Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule
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yann sinclair
Nombre de messages : 26292 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
Sujet: Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule Mer 23 Nov - 11:40
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi
- 24 Cabinet de la pendule
Ce salon a trouvé sa forme actuelle après de multiples transformations.
A l'origine il y avait deux pièces, dont une reliée par une arcade au Cabinet intérieur pour former le Cabinet des Bijoux et Des Tableaux de Louis XIV.
En 1738, Louis XV fit réunir les deux pièces.
Mais derrière l'emplacement actuel de la pendule fut établie une porte dans un hémicycle.
Ce n'est qu'en 1760 qu'on remplace l'hémicycle par un grand miroir encadré de deux portes, une vraie et une fausse. Ce Cabinet, qui constitue surtout une pièce de passage, a servi un moment de Salon des Jeux sous Louis XV.
Sur le sol, une ligne de cuivre matérialise le méridien de Paris
.
Sur un socle de marbre blanc de Carrare, incrusté dans le plancher, la fameuse horloge astronomique qui justifie toujours le nom de la pièce.
Cette extraordinaire pendule est le fruit de douze années de collaboration entre l'ingénieur Passement et l'horloger Dauthiau, qui la présentent à l'académie des Sciences en 1749 avant de l'offrir à Louis XV en 1753, très intéressé par les sciences et en particulier par l'astronomie.
Pour abriter le mécanisme de 120 roues et pignons, le meilleur sculpteur et bronzier du temps, Caffieri, crée cette boîte, superbe exemple du style rocaille arrivé à maturité dans les années 1750.
Elle est toujours capable de donner les années (jusqu'en 9999), les jours, les mois et leurs quantièmes (un système de rouage particulier existe pour les années bissextiles) et les phases de la lune. Louis XV assiste chaque 31 décembre au passage de l'année nouvelle devant la pendule, qui servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.Le cadran émaillé indique les heures, l'heure solaire, les minutes et les secondes marquées par le mouvement de la pendule.
La pendule est couronnée par un globe de verre abritant le système du monde par Copernic, où l'on peut voir le mouvement des planètes autour du soleil, leurs positions dans le zodiaque, et la révolution de la lune autour de la terre.
Ces deux dernières ont un cercle disposé pour distinguer leur partie éclairée du soleil d'avec celle qui ne l'est pas, qui fait voir le jour et la nuit, le coucher et le lever su soleil pour tous les pays du monde.
Le globe planétaire indique les deux équinoxes et les deux solstices par an, ainsi que les éclipses.
La sphère étant dégagée du mouvement de la pendule, il est possible de faire tourner en accéléré, grâce à trois manivelles, l'ensemble du système solaire: on assiste à loisir à tous les mouvements des astres autour du soleil, ce qui permet de voir leurs positions au bout de plusieurs années, voire de plusieurs siècles ou à l'inverse de rétrograder dans le temps et l'espace.
Un deuxième bloc situé à l'arrière contient le mécanisme de la sonnerie, qui se déclenche tous les quarts d'heure et à volonté.
Les poids de la pendule ne nécessitent d'être remontés que toutes les six semaines.
La différence de dilatation de l'acier et du cuivre composant la pendule fait se hausser et baisser une lentille, le balancier pouvant ainsi être utilisé comme thermomètre naturel.
La pendule de Passement resta à Versailles durant la période révolutionnaire jusqu'en 1797.
Par décision du ministre de l'intérieur (02 janvier 1797), elle fut confiée pour restauration à Antile Janvier, ancien horloger de Louis XVI et inventeur des engrenages.
Mais janvier, ruiné, engagea les bronzes au Mont de Piété.
Après enquête et restitution aux inventaires du Garde Meuble, et après une nouvelle restauration et le rachat des bronzes par Janvier et son élève Wagner, la pendule fut transportée à l'hôtel des Menus Plaisirs, rue Bergère, replacée dans les magasins puis enregistrée dans les livres du Garde-Meuble de la Couronne.
La pendule rentra définitivement à Versailles en 1833 pour le musée d'Histoire de France de Louis Philippe.
Caractéristiques Ingénieur: Claude Siméon Passemant (1702-1769) Horloger: Louis Danthiau (1730-1809 Sculpteurs et bronziers: Jacques (1678-1755) et Philippe II Caffieri (1717-1774) Mécanismes 1749, Boîtier 1753, Bronze doré, émail, acier, cuivre et verre. H: 2,26m; L:0,832m; Pr: 0,53 m
Ultime chef-d’œuvre de l’art royal versaillais exécuté à la veille de la Révolution, le cabinet de Garde-robe est un des rares aménagements d’ampleur entrepris par Louis XVI dans l’appartement privé.
La garde-robe de Louis XVI, revêtue de boiseries sculptées et couronnées par une corniche d’architecture, est exceptionnelle par son extrême raffinement.
La sculpture de cet ensemble fut confiée aux ciseaux des frères sculpteurs Jean‑Siméon et Jean‑Hugues Rousseau, qui signèrent lors de leur dernière intervention au Château une de leurs plus brillantes productions.
Dans un registre néo‑classique, les décors sculptés et dorés déclinent les grands domaines du gouvernement: le commerce, l’agriculture, la marine, la guerre, les sciences et les arts.
Rien de futile dans ce programme iconographique, qui évoque plus un cabinet de travail, à l’instar d’un « studiolo » de la Renaissance italienne, qu’une pièce de commodité comme l’indique son appellation de garde-robe.
Il s’agit, en effet, d’un lieu consacré au travail, sorte d’arrière-cabinet plus intime que le cabinet d’angle.
Le caractère sérieux et appliqué de Louis XVI transparaît ici, loin des thèmes légers voire convenus qui se déployaient dans les décors réalisés pour son prédécesseur. Selon un principe habituel au XVIIIe siècle, cet ensemble est traité en harmonie blanc et or: tous les éléments moulurés et les parties sculptées sont dorés à la détrempe et se détachent sur une peinture à la colle de teinte blanche.
Restauré en 2009 avec le soutien de Lady Michelham of Hellingly par l'intermédiaire de la Société des Amis de Versailles
Nº d'inventaire: VMB 1037 Auteur : Passemant, Claude-Siméon, Dauthiau, Louis, Caffieri, Jacques, Caffieri, Philippe Date de création : 1749 - 1753 Emplacement : Corps central, appartement intérieur Roi cabinet de la Pendule Dimensions : 215 x 83 x 52 cm Matière et technique : bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre, bois RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Historique: Mécanismes 1743; boîtier 1753.
Présentée à l'Académie royale des Sciences en 1749 et à Louis XV à Choisy en 1750.
Placée en 1754 dans le cabinet de la Pendule à Versailles.
Mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792.
Envoyée au Conservatoire des Arts et Métiers en 1797.
Choisie par le Premier Consul pour être placée aux Tuileries.
Confiée en 1800, par ordre du ministre de l'Intérieur, à l'horloger Antide JANVIER afin d'être restaurée.
Après de longues discussions avec l'horloger ruiné, elle est remise en état en 1827 et restituée au Garde-Meuble en 1828.
Rentrée à Versailles en 1833.
Commentaire La pendule astronomique de Louis XV est doublement un chef-d'œuvre unique au monde.
Son mécanisme fut réalisé par les horlogers Passement et Dauthiau en 1749; d'une très grande complexité, il permet à la pendule d'indiquer avec la plus grande précision l'heure, le jour, le quantième, le mois, l'année, les phases de lune, ainsi que les mouvements des planètes autour du soleil.
C'est en 1753 que fut réalisé par Jacques et Philippe Caffiéri, bronziers, l'admirable boite rocaille de bronze doré destiné à contenir et mettre en valeur le précieux mécanisme.
La pendule prit place alors dans le cabinet dit de la pendule, où elle se trouve encore aujourd'hui.
Retirée lors de la Révolution, elle reprit sa place en 1833, par ordre de Louis-Philippe. G.Mabille
Quelques sujets connexes: Louis XV et ses pendules astronomiques Pendules royales et princières conservées à Versailles Inventaire des pendules de Versailles 1787
Le cabinet de la pendule est créé vers 1740, lors du réaménagement de cette partie de l'appartement du Roi sous Louis XV, à la place du salon du degré du roi et d'une partie du cabinet aux tableaux
Contenant plusieurs cadrans indiquant les heures de lever et de coucher du Soleil et la Lune, la pièce est alors appelée salon des pendules.
(Pierre Verlet, Le château de Versailles, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1985)
En 1754, Louis XV fait livrer depuis le château de Choisy la pendule qui donne son nom au salon.
La pendule du salon est une pendule mécanique.
Son mécanisme est conçu par l'ingénieur Claude-Simon Passemant et est exécuté par l'horloger Louis Dauthier. Il est installé dans une caisse en or moulée par le bronzier Caffieri.
Sa réalisation nécessite douze années.
Elle est surmontée d'une sphère en cristal contenant une sphère armillaire représentant les positions des planètes.
La pendule donne l'heure, le jour de la semaine, le mois de l'année, l'année (en tenant compte des années bissextiles) et les phases de la Lune.
Le centre de la pièce est dominé par la réduction de la statue équestre de Louis XV réalisée par Louis-Claude Vassé.
Autour de la pièce, deux consoles en bois doré ont des plateaux qui représentent les chasses royales.
(Jean Georges D'Hoste, Tout Versailles, Casa Editrice Bonechi, 2008, p. 62) Pendule astronomique de Passemant
Ce n'est qu'en 1760 qu'on remplace l'hémicycle par un grand miroir encadré de deux portes, une vraie et une fausse.
Ce Cabinet, qui constitue surtout une pièce de passage, a servi un moment de Salon des Jeux sous Louis XV.
Sur le sol, une ligne de cuivre matérialise le méridien de Paris
Louis XV s’intéressait beaucoup aux sciences et en particulier à l’astronomie.
On peut voir sur le sol de ce cabinet le tracé du méridien de Versailles, matérialisé par une baguette de cuivre. L’extraordinaire pendule, qui a donné son nom à la pièce, fut présentée à l’académie des Sciences, puis au roi au château de Choisy, avant d’être installée ici en 1754.
L’horloge indique l’heure, le jour de la semaine, le mois, l’année et le quartier de la lune; dans le globe de cristal, on peut voir les planètes opérer leur révolution autour du soleil.
Conçue par Claude-Siméon Passemant, ingénieur du roi, exécutée par l’horloger Louis Dauthiau et placée dans une caisse de bronze doré due à Jacques et Philippe Caffiéri, père et fils, cette pendule est un monument artistique et scientifique.
Elle servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.
Au centre de la pièce, le roi Louis-Philippe fit placer une réduction de la statue équestre du Bien-Aimé, surnom de Louis XV, que Bouchardon avait réalisée pour la place Louis XV (actuelle place de la Concorde) à Paris (statue détruite à la Révolution)
Plan du petit appartement du roi en 1789; le cabinet de la pendule est indiqué en 2 25- Antichambre des chiens http://versablog3.skyrock.com/2874187366-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-25.html
Première antichambre où se tenaient les valets de l'appartement intérieur"les garçons bleus" et où dormaient les chiens favoris du roi.
En 1738 cette salle fut aménagée avec les boiseries de l'ancienne salle de billard de Louis XIV transformée pour Louis XV en chambre à coucher.
Cette salle servait de première antichambre aux cabinets intérieurs.
Elle ouvre en effet sur le Degré du Roi, reconstruit à son emplacement actuel en 1754, après avoir été déplacé plusieurs fois
Le nom de cette pièce et le décor de sa corniche rappellent que Louis XV y faisait dormir ses chiens favoris. Les boiseries proviennent de l’ancienne salle de Billard de Louis XIV, transformée par Louis XV en chambre à coucher; les tableaux de fleurs des dessus-de-porte sont l’œuvre de Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Blain de Fontenay. Cette pièce, où se tenaient habituellement les valets de l’appartement intérieur, appelés familièrement « garçons bleus » à cause de la couleur de leur livrée, servait de première antichambre aux cabinets intérieurs
26- Salle à Manger des Cabinets ou salle à manger dite "des retours de chasse" http://versablog3.skyrock.com/2874913352-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-26.html
Cette pièce a remplacé en 1750 une salle des bains
Elle fut aménagée entre 1750 et 1754. Une ou deux fois par semaine, Louis XV y donnait à souper aux dames et gentilshommes qui l'avaient accompagné à la chasse, et c'était une grande faveur que d'y être invité.
Après le souper le roi et ses invités finissaient la soirée au salon de la pendule autour des tables de jeu.
Peu à peu le roi délaissa cette pièce pour la nouvelle salle à manger dite des porcelaines
Ce n'est qu'en 1753 que cette pièce devint le cabinet de travail du Roi
Elle avait précédemment le cabinet de billard, puis le cabinet des Tableaux de Louis XIV, et elle donnait alors par deux arcades sur les pièces voisines.
En 1738, Louis XV fit fermer les arcades, remplacées par des portes, et installer une cheminée en griotte d'Italie.
La pièce servit alors de salle à manger, puis de salon de jeu, et enfin, en 1753, de cabinet de travail.
C'est alors que les murs, jusque là tendus de damas rouge, furent revêtus des boiseries dessinées par Gabriel et sculptées par Verberckt.
Haut lieu des décisions politiques et cadre privilégié de la vie privée quotidienne du Roi, le Cabinet d'Angle rappelle l'ambiance raffinée et plus intime du règne de Louis XV.
Son successeur Louis XVI conservera les décors de son aïeul.
La pièce possède encore son mobilier d'origine, et notamment le fameux secrétaire à cylindre commandé à Oeben en 1760, et livré par Riesener neuf ans plus tard
28- Arrière cabinet ou cabinet des dépêches http://versablog3.skyrock.com/2891685623-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-28.html
Ancienne pièce du café dite aussi cabinet des dépêches
Elle occupe l'emplacement du salon ovale, dit "des coquilles" que Louis XIV avait fait aménager en 1692 et qu'il remplace en 1754.
Louis XV y recevait Beaumarchais pendant qu'il donnait à Mme Adélaïde des leçons de musique dans le cabinet attenant.
C'est ici également que Louis XV menait sa diplomatie personnelle, en marge de la politique étrangère officielle et étudiait les rapports de ses agents secrets et tout le personnel liè au "secret du Roi", qui n'était malheureusement pas si secret puisque le projet d'invasion de la "Grande"-Bretagne a avorté.
Il comportait à l'origine des pans coupés que Louis XVI supprima tout en conservant les boiseries sculptés et les tableaux de Galloche et de Chavanne.
Sous Louis XVI, la pièce reçut un bel ameublement composé probablement de la commode de Roentgen au Met et d'une paire de vases de côté de Sèvres à têtes de boucs en bronze et décor arabesques désormais dans les collections royales anglaises.
Jugeant la chaise (à faire) de Louis XV incommode, Louis XVI rajouta un nouveau cabinet de chaise, à l'anglaise, et chauffé par un poêle.
Le "trône" royal étant réalisé en acajou comme chez la Reine.
Il occupe l’emplacement du salon Ovale que Louis XIV avait fait aménager en 1692: orné de pilastres corinthiens et de quatre niches abritant des groupes de bronze dont les célèbres chenets de l’Algarde (Louvre), ce salon donnait accès à droite à la Petite Galerie et à gauche au cabinet des Coquilles : dans cette dernière pièce, ainsi nommée à cause du décor de sa corniche, Louis XIV conservait ses manuscrits et ses livres les plus précieux, ainsi qu’une vingtaine de tableaux dont le Concert champêtre de Titien (Louvre). En 1754, le cabinet des Coquilles disparut pour faire place au degré du Roi, et le salon Ovale fut remplacé par un arrière-cabinet et un cabinet de chaise. L’arrière-cabinet comportait à l’origine des pans coupés que Louis XVI supprima tout en conservant les boiseries sculptées et les tableaux de Galloche et Domenchin de Chavanne. C’est ici que Louis XV s’enfermait pour dépouiller les rapports des agents secrets qu’il entretenait à l’étranger et pour rédiger les instructions qu’il leur adressait : c’est donc là le siège du « secret du Roi », cette diplomatie personnelle que Louis XV menait en marge de sa politique étrangère officielle et qui devait aboutir, entre autres, au « renversement des alliances » de 1756 La petite vitrine placée à droite de la fenêtre fut exécutée par Riesener pour contenir les montres de Louis XVI.
Restauration du cabinet des dépêches
https://www.ina.fr/video/CAB98051849/cabinet-des-depeches-a-versailles-video.html Au château de VERSAILLES, le cabinet des dépêches, pièce secrète connue seulement de Louis XV et de quelques-uns uns de ses fidèles, vient d'être restauré.- Interview de Gilles PERRAULT, auteur du livre "Cabinet des dépêches" sur le Roi Louis XV et de la fonction du cabinet des dépêches. 29- Cabinet de la vaisselle d'or http://versablog3.skyrock.com/2899420637-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-29.html
Cette pièces occupent une partie de l'appartement de Madame de Montespan, puis de la Petite Galerie, dont Louis XIV avait fait peindre la plafond par Mignard, et où il avait fait placer ses plus beaux tableaux: des Vinci ( la Joconde), des Raphaël, des Titien, des Corrège, des Poussin, qui sont aujourd'hui au Louvre
Louis XV y expose son service de vaisselle d'or
En 1752, Louis XV y fit installer un appartement pour sa fille Madame Adélaïde
Elle y prenait ses leçons d'italien avec Goldoni et de harpe avec Beaumarchais
Verberckt l'agrémenta de magnifiques boiseries.
Le jeune Mozart y aurait joué en 1763
Les boiseries qui, à gauche de la cheminée, forment une espèce d'alcôve, on t été posées en 1767
Elles ont été sculptées sur des dessins de Gabriel et montrent d'extraordinaires trophées musicaux qui en font sans doute les plus belles du style Louis XV.
C'est ici que dans l'hiver de 1763-1764, Mozart enfant joua devant la Famille Royale
C’est l’ancien cabinet intérieur de Madame Adélaïde, l’appartement qu’elle occupa au premier étage du Château entre 1752 et 1769 avait été aménagé sur l’emplacement de la Petite Galerie et de l’escalier des Ambassadeurs. Il a conservé quelques éléments du décor de la Petite Galerie: la corniche, les pilastres et les chambranles de la fenêtre, complétés par de nouvelles boiseries entre 1753 et 1767. Il faut particulièrement admirer les panneaux de l’alcôve, qui datent sans doute des travaux de 1753 mais qui ont été remontés en 1767 à leur emplacement actuel: Verberckt y a sculpté des trophées d’instruments de musique rappelant les goûts de la princesse, et des outils de pêche et de jardinage. Madame Adélaïde eut un temps à son service deux des plus grands dramaturges du XVIIIe siècle : Goldoni, qui lui enseignait l’italien, et Beaumarchais qui fut son professeur de harpe. Une tradition (invérifiable) veut que les leçons se soient déroulées dans ce cabinet. Plus tard, Louis XV, qui prenait ici son café, y exposa sa vaisselle d’or. Louis XVI y plaça l’extraordinaire cabinet en ébène et acajou, recouvert de plaques de porcelaine à décor de plumes d’oiseaux et d’ailes de papillons. Sur la cheminée, est disposé un beau buste de Louis XV enfant par Coysevox. Les deux plaques de porcelaine de Sèvres, représentant la Toilette de la Sultane et la Sultane donnant des ordres aux odalisques d’après Amédée Van Loo, ont été commandées par Louis XVI pour ses cabinets intérieurs
30- Cabinet des bains dit cabinet de la cassette http://versablog3.skyrock.com/2903688761-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-30.html
Leçon de natation, jeunes baigneuses, pêcheurs: telles sont les scènes qui ornent les boiseries de l'ancienne salle de bains de Louis XV
Restaurés grâce à L'Oréal, les sculptures des frères Rousseau ont retrouvé tout l'éclat de leurs nuances d'or
Précieuse et raffinée, cette pièce disposait de deux baignoires (une pour se savonner, l'autre pour se rincer) avec l'eau courante.
Louis XVI, qui la transforma en cabinet de cassette où il se retirait pour tenir ses comptes, en conserva les panneaux sculptés.
Ils sont caractéristiques de la transition entre le style rocaille et néoclassique.
30f Passage des cartes http://versablog3.skyrock.com/2903695889-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-30f.html
Dans ce passage, Louis XVI y accrochait des cartes de géographie
31- Bibliothèque Louis XVI http://versablog3.skyrock.com/2904295329-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-31.html
Auparavant, cette pièce constituait une partie de la Petite Galerie de Louis XIV puis la Chambre à coucher de Madame Adélaïde, puis le Salon des Jeux de Louis XV.
Louis XVI confia à Gabriel le soin de dessiner des boiseries néoclassiques qui furent exécutées par Antoine Rousseau.
Les miroirs sont surmontés de médaillons figurant Apollon, les Arts et la France tenant le portrait du Roi.
Les armoires à livres, qui comprennent les deux portes d'entrée, dissimulées par de faux dos de reliures, sont sculptées dans les angles incurvés de la pièce, de trophées symbolisant les diverses formes littéraires.
Elles sont surmontées de vases et de bustes d'empereurs romains en marbre et porphyre
Cette bibliothèque, projetée par l’architecte Gabriel peu de temps avant la mort de Louis XV en 1774, a été à la fois la première commande du jeune Louis XVI et la dernière intervention de l’architecte à Versailles. Bénéficiant déjà de plusieurs bibliothèques dans les étages supérieurs, le roi hâta cependant les travaux de cette vaste pièce qui a l’avantage d’être de plain-pied avec son appartement. En 1778, Louis XVI y fit placer la remarquable table ronde d’acajou de Sainte-Lucie, attribuée à l’ébéniste Quervelle. Quatre ans plus tard, il y installa la somptueuse commode de Riesener, rare meuble royal à avoir aujourd’hui retrouvé sa place d’origine
32- Salle à manger dite "aux salles neuves" http://versablog3.skyrock.com/2913432247-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-32.html
Cette salle à manger a été créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de chasse. Elle occupe l’emplacement de deux pièces de l’ancien appartement de Madame Adélaïde, dont l’une, donnant sur la cour, était son grand cabinet où, selon toute vraisemblance, le jeune Mozart se produisit devant la famille royale au début 1764. La pièce a surtout servi à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Durant vingt ans, une quarantaine de convives s’assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits « de société », un nouveau type de souper à mi‑chemin entre les grands couverts officiels et les repas « en particulier ». Si le nombre des personnes conviées excédait le nombre de places assises, les hommes allaient au buffet dressé sur le billard dans la salle voisine. Cette salle à manger est aussi appelée salon des Porcelaines, car chaque année, à Noël, Louis XVI y faisait présenter les dernières productions de la manufacture de Sèvres
34 - Salle de billard http://versablog3.skyrock.com/2923992941-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-34.html
L'entreprise Chevillotte reconstitue le billard de Louis XVI
Afin que le Cabinet du Billard du Roi puisse retrouver toute son âme, la société Chevillotte a accepté de reproduire à l'identique un billard d'époque XVIIIème
Table en chêne massif longue de 4 mètres, soutenue par 15 pieds sculptés et ornée de moulures recouverte d'un tapis bleu-vert tendu par des clous dorés
35 - Salon des jeux de Louis XVI http://versablog3.skyrock.com/2924601489-Premier-etage-Aile-centrale-Appartement-interieur-du-roi-35.html
Le Salon des Jeux de Louis XVI date de 1775
Auparavant, il y avait eu le Cabinet des Curiosités et des Raretés de Louis XIV, puis la première antichambre de Madame Adélaïde, puis en 1769 une salle à manger pour les Dames
Bien que les boiseries aient été remaniées et la cheminée supprimée au XIXe siècle, cette pièce a retrouvé une bonne part de son mobilier d'origine et de son ancienne splendeur grâce à ses quatre encoignures de marqueterie de Riesener (dont deux ont été offertes en 1956 et 1965 par Mrs Kahn Sriber, MM. Antenor Patino, Charles-Otto Zieseniss, Stavros Niarchos, Perre David-Weill, le Baron Alexis de Redé et le Vicomte et la Vicomtesse de Bonchamps), grâce au soieries en damas cramoisi et or qui ont été retissées pour les chaises et les rideaux, grâce aux dix gouaches par Van Blarenberg des hauts faits militaires du règne de Louis XV
À l’origine, il y avait là le cabinet des Curiosités de Louis XIV auquel on accédait alors par le salon de l’Abondance et dont il ne demeure aucune trace. Après plusieurs états intermédiaires, elle fut utilisée par Louis XVI comme salon des Jeux. Après le repas pris dans la salle à manger, les convives s’y rendaient pour le café et pour jouer. Le roi s’asseyait volontiers à une table de trictrac, tandis que ses frères jouaient l’un au billard dans la salle voisine, l’autre au whist. Le mobilier, vendu à la Révolution, a pu être en grande partie racheté et replacé: les quatre encoignures commandées à Riesener en 1774, ainsi que les chaises livrées par Boulard en 1785. Sur les murs ont été également raccrochées des œuvres choisies par Louis XVI lui-même: des gouaches commémorant les victoires militaires de son grand-père Louis XV, peintes par Van Blarenberghe
37- Salle de bain http://versablog3.skyrock.com/2929423535-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-37.html
38- Chambre des bains http://versablog3.skyrock.com/2929424713-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-38.html
39- Cabinet de chaise à l'anglaise http://versablog3.skyrock.com/2931960409-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-39.html
40- Ancien Cabinet des Poètes de Marie Leszczynska ou cabinet aux vernis Martin http://versablog3.skyrock.com/2931960911-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-40.html
Les boiseries proviennent d'un arrière-cabinet peint pour Marie-Josèphe de Saxe, lorsque Marie-Antoinette les à faites remonter à côté de son grand cabinet intérieur.
A cette occasion, les peintures ont été retouchées.
En 1728, les frères Martin de Paris mettent au point une imitation de laque à base de copal, le vernis Martin, conçu pour concurrencer les laques de Chine et du Japon.
Ce vernis, moins coûteux pour le décor de mobilier que l'application de panneaux de laques, servit aussi à harmoniser des meubles au fort galbage, les panneaux de laque ne supportant pas d'être trop arrondis.
Le vernis Martin créait le raccord entre ces panneaux pour que le meuble soit visuellement homogène.
Il eut cependant son existence propre en reproduisant et interprétant des œuvres de peintres de l'époque appliquées sur les meubles en guise de décor.
Le vernis Martin fut aussi utilisé au XIXe siècle sur le mobilier de style.
Le décor des boiseries sculptées par les Rousseaux en 1793 (sphinx, palmettes, vases sur trépieds...) illustre le retour à l'antique prôné par le néoclassicisme
Le mobilier appartenait à la reine mais dans d'autres demeures royales: Marly (commode de Riesner), les Tuileries (sièges) et probablement Saint-Cloud (lustre en bronze doré)
Le cabinet servait aux leçons de harpe de la reine, c'est là aussi qu'elle posait pour Madame Vigée Le Brun
42- Petite bibliothèque http://versablog3.skyrock.com/2942591145-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-42.html
43- Grande bibliothèque http://versablog3.skyrock.com/2942592289-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-43.html
D'abord laboratoire de Marie Leszczynska qui s'y adonnait à la peinture sous la direction d'Ourdry, cette pièce fut transformée en bibliothèque pour Marie-Antoinette en 1772.
Dans les vitrines, tendues de tissu vert, sont présentés sur des tablettes à crémaillères, des livres reliés en maroquin et frappés aux armes royales.
Un décor de fausses reliures habille les portes et des têtes d'aigle bicéphale, symbole de la Maison d'Autriche, forment la poignée des tiroirs 44- Cabinet de la méridienne http://versablog3.skyrock.com/2943053413-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-44.html
Le Cabinet de la Méridienne de la reine Marie-Antoinette est sans doute la pièce la plus attachante de l'Appartement privé ou Appartement intérieur de la Reine situé au premier étage du Corps Central du château de Versailles.
Établi dans la partie sud de ce dernier, cet appartement est l'équivalent de l'Appartement intérieur du Roi aménagé au nord.
Souvent modifié, le Cabinet de la Méridienne, situé derrière la chambre de la Reine, nous est parvenu dans son dernier état créé en 1781 pour la reine Marie-Antoinette:
Un petit boudoir charmant et raffiné de forme octogonale dont les murs à pans coupés assurent une double fonction innovatrice pour l'époque:
La circulation des femmes de chambre de la chambre à la bibliothèque sans importuner la souveraine et l'amélioration de l'éclairage.
Dans l'axe de la fenêtre, l'alcôve entièrement recouverte de panneaux de glaces abrite un sofa sur lequel la Reine pouvait se reposer dans la journée.
Le nom de « Méridienne » donné à cette pièce intime semble indiquer un usage particulier aux heures médianes de la journée, sans doute avant le « dîner » correspondant à notre actuel déjeuner, mais qui était servi, selon l'usage de l'époque, vers trois heures de l'après-midi.
Le décor actuel, d'une exceptionnelle finesse, date de 1781, lors de la naissance du Dauphin quand il fut renouvelé sur des dessins de l'architecte Richard Mique
Les boiseries exécutées par les frères Rousseau et les magnifiques bronzes appliqués sur les glaces des portes sont riches en symboles: de la reine (l'aigle d'Autriche) ou du roi (aigle symbole de Jupiter), de l'amour (tiges de rosier interrompues par des cœurs percés de flèches), du mariage (paons, attributs de Junon déesse du mariage) ou de la maternité (dauphins)
Une attention particulière doit être accordée aux ouvrages de serrurerie de cette pièce:
Exécutés par les meilleurs artistes de l'époque, les boutons de tirages, targettes, serrures et l'espagnolette en bronze doré sont de vrais morceaux de bijouterie:
Le chiffre de Marie-Antoinette apparaît sur toutes ces pièces parfois surmonté de la couronne royale ou entouré de fleurs de lys.
Le meuble d'étoffe actuel en « grenadine » retissé d'après le modèle original correspond à un premier état que la Reine fit remplacer ultérieurement par un tissu brodé de couleur blanche.
Deux paires de bras de lumière ainsi que des candélabres (sic) en bronze doré, créés spécialement pour la pièce complétaient à l'origine l'éclairage du lustre central.
Les fauteuils exécutés pour cette pièce par George Jacob furent livrés vers 1784
45- Cabinet de chaise http://versablog3.skyrock.com/2943269815-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-45.html
47- Cabinet de toilette ou ancien Cabinet de la Duchesse de Bourgogne http://versablog3.skyrock.com/2943280765-Premier-etage-Aile-centrale-Cabinets-interieurs-de-la-reine-47.html Jeunes filles jouant aux osselets de Antoine Dieu (1662-1727), commandé par Louis XIV en 1700 pour l'appartement d'été de la duchesse de Bourgogne à la ménagerie de Versailles. Conversion de Saint Augustin de Coypel, tableau commandé pour les cabinets intérieurs de la reine Marie Leszcsinska. Ce tableau fut payé 350 livres, le 4 juin 1736 en même temps que celui représentant Saint Azelle, son pendant. Présent dans les magasin de la surintendance en 1760, puis 1784. Il entre dans les collections du Louvre à la Révolution avant d'être déposé à Fontainebleau en 1875. Il est revenu à Versailles par dépôt en 1965
Appartement de Madame de Maintenon 50. Première Antichambre 51. Seconde Antichambre 51a Chambre 51b ??? 52. Grand Cabinet
Divers 16. Loggia 53. Salle du sacre 54. Salle du pape
Escaliers 15. Escalier de la Reine ou Escalier de Marbre 15a Escalier de la régie (voir rdc 57a) 15b Escalier Fleury (voir rdc 57d) 15c Escalier de stuc ou de l'attique Chimay 22b Escalier semi circulaire (voir rdc 70c) 30a Escalier d'Epernon (voir rdc 82b) 30d Degré du Roi (voir rdc 84) 30g Escalier du cabinet du secrétaire de la cassette 33. Escalier Louis-Philippe (voir rdc 80) 40c Escalier circulaire du Dauphin (voir rdc 67a) 46. Escalier du billard 46b Escalier de la chambre de veille (entre-sol) 48. Escalier du passage du Roi
Nombre de messages : 26292 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
Sujet: Re: Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule Mer 23 Nov - 12:28
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Modifié le mercredi 09 mai 2018 04:55
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:10
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:14
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:14
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:15
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:16
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
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Modifié le samedi 02 septembre 2017 07:18
Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule.
Au centre de la pièce se trouve une réduction de Vassé, probablement exécutée entre 1759 et 1763, de la statue équestre de Bouchardon fondue d'un seul jet le 6 mai 1758 et destinée à la place Louis XV (l'actuelle place de la Concorde) à Paris et détruite à la révolution. De nombreuses réductions ont été fondues. Une esquisse en cire du monument complet se trouve au musée de Besançon.
Pierre du Terrail, seigneur de Bayard (1476-1524).
Hauteur : 0.544 m. Largeur : 0.19 m. Profondeur : 0.2 m
Vase oeuf en porcelaine de Sèvre d'une série de trois, décor peint de Lecot, monture attribuée à Duplessis, Jean-Claude-Thomas (bronzier).Pourvu d'un décor polychrome et or de personnages chinois dans des paysages à pagodes. Hauteur : 0,375m.Largeur : 0,225m. Acquis par Marie Antoinette pour ses appartements de Versailles en 1776 puis envoyés à Saint-Cloud en 1785 ; aliénés à la Révolution ; serait restés dans la même famille jusqu'en 1983. Achat 1983.
François Henri de Montmorency, duc de Luxembourg (1628-1695)
Hauteur : 0.52 m
Maréchal Catinat en biscuit de porcelaine dure de Sèvres d'après Claude Dejoux.
Nicolas de Catinat de La Fauconnerie maréchal de France (1637-1712), debout en armure tenant son épée dans la main droite et dans la main gauche une carte dépliée sur laquelle est inscrit en creux un plan des Plaines de Marsaille, la base portant les marques AB pour Alexandre Brachard . Hauteur : 0,47m . Largeur : 0.335 m. Profondeur : 0.252 m. La bataille de la Marsaille ou bataille de Marsaglia, est une bataille victorieuse livrée le 4 octobre 1693 par l'armée française commandée par Nicolas de Catinat face à une armée hispano-savoyarde commandée par le duc de Savoie Victor Amédée pendant la guerre de la ligue d'Augsbourg. Biscuit livré le 7 juillet 1807 avec cinq autres figures au prix de 200 francs chaque.
Vase oeuf en porcelaine de Sèvre d'une série de trois, décor peint de Lecot, monture attribuée à Duplessis, Jean-Claude-Thomas (bronzier).Pourvu d'un décor polychrome et or de personnages chinois dans des paysages à pagodes. Hauteur : 0,47m.Largeur : 0,27m. Acquis par Marie Antoinette pour ses appartements de Versailles en 1776 puis envoyés à Saint-Cloud en 1785 ; aliénés à la Révolution ; serait restés dans la même famille jusqu'en 1983. Achat 1983.
René Descartes (1596-1650), philosophe d'après Pajou Augustin (1730-1809).
Réduction du marbre.
Appartient à la série des Hommes illustres de la France dit aussi Grands Hommes de la France.
Hauteur : 0.47 m. Largeur : 0.19 m. Profondeur : 0.17 m
Le chancelier Michel de l'Hôpital (1504-1573) en biscuit de porcelaine dure d'après Gois Etienne Pierre Adrien (1731-1823)
Série des Hommes illustres de la France ou des Grands Hommes.
Hauteur : 0.47 m. Largeur : 0.1 m
Vase oeuf en porcelaine de Sèvre d'une série de trois, décor peint de Lecot, monture attribuée à Duplessis, Jean-Claude-Thomas (bronzier)
Pourvu d'un décor polychrome et or de personnages chinois dans des paysages à pagodes.
Hauteur : 0,375m.Largeur : 0,225m. Acquis par Marie Antoinette pour ses appartements de Versailles en 1776 puis envoyés à Saint-Cloud en 1785 ; aliénés à la Révolution ; serait restés dans la même famille jusqu'en 1983. Achat 1983.
François de Salignac de la Mothe-Fénelon (1651-1715)
Hauteur : 0.544 m. Largeur : 0.19 m. Profondeur : 0.2 m
Vase "chinois" de milieu en céramique. Décor de fond bleu lapis pailleté d'or . Les anses dorées à têtes de chinois. Couvercle bleu surmonté d'une houppe dorée. Peint par N. Schrade et Vincent F.H. Vincent en 1781 et acquis par Mme Adélaide en 1783. Ce vase de Sèvres a été offert à Versailles par Hubert de Givenchy. Site de production : manufacture de Sèvres. Hauteur : 0.505 m
Deux vases couverts forme "chinoise". Porcelaine dure à couleur "fond d'agathe". Décor de rinceaux d'or "bruni à l'effet", base en bronze doré, peints par Leguay. Après 1774. Site de production : manufacture de Sèvres. Hauteur : 0.675 m.
Deux vases peints en arabesques par Lecot et Asselin d'après Jean-Jacques Lagrenée sur fond blanc, monture en bronze ciselé et doré à figures de dauphins. Vase en porcelaine dure Date : 786. Site de production : manufacture de Sèvres. Hauteur : 0.325 m.
Statuette équestre de Frédéric II, roi de Prusse (1712-1786), de Bardou Emanuel (1744-1818) (d'après), Boizot Simon Louis (1743-1809) (d'après). Biscuit de porcelaine avec socle "beau bleu" orné de trophées de cornail. Date : 1780. Site de production : manufacture de Sèvres (fondée en 1756). Hauteur : 0.520 m. Longueur : 0.340 m.
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne (1611-1675). Statuette en porcelaine tendre de la manufacture de Sèvres d'aprèsPajou Augustin (1730-1809). Date de création 1783. Hauteur: 0.468 m. Largeur: 0.221 m. Profondeur : 0.173 m
Louis XVI d'après Boizot Louis (1743-1809), biscuit de Sèvres. Site de production: manufacture de Sèvres
Vase "chinois" de milieu en céramique. Décor de fond bleu lapis pailleté d'or Les anses dorées à têtes de chinois. Couvercle bleu surmonté d'une houppe dorée. Peint par N. Schrade et Vincent F.H. Vincent en 1781 et acquis par Mme Adélaide en 1783. Ce vase de Sèvres a été offert à Versailles par Hubert de Givenchy. Site de production: manufacture de Sèvres. Hauteur: 0.505 m
Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, reine de France (1755-1793). Moulage en plâtre d'après Boizot Simon Louis (1743-1809) Hauteur: 0.95 m. Largeur: 0.6 m. Profondeur: 0.35 m
Sébastien le Prestre de Vauban (1633-1707), maréchal de France. Biscuit de porcelaine dure d'après Bridan Charles-Antoine (1730-1805). Vers 1770. Site de production: manufacture de Sèvres. Hauteur: 0.470 m
Au sol, une ligne de cuivre matérialise le méridien passant par Versailles. Celui de Paris passe plus à l'est, dans Paris même. Il passe par les mires de Montmarte et du parc Montsouris ainsi que par l'Observatoire de Paris. Ce dernier est signalé dans Paris par les différentes plaques au sol avec l'inscription Arago.
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Airin
Nombre de messages : 998 Date d'inscription : 19/09/2015
Sujet: Re: Premier étage - Aile centrale - Appartement intérieur du roi - 24 Cabinet de la pendule Lun 28 Nov - 13:43
Décidément, M. Sinclair, vous nous faites rêver !
_________________ Cet été-là, l'extravagance était à la mode.
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