Juin 1791
Nombre de messages : 150 Date d'inscription : 04/07/2015
| Sujet: Conférence sur Adrienne de La Fayette Ven 20 Jan - 12:43 | |
| La femme du bouillant marquis. La conférence aura lieu à Dinard et sera donnée par Martyne Jacquemin. Juriste de formation, Martyne Jacquemin a travaillé à l’ambassade de France à New York de 1974 à 1977. « C’était la période idéale pour participer aux célébrations du bicentenaire de la révolution américaine, en 1976, s’enthousiasme cette passionnée. Découvrir le personnage du marquis de La Fayette, un peu oublié en France, mais toujours très célèbre aux États-Unis, m’a surtout permis d’approcher l’histoire de sa femme Adrienne de Noailles, épousée à l’âge de 14 ans, alors qu’il en avait 16. »Issue d’une famille proche de la royauté, son père étant diplomate et conseiller du roi Louis XV puis du roi Louis XVI, Adrienne de Noailles sera introduite auprès de la reine Marie-Antoinette qui la nommera « dame de cour ».
Le marquis de La Fayette, orphelin très jeune, héritera d’une immense fortune (l’équivalent d’environ 1,5 million d’euros de rente par an), qu’il mettra à disposition des insurgés américains en participant à la guerre d’indépendance de 1777 à 1783. « Constamment absent du domicile conjugal et féministe avant l’heure, il laissera toute liberté à son épouse pour la gestion de leur maison. » Lisant à la cour de Marie-Antoinette les lettres de son mari, relatant les combats auprès des insurgés, elle deviendra la femme d’un héros.
La Fayette refusant de trahir la France, pendant la Révolution française, sera arrêté et incarcéré cinq ans par les Autrichiens et les Prussiens. Son épouse le rejoindra en prison où elle restera trois ans. Victime du scorbut, elle meurt à moins de 50 ans.Infos pratiques:Vendredi 20 janvier, à 16 h, auditorium Stephan-Bouttet rue Sadi-Carnot. Inscription obligatoire auprès de l’association Lord Russell, tél. 02 99 46 75 98 ou sur www.asso-lordrussell.org https://www.ouest-france.fr/ _________________ Si on hésite un instant, le palais s’effondre comme les nuages qu'on voit quelquefois
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