Madame Victoire de France

Je le trouve très expressif !

En effet je ne le connaissais pas non plus! La pauvre n'est toujours pas mieux à son avantage

Elle a un air fantomatique sur ce portrait !!!

C'est surtout la couleur qui n'est pas très réaliste. La forme du visage, elle, l'est assez.

Cependant, la photo de cette miniature est très soignée. C'est sans aucun doute le zoom qui est à l'origine de cet effet étrange de la palette des couleurs. C'est à l'oeil nu qu'il faut le regarder! (Le miniaturiste travaillait avec une loupe qu'il ne cessait de déplacer pour contempler à l'oeil nu l'effet rendu de ses touches savamment appliquée...Tout un art que je jouer avec les illusions !!!)

Madame Victoire en 1773 par Etienne Aubry


Bien à vous.

Le beau portrait de Madame Victoire (merci Majesté) m'inspire ce lien avec Mozart
(Vous pouvez y écouter la première des sonates pour clavecin et violon que le jeune prodige lui dédia et offrit ...)

...

Chouette info:


Tuesday Trivia: Madame Victoire's Fear

Did You Know...




... that Victoire de France, the fifth daughter of Louis XV and his wife Maria Leszczyńska, was afraid of monkeys?

Exotic animals were often kept as pet by the elite in 18th century France and monkeys were a common choice due to their relatively smaller size--it's much easier to travel with your monkey than a pet elephant!--and their lively behavior. Monkeys could be taken on strolls or dressed in human costumes to the delight of the court of Versailles and salons of Paris alike. Exotic animals were not only a source of entertainment, but one of pride; having the means to purchase strange and foreign animals was certainly one way of showing off your wealth.

In 1787, Victoire's niece, Madame Élisabeth, was given a monkey by her dear friend, the marquise de Bombelles. Élisabeth was forced to give up the pet due to her aunt's dreaded fear of them; in June of 1787, the princess wrote to the marquise regarding the situation:
I am in despair at the sacrifice you make me of your monkey, and all the more because I cannot keep it; my Aunt Victoire has a dread of those animals and would be angry if I had one. So, my heart, in spite of all its graces and of the hand that gives it to me, I must relinquish it. If you like, I will send it back to you; if not, I will give it to M. de Guéménée. I am in despair, I feel it is very churlish, that it will vex you very much, and so I am all the more sorry. What consoles me is that you would have had to get rid of it soon on account of your children, because it might become dangerous.

The monkey's fate is unknown.
http://vivelaqueen.blogspot.be/

No... I have to admit that I did not know about that!   

Merci pour cette amusante anecdote. Je me régale toujours à lire ce blog.   

Je ne savais pas tout ca   

Passé chez Artcurial il y a à peu près un an :

• Johan Ernest Heinsius Ilmenau, 1740 - Orléans, 1812
  Marie-Louise-Thérèse-Victoire de France, dite Madame Victoire, fille de Louis XV (1733-1799)
  Huile sur toile
  Signée et datée 'Heinsius pinxit / 1786' à gauche
  
  Portrait of Madame Victoire, oil on canvas, signed and dated, by J. E. Heinsius
  h: 135 w: 105 cm
  
  Provenance : Offert à Monseigneur Green de Saint Marsault, confesseur du modèle, selon une étiquette au verso ;
  Collection de Sanzillon, gouverneur militaire sous Louis XVI, château de Saint-Jory-Lasbloux, Dordogne ;
  Chez Me Garrigue, Saint-Germain-des-Prés, Dordogne, en 1913 ;
  Collection Wildenstein ;
  Vendu sous la contrainte aux autorités allemandes puis restitué ;
  Collection particulière
  
  Expositions : 'Art français au temps de Stanislas, bi-centenaire de la place Stanislas', Nancy, musée des Beaux-Arts, juin-septembre 1955, n° 5
  
  Bibliographie : Charles Oulmont, 'J.-E. Heinsius 1740-1812. Peintre de Mesdames de France', Paris, 1913, p. 92, mentionné dans la notice du n° 77 et réed. Paris, 1970, p. 62
  
  
  Commentaire : De deux ans la cadette de Madame Adélaïde, Madame Victoire (1733-1799) fut une personnalité bien plus calme et sage que ne l'était sa sœur qu'elle accompagna tout au long de sa vie après son retour de l'abbaye de Fontevraud en 1748. Jeune, elle était la plus belle des filles du roi, mais elle resta malgré cela célibataire comme toutes ses sœurs à l'exception d'Henriette, duchesse de Parme. Elle était une musicienne virtuose et excellait notamment au clavecin. Dans le tableau de Heinsius, la ressemblance avec les traits de son père Louis XV est saisissante. Daté de 1786, trois ans avant la Révolution, son regard semble déjà celui d'une synthèse de deux siècles Bourbon et ses trait épais et néanmoins solennels ne sont pas non plus sans rappeler ceux de Louis XIV à l'aune de la mort.
  Seules survivantes des enfants de Louis XV après le décès de Louise en 1787, Adélaïde et Victoire restèrent ensemble au château de Bellevue après le départ de la cour de Versailles en octobre 1789. Ne pas résider aux Tuileries fut une chance puisqu'elles purent ainsi émigrer plus facilement. Arrêtées dans leurs fuites à Arnay-le Duc, Mirabeau fit en sorte de leur faire rejoindre la frontière de la Savoie d'où elles purent gagner Rome en avril 1791. Quelques années plus tard, devant l'avancée des troupes guidées par Bonaparte, elles prirent le chemin de Naples, puis de Corfou et enfin de Trieste où elle moururent toutes deux à quelques mois d'intervalle.
  
  Estimation 10 000 - 15 000 €
  https://www.artcurial.com/en

Victoire a ses fans.
Sold 24,700 €