la reine à leurs filles. Désireux de connaître le visage de ses trois enfants et souhaitant en faire la surprise à son épouse, Louis XV dépêcha Nattier à Fontevrault en septembre 1747. Le travail achevé, il regagna Paris. Dès le 13 octobre, le souverain fut ainsi en mesure de découvrir et de montrer à la reine le visage des tendres éloignées. Une fois achevées, les effigies avaient été certainement présentées dans les appartements de Versailles. Celles de Madame Sophie et de Madame Louise eurent même les honneurs du Salon en 1748. Curieusement, nul amateur n'a été frappé par la science des accords chromatiques et par la beauté du métier. Chacune des toiles permit pourtant à Nattier de prouver qu'il maîtrisait alors parfaitement son art. Savante alchimie de blanc, de gris, de mauve, de brun et d'or, délicat ouvrage où la matière légèrement en relief s'applique à décrire le dessin de la dentelle des modesties et des ruchés ou celui des broderies couvrant les triangles de la pièce d'estomac, les robes de cour dont il vêtit ses modèles se révélaient d'extraordinaires morceaux de peinture. Louise-Marie de France, dite Madame Louise Huile sur toile de Nattier Jean Marc. Date de création 1748. Hors cadre, hauteur: 0,821m. Largeur: 0,661m. Cadre, hauteur: 1,10m. Largeur: 0,94m. Épaisseur: 0,12 m. Poids. 25 kg. Portrait exécuté à l'abbaye de Fontevrault afin d'être offert à la reine. Livré en mars 1748; Salon de 1748, 45; parfait paiement de 5100 livres pour les trois tableaux, 27 juin 1750; certainement exposés à Versailles, les portraits ne s'y trouvent plus en 1755; le Dauphin demande à ce que les portraits soient apportés de la Surintendance au château, 28 janvier 1755; retour à la Surintendance, février 1755; mentionné à la Surintendance par Étienne Jeaurat, 1760; mentionné à la Surintendance par Louis-Jacques Durameau, 1784; les trois toiles font certainement partie de l'envoi au nouveau Museum central des arts, 30 juillet 1794; entré à Versailles, 15 septembre 1833; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la salle des Portraits (n°149), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; Nolhac redonne les bonnes identifications des trois portraits, 1895; portrait de Madame Louise a été agrandi au XIXe siècle et est resté de format ovale jusqu'en 1932; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; mentionné en réserve, 1er décembre 1964; exposé dans le Grand Cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965 ; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1966; mentionné au "musée du Louvre", 08 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 16 janvier 1969; exposé dans le Grand cabinet du Dauphin (salle n°48), appartement du Dauphin, rez-de-chaussée, corps central, 1988. Louise-Marie de France, dite Madame Troisième (1728-1733)Huile sur toile attribuée à Gobert, Pierre identifié dans le catalogue Soulié Anonyme France XVIIIe siècle. Date de création: 1732. Vêtue d'une robe bleue et d'un tablier de dentelle, coiffée d'un bonnet orné de fleurs, la troisième fille du couple royal se tient devant la façade du château sur les jardins. Deux tourterelles s'échappent d'une cage posée à ses côtés. Madame troisième mourut à l'age de trois ans. Ovale, hauteur: 1,06m. Largeur 0,895m. Cadre, ovale, hauteur: 1,37m. Largeur: 1,06m. Épaisseur. 0,16,5 m. Commandé par Louis XV pour l'appartement de la reine, 1732; collection Louis XV; accroché dans l'appartement de la Reine à Versailles, 1732; accroché dans l'appartement du marquis de Marigny à la Surintendance de Versailles, 1760; mentionné dans les magasins du Pavillon de Monsieur, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans l'aile vieille, 19 mai 1964; exposé dans le Grand cabinet de la Dauphine (salle n°44), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965; exposé dans la Chambre de la Dauphine (salle n°45), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 1988; exposé dans la chambre de Madame Victoire (salle n°55), appartement de Mesdames, rez-de-Jardin, corps central, 28 septembre 1998.Louise-Elisabeth de France, duchesse de Parme et Henriette de France Huile sur toile attribuée à Gobert, Pierre. Date de création vers 1737. Ovale, hauteur: 1,06m. Largeur: 0,895m. Cadre, ovale, hauteur: 1,38m. Largeur: 1,06. Épaisseur: 0,08 m. Commandé pour l'appartement de la reine à Versailles, 1732; ancienne collection; exposé dans l'appartement de la Reine, 1732; accroché dans l'appartement du marquis de Marigny à la Surintendance de Versailles, 1760; entré à Versailles, 14 septembre 1833; mentionné dans les magasins du Pavillon de Monsieur, dans l'inventaire de 1850; mentionné en réserve, 22 juin 1964; exposé dans le Grand cabinet de la Dauphine (salle n°44), appartement de la Dauphine, rez-de-Jardin, corps central, juillet 1965; accroché dans la chambre de la Dauphine (salle n°45), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 1988; exposé dans la chambre de Madame Victoire (salle n°54), appartement de Mesdames, rez-de-jardin, corps central, 28 septembre 1998. La famille du marquis de Sourches Huile sur toile de François Hubert Drouais (1727-1774) Personnes représentées: Louis Du Bouchet, marquis de Sourches, Marie-Marguerite-Henriette de Maillebois, marquise de Sourches, Jeanne-Madeleine-Thérèse, comtesse de Voguë, Louis-François du Bouchet de Sourches, marquis de Tourzel, Yves-Marie du Bouchet de Sourches, comte de MonsoreauHors cadre, hauteur: 3,24m . Largeur 2,84m. Cadre, hauteur: 3,87m. Largeur: 3,27m. Épaisseur: 0,14m. Poids: 250 kgs. Ce tableau a été exposé au salon de 1759 avec deux autres tableaux de Drouais: le portrait du comte de Vaudreuil et celui du comte et du chevalier de Choiseul. En 1905 ce tableau était conservé par le duc des Cars, au château de Sourches.Œuvre capitale de François-Hubert Drouais, artiste de la fin du règne de Louis XV, ce portrait de la famille de Sourches, en grandeur nature et en plein air, fut exposé au salon de 1759.Louis II du Bouchet, marquis de Sourches, grand prévôt de France (1711-1788), a posé son violon sur sa culotte et, archet en main, présente sa seconde épouse, Marguerite-Henriette de Maillebois, ainsi que trois de leurs enfants. Jeanne, seize ans, future marquise de Vogüé, feuillette avec sa mère un livre de musique. Louis-François, marquis de Tourzel, dont la future épouse sera gouvernante des enfants de France, s'apprête à jouer de la flûte traversière. Assis sur un coussin posé à terre, Yves-Marie, comte de Montsoreau alors âgé de dix ans, tient une musette de cour. Peintre des grâces enfantines, Drouais a su rendre la délicatesse de ce jeune visage.Par sa masse sombre, le chien, symbole de fidélité conjugale, met en valeur les couleurs claires des étoffes soyeuses. Se détachant sur les verts et les bruns du paysage, elles s'accordent aux chairs nacrées, qui, associées à la somptuosité des costumes, confèrent aux figures un caractère précieux. Malgré l'apparent naturel, tout est artifice. Le vase monumental de type Médicis appartenait au château d'Abondant, propriété du marquis, mais évoque surtout les ambiances rocaille des tableaux de Watteau ou de Lajoüe. La nature sophistiquée d'un parc reçoit du perroquet une touche d'exotisme dans le goût de l'époque. Ce sens de la mise en scène et de l'accessoire n'ont pas peu contribué à faire de Drouais l'un des portraitistes les plus appréciés de sa génération.L'harmonie familiale suggérée par la pratique commune de la musique, la musique elle-même, le goût de la nature, l'attention portée à l'enfance sont caractéristiques d'une sensibilité qualifiée plus tard de rousseauiste. Ce tableau évoque la douceur de vivre sous le règne de Louis XV, la quête d'un « bonheur suffisant, parfait et plein » (Rousseau) avant les grands bouleversements de la fin du siècle.
Gwenola Firmin. Une séance du congrès de Soissons présidé par le cardinal Fleury en 1728 à 1731. Huile sur toile attribuée à Justinat, Augustin-Oudart anciennement attribué à Anonyme France XVIIIe siècle. Hors cadre, hauteur: 0,955m. Longueur: 1,308m. Cadre, hauteur: 1,196. Longueur: 1,54m. Épaisseur:0,95m. Conseil des Ministres présidé par le Duc d'Orléans et le cardinal Fleury, pendant la minorité de Louis XV Acquis auprès de M. Cousin, 08 février 1840; collection Louis-Philippe; envoyé à Versailles, 23 juin 1840; mentionné dans la 3ème salle des Portraits (n°154), aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850; exposé dans la salle 166 de l'attique du nord; mentionné dans la salle de Crimée Nord (salle n°100), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; exposé dans la première antichambre de la Dauphine (salle n°42), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965. Lit de Justice tenu par Louis XV dans la Grande Chambre du Parlement de Paris pour casser le testament de Louis XIV, le 12 septembre 1715. Huile sur toile de Dumesnil Louis Michel (1663-1739)Hors cadre, hauteur: 0,765m. Largeur: 1,07,5m. Cadre, hauteur: 0,905m. Largeur: 1,205m. Épaisseur: 0,07m.Saisie révolutionnaire chez M. de Montregard, rue de Lille, 15 juin 1797 (27 prairial an V); placé au dépôt de Nesle, rue de Beaune; mis "en réserve pour les divers établissements publics", 19 juin; mentionné au Palais de Strasbourg dans les inventaires de 1810 et 1824; mentionné Aile du nord, rez-de-chaussée, salle n°13, dans le guide de 1837; envoyé à Versailles, 02 novembre 1841; "Rentrée de Versailles", 17 novembre 1841; au Louvre ?; envoyé à Versailles, 30 novembre 1841; retour au Louvre; envoyé à Versailles, 02 juin 1842; au Louvre ?; un des "4 tableaux Rentrée de Versailles", 24 novembre 1842; au Louvre ? puis retour à Versailles à une date indéterminée; mentionné dans la salle n°10 de l'aile du nord, rez-de-jardin, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la Salle de la Crimée du nord (n°100), 10 septembre 1964; exposé dans la première antichambre de la dauphine, salle 42, juillet 1965; encore en place en 2009. Dès le 02 septembre 1715, le lendemain de la mort de Louis XIV, le Parlement en séance solennelle avait reconnu au duc d'Orléans la régence pleine et entière. Le 12 septembre, ces dispositions furent confirmées en lit de justice par le roi La cérémonie se déroule dans la Grande Chambre du parlement de Paris. Les murs sont revêtus de tapisseries de velours bleu à fleurs de lis d'or. Le lit de justice est un large siège sous un dais dans l'angle de la salle, où prend place le roi. À sa droite, côté fenêtres, se tiennent le duc d'Orléans, les princes du sang, les ducs et pairs laïcs, portant chapeau et deuil en noir. À sa gauche, sous la peinture de la crucifixion,sont assis les ducs et pairs ecclésiastiques et devant eux, en deuil noir, les maréchaux de France et les capitaines de la Maison du roi. Les membres du Parlement en robe rouge, couleur de la souveraineté, ne portent pas le deuil car leur fonction ne meurt jamais. Les présidents à mortier sont assis à droite. Les maîtres des requêtes et leurs présidents sont en noir. À côté de Louis XV se tient sa gouvernante, la duchesse de Ventadour. Debout, devant lui, le chancelier Voysin porte la parole du roi, deux huissiers massiers sont agenouillés à ses pieds et, plus loin, se trouvent quatre hérauts d'armes. Le greffier en chef enregistre la séance. Deux gardes de la Manche, pertuisane en main, surveillent l'accès à l'enceinte du Parlement. Les gardes du corps du Roi, en habit bleu, assurent la sécurité et l'ordre, car la séance est publique. Marie-Anne-Victoire, infante d'Espagne (1718-1781)Huile sur toile de Belle, Alexis-Simon anciennement attribué à Anonyme France XVIIIe siècle.Hauteur: 1,38m. Largeur: 1,045m. Cadre, hauteur:1,75 m. Largeur: 1,41m; Épaisseur: 0,15m. Poids. 40 kg. La guerre de la Quadruple-Alliance (1718-1720) avait ébranlé les relations entre la France et le royaume de Philippe V (1683-1746)Les deux puissances scellèrent leur réconciliation par un projet de double mariage. Mademoiselle de Montpensier, fille du Régent, s’unirait au prince des Asturies, Louis de Bourbon, tandis que Marie Anne Victoire, fille aînée de Philippe V et d'Elisabeth Farnèse, épouserait son cousin Louis XV. L'échange des princesses eut lieu en 1722. Le jeune roi avait onze ans, sa fiancée en comptait 14. L'infante s'installa à la cour de France mais ne suscita aucun intérêt de la part du monarque. Aussi n'eut-il aucun mal à s'en défaire lorsqu'on décida de la renvoyer dans son pays en 1725. Elle épousa plus tard le roi du Portugal Joseph 1ier (1714-1777). Exécuté avant le départ de l'infante le 05 avril 1725; acquis pour 400 francs à M. Belle, neveu de l'artiste, 1841; mentionné dans la 3ème salle des Portraits (n°154), aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850; exposé dans les salles du XVIIème siècle (salle n°93), 1er étage, aile du Nord, 16 septembre 1964; mentionné en réserve dans la salle de Crimée Nord (salle n°101), 1er étage, aile du Nord, 26 décembre 1964; accroché dans la seconde antichambre de la Dauphine (salle n°43), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965. Souper du prince de Conti au Temple. Huile sur toile d'Olivier Michel Bathélémy. Date de création : 1766. Personnes représentées : Louis-François de Bourbon, prince de Conti, Pierre de Jélyotte, Marie Fel, Louis-Antoine de Rohan-Chabot, duc de Rohan, Marie-Charlotte-Hippolyte de Campet de Saujon, comtesse de Boufflers Hauteur : 0,57m. Largeur : 0,72 m. Commandé par le prince de Conti pour le salon du château de L'Isle-Adam, 1766 ; saisie révolutionnaire ; envoyé à Versailles, 3 septembre 1834 ; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté des fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; mentionné dans la salle de Crimée Nord ( salle n°100 ), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964 ; exposé dans la seconde antichambre de Madame Victoire ( salle n°53 ), appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965 ; mentionné en réserve, 12 janvier 1967 ; exposé dans la seconde antichambre de Madame Victoire ( salle n°53 ), appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, 15 juillet 1969 ; exposé dans la première antichambre de Madame Victoire Art 4, appartement de Mesdame, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1976 ; mentionné dans le bureau de M.Salmon, 8 novembre 2001.Le soir venu, le prince dîne avec des familiers dans la seconde antichambre de son appartement du palais du Temple, une ancienne chambre à alcôve, garnie de boiseries compartimentées rehaussées d'arabesques peintes sur fond d'or, dans l'esprit de celles mises à la mode à la fin du règne de Louis XIV et sous la Régence par Jean Bérain ou Claude Audran. Quoi que le prince « ne faisait point de distinction de rang dans la société », la table princière est dressée dans l'alcôve, surélevée d'une marche et libre de convives sur le devant, afin de marquer le rang de l'hôte et que chacun puisse le voir à loisir. Une autre table occupe le centre de la pièce, autour de laquelle se mêlent grands seigneurs, musiciens et chanteurs. Du côté droit sont assis la cantatrice Marie Fel et le chanteur Jélyotte, deux grandes voix du temps, tandis que le côté gauche est occupé par une joueuse de clavecin, accompagnée par un harpiste. Au centre, le comte de Chabot, futur duc de Rohan, probablement, s'apprête à verser à boire à la comtesse de Boufflers. Le service est assuré par des domestiques que l'on appelle « à la clochette », celle-ci étant disposée sur la table près de la joueuse de clavecin. Des tables servantes et autres petits meubles aident au service intermédiaire, assurant la plus grande intimité à une assemblée soucieuse d'une aisance et d'une liberté inimaginables dans les soupers formels. L'éclairage, limité à quelques chandelles, assure une atmosphère plus douce et propres à des discours plus libres, voire à des propos galants. D'après le témoignage des contemporains qui ont décrit les réceptions du prince, on sait qu'un dîner de ce type était précédé d'un concert et suivi du jeu. Frédéric Lacaille. Huile sur toile de Largillière Nicolas (1656-1746). Thomas III de Morant,marquis du Mesnil-Garnier, conseiller d'Etat (1616-1692). Hors cadre, hauteur : 1,385m. Largeur : 1,04m. Cadre, hauteur : 1,75m. Largeur : 1,38m. Epaisseur : 0,11m.Acquis à la vente du Cabinet de feu M. Augustini, peintre en miniature, pour 90 francs, 19-21 décembre 1839 ; collection Louis-Philippe. Envoyé à Versailles, 15 octobre 1845 ; mentionné dans la 3ème salle des Portraits (n°154), aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; exposé dans les salles du XVIIème siècle ( salle n°85 ), 1er étage, aile du Nord, 15 septembre 1964 ; accroché dans la seconde antichambre de la Dauphine ( salle n°43 ), appartement de la Dauphine, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965 ; exposé dans la première antichambre de la Dauphine ( salle n°42 ), appartement de la Dauphine, rez-de-chaussée, corps central, 1988. Philippe, duc d'Orléans, Régent de France (1674-1723) et Minerve (sous les traits présumés de Marie-Magdeleine de La Vieuville, comtesse de Parabere, sa maîtresse 1693-1750) 1717-1718 Huile sur toile de Santerre Jean-Baptiste (1651-1717). Hors cadre, hauteur : 2,48m. Largeur : 1,62m. Cadre, hauteur : 2,99m. Largeur : 2,02m. Epaisseur : 0,18 m. Poids : 70 kg. Peint à Versailles, fin 1716-début 1717 ; mentionné en magasin à Choisy, 1757 ; collection du duc d'Orléans ; saisi au Palais-Royal, 17 prairial an II (Archives nationales F17 1268, n°18) ; réclamé par Louise-Adélaïde de Bourbon, 1817 ; acquis pour 30 francs de M. Lemarchand, 25 décembre 1834 ; collection Louis-Philippe ; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle des Portraits (n°149), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; mentionné dans la salle du Maroc ( salle n°102 ), épi, 7 septembre 1964 ; accroché dans le première antichambre de la dauphine (salle n°42), juillet 1965 ; mentionné en réserve aux petites écuries, salle 4/épi, 18 juillet 1989 ; raccroché dans la première antichambre de la dauphine ( salle n°42 ), 2 janvier 1994. Louis Urbain Le Pelletier, maître des requêtes. Huile sur toile deNicolas Largillière. Hors cadre, hauteur : 1,395m. Largeur : 1,03m. Cadre, hauteur : 1,742m. Largeur : 1,374. Epaisseur : 0,12m. Acquis à la vente du Cabinet de feu M. Augustini, peintre en miniature, pour 262 francs, 19-21 décembre 1839 ; collection Louis-Philippe. Envoyé à Versailles, 15 octobre 1845 ; mentionné dans la 3ème salle des Portraits (n°154), aile du Midi, attiques, dans l'inventaire de 1850 ; exposé dans la seconde antichambre de la Dauphine ( salle n°43 ), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, juillet 1965 ; accroché dans la première antichambre de la Dauphine ( salle n°42 ), appartement de la Dauphine, rez-de-jardin, corps central, 1988. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜
Dernière édition par yann sinclair le Ven 28 Oct - 17:54, édité 2 fois |
| | | yann sinclair
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| Sujet: Re: Rez de chaussée - Aile centrale - 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre Ven 28 Oct - 14:57 | |
| La princesse Marie-Anne de Bavière en 1679https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Anne_de_Bavi%C3%A8re_(1660-1690) Marie-Anne de BavièreMarie Anne Christine Victoire Josèphe Bénédicte Rosalie Pétronille de Bavière ( Maria Anna Christina Victoria von Bayern) princesse allemande Dauphine de France07 mars 1680 - 20 avril 1690 (10 ans, 1 mois et 13 jours) née le 28 novembre 1660 à Munich morte le 20 avril 1690 au château de Versailles à l’âge de 29 ans Sœur de l’électeur Maximilien II de Bavière, de l’archevêque-électeur de Cologne Joseph-Clément de Bavière et de Violante-Béatrice de Bavière épouse de Ferdinand de Médicis, grand prince de Florence, elle épouse en 1680 le dauphin Louis de France, fils de Louis XIV. Chambre de Mme la Dauphine en 1682Dame d'honneur: duchesse de Richelieu Anne Poussard de Fors du Vigeanduchesse de Richelieu (en 1622 - 1684) dame d’honneur de la reine Marie-Thérèse d'Autriche (1638-1683) de 1671 a 1679. (http://www.chateauversailles-recherche-ressources.fr/jlbweb/jlbWeb?html=notdictionnaire&ref=85)Fille du François Poussard, baron de Fors et sieur du Vigean et Anne de Neufbourg, elle épousa (1649) en le duc de Richelieu. Dame d'atours: maréchale de Rochefort Seconde dame d'atours: marquise de Maintenon https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_Maintenon Gouvernante des Filles d'honneur: marquise de Montchevreuil Sous-gouvernante: Mademoiselle de Prado Filles d'honneur: Mademoiselle de Montmorency, Mademoiselle de Clermont-Tonnerre, Mademoiselle de Biron, Mademoiselle de Gontaut, Mademoiselle de Rambures et Mademoiselle de Jarnac Première femme de chambre: Mme Moreau Femmes de chambre: Mme Moreau, Mme du Saussoy, Mademoiselle de la Borde, Mme Quentin, Mme d'Epagry, Mademoiselle du Four, Mademoiselle Patroches, Mademoiselle Agarat et Mademoiselle Besola. Blanchisseuse du corps: Mme Collin _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
| | | yann sinclair
Nombre de messages : 26592 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Officiers ecclésiastiques de Mme la Dauphine en 1682 Ven 28 Oct - 14:58 | |
| Officiers ecclésiastiques de Mme la Dauphine en 1682 Premier Aumônier: Mgr Bossuet, évêque de Meaux 4 Aumôniers : abbé des Alleurs, abbé de Langeron de Maulévrier, abbé de La Rochejaquelin et abbé Langlois Confesseur : père Frit Chapelain ordinaire : Gendreau 4 Chapelains : Varlet, Colo, Bimenet, Converset 4 Clercs de chapelle : Pothenot, abbé de La Réole, Percheron et Guibert. Confesseur du commun qui est aussi aumônier de la Maison au titre de Saint-Roch : Jannel 4 Sommiers de chapelle: Loup du Parc, Fereol, du Bernay et Collin _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
| | | yann sinclair
Nombre de messages : 26592 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: Re: Rez de chaussée - Aile centrale - 55 APPARTEMENT DE LA DAUPHINE Première antichambre Ven 28 Oct - 17:55 | |
| Catherine Bnin-Opalinska, reine de Pologne
Huile sur toile de Van Loo Jean Baptiste.
Date de création 1727. Hors cadre, hauteur: 1,455m. Largeur: 1,13m.
Cadre, hauteur: 1,91m. Largeur: 1,54m. Épaisseur: 0,155m.
Catherine Opalinska épousa Stanislas Ier en 1698.
De ce mariage naquirent deux enfants Anne née en 1699 et Marie Leszczynka en 1703.
La couronne posée sur une table rappelle sa condition passée.
Son destin étant scellé à celui de Stanislas, elle perdit son titre de reine en 1736 et devint duchesse de Lorraine et de Bar en 1738.
Ce portrait et son pendant (MV 3717) sont payés chacun 1000 livres par les Bâtiments du roi, 18 janvier 1728; collection Louis XV; mentionné par Jeaurat en magasin, 1760; mentionné par Durameau dans la 6e pièce de la Surintendance à Versailles, 1783; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la salle des Portraits (n°149), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; exposé en 1861 et 1880; exposé dans le Grand cabinet de la Dauphine, n°44, juillet 1965 Stanilas Ier Leszczynski (1677-1766)
Huile sur toile de Jean Baptiste Van Loo (1686-1745)
Date de création 1727. Hauteur 1,46m. Largeur 1,137m.
Stanilas Leszczynski dans son armure d'apparat barrée du cordon de l'ordre du Saint-Esprit, épée et casque empanaché aux côtés.
Exilé à Chambord, il prétendait au trône de Pologne qu'il avait occupé de 1704 à 1709.
Il ne devait le retrouver qu'en 1733, à la mort de son rival, Auguste II de Saxe (1670-1733), mais pour trois ans seulement.
L'invasion russe l'obligea à se réfugier à Dantzig, puis il dut en 1736 s'incliner devant Auguste III (1696-1763), élu au trône de Pologne.
Un compromis fut trouvé en 1737.
Le roi déchu renonçait définitivement à la Pologne et recevait en dédommagement les duchés de Bar de Lorraine; c'est ainsi qu'il s'établit en 1738 à Nancy et au château de Lunéville. Ce portrait et son pendant (MV 3718) sont payés chacun 1000 livres par les Bâtiments du roi, 18 janvier 1728; collection Louis XV; mentionné par Jeaurat dans la sixième pièce de la Surintendance à Versailles, 1760; "74 tableaux Rentrée de Versailles", janvier 1835; envoyé à Versailles, 28 janvier 1835; mentionné, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la salle des Portraits (n°149), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la Galerie de Pierre (n°96), 1er étage, aile du Nord, janvier 1964; mentionné dans la salle de Crimée Nord (salle n°101), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; exposé dans le Grand cabinet de la dauphine, salle 44, 1965. Éléments d'un coffret offert par le roi Louis XV à la reine à l'occasion de la naissance du Dauphin. Cet ensemble comprend de nombreuses pièces d’orfèvrerie et de porcelaine de chine et du Japon, marquées du poinçon de l'orfèvre Cousinet, reçu maître en 1724. Préservé dans un coffret marqueté, ce nécessaire de voyage destiné à la consommation du thé et du chocolat fut probablement un présent de Louis XV à Marie Leszczybska à l'occasion de la naissance du dauphin, quatrième et premier fils du couple royal, le 04 septembre 1729. L'omniprésence du motif des dauphins, le poinçon de la maison commune de Paris, pour 1729-1730, les armes partiellement effacées de France et de Pologne sont autant d'éléments qui renforcent l'idée qu'il s’agit d'un cadeau du roi à son épouse. Lorsque Marie Leszczynska s'éteignit à Versailles en 1768, le nécessaire figurait dans son Grand Cabinet. Ce service fut légué à la comtesse de Noailles, duchesse de Mouchy, l'une des dames d'honneur de la Reine. Ce précieux ensemble entra au musée du Louvre en 1958. Nécessaire de Marie Leczinska Chocolatière et réchaud à esprit-de vin: 3/4 de Cousinet Henri Nicolas. 1729-1730.
Placée sur un réchaud à esprit de vin, la chocolatière en argent doré (vermeil) possède un bec formé d'une tête de chimère sur des feuilles de roseaux.
Un bouquet de fleurs constitue le bouton pivotant du couvercle.
Le pied indépendant est formé de trois dauphins s’ arc boutant sur leurs têtes et portant avec leurs queues, le cercle d'appui sur lequel repose la chocolatière.
Chaque dauphin semble sortir d'une touffe de roseaux entre lesquels s'échappent des guirlandes de fleurs qui complètent la décoration. Chocolatière, hauteur: 0.165 m. Largeur: 0.019 m. Profondeur 0,105m.
Support, hauteur: 0,12m. Diamètre: 0,11m.
Réchaud, hauteur: 0,45m. Largeur: 0,16m. Diamètre 0,75m.
Don de la société des amis du Louvre avec le concours de Stavros S.Niarchos, 1955 Support, chocolatière, réchaud et moussoir.
Prisées en occident depuis la fin du XVIIe siècle, les boissons exotiques, thé et chocolat, se dégustaient après une minutieuse préparation.
La chocolatière dotée d'un moussoir en ébène manipulé pendant la cuisson permettait d'obtenir un chocolat mousseux. Pince à sucre de Cousinet Henri Nicolas
Hauteur: 0.13 m. Largeur: 0.024 m.
Don de la société des amis du Louvre avec le concours de Stavros S.Niarchos, 1955 Sucrier de Cousinet Henri Nicolas
Hauteur: 0.13 m. Largeur: 0.024 m.
Don de la société des amis du Louvre avec le concours de Stavros S. Niarchos, 1955.
Le sucrier rond en porcelaine du Japon à décor Kakiemon se distingue par sa prise en forme de coquillage ciselés.
Il s'agit d'un parfait exemple des créations réalisées sous la direction des marchands merciers parisiens qui aimaient associer des matériaux divers et furent à l'origine des inventions les plus raffinées du XVIIIe siècles Gobelet et soucoupe de Cousinet Henri Nicolas.
Hauteur: 0.13 m.Largeur: 0.024 m. Don de la société des amis du Louvre avec le concours de Stavros S.Niarchos, 1955.
Parmi les six pièces en porcelaine, le gobelet en blanc de Chine, à décor en demi-relief de branches de prunus, est accompagné d'une soucoupe polylobée muni d'une monture en vermeil. Marie Leszczynska, reine de France
Huile sur toile de Van Loo Jean Baptiste. Hors cadre, hauteur: 0,815m. Largeur: 0,66m. Cadre, hauteur: 1,017m. Largeur: 0,846m; Épaisseur: 0,65 cm. Feuillure du cadre: hauteur: 0,802. Largeur: 0, 632 m. En 1725, une grave maladie de Louis XV fit craindre qu'il ne disparût sans descendance.
On renvoya donc sa petite fiancée espagnole, jugée trop jeune pour assurer rapidement la continuité dynastique. Marie Leszczynka, fille de Stanilas de Pologne, roi sans couronne, fut pressentie pour la remplacer.
On montra au souverain un portrait que Pierre Gobert avait fait d'elle lors du séjour de l'artiste à Wissembourg, en Alsace.
Bien qu'elle «manquât des agréments extérieurs qui rendaient la nation fière de la beauté de Louis XV» (prince de Talleyrand), la jeune femme, de sept ans son aînée, plut au souverain.
Le mariage fut célébré le 05 septembre 1725 dans la chapelle de la trinité au château de Fontainebleau Collection Michael Harvard, Londres; acquis par Andrzej-Stanislaw Ciechanowiecki à la vente Galerie Heim (attribué à Carle Van Loo), Londres, 1968; collection Ciechanowiecki Londres; propriété de la Ciechanowiecki Foundation au château royal de Varsovie, avant 1989; offert par Ciechanowiecki au musée du Château royal de Varsovie, 1999; déposé par le Château royal de Varsovie à Versailles, avec son cadre en échange du dépôt des portraits de Stanislas et Izabela Poniatowski par Marcello Bacciarelli (MV 7173 et 7174), 12 mai 2000; remis par le président de la République polonaise, M. Kwasniewski, à l’Élysée, 16 mai 2000. Le cerf pris dans l'eau devant le château de l'Isle-Adam, 1766 Huile sur toile de Michel Barthélémy Olivier (1712-1784)
Exposé dans la première antichambre de Madame Victoire Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de madame Victoire
- 70 Première antichambre
https://berdom.skyrock.com/137.html Art 7 appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1976. L'Halali
Huile sur toile de Michel Bathélémy Olivier (1712-1784)
Exposé dans la première antichambre de Madame Victoire
Rez de chaussée - Aile centrale - Appartement de madame Victoire
- 70 Première antichambre
https://berdom.skyrock.com/138.html
Art 2, appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1976.
Michel-Barthélemy Ollivier, originaire de Marseille, était le neveu du peintre Louis-Michel Van Loo, qu'il suivit en Espagne (1738-1752), où celui-ci était nommé peintre officiel. Installé à Paris à partir de 1763, il devint membre de l'académie de Saint-Luc, puis de l'Académie royale de peinture et de sculpture, alors qu'il travaillait comme peintre ordinaire pour le prince de Conti.
Celui-ci lui commanda de nombreuses œuvres illustrant des événements de sa vie sociale dans ses différentes résidences, principalement l'hôtel du Grand Prieuré du Temple à Paris et le château de l'Isle-Adam dans la vallée de l'Oise, qui constituent une sorte de reportage rare dans la peinture française de son temps. L'hallali du cerf appartient à cet ensemble, illustrant un moment clé de la chasse à courre, la capture d'un cerf épuisé dans la forêt de l'Isle-Adam.
La chasse était par excellence un sport et un loisir réservé aux familles princières et aristocratiques depuis des temps immémoriaux, et le prince en était féru, y faisant volontiers participer ses proches et ses hôtes de passage. Le prince est à cheval au centre du tableau, entouré de sa maison, tous vêtus de la livrée de la maison de Bourbon-Conti, jaune galonnée de bleu, et il assiste au moment où le cerf est aux abois, tout juste avant sa mise à mort, tandis que l'on retient la meute qui l'a poursuivi des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
Au second plan, un carrosse transporte probablement les dames qui ont suivi la chasse. La scène se déroule dans une clairière de la forêt où travaillent des bûcherons qui ont abattu et débité des arbres, et dont on voit la cabane à l'arrière-plan à droite. Frédéric Lacaille. Fête donnée par le prince de Conti au prince héréditaire de Brunswick Lunebourg à L'Isle-Adam.
Huile sur toile de Michel Barthélémy Olivier (1717-1784) Commandé par le prince de Conti pour le salon du château de l'Isle-Adam, 1766; Salon de 1777, n°133; saisie révolutionnaire; mentionné au Louvre comme "étant destiné à l'ameublement du ministre du Trésor public", 1801; envoyé à Versailles, 03 septembre 1834; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté des fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné dans la salle de Crimée Nord (salle n°100), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; exposé dans la seconde antichambre de Madame Victoire (salle n°53), appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; exposé dans la première antichambre de Madame Victoire, appartement de Mesdames, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1976. Marie Leszczynska, reine de France, et le Dauphin.
Huile sur toile de Alexis Simon Belle.
Hors cadre, hauteur: 1,59m. Largeur: 1,22cm.
Cadre, hauteur: 2,35m. Largeur 1,54m. Épaisseur: 0, 11m. Poids:100 kg.Ancienne collection; chez le duc d'Antin, directeur des Bâtiments du roi, à Marly, puis à Petit-Bourg; Durameau le signale au Magasin de la surintendance, 1784; saisie révolutionnaire; entré au musée de Versailles sous Louis-Philippe; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; 1855 et 1861: aile du Nord, attique, galerie 161.
Mentionné dans la salle de Crimée Nord (salle n°100), 1er étage, aile du Nord, 10 septembre 1964; exposé dans la seconde antichambre de la Dauphine (salle n°43), appartement de la Dauphine, rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; exposé dans le grand cabinet de la Dauphine (salle n°44), 29 mai 1970. Le 04 septembre 1729, la reine, déjà mère de trois filles mettait au monde le Dauphin tant espéré.
La continuité dynastique était assurée; aussi cette naissance fut-elle accueillie dans la liesse populaire.
Ce tableau d'apparat montre le Dauphin tout juste âgé d'un an; il porte le cordon bleu céleste de l'ordre du Saint Esprit, dont la plaque est brodée sur son riche habit de drap d'argent.
La reine, dont le goût pour les bijoux était manifeste, arbore une tenue enrichie d'une parure de grand corps constellée de diamants et assortie à l'aigrette sertie de brillants qui orne sa coiffure. La reine Marie Leszczynska fut comblée par la venue au monde tant attendue d'un dauphin, le 04 septembre 1729, après la naissance de trois filles.
L'année suivante, un portrait officiel de l'héritier du trône fut commandé à Alexis-Simon Belle, qui plut tant à la reine qu'elle le fit accrocher dans son appartement.
C'est alors que l'artiste, à partir de ce modèle, dut concevoir un double portrait où l'enfant est tenu sur les genoux de sa mère.
L'artiste a habilement placé la main gauche du prince, posée à l'origine sur la couronne delphinale, dans la main de la reine. C'est le seul geste entre les deux personnages, dans ce portrait officiel où toute intimité est bannie. En l'absence de couronne delphinale, c'est le rôle de reine mère qui est désormais magnifié: les écus aux armes de France et de Pologne sur lesquelles broche le blason des Leszczynski, sommés de la couronne royale et tenus par deux ailes éployées, dominent le grand canapé de bois doré garni de velours bleu à frange d'or. Melchior cardinal de Polignac
Buste en marbre de Coysevox Antoine.
Date de création 1718.
Hauteur: 0,885m. Largeur: 0,72m. Profondeur: 0,32 m. Poids. 80 kgs Déclaré trésor national le 21 avril 2005. Achat 2005. En 1718, à l'âge de 57 ans, Melchior de Polignac pouvait se prévaloir d'une brillante carrière ecclésiastique, inaugurée dans l'ombre du cardinal de Bouillon au conclave romain de 1689 et sanctionnée par le chapeau de cardinal en 1712
D'une grande érudition, il avait été élu en 1704 à l'Académie française, où il prenait la suite de Bossuet, et était membre de l'Académie des sciences depuis 1711, ainsi que de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1717.
Son grand œuvre, publié posthume en 1747 mais partiellement diffusé dès les premières années du XVIIIe siècle, fut l'Anti-Lucretius, sive de Deo et natura, un poème néo-latin de quelque dix mille vers dont le but apologétique donnait à son auteur une place honorable, quoique teintée de cartésianisme, parmi les défenseurs de la foi contre les nouveaux disciples d'Épicure.
Au service du roi, il avait été chargé de plusieurs missions diplomatiques, notamment lors des préliminaires du traité d'Utrecht à partir de 1712.
En outre, il devait être pourvu, entre 1713 et 1716, de la très honorifique charge de maître de la Chapelle-Musique, une institution considérablement développée par un Louis XIV soucieux de faste liturgique.
Rompu à l'art du portrait sculpté, Coysevox campe ici un prélat altier, au buste imposant, la tête haute et regardant fièrement vers la droite.
Cette attitude volontairement distanciée et majestueuse est soutenue par quelques accessoires significatifs: la calotte de cardinal, posée sur une chevelure largement bouclée; accrochée à un ample ruban qui passe sous le rabat lisse du col, la croix de l'ordre du Saint-Esprit de Montpellier (transformée ensuite), dont Polignac était grand maître général depuis 1716; enfin, attribut tout à fait explicite, le chaperon d'hermine de la cape cardinalice, légèrement retroussé sur son épaule gauche.
On ne peut qu'apprécier la qualité du rendu des étoffes: soie de la cape cardinalice et du ruban, hermine du chaperon, toile fine du rabat, dont le sculpteur a su traduire les moindres nuances dans le marbre.
Mais surtout, ce buste est un portrait au sens plein du terme, qui parvient à exprimer, par le moyen du visible, un caractère, un rang, une ambition.
Comme Rigaud, Coysevox illustre magistralement cet art du portrait d'apparat à la française, au sein d'une tradition qu'il a lui-même contribué à définir.
Avec le buste du cardinal de Polignac, cette formule trouve un incontestable aboutissement, marqué par l'ampleur des lignes, la majesté de la pose, le mouvement même de la tête, subtilement prolongé par la direction donnée au regard.
C'est dans l'image intemporelle ainsi définie que la personnalité du modèle trouve son meilleur reflet. A.M Vue du grand Trianon prise du côté de l'avenue Louis XV enfant en promenade à cheval en vue du château du Grand Trianon.
Huile sur toile de Martin Pierre Denis (1663-1742) Date de création : 1724 Hauteur: 3.005 m. Largeur: 2.26 m.
Commandé par Louis XV pour l'hôtel du Grand Maître à Versailles en 1724; collection Louis XV; mentionné Partie centrale, rez-de-chaussée, salle des résidences royales, n°32, dans le guide de 1837; mentionné dans la 3ème Salle des résidences royales (n°32), partie centrale, rez-de-chaussée, dans l'inventaire de 1850.
Exposé dans la Salle n°91, 1er juillet 1965; mentionné dans les réserves, 24 décembre 1970; exposé dans les Salles du XVII, rez-de-chaussée, 22 février 2010. Marie Joseph de Saxe (1731-1767) seconde épouse du Dauphin
Huile sur toile de Jean Martial Frédou (1710-1795) Anciennement attribué à Nattier, Jean-Marc (peintre) d'après de La Tour, Maurice-Quentin (pastelliste)
Hors cadre, hauteur: 2,72m. Largeur: 1,96 m.
Cadre, hauteur 2,93m. Largeur: 2,1,8m.
Collection Louis XV; peut-être l'un des trois portraits mentionnés, sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837; mentionné dans la Galerie de portraits, du côté opposé aux fenêtres (n°150), aile du nord, attiques, dans l'inventaire de 1850; mentionné en réserve dans la salle du Maroc (salle n°102), 1er étage, aile du Nord, 07 septembre 1964; exposé dans les salles du XVIIIe siècle, Galerie basse (salle n°51), rez-de-chaussée, corps central, juillet 1965; mentionné en réserve, 1994. Ballet à six entrées, dansé devant le Roi, le 05 janvier 1689, pour le retour de Monseigneur le Dauphin de l'armée d'Allemagne, dans le Grand Trianon que Louis XIV venait de faire construire par Mansart.
Le roi voulait marquer l'extrême satisfaction qu'il a reçue du retour de Monseigneur le Dauphin après ses glorieuses conquêtes (Le Mercure galant) |
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